Chapitre 15
Si ce n’était ma lèvre tuméfiée et ma pommette, j’ai fier allure dans le smoking. Seule ombre au tableau : mes chaussures de ville un peu fatiguées. Je redescends l’escalier et me guide au son des voix.
– Ah Michel, lance Guillaume en me voyant arriver. Venez donc vous assoir entre Dominique et moi.
Ils sont déjà attablés : Guillaume préside en bout de table, à sa droite ma place et Dominique. Sur sa gauche se trouvent le préfet Serdant et un homme aux cheveux argentés presque rasés. Grand, sec et d’allure martiale, il doit avoir la soixantaine. Il me tend une main ferme :
– Général de Bontier !
– Mon général…
Il garde ma main fermement dans la sienne, attendant visiblement que je me présente. Guillaume vient à mon secours :
– Mon ami Michel, Général.
L’homme relâche ma main à regret non sans l’avoir fermement broyée.
– Un problème vi0lent ? s’enquiert-il en dardant ses yeux gris sur moi et en désignant sa propre lèvre du doigt.
– En quelques sortes…
– Michel va nous raconter ça, intervient Guillaume avec un sourire carnassier. N’est-ce pas, Michel ?
Je ne sais pas pourquoi je regarde Dominique avant de répondre. Elle sourit en me dévisageant comme un chat qui salive devant une souris quand je dis :
– Oui si vous pensez que ça peut avoir un intérêt…
– Après avoir vu les marques de ceinturon sur votre cul, je n’ai aucun doute là-dessus ! rit mon hôte, immédiatement imité par les autres.
Je m’eff0rce de rire aussi mais je dois en convenir : je ne suis pas du tout à l’aise. Ces gens sont des prédateurs : puissants, riches et assumant visiblement leurs perversions et leurs travers. Le dîner commence. Nous sommes servis à table et le service est assuré par deux petits asiatiques aux formes androgynes et travestis en soubrettes. Il s’agit d’une trouvaille du général de Bontier :
– J’adore ces bridés ! Les garçons et les travelos bien sûr mais même les filles ! Ils sont naturellement soumis et comme vous le voyez, avec les bons contacts, on en trouve qui ont 18 ans mais qui en font 12. On peut donc les baiser en toute légalité tout en ayant l’impression de défoncer un gamin !
Il arrête alors un des serveurs qui ramenait un plat, relève sa jupe et descend sa culotte. De fait, le garçon ressemble à un adolescent pré-pubère avec sa verge minuscule, ses testicules glabres et ses hanches étroites. Le militaire le fait pivoter puis écarte ses fesses, dévoilant un anus pareil à une petite bouche boursoufflée et élargi par un travail intensif.
– Vous êtes bien certain que ce garçon est majeur, demande Serdant l’œil brillant.
– Je vous le garantis, mon cher Préfet. A quelques jours prêts ! Comprenez que je ne prendrai pas ce genre de risque pour une soirée entre amis… Mais comme vous pouvez le constater par vous-même, notre jeune petite pute n’a pas attendu sa majorité pour se faire régulièrement saillir par du gros calibre !
– J’aime beaucoup, souffle le gros en se touchant la queue sans vergogne. Tenez-le, je vais l’enculer.
– Allons Serdant, rit Guillaume, vous pouvez probablement vous maitriser encore un peu. Au moins jusqu’à la fin du repas.
– Je vais essayer, grommelle le politique sans cesser de regarder le garçon qui se reculotte et repart docilement en cuisine.
La discussion s’oriente vers le tourisme sexuel. Je sens la main de Dominique qui se pose sur ma cuisse. Elle se penche vers moi et me demande :
– Les jeunes éphèbes vous excitent aussi, mon cher Michel ?
– Je… Non pas vraiment, Dominique.
– Qu’est-ce qui vous excite alors ?
Dominique a beau être un transsexuel, son côté féminin est si… parfait que je ne parviens pas à « me lâcher » et entrer dans ce jeu vicieux. J’ai conscience du paradoxe, surtout après mes frasques avec Jamal et ses amis. Elle le sent et s’amuse de mon embarras. Elle fait pivoter sa chaise de façon à me faire face et relève lentement sa robe jusqu’à ce que sa grosse verge à demi-bandée dont la base est étranglée par un anneau en acier apparaisse et crache :
– A genoux et suce-moi ! Maintenant !
– Enfin Dominique, la tance Guillaume, je ne viens pas de calmer ce coquin de Serdant pour que vous le remplaciez ! Après le spectacle, vous réglerez vos affaires avec Michel et seulement s’il le souhaite ! Mais en attendant, je vous demande à tous de bien vouloir un peu refréner vos ardeurs !
– Je vous prie de m’excuser, Guillaume, minaude la blonde en baissant sa robe non sans murmurer à mon intention sans me regarder directement, mais tu ne perds rien pour attendre, ma salope !
Durant la suite du repas, je vais de surprise en surprise. Les frasques du milieu politique ou du showbiz’ sont commentées, dépeignant puissants et artistes comme autant de déviants prêts à tout pour satisfaire les pires envies. J’apprends aussi par Dominique elle-même qu’elle n’est autre que le frère cadet de Louis-henry, et qu’ils entretiennent une relation i****tueuse et perverse depuis leur enfance. Avant le dessert, Serdant s’absente un temps et revient plus rougeaud mais moins à cran : j’imagine que l’anus du jeune serveur vient de s’écarter un peu plus. Je suis globalement épargné et pense que je vais éviter les aveux honteux mais l’attaque arrive peu après le retour de Serdant et c’est Louis-Henry qui m’encourage à raconter ma dernière aventure.
Hésitant au début, je me pique au jeu et raconte l’intégralité de la journée. A priori plutôt bien car l’ambiance s’est considérablement réchauffée quand je me tais et qu’ils me bombardent de milles questions toutes plus immondes les unes que les autres. Je réponds à tout sans tricher. Guillaume insiste pour que je montre ma tenue de pute et je reviens avec le sac. Ils se passent les loques en riant. En reniflant le pot de crème « magique », Serdant annonce qu’il va proposer un projet de Loi pour que ce soit remboursé par la Sécu.
Guillaume raconte ensuite la soirée Dogging durant laquelle nous nous sommes rencontrés. Il sourit, visiblement enchanté de l’effet du récit sur ces vicieux pourtant revenus de tout, insistant sur le fait que je l’ai suivi chez lui après avoir pourtant été copieusement défoncé. En confiance, je raconte aussi mon aventure avec Papa N’Diallo et je dois répondre à de nombreuses questions concernant Hocine et les transformations radicales qu’il a subies. Lorsque nous passons au salon pour le café, De Bontier m’amène à l’écart. Il n’y a plus aucune trace d’hostilité dans sa voix quand il me dit :
– J’aime beaucoup le côté spontané de vos aventures, Michel. Voyez-vous, à f0rce d’excès assouvis en toute impunité, nous sommes revenus de tout comme des vieux nobles romains décadents. Il n’y a plus chez nous la fraîcheur et la surprise des histoires que vous vivez et en dehors du sexe et de ses excès, plus grand-chose ne nous anime. Si ça vous tente, j’aimerai que vous m’accompagniez à l’occasion à des soirées spéciales ou que vous me fassiez profiter des vôtres. Vous devriez y trouver votre compte, y compris financièrement. Je vous en reparlerai si vous êtes d’accord.
Avant que je ne puisse acquiescer, il rejoint les autres au bar. Lorsque les serveurs apportent le café, Serdant att**** celui qu’il avait déjà repéré et le contraint à s’assoir sur lui puis le tripote. Dominique vient s’assoir sur l’accoudoir de mon fauteuil et me susurre à l’oreille :
– J’ai dit à Guillaume que tu dormais dans mon lit ce soir.
– Et qu’a-t ’il dit ?
– Jusqu’il y aurait d’autres soirs. Guillaume est un pragmatique et il a de quoi s’occuper avec les serveurs ce soir de toute façon. Mais surtout, il sait qu’il te reverra vu que tu cherches des expériences nouvelles. Mais cette nuit, c’est moi qui vais t’en donner une que tu n’oublieras pas de sitôt. Tu as envies ?
– Oui.
– Envies de quoi ?
– D’être à toi…
– C’est quoi cette réponse de midinette ? Dis-moi ce que tu veux avec tes mots de salope !
– J’ai envie que tu me la mettes.
– Comme eux ? souffle-t-elle en désignant Serdant qui vi0le le garçon malgré ses cris de douleur pendant que De Bontier tient ses cuisses maigres relevées et bien écartées.
– Oui comme ça…
La bite du politicien est énorme. Pas aussi monstrueuse que celle de Papa N’Diallo mais pas loin. Profondément enfoncée entre les petites fesses, le gros porc se délecte des cris de souffrance du garçon pendant que le militaire l’encourage à le déchirer. Le second serveur continue à débarrasser la table en tentant de se faire oublier mais il se fait encadrer par Guillaume et Louis-Henry qui l’entrainent vers le sous-sol. Par sûr qu’il gagne au change…
– Si on montait maintenant que ces messieurs sont occupés ? murmure Dominique.
– Oui, Madame.
– Bien… Prends ton peau de crème, tu vas en avoir besoin…
Elle me précède dans l’escalier en roulant excessivement du cul. Nous montons jusqu’au 2ème étage et entrons dans une chambre spacieuse au centre de laquelle se trouve un grand lit style à baldaquin.
– Voici la chambre médiévale de Guillaume, explique Dominique en désignant l’intérieur d’un large mouvement de la main. Il y a plusieurs endroits très typées comme celui-ci dans le château car il adore scénariser ses expériences.
Effectivement, les murs de pierre brute et le sol recouvert de grands tapis et de peaux de bêtes incongrues donnent un coté moyenâgeux à l’ensemble. Celui-ci est renforcé par le mobilier uniquement composé d’armoires et de bahuts massifs, la grande cheminée et l’éclairage principalement à base de bougies et de candélabres.
– C’est le plus souvent ici que je dors quand je rends visite à Guillaume. J’aime bien le côté cinoche de l’endroit. Mais assez parlé : enlève tes vêtements !
J’obtempère et me retrouve nu devant elle.
– Les mains sur la tête. Tourne. Tu es vraiment quelconque : pas très musclé, un peu gras, un sexe très en dessous de la moyenne… Mais tu as un bon potentiel. Viens plus près et mets-toi à genoux… Tu as un beau visage. Régulier et fin. Avec quelques efforts et un maquillage adapté, tu peux passer pour une femme. Tes amis ne s’y sont pas trompés et il est clair que tu finiras au tapin. Bien sûr, il y a aussi ta propension à souffrir en étant battu et enculé de f0rce qui ne peut qu’exciter les pervers. Monte sur le lit maintenant et prosterne toi le cul en l’air que je vois ton anus. Mmm effectivement, tu t’es sacrément fait défoncer par tes arabes : le muscle est encore tout gonflé.
Deux de ses doigts englués de crème glissent en moi. Elle les fait coulisser lentement, remets de la crème et continue.
– Pour ce soir c’est trop tard mais pense quand même à laisser le temps à tes sphincters de récupérer sinon ils seront distendus de façon définitive. Mais c’est peut-être ce que tu cherches…
Je sens que je m’ouvre à nouveau.
– Ton trou s’écarte déjà. Pas de doute, tu es fait pour la défonce anale ! J’avais prévu quelques préliminaires mais je vais devoir t’enculer maintenant car j’aime avoir la verge serrée et je veux que ma salope couine quand je la ramone. Toi, tu n’es qu’une paillasse : vu comme tu te dilates rapidement, si je te prépare trop je ne toucherai bientôt même plus les bords. Dire je me suis faite faire la réplique du membre de Rocco… Avec toi, j’aurai du choisir celle de John Holmes !
J’ignore si Dominique plaisante et considère de toute façon que ça n’est pas le moment de discuter. Elle fait passer sa robe au-dessus de sa tête. Elle est superbe de perversion avec ses seins trop lourds aux mamelons grumeleux, son ventre gras et sa grosse bite bandée.
– Sur le dos, les jambes relevées, lope !
Elle s’allonge sur moi, place mes mollets sur ses épaules musclées et positionne son gland entre mes fesses. Elle f0rce en me regardant avec un sourire, s’enfonçant très lentement. J’ouvre la bouche et gémis. Elle pousse plus fort, je râle plus fort. Elle prend mes talons dans ses mains, plaque mes cuisses sur mon torse puis souffle :
– Tu es à moi maintenant…
Et elle me ramone.
J’ignore combien de temps.
Dominique est une vraie machine à enculer : infatigable, elle me défonce dans toutes les positions possibles, alternant les moments de lente pénétration profonde et les galops frénétiques. Chaque fois qu’elle sent que je vais juter, elle bloque la base de mes testicules et serre de toutes ses f0rces. Incapable d’éjaculer, je jouis « dedans » en hoquetant de frustration et de douleur pendant qu’elle me rappelle qu’une « femelle comme moi n’a le droit de jouir que du cul ».
Elle me fait lécher son cul, sa bite, ses seins… Elle pourrait me demander de faire tout ce qu’elle veut, j’accepterai pourvu qu’elle continue à me pilonner le trou. Malgré toutes mes expériences récentes, on ne m’a jamais baisé comme ça. Aussi longtemps, aussi bien, aussi « techniquement ». Mes orgasmes s’enchaînent. J’en bave. Mes yeux se révulsent à f0rce de sensations qui me poignardent les reins et me font m’arque bouter comme si j’allais me casser en deux. Dominique jouit plusieurs fois. Dans ma bouche, dans mon anus, sur mon visage ou mes fesses, mais sans que son membre incroyable ne fléchisse ni ne mollisse.
Elle fait enfin une pause et je me blottie contre sa poitrine molle en sueur, soumis et reconnaissant. Je suis sa chose et elle le sait. Il n’y a aucune source qui permettrait de savoir l’heure qu’il est dans la chambre médiévale mais j’ai l’impression que ça fait plusieurs heures qu’elle me régale. Comme elle ne parle pas, je ne parle pas non plus. Je commence à m’endormir. Je proteste mollement en sentant qu’elle me positionne sur le côté en chien de fusil et se colle à moi. Sa verge s’insinue à nouveau entre me fesses et s’enfonce en entier. Elle repart avec la même frénésie. Je ne suis plus qu’un trou qui jouit. J’ignore combien de fois elle me réveille pour me défoncer.
Quand je me réveille, Dominique n’est plus dans le lit.
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