Pari perdu -2 –
Après avoir perdu un pari avec Béa, mon épouse, j’étais devenu son soumis pour un mois.
Peu de temps après avoir subi l’humiliation d’essayer les sous vêtements achetés pour mon épouse et alors que j’étais encagé depuis plusieurs jours, Béa reçut un petit colis par la poste.
Elle eut un sourire de satisfaction quand elle le découvrit , le soir, posé sur la table.
Après notre souper, elle me dit tout à coup :
— Nous devrions aller nous doucher !
Nous avions l’habitude d’échanger des caresses dans notre grande douche à l’Italienne et je crus qu’elle allait me libérer.
Sensuellement , comme à l’accoutumée, nous fîmes mousser le savon sur nos corps , insistant sur nos parties les plus intimes, nous embrassant avec passion.
Une fois secs, elle m’entraîna dans notre chambre et me fit assoir sur une chaise.
Mon sexe débordait de sa prison me faisant souffrir mille maux.
Elle m’attacha les mains derrière le dos et alla chercher la clé de la cage.
Ma queue jaillit de son piège et remonta contre mon ventre.
— Mon amour, fit ma femme, tu es bien excité , mais ton sexe n’est pas très net. Je vais m’en occuper.
Elle revint peu après avec une bassine d’eau froide et un gant de toilette.
— Interdiction de jouir, sinon tu ne pourras pas t’occuper de moi . Se moqua t elle .
Enfin, j’allais pouvoir lui faire l’amour….Je fis un effort surhumain pour ne pas éjaculer sous ses attouchements et parvins à me maitriser.
Une fois bien sec, elle contempla ma bite toujours aussi raide et y déposa un baiser.
Je crus qu’elle allait me prendre en bouche en une fellation dont elle avait le secret, mais non, elle se contenta d’un chaste bisou.
Elle ouvrit ensuite le colis postal et en sortit un tube de pommade dont je ne pus voir la marque.
Chose étrange, elle enfila un gant en latex et commença à me masser le sexe avec l’onguent.
— Qu’est ce que tu me mets ? Ça va me faire mal ?
Elle ne répondit pas et continua son massage.
Plus la crème pénétrait dans ma peau, moins je sentais ses doigts et mon sexe fut vite totalement engourdi.
Elle pinça mon prépuce et eut l’air satisfaite de mon manque de réaction. A vrai dire je ne ressentais plus rien, j’avais l’impression d’avoir un bout de bois entre les jambes.
— C’est juste une pommade anesthésiante , me dit elle en déroulant un préservatif sur mon engin. Les effets partiront dans quelques temps. En attendant tu vas me faire plaisir.
Elle me détacha et se couchant sur le lit, elle me montra son sexe en me disant :
— Viens mon soumis ! Viens t’occuper de ta Maîtresse !
Ma bouche prit la sienne et nous nous enlaçames , le souffle court.
Mes mains parcoururent son corps, mes lèvres frôlèrent ses tétons durcis, ma langue trouva ses chairs trempées.
Je la fis jouir une première fois en m’occupant de son clitoris et en agaçant son vagin accueillant de mes doigts repliés . Puis, la laissant reprendre ses esprits, mon sexe toujours aussi tendu s’insinua dans son antre avide de pénétration.
Je ne ressentis toujours rien , pas même la douce chaleur de ma compagne sur mon vit anesthésié.
Alternant les positions, le rythme , les angles de l’intromission, je la fis jouir intensément.
Quant à moi, il me fut impossible de ressentir le moindre frisson.
Au bout de quelques très longues minutes, Béa en fut exténuée .
— Je n’en peux plus mon amour. Tu m’as tuée . Me fit elle en souriant, les yeux dans le vague.
J’étais en sueur. A regret, je me détachai d’elle et me couchai à ses côtés . Mon sexe perdit de sa splendeur et elle me prit en bouche .
Privé du toucher, c’est uniquement la vision de mon épouse me suçant encore enveloppé qui me redonna de la vigueur.
La coquine savait parfaitement ce qui pouvait m’exciter . Elle s’acharna sur moi son regard plongé dans le mien puis, elle me délaissa.
— Merci Mamour. C’était formidable. Je t’aime .. Me dit elle en forme de compliment.
— Tu ne vas pas me laisser comme ça ? Implorai je .
— Non , bien sur… Je t’autorise à te masturber en me regardant. Tu as deux minutes pour te faire éjaculer, ensuite, direction la cage…
Bien entendu , elle savait parfaitement qu’après le traitement infligé à ma queue, il me serait impossible d’atteindre mon plaisir.
Je ne l’ignorai pas non plus et, par jeu, j’insistai tout de même en me branlant comme un sauvage.
Le temps écoulé , rien ne vint.
Elle me rattacha les mains, enleva le préservatif et nettoya mon sexe luisant de crème grasse.
Comme je ne débandai toujours pas, elle s’en alla chercher la poche de glaçons et le froid me fit redevenir humble.
En un tour de main , je fus réemprisonné pour de bon.
— Tu es une perverse ! Lui dis je totalement frustré par la séance.
— Je sais Mamour, c’est aussi pour ça que tu m’aimes !
Et elle m’embrassa, me souhaita bonne nuit, se tourna et s’endormit apaisée.
Je passai une nuit atroce entre insomnies et cauchemars.
Le lendemain matin , ma bite avait retrouvé sa sensibilité.
J’avais toujours eu de gros besoins sexuels. D’habitude, nous faisions l’amour 4 à 5 fois par semaine, avec toujours autant d’empressement, de fougue et de plaisir .
Les rares fois ou nous étions séparés ou bien quand elle était indisposée , je me masturbai et je ne lui cachai pas. Elle n’était pas en reste non plus et nous trouvions ces pratiques naturelles.
J’atteignit bientôt les 8 jours d’abstinence et le lui fis remarquer alors qu’elle avait pris l’habitude, le soir, de me libérer quelques instants pour faire ma toilette intime.
Bien sur , je bandai comme un diable et elle avait parfois du mal à me remettre sous clés.
— Tu verras mon chéri , comme ta jouissance sera terrible quand je t’autoriserai à jouir en moi..
— Oui , mais quand ?
Elle ne répondit pas, se contentant de me sourire.
Pour elle, par contre, il ne fut pas question qu’elle se priva de jouissances.
Mes doigts, ma langue, nos jouets intimes avec lesquels elle m’ordonnait de la caresser lui apportèrent les orgasmes qu’elle attendait.
J’étais heureux de lui faire plaisir mais totalement frustré.
Petit à petit, je me rendis compte que mon comportement envers elle changeait.
J’étais plus attentif, plus à l’écoute de ses désirs, plus dans l’anticipation de ses besoins.
La tension sexuelle dans laquelle elle me maintenait fut de plus en plus forte et elle se rendit compte que j’en souffrais
Elle décida de s’occuper de moi d’une autre manière.
En ce début de week end, le vendredi soir, elle se fit câline, tendre, beaucoup plus qu’à l’accoutumée.
Elle m’entraîna vers notre chambre et , nus, nous nous roulâmes sur le drap.
Joueuse, elle me mit un bandeau sur les yeux , sachant très bien mon attrait pour ces instants ou privé de vue, je pouvais sombrer dans un bien être total, bercé par ses caresses.
Sur le ventre, elle fit couler sur moi un filet d’huile et entrepris un de ses massages coquins dont elle seule avait le secret.
Je frissonai sous ses effleurements allant de mes épaules au bas de mes reins.
D’habitude ces jeux se finissaient en une fellation complète et j’espérai la même issue.
Il n’en fut rien.
Elle commença par m’attacher les mains aux barreaux de notre lit puis, ses doigts insistèrent leur travail sur mon anus qui s’ouvrit peu à peu.
J’adorai la sentir s’insinuer dans cet endroit mais, allez savoir pourquoi, aucun objet, quelqu’il soit, n’avait jamais franchi la barrière intime.
— Mets toi à genoux mon Amour . Me susurra t elle à l’oreille. Et cambre toi bien.
J’obéis à l’instant et je l’entendis fouiller parmi nos sextoys .
— Sais tu ce que je vais te faire ?
— Je pense que tu vas me sodomiser.
— Oui, il est temps que tu connaisses ces sensations. Qu’en penses tu ?
Aucun son ne put sortir de ma bouche, tiraillé que j’étais entre la crainte et l’envie.
Elle se rendit compte que mes chairs s’étaient refermées , aussi reprit elle son massage avec doigté.
Petit à petit, sous ses douceurs, ses paroles m’amenant à me décontracter, elle put y rentrer deux doigts.
Dès qu’elle sentit mon relâchement , son majeur chercha ma prostate, la trouva et la titilla.
Je ressentis une impression vraiment bizarre, inconnue jusqu’alors, et qu’il est totalement impossible de décrire.
Tout juste pourrai je dire que la sensation me plut et que le petit gode vibrant qui remplaça ses doigts fut plutôt bien accepté.
Elle entama de doux va et viens tout en faisant varier les vibrations de l’engin.
Une douce plénitude m’envahit et je me laissai transporter quand, tout à coup, mon sexe se gonfla autant qu’il le pouvait et je le sentis couler.
Encore une émotion nouvelle que celle d’éjaculer, d’expulser du liquide, sans connaître l’orgasme.
Je me vidai en jets ininterrompus pendant quelques instants, puis, plus rien ne sortit.
Béa se retira.
— Alors mon amour ? Tu as aimé ?
— Oui, c’était bon mais très étrange. Je me sens comme repu , rassasié.
— C’était le but du jeu. Je voulais te calmer avant la soirée de demain.
— Demain ?
— Oui , j’ai invité Emilie et Francky.
— Tu vas me libérer pour la soirée alors …Lui demandai je , une lueur d’espoir dans les yeux.
— N’y pense même pas ! Tu seras notre soubrette !
Ajouter un commentaire