Un voyage en camion par Marika842010 – Août 2017
I. Préparatifs
Je pense souvent à cette chanson qui vient résonner dans ma tête, et ne me quitte plus, comme aujourd’hui…
Amoureuse ? Non… Je viens de raccrocher avec mon amie.
Nous ne nous sommes jamais vues, juste parlé et encore par messagerie…
Je lui ai écrit un texte dans lequel je réalisais son vœu et quelques fantasmes…
Ecrire est une passion, je me mets dans la peau du personnage, comme ici Christiane, dont le fils a des attitudes un peu trop provocantes depuis quelques mois…
La raison ? Il est devenu accro à sa tante dès l’âge de 15 ans.
Avec Christiane, elles parlaient de leurs couples, de libération sexuelle, de libido endormie, de soirées coquines entre couples, le croyant dans sa chambre…
Fantasmes de jeune éphèbe, jeu de rôles, plan machiavélique…
Quoi de plus simple que de polluer la vie de la mère pour que la tante accoure ?
Mais elle oppose des raisons évidentes à sa participation active…
Il est mineur, trop proche, neveu, voisin, sans expérience…
Il prend son mal en patience et exacerbe ses pulsions avec une copine…
Enfin, devenu majeur, il cherche toujours à séduire sa tante, cette belle jeune femme épanouie, souvent seule chez elle, qu’il imagine souvent nue dans la piscine, lui cédant enfin…
La fin est trop belle, trop intense… (Lire « Christiane, Damien, Luc et Julie »)
A la fin de ma conversation téléphonique avec Christiane, nous avons convenu de nous revoir…
Nous avions souvent parlé du métier de son mari, facteur d’éloignement, de risques et de tentations diverses pour leur couple, de leurs désirs secrets, de leur intimité.
Christiane reste muette pour parler d’elle, pourtant elle s’épanche un soir de solitude, se découvre et me raconte quelques frasques. Elle me parle d’une amie d’abord Ida, une veuve, qui aime animer ses moments de loisirs. Puis d’un couple désireux de se libérer quelque peu de la routine pour améliorer le quotidien…
Son amie Ida lui a fait découvrir les échanges entre femmes. Elle n’a ainsi pas la sensation de tromper son mari et elle aime la rencontrer seule découvrant sa tendresse et quelques secrets lesbiens…
Quelquefois Damien se joint à elles, Ida profite d’un partenaire masculin qui vient combler sa libido.
Il se fait un plaisir de conduire cette belle femme toujours bien habillée, sensuelle, et qui s’offre à eux sans retenue, jouissant devant son épouse, la rendant accro à ce genre d’échanges libertins…
En parlant de leurs passions, des aventures sexuelles auxquelles le couple a participé, j’ai l’idée de proposer une nouvelle aventure.
Pourquoi ne pas accompagner Damien, chauffeur à l’International, dans l’un de ses trajets en Europe ?
Le projet est discuté tous ensemble, peaufiné et aboutit quelques jours plus tard sur un voyage d’une semaine entre Allemagne et Pays-Bas qui doit se dérouler prochainement.
Il connaît les régions traversées et a quelques points de chute en tête….
Ils sont enchantés à l’idée de me rencontrer, nos échanges épistolaires devenant très intimes, il leur semble me connaître comme une véritable amie.
Christiane me confie avoir hâte de partager quelques secrets concernant sa relation avec Ida…
Je prends le TGV pour monter sur Strasbourg. Elle vient me chercher à la gare, nous faisons connaissance, enfin !…
Que de messages entre nous, que d’intimité dévoilée, que ce soit de moi ou d’elle, de son couple, de ses enfants…
Pourtant, elle n’aime pas parler d’elle, encore moins de sexe. Elle ne trouve pas les mots, dit-elle, mais je pense que cela est plus de la timidité car elle arrive à me décrire certaines scènes sans problème…
En particulier ce jeune auto-stoppeur, il y a quelques années, rencontré lors d’un voyage, et qu’elle a invité à la rejoindre sur la banquette arrière…
Le jeune homme, inexpérimenté, attiré par le charme et la féminité s’est vite retrouvé aux prises à notre gourmande amie, heureuse d’initier un garçon si charmant…
Damien a dû s’arrêter rapidement pour participer, et emmener son épouse sur les rives de l’extase, devant le jeune homme médusé, mais plus puceau…
Arrivée chez elle, je découvre une maison agréable, claire, bien meublée, encore habitée sporadiquement par ses enfants 21 et 19…
Je fais connaissance de la grande, Julie, bientôt mariée, et de Luc, amoureux et en quête d’un logement pour abriter ses futures amours…
Nous bavardons longuement tous les quatre, le dîner est simple et succulent, nous prenons le café au bord de la piscine, les enfants débarrassent la table, puis s’éclipsent, Lucie ayant son appartement, Luc a d’autres projets.
Damien revient demain…
La fraîcheur nous fait rentrer, elle me fait visiter le haut, sa chambre domine le jardin, véritable havre de nature, où les fleurs se côtoient, les arbustes dissimulent les secrets des oiseaux…
Nous refaisons le point sur le voyage en ouvrant ma valise, dans la chambre de Julie qui m’a été attribuée…
Je contrôle mes papiers, tout est en ordre selon elle… Elle me donne des conseils pour choisir ma tenue pour le voyage, le camion est spacieux, baskets pour ne pas glisser, tenue légère car il est bien climatisé, éviter les jupes courtes pour les montées en cabine, mais les shorts sont admis… Nous risquons de nous mêler à un monde d’hommes, machos et en manque de leurs compagnes… Routiers et sexe sont souvent deux termes associés dans nos conversations…
Rassurée, les yeux brillants par le rosé de Provence que j’ai apporté, elle me raconte sa vie ici, de femme, de mère, d’épouse… Les années passées, l’achat du camion…
Elle revient sur des sujets abordés par messagerie, surtout touchant à sa solitude, leurs retrouvailles chaque fin de semaine, leurs ébats dans ces moments, encore très chauds, mais la semaine est longue et Ida lui procure de quoi attendre…
Elle aime voir son mari avec une autre, lui aussi ressent la même chose et donc elle justifie leurs soirées avec cet autre couple, testant plusieurs options, afin de partager leurs plaisirs.
Elle me parle de cette tendresse qui lui manque, ses besoins, pour se justifier également de s’être inscrite dans un site porno pour discuter avec d’autres partenaires, regarder des photos, des vidéos ou de possibles rencontres.
– J’aime plus le réel, que tes messages…
Elle m’embrasse sur le grand balcon, ouvert sur le jardin, je l’enlace, puis nous laissons parler nos libidos.
Nous nous connaissons par messagerie, par nos mots, nos mains font le reste du trajet, sa langue, la mienne, nous nous découvrons.
Nous nous livrons dans l’intimité de cette chambre de jeune fille aux tons pastels, les seins merveilleux de Christiane ondulent sous mes caresses, je découvre ses formes agréables, sa sensualité, sa toison brune.
Je bois son calice, elle vient goûter mes trésors…
Nous partageons, découvrons, sans retenue, offertes, et nos voix résonnent dans la pièce, nos soupirs, nos râles s’échappent par la large baie ouverte…
Elle ferme et m’entraîne dans sa chambre, le lit est immense, je m’abandonne à ses mains, ses doigts, sa langue…
Elle me conduit, m’emporte de nouveau, écartelée, je gémis, je feule…
Je viens sur elle, sur ses seins, elle s’ouvre, se donne, jouit à son tour…
– Oui, donne-moi ta tendresse, emporte-moi, fais-moi jouir encore…
Nous nous enflammons, nous roulons dans le lit comme deux chattes en chaleur, collées l’une à l’autre, ronronnant de plaisir…
Un soixante-neuf vient agrémenter nos ébats, ma langue plonge dans son intimité, découvre, attise, mes doigts glissent, tournent, pénètrent… Elle se donne, jouit, partage…
Je la sens en moi, je perds un peu la notion du temps, elle m’emporte dans ses passions, je la suis, je lui fais ce qu’elle me fait, mes râles montent, ses doigts me délirent, m’ouvrent encore, forcent, repoussent la douleur…
Mon cri déchire la nuit, elle arrête, m’embrasse, me demande pardon, sa langue me calme, me fait renaître, j’ai joui sans pareille…
La nuit est totale. En ciseau, nos sexes se frottent, s’excitent, s’emboîtent, coulent leur désir… Nous laissons monter notre plaisir, nos souffles se confondent, nos mains se joignent et éclatons ensemble d’un bel orgasme très féminin…
– Tu es adorable, sensuelle, si chatte, j’adorais te lire, j’adore tes délires…
– Tu es un gâteau, une friandise, toute en sucre, tu sens bon, tu es féminine, si délicate, si généreuse… je t’adore…
– Je t’aime aussi, j’aime ton corps, j’aime le goût de ton abricot charnu, qui s’ouvre sous ma langue, j’aime ton ventre si doux, tes seins fermes, bien plus beaux que les miens, ils sont parfaits… J’aime te sentir vibrer sous mes caresses, j’aime t’entendre jouir en m’offrant des trésors de féminité… Tu es parfaite…
– Tu veux dormir ? Prendre une douche ? Boire ?
– Faire l’amour avec toi toute la nuit, sombrer dans ton corps, oublier le temps, entendre tes soupirs, vibrer sous tes doigts pervers… On a encore tant à explorer…
– Coquine ! Cougar !… J’adore cette sensualité que tu dégages, tout est sexe en toi, tout m’attire… Il faut en garder pour Damien…
L’eau de la piscine est délicieusement douce, tiède, nous faisons l’amour dans l’eau, sans bruit, profitant des bruissements de la nuit, du clapotement des vaguelettes, de nos soupirs renouvelés…
– Je n’ai jamais fait cela avec Ida, ni une autre…
– L’amour dans l’eau ? Avec Damien si ?
– Oui, Damien partout, même sous l’eau… Mais même avec lui, jamais comme ça ; lui ne dit jamais rien, mais là, avec cette complicité entre nous, ta façon de demander, de t’ouvrir à moi, d’être si naturelle, si active aussi…
– J’en ai besoin, j’aime donner autant que recevoir, et j’aime la tendresse des femmes, cette tendresse proche de l’amour, celle qu’on nomme maternelle, qui nous rapproche, qui nous rassure…
– Tu as raison, je fonds dans tes bras, je deviens jeune fille…
– Oh, tu exagères ! Tu me fais des trucs dont certaines rougiraient…
– Et encore, j’en garde pour quand Damien sera là, quand tu feras l’amour avec lui…
– Hum !!! Arrête… J’en ai l’eau à la bouche… Mais dis, cela ne te fait rien de le voir flirter avec une autre, de le voir la caresser, de la voir le sucer ? De l’entendre jouir quand il la pénètre et qu’il la porte à l’orgasme en lui donnant son sperme ?
– Oui, parfois j’ai un sentiment, une sorte de vide, le risque est pour tous les deux, mais c’est si bon entre nous après, surtout si elle était jeune et belle, et qu’elle jouissait plus fort que moi…
En reparlant de ces pratiques, je sens mon sexe couler de désir… Je me sèche et nous remontons après un grand verre de jus d’oranges…
La nuit est magique, tendre, nous dormons à poings fermés jusqu’au matin… J’entends un bruit de moteur, c’est lui !
– Il est sept heures, il a dû refaire le plein, vérifier ses papiers au bureau, contrôler la remorque s’il en a changé.
– On part quand ?
– Oh, vers huit heures, il prend une douche et on part… Vite dans la salle de bains…
On pleure de rire, de vraies gamines, excitées par le voyage. Nous contrôlons nos sacs, nos portables, nos papiers, je prends un imper chaud, mes affaires de toilette, ma trousse à maquillage… Il monte les escaliers, je suis prête…
– Damien, Marika…
Ses yeux plongent dans les miens, francs, directs… Il est grand, large, ses bras puissants saisissent mes épaules.
Il me fait deux bises, j’en attends une autre en lui souriant, je suis gardoise…
Il s’excuse et me fait claquer la troisième en me serrant contre lui, mon ventre grogne sous la pression de mes seins contre son torse…
– Allez jeunes filles, je me suis douché au bureau, on peut y aller…
Il descend nos bagages, les charge dans le camion. Je suis ébahie devant l’attelage, semi-remorque, trente-huit tonnes, le tracteur est à eux, enfin aux banques, il reste pas mal encore, mais ils sont contents, il est sérieux, ponctuel, efficace et ne rechigne pas à la tâche. Par contre il est très respectueux des règlements et ils sont nombreux, et donc pointilleux sur les horaires, les temps de trajet et de repos, etc…
Christiane ferme la maison, il m’aide à grimper à l’échelle, c’est vrai qu’en jupe…
J’ai opté pour un pantacourt, un tee-shirt, il me détaille néanmoins, monte à son tour et m’installe au milieu, les yeux rivés dans mon décolleté…
Christiane referme l’imposante portière, le moteur rugit, c’est parti pour l’aventure…
II. Jour 1
Le ruban noir de l’autoroute défile, je me suis désormais habituée à ressentir les effets de cette énorme remorque dans notre dos…
Damien est doux, prudent, efficace. Christiane somnole sur son siège…
Il me montre son nouveau GPS, écran de 20 pouces dernier cri, qui lui sert de tablette, vidéo et TV.
Le trajet est programmé avec les étapes de livraison.
A. Le trajet
Nous partons vers Metz, traversons le Luxembourg, et la Belgique vers Arlon, Namur, les environs de Bruxelles, puis passerons aux Pays-Bas, jusqu’à Middelbourg avec une partie à livrer.
Ensuite nous monterons vers Rotterdam où nous changerons de remorque.
Puis irons en Allemagne, que nous traverserons jusqu’à Düsseldorf, lieu de livraison, puis Cologne, Bonn, échange de remorque, Sarrebruck et Strasbourg…
Il a fait un topo avec un collègue pour les arrêts de nuit, les étapes hôtel (3 fois), les arrêts de midi, obligatoires pour les temps de conduite…
Il parle des temps de conduite :
9 heures par jour ou 10 h maxi 2 fois par semaine.
56 heures par semaine maxi – 90 heures sur deux semaines
45 mn de pause toutes les 4h30 de conduite
Repos hebdo obligatoire : 45 heures réduit à 24 h compensation 3 semaines…
Notre boucle représente 1500 km environ, soit 14 heures en voiture.
Nous mettrons 6 journées (en tout) soit 54 heures (5 jours de conduite au total, près de 300 km par jour en moyenne)
Les temps d’attente, chargement de remorque, changement de remorque sont des temps d’arrêt…
Nous avons bien marché sur cette autoroute peu fréquentée en ce début de semaine.
Nous allons faire un premier arrêt pipi dans une aire. Le temps est un peu frais, nous nous dirigeons vers les toilettes avec Christiane…
– Alors ? Tes impressions ?
– On dirait un jeu vidéo… Grand écran, un ronron merveilleux, je me suis endormie…
– Oh, moi aussi, mais tu sais, c’est l’autoroute, les routes sont moins calmes…
– Oui…
– Et Damien ?
– Oui… Il est sérieux, il conduit très prudemment… Il est beau, tu as de la chance, il t’adore.
– Oui… Et il te plait ?
– Heu… Bien c’est sûr…
– On va le vamper, j’aimerais le voir te caresser…
– Ça ne te fait rien, tu es sûre ?
– Je te le dis… On doit s’arrêter 45 minutes là… Il doit décompresser… On peut l’aider…
On retourne au camion, il discute avec un collègue… Je fais le tour, ouvre la portière, j’essaie de monter, la portière se referme sur moi…
– Attends, tu ne la rabats pas assez, vas-y…
J’escalade le marchepied, puis en me déhanchant, essaye d’atteindre les poignées… Ils me regardent… Je me penche vers eux, leur offrant une vue dégagée sur mes seins… Christiane sourit…
D’autres chauffeurs ont assisté de loin à ma démo… Deux femmes avec un collègue ça attire l’œil…
– Vous avez soif ? J’ai des jus de fruit dans la glacière, de l’eau, des sirops, bières…
– Une bouteille d’eau que je garderai…
Nous sommes servies, il remonte partager nos boissons. Le collègue a du mal à nous laisser…
Il se tourne vers moi…
– Alors Marika tes impressions après 200 km ?
– Super, je suis bien, confortablement installée, rassurée par ta conduite.
– Merci, tu as vu la couchette ?
– Non…
Il se tourne vers moi, ouvre un rideau, le large tracteur abrite un espace de repos assez vaste pour deux…
– Rassurez-vous j’ai l’option sièges couchette aussi… On peut dormir à trois sans souci… Tu veux essayer avec Chris ?
Je me tords et arrive à entrer et m’allonger, Chris vient me rejoindre…
– On est bien, au chaud… Il fait combien 130 de large ?
– 140, comme à la maison…
– Je dormirai sur le siège passager du centre, il bascule en repos…
– Essaie de venir, si je me serre au fond…
Elle se cale en se mettant sur le côté, au fond de la couchette, puis m’attire contre elle, il arrive et s’installe face à moi en riant…
– Oui, c’est spartiate… Mais agréable…
– Je n’ai pas froid…
On se regarde, il me fixe. Christiane passe une main sur mes seins, dégage mon tee-shirt…
Sa main rejoint celle de sa femme…
Je ferme les yeux en signe d’acceptation, les lèvres de Damien s’écrasent contre les miennes…
Christiane fait glisser mon pantacourt, passe ses mains dans mon entre-jambe, mon tee-shirt s’est envolé, elle joue avec mes pointes dressées et durcies, je suis entièrement nue en sandwich…
Nous n’avons pas beaucoup de place en hauteur pour évoluer, je me laisse écarteler, caresser, exciter, son sexe apparaît, tendu, énorme… Elle le branle, le suce, me le présente, je l’embouche…
Il glisse entre mes lèvres, lentement, et ma tête va et vient accomplissant la fellation, les seins de Chris sont venus contre les miens et Damien savoure ces quatre trésors avec sa bouche, sa langue, ses mains…
Je le sens grossir dans ma bouche, je le serre un peu avec mes lèvres, il grogne, cherche à venir sur moi…
Elle comprend, nous laisse la place, sortant de la couchette, il me prend d’un coup, fourrant sa bite dans la chatte, elle se masturbe devant nous, il me prend jusqu’au bout, sans fioritures, je sens sa semence m’envahir, ses lèvres se font douces sur les miennes, il se saisit de mes seins, Christiane jouit en s’écartelant, ne perdant pas une miette du spectacle pour le voir exploser dans ma chatte détrempée…
Il se retire, libérant la place, elle le remplace, et vient boire mon calice, partager mes sucs, savourer cet instant de sexe, mon premier dans la couchette d’un semi…
Je ne le voyais plus, mais je sens Christiane remuer… Il est tout simplement en train de la sodomiser à l’entrée de la couchette, anus bien ouvert…
Elle me regarde en souriant, béate de plaisir.
J’aperçois le sexe entrer et sortir de ses fesses en cadence…
– Oh, oui, prends-moi, je suis ta chienne, viens exploser mon cul comme jamais, tu as baisé mon amie comme un macho de pervers, maintenant encule ta femme comme une catin du bord des routes, fais-moi l’amour devant elle, on a baisé toute la nuit en pensant à toi, elle est super chaude… Tu vas te régaler pendant ce voyage…
Ses râles couvrent ses mots, il la porte jusqu’à l’orgasme, je caresse sa tête, ses seins, elle se masturbe, il la possède bruyamment, faisant craquer la couchette qui a dû en voir d’autres…
– Marika, prend ma chatte, pénètre-moi avec tes doigts… Oui !… Encore !… Plus loin, plus fort… Oh, oui… Je jouis… Vas-y Damien, éclate-moi le cul…
J’ai rentré 4 doigts en elle, au plus profond de son vagin, elle est large, je touche son utérus, je sens les tissus se détendre, le sexe qui la pilonne à travers sa paroi…
J’appuie légèrement…
Il crie de plaisir, elle explose un orgasme irréel, il se plante une dernière fois, je le sens venir, j’agite mes doigts doucement pour lui faire sentir ma présence….
Elle jouit en déversant toute la semence de son mari, pinçant son clitoris, elle m’embrasse…
– Tu as été magique… Oui, j’ai senti ta main, tes doigts, sa bite… je suis vannée…
Damien vient s’allonger contre moi, me prend dans ses bras et m’embrasse langoureusement…
– Tu es parfaite, j’ai joui comme jamais… Oh !… Deux sirènes…
– Marika en a manqué, on la comblera ce soir…
Il sourit, attire sa femme sur lui, et l’embrasse à son tour.
– Vous êtes deux merveilles, ce voyage va être un plaisir, un cadeau, merci à vous deux…
– Tu n’es pas mal non plus, elle ne m’avait pas menti à ton sujet, et je comprends pourquoi elle t’adore…
Nous nous rhabillons, j’aperçois un des routiers avec une paire de jumelles qu’il cache rapidement lorsqu’on reprend nos places…
Nous descendons pour aller aux toilettes, il me semble avoir des dizaines d’yeux plantés dans mon dos et sur mes fesses….
– Ils sont tous là à nous épier…
– Ben, ils n’ont rien d’autre à faire, et puis le point de vue est joli non ?
Nous rions…
– C’était géant… Ce partage, il est si tendre, viril, endurant et performant…
– Tu avais raison, c’est aussi pour cela que je l’aime…
– Je comprends ton amie Ida…
– Oui, elle en prend pour le mois lorsqu’elle vient… Au fait tu n’as pas mal ?
– Non, j’ai bien supporté, ce n’est pas la première fois…
– J’ai adoré te regarder… Puis quand il m’a prise… Et ton fisting, il faudra aller jusqu’au bout, je te montrerai, j’adore quand la main a entièrement pénétré, elle a plus de liberté.
– Tu n’as pas mal non plus ?
– Non, j’ai accouché des deux, Luc faisait près de 7 kilos ! Et puis avec Ida on le fait souvent, elle sait que j’aime être prise comme ça…
– Et toi tu lui fais ?
– Pas toujours, j’ai des mains larges, elle n’avait jamais pratiqué, je ne suis pas certaine qu’elle adore, elle le fait pour moi… Je lui mets des godes quand on est seules, elle a l’habitude par contre depuis le départ de son mari. Elle a vite pris les devants, ne voulant pas devenir acariâtre, et se dessécher.… Les jouets étaient la bonne solution, jusqu’à ce qu’elle ait fait son deuil et qu’elle se donne à un autre homme, un ami…
Mais elle a dû le quitter, il voulait trop, vivre avec elle, amoureux transis… Elle ne veut pas de chaîne. Elle est bien comme ça, elle va avec d’autres couples, elle aime la tendresse des femmes, le sexe des hommes…
– Comme beaucoup… Une bite qui nous fourre partout, qui nous met à genoux…
– Même deux ça ne me fait pas peur…
– Moi non plus, tu le sais…
– Ça te dirait qu’on reste toutes les deux dans l’hôtel tandis qu’il ira livrer ?
– Bien non, pourquoi ?
– Il va dans des zones industrielles, ce n’est pas très beau. Il va en avoir pour presque la journée s’il monte sur Rotterdam dans l’après-midi changer de remorque.
On pourra se prélasser au bord de la piscine, draguer deux inconnus, se faire inviter à midi, et l’après-midi… Miam-miam…
– En attendant, on va repartir, il doit attendre…
– On va manger dans un resto un peu plus loin…
Le repas est parfait, pas cher, copieux, la salle est sympa, conviviale et fréquentée par les routiers et les touristes…
Vite servis, vite dehors, nous remontons dans notre monstre d’acier impressionnant, 430 chevaux impatients de continuer…
Nous nous endormons assez vite, bercées par le ronron du moteur, un peu fatiguées, et un peu alcoolisées…
Il laisse parfois sa main glisser vers mes cuisses, je fais semblant de dormir plus profondément…
Deux heures plus tard nous arrivons dans un grand ensemble parking sécurisé, hôtel, restaurant…
Il a tout réservé d’avance, nous montons dans la chambre, une chambre pour 4 personnes avec deux lits de 160. Propre, juste pour la nuit, le lit est très bon, presque neuf.
La salle de bains est vaste, les routiers aiment leur confort, sortis de leur engin de travail…
La aussi, des hommes seuls, mais aussi quelques familles, de tout poil, nous somme à la frontière avec le Luxembourg.
– Demain nous partirons vers 9H00 pour éviter la cohue plus loin, nous serons aux Pays-bas le soir, pour deux nuits, je livrerai Middelbourg le matin, j’irai changer de remorque à Rotterdam tout seul, c’est pas beau, et rentrerai le soir si possible.
– Tu nous mets dans un bel hôtel, qu’on ne soit pas avec des bouseux aux mains sales…
– Vous voulez être prêt de la ville, mais la mer n’est pas loin, une station ?
– Ce serait bien une station, la mer pour promener… S’il fait bon…
– Oh, ils annoncent correct, pas de pluie température fraîche, normal….
– On y sera demain soir tu crois ?
– Oui, je peux faire un trajet de dix heures. Je ne roulerai pas beaucoup le lendemain
– D’accord. On va prendre une douche, ton camion est prêt ?
– Je vais juste téléphoner à la centrale voir s’il n’y a pas de changement et réserver pour demain soir, avec eux, j’ai du mal en néerlandais…
Nous nous déshabillons et l’eau nous fait un bien fou. Elle met la télé en fond sonore et me rejoint à poil…
– Rien qu’à te regarder, je coule…
– Tu ne serais pas nympho, un peu ?
– Quand tu te savonnes, on dirait que tu te caresses…
– Viens me savonner alors…
Elle ne se fait pas prier et notre douche devient érotique…
Ses mains savonnées font le tour de mes trésors, insistant particulièrement sur les seins, les fesses, l’entre-jambe, le pubis et reviennent sur les seins s’attardant là où ça pointe, là où ça mouille, là où ça coule, là où ça me fait onduler…
Elle se colle à moi, je lui rends ses caresses, elle m’offre ses tendres atours, ses secrets intimes, nous nous collons, enlacées, bouches rivées, en un tendre baiser torride, ventre contre ventre, dans un concert parfait de gémissements et de râles intimes…
– Tu peux repasser le savon, je coule, c’est affreux comme ça colle…
Nous rions de plus belle, nous tortillant en utilisant le jet, sans pudeur, ouvrant nos sexes pour mieux les laver et les calmer…
Fraîches et pomponnées, nous faisons le tour de l’hôtel, cherchant l’accès parking, tombant sur la piscine, le sauna, le solarium, tout vitré et chauffé, des gens profitent d’un rayon de soleil pour s’y dorer…
Des yeux nous suivent, toutes les deux en robe colorées, sandalettes d’été, ils cherchent certainement à deviner la couleur de nos dessous…
Nous trouvons Damien, au pied de son camion, cabine relevée, ce qui est en soi un spectacle, la bête découvre ses secrets…
– Un problème ?
– Non, pas encore, mais j’ai une fuite sur un vérin. Pas de souci pour avancer, c’est en posant la remorque que cela peut lâcher. Mais on peut se passer de l’attache automatique.
– Bon, si tu le dis. On va visiter les environs, tu as ton portable ?
– Oui. Bon on a les deux nôtres, si tu veux nous rejoindre…
– Attention à la carte bleue, elle est fragile…
– Ah, la tienne aussi !…
Nous partons vers le centre, traversons un beau jardin, nous longeons une rivière et arrivons vers les boutiques…
La petite ville est propre et fleurie, un mélange Alsace, Savoie, assez charmant.
Nous commençons notre périple, entrons souvent, essayons parfois, cherchant à dénicher ce petit souvenir de voyage…
L’heure tourne vite et vers 19H, lorsque les magasins commencent à tirer leur rideau et que la nuit a envahi la ville, nous reprenons le trajet inverse, rivière, parc, et trouvons le camion toujours avec la cabine penchée en avant…
– On a trouvé la fuite réparée… Jean a été d’un secours immense, je n’en n’aurais pas dormi cette nuit…
– Oh, ce n’est rien, juste que j’ai le même et que ça m’est arrivé, donc je savais le réparer. Mercedes t’en aurait mis pour 350 euros et encore…
– C’est certain. Bon tu manges avec nous, ma femme Christiane et son amie Marika qui m’accompagnent dans ce périple.
– Enchanté, bon voyage alors, je vais prendre une douche et vous rejoins en bas.
Nous montons nous changer, un peu plus chaud, pantalon, collants, chemisier…
Damien se nettoie les mains, prend une douche aussi, nous bavardons devant le balcon…
– Il a été super… C’est vrai, il m’a enlevé une épine du pied, j’ai horreur d’avoir un problème en voyage. Et puis ça a été facile de réparer à deux…
– C’est toujours mieux à deux…
– Chris tu exagères…
– Jean te plaît ?
– Pour Marika ?
– Euh, je ne suis pas sevrée… Il a l’air gentil, mais je ne suis pas non plus en manque…
– Tu as raison, dînons et on verra…
B. Jean
Le repas est digne des meilleurs routiers, cuisine du terroir, traditionnelle, agréable, produits frais, service rapide, et conseils judicieux. Il y a du monde, pas que de l’hôtel, Jean se montre agréable et sympathique, avec de l’humour qui nous va bien.
Le vin délie les langues, nous rapproche, et de simple voisin de parking, le voilà voisin de chaise, en face les yeux bleus de Damien me tiennent en éveil.
Journée pleine, journée découverte, mais je sens la fatigue me gagner peu à peu…
Christiane bavarde sans relâche, Jean me glisse un billet avec le numéro de sa chambre… Puis il nous offre un digestif au bar lounge…
Fauteuils, musique douce, peu de lumière, je me cale sur la banquette face à eux, Jean à mon côté se rapproche…
Damien et Christiane flirtent, Jean pose sa main sur ma cuisse…
– Je… Je ne suis pas libre, tu sais…
– Moi non plus, je suis marié…
– Ça sert à quoi alors ? Tu veux la tromper ?
– Passer un bon moment en agréable compagnie…
– Nous sommes bien ici, musique, alcool, chaleur douce…
– Tu me plais, j’ai envie de toi…
– Oh, c’est rapide ça… Direct… Pas le moins du monde sentimental… Même pas un brin de cour… Tu n’as pas l’habitude de rencontrer des femmes seules, dans des endroits pareils. Nous ne sommes pas toutes des sacs à foutre…
– Je ne voulais pas…
– Non… Mais tu as été rustre, macho. Comme si tu pensais payer pour m’avoir… Comme si j’étais là que pour baiser, pour le fric, ou parce que je suis nympho ?
– Pas du tout !… Je voulais juste prolonger la soirée, rester avec toi, ils vont s’en aller… Reste un peu, je m’excuse…
Damien se lève et Christiane me fait un clin d’œil coquin…
– Merci Jean pour ton aide, tu pars tôt ?
– Oui, non, je ne sais pas, j’attends un fil…
– Bon, bonne route… Marika tu restes un peu ?
– Oui, je n’ai pas sommeil, allez-y, ne fermez pas…
Ils montent bras-dessus, bras-dessous…
– Je suis confus…
– Bah ! Ça va… Mes amis vont baiser, ils veulent être tranquilles tous les deux quelques minutes…
– Oh, je comprends, tu respectes leur intimité…
– Oui, beaucoup, ils sont amoureux après plus de 20 ans de mariage, 2 enfants… Amoureux…
Mais tu sais, on a baisé tous les trois cet aprem… Comme des chiennes dans le camion sur une aire… Il nous a mises à plat, je suis vannée, fatiguée, éreintée…
– Tu veux dormir ?
– Non… Je pense à eux en train de se caresser… Il la déshabille, l’embrasse, la serre contre lui, la renverse sur le lit…
Il la suce, la doigte, il la fait monter au ciel doucement, lentement, elle aime ça, comme moi… Elle est chaude, elle adore se faire sodomiser, mais plus tard, elle le veut d’abord dans sa bouche, sur ses seins…
Elle jouit comme une chatte, en parlant, en miaulant, en griffant…
Il a une bite du tonnerre… Un engin de pro…
J’ai envie de faire l’amour maintenant…
– Tu veux bien ? Avec moi ?
– Oui… Dans ta chambre, vite… Je veux jouir comme elle, écartelée, ton pieu prêt à me posséder… Je coule…
– Ben toi alors !
Il se lève, paie et me tend la main… L’ascenseur arrive, 3ème étage… Il m’embrasse, effleure mes seins, tâte mes formes en grognant de contentement…
On sort, il passe devant, ouvre la porte de sa chambre…
Baisers, caresses, partage, découverte, dégrafée, déboutonnée, dépoitraillée, déculottée, dépucelée… Ah, non, c’est déjà fait !…
Que de sexe pendant cet intermède…
Jean devient artiste, lenteur, profondeur, il s’attarde de partout, suçote, titille, malaxe, agite, découvre, effleure, excite, écarte, tourne, revient, commence…
Je ne sais plus, je prends sa verge de bonne taille, la caresse, la lèche comme une récompense, l’honore, la décalotte, suce, salive, embouche, déguste…
On s’est tournés, offerts l’un l’autre, il me suce aussi, me lèche, me mouille, me délecte, je fonds, gémis, il durcit entre mes lèvres, j’attends, il me veut, moi aussi…
J’escalade, monte à califourchon, face à face, baiser tendre, je coule, il arrive, je le guide, il est là…
Ma porte est grande ouverte, je me penche vers lui, on s’embrasse, on attend, on souffle, le gland m’excite, je ne vais pas tenir longtemps…
Oh !… Il est entré !
Juste le gland glissant, juste passé la porte, juste sursauté…
On se toise, les yeux dans les yeux, je mouille mes lèvres, il prend mes seins dans ses mains… Je m’empale lentement, délicieusement…
Il est passif, j’adore…
J’attends, ressorts, reviens, petit ressac, petite vague, grosse chaleur…
Je m’emplis petit à petit, je n’avais pas vu… Il est long et large maintenant, en rut…
Je m’empale d’un coup, vibrante de désir, mon ventre ondule, je le plante et le replante, ouvrant mes cuisses, ma vulve l’engouffre, se distend, je me délecte, sautillante, glissante, perverse…
Il m’agrippe, me calme.
Il est en moi, énorme pieu de chair gonflée de sang chaud qui emplit mon vagin distendu, je ne peux m’arrêter de vouloir le sentir autrement…
Il me prend dans ses bras, me tourne dans le lit, et c’est lui maintenant qui travaille…
Je remonte mes fesses, écarte mes cuisses, il est là, ressort lentement de son nid douillet…
C’est une déchirure… Je gémis… « Oh !… Non ! Reste… Méchant ! »
Il me prend de nouveau, d’un coup, je plane… « Oui !… Prends-moi !… »
Il me travaille, me baise, me savoure, enfonçant son dard jusqu’au bout, revient un peu, accélère, me fais planer, m’emporte…
Ça y est, je suis à lui… Je suis montée sur son nuage et il est aux commandes…
Je gémis en cadence, pleurs et lamentations de tigresse, feulement de chatte en chaleur, j’exprime mon plaisir sans retenue, tant pis pour les voisins…
Il est divin, tendre, attentif, suit mes désirs, caresse mes zones tendres, mon clitoris, redoublant mes gémissements…
Mon souffle grossit, j’halète, j’ai chaud, je vais jouir… « Oh, oui… »
Il pince mes tétons en massant mes seins… Je monte encore plus haut, poussant une véritable litanie monocorde… « Ouh ! Oh ! Ouh ! Ah !… »
Ça vient, je le sens partir de mon ventre, cette vague qui m’inonde, qui me dépasse, qui me prend dans un tourbillon… Je perds tout contrôle… « Ah !… Oui !… Viens !… »
L’orgasme tant cherché, tant désiré, celui qui coupe toute réaction consciente…
J’ai tremblé, revenue, évanouie, sans force, vidée…
Il est en moi, je le sens, il attend mon réveil, mon renouveau…
Je lui souris… Il m’embrasse, je le dévore…
Je me mets sur le dos, m’offre…
Il me reprend lentement, calmement, pleinement, me porte encore sur sa vague…
Il jouit enfin, se délivrant au plus haut de mon plaisir, haletante, cuisses ouvertes, offerte…
Un autre orgasme m’électrise en ressentant son sperme gicler en moi, couler…
Je suis à lui… Il retombe sur moi, m’écrasant, m’enveloppant de tendresse, d’amour…
Je viens de faire l’amour avec un inconnu, ou presque inconnu, le temps d’un repas pour séduire, pour conquérir, pour désirer…
Il est 6 heures lorsque je me glisse dans mes draps, ils dorment encore, enlacés…
Je me rendors, heureuse et comblée….
III. Jour 2
– Alors, il était comment ? Quelle note ? Tu t’es régalée ?
– Miam ; 19 ¾ sur 20 ; super, oui, oui, oui, oui, oui et oui…
La douche crépite, Damien va descendre inspecter son attelage durant notre préparation, nous boirons le café en bas et partirons pour une autre journée…
La route s’étire, nous sommes en Belgique, le Luxembourg était une formalité…
La petite chanson revient, Christiane est endormie, elle n’a pas eu le temps de me parler de leur nuit… Sa réponse est très claire…
Damien a les yeux fixés sur la route, avec des petits coups d’œil permanents sur le grand rétroviseur pour surveiller l’arrière, et aussi le tableau de bord, tout va bien…
– Tu as passé une nuit agitée ?
– Comme toi je pense, elle est vannée…
– Il m’a donné son numéro…
– Oh… Non, je ne touche jamais aux souvenirs…
– Jean était un gentil garçon…
– Oui, et plein d’attentions, de tendresse, tout ce qu’on aime. Mais c’est une aventure sans lendemain, un peu de sexe et puis s’en va… Il est marié de plus…
– Si tu as eu ton compte…
– Oui, et au-delà. Un amant exceptionnel, pour la première fois surtout… Ou était-ce la raison ?
– Tu l’as enchanté. Il était abasourdi, presque amoureux…
– Oh, non… je préfère oublier, c’est fini… Pensons à l’avenir, aux autres, à nous trois…
– Tu as raison, oublions…
– Et vous ?
– Sublime, comme toujours. Elle est égale à elle-même, sait ce que j’aime, se plie en quatre pour me le donner, chaque fois mieux, variant les plaisirs.
– J’ai aimé hier dans la cabine, tu es doux, actif, puissant… J’attends la suite quand tu veux, tu sais…
– Merci, toi aussi tu m’as plu. Tu es si sensuelle, si gracieuse… J’ai tellement aimé que j’ai l’impression jamais encore ressentie, que j’ai trompé Chris… Je me sens fautif d’avoir joui, fautif de t’avoir prise, pas comme une partenaire d’un soir comme on le fait parfois, mais comme une amante, une véritable maîtresse avec laquelle j’ai fait l’amour…
Sa main vient entre mes cuisses que je ne peux qu’écarter, remonte, il met deux secondes à trouver mon bouton, trois à l’exciter, tire sur ma culotte, remonte ma jupe, son doigt plonge, ça y est, je pars !…
– Tu es déjà trempée…
– Tu vois, je te le disais, je suis prête…
– Pas en conduisant, c’est une règle.
– Je sais, j’attendrai, tiens je referme la broîte à plaisir…
– Je bande…
– Je peux ?
– Oui, toi, ce n’est pas interdit…
Son engin est vite sorti, je le prends en main et le masturbe lentement, je le sens grossir, je reste sage, me tourne vers lui… Il souffle, grogne…
Je me penche carrément, et le prends en bouche… Je lui fais un calice humide, un fourreau qu’il emplit pleinement… Je dodeline ma tête, glissant mes lèvres le long de la verge, il grossit encore…
Je le savoure, le minaude, touche ses bourses, tout en continuant ma torture…
– Oh que tu es douce… Je vais venir…
– Viens dans ma bouche…
J’accélère, le pompe, le serre avec ma main, serre mes lèvres, il bouge son bassin, il est prêt à exploser…
– Oh, oui !… Tiens !… Oh !… Attends, une minute… Merde !…
Silence, il double un autre camion…
Je reste penchée sur lui, la verge dans ma bouche, le sperme chaud sur ma langue…
– Ca y est… Je me suis rabattu…
– Il m’a vue ?
– Non, on aurait dit Jean… Même camion, même compagnie…
– Tu as un mouchoir ?
– Oui, là dans le vide-poches…
– Tu es géniale, tu es experte… Tu m’as vidé…
– Je serai obligée de jouer avec Chris…
Il l’avait mérité, non ?
Christiane change de position, profondément endormie, sa jupe remonte un peu, ses cuisses s’ouvrent…
Je regarde la route en fredonnant ma chanson, toujours la même, et je pense à Jean. C’est drôle que pendant le repas je n’avais pas envie particulièrement de le connaître, je ne l’avais que tout juste détaillé, il n’y a que lorsque je me suis retrouvée seule avec lui, que j’ai pensé à ce que je ratais avec Damien et Chris en les regardant monter les escaliers, que j’ai repensé à l’arrêt dans l’aire de l’autoroute, que j’ai senti mon ventre appeler au loup, que j’ai craqué…
J’entends le moteur décélérer, il prend la direction de l’aire de repos, ça tombe bien, j’ai envie… Christiane se réveille aussi par le changement du ronron qui s’arrête…
– Oh, j’ai bien dormi… Et toi ?
– Un peu, aussi…
Elle a un regard interrogatif, je reste de marbre… Nous entrons dans les toilettes, avec la musique de fond…
– Vous avez bavardé ?
– Oui, un peu, je lui ai tenu compagnie, il nous semble avoir doublé Jean et son attelage… Ni lui, ni Damien n’a klaxonné… On était occupé à doubler en côte…
Elle sourit…
– Tu sais, tu peux tout me dire, même si tu as fait crac-crac avec Damien…
– En marche ? Non, il a dit que c’était interdit…
– Je lui ai fait des pipes dans toutes les situations, même les plus critiques…
– Bon, oui, j’avoue…
– Ah, coquine, pendant que je dormais… Tu as avalé ?
– Non, mais il est venu dans ma bouche, je voulais le remercier pour Jean…
– Tu aurais pu m’attendre, me réveiller…
– On parlait de nous trois, que j’avais apprécié notre premier trio dans le camion et que j’étais prête à recommencer… Alors il a commencé à me caresser, mais ça risquait, et donc il a préféré être plus sage et prudent…
– Et comment tu la trouves ?
– Belle et bonne… On en mangerait !…
– Tu me mets l’eau à la bouche, justement !…
On n’avait pas vu la dame qui sort d’un WC… Elle a dû tout entendre…
– Merci mesdames, je vois que vous passez de bonnes vacances…
– Pourquoi merci ?
– En vous entendant, je… enfin… vous voyez… Mon mari ne me touche plus, il est très âgé… Je n’ai plus guère l’occasion de prendre du plaisir, je m’étiole… Vos propos m’ont émoustillée, ça faisait longtemps que je n’avais pas ressenti mon sexe couler de désir… Donc Merci mille fois… Damien a de la chance…
– Et vous avez pu vous calmer ?…
– Heu, j’ai gardé de bons réflexes, même si ce ne sont plus des habitudes…
– Vous allez vers où ?
– Oh, mon mari va voir un spécialiste du cœur. Il va à Bruxelles…
– Oh !… Nous aussi. Vous avez un hôtel ?
– Non, je pensais rester avec lui… Un lit d’accompagnant…
– Ça vous dirait de venir passer la soirée avec nous, nous vous offrons de la place pour la nuit, car on a une grande chambre, le repas, le déjeuner…
– Oh, que c’est gentil ! Oui, bien sûr, surtout qu’il n’a pas besoin de moi. Je l’accompagnerai vers 17 heures ils ont dit. Il ne sort que vers midi le lendemain.
– Donnez-nous votre téléphone, le nom de votre hôpital, on se contacte vers 18 heures.
– Oui, mon portable, c’est le mien car il n’entend plus bien… Je n’ai rien prévu, on n’a pas de valise, et pas d’argent pour un taxi…
Je lui entre mon téléphone, m’envoie les noms et adresse et tél, voilà…
Elle s’en va guillerette, je ne sais si elle a compris le but de la soirée…
Je regarde l’hôpital sur mon portable, demande à Damien en remontant à ma place le nom de l’hôtel…
– Cette femme est formidable, encore jeune, ouverte, moderne, elle a l’air d’aimer ça…
– Oh, oui, elle est superbe… Ils n’ont pas trop d’argent tu as vu ?
– Oui, ça lui ôte un poids de dormir ailleurs, elle semble rester avec par habitude et plus par sentiment…
– Ah, la vieillesse, c’est difficile… Elle te mangeait des yeux, elle s’est masturbée en nous écoutant…
– Tu crois qu’elle est lesbienne ?
– Oh, bi certainement…
– De qui vous parlez ?
– De ton cadeau pour ce soir…
A. Madeleine
L’hôtel atteint dans un temps record se trouve sur notre route pour le lendemain, nous aurons tout le temps d’arriver dans cette péninsule, sans doute un trajet très agréable.
Nous prenons place, c’est toujours un plaisir d’arriver en routier, les filles à la réception ont le sourire en découvrant que nous sommes 3 dans une grande chambre parentale…
C’est une chaîne internationale, à prix modéré, mais qui comporte tout le confort de base, avec en priorité une literie sans défaut. Pas de tennis, pas de piscine intérieure, pas de SPA, mais une carte alléchante proposant les plats du terroir.
Vers 18 heures j’appelle Mado, elle est prête…
– J’ai regardé le trajet entre l’hôpital et l’hôtel, il faut… Pardon ?
– Ne vous tracassez pas, j’arrive avec le concours d’un charmant jeune homme, qui a bien voulu me véhiculer depuis la sortie de l’hôpital… Voilà, je suis là…
En effet, Madeleine s’est trouvé un taxi gratuit qui disparaît dans la circulation, grâce à son pouce levé…
Nous allons l’accueillir, la guidons vers notre chambre, lui indiquons mon lit…
– Mais vous dormez ici Marika, non ?
– Heu, en fait je n’y ai jamais dormi, enfin dans les autres hôtels…
– Oh… Libertine et coquine, nous allons nous entendre, c’est bien ce que j’espérais…
– Alors nous aussi, nous sommes deux amies, Chris et son mari Damien m’ont invitée pour ce périple en Europe. Nous sommes partis de l’Est de la France où ils résident, et moi je suis du Sud, vers Montpellier…
– Oh, parfait… Je suis belge de naissance, j’habite près de Metz, retraitée de l’enseignement, mon mari était dans les affaires comme on dit. J’ai eu deux enfants qui ont quitté le nid et fondé leur famille. J’ai 62 ans, mon mari 80, hélas en mauvaise santé. Nous ne sommes plus mari et femme depuis longtemps, une attaque l’a privé de ses fonctions… Nous échangeons beaucoup, nous aimons lire, la télé, etc… Je suis devenue garde-malade, mais je le fais avec tendresse, il est le père de mes enfants… Pour venir aux choses intimes, oui, j’aime le sexe, ai été attirée par les femmes depuis son AVC, j’ai eu des amantes, c’était pratique à la maison, il dort dans sa chambre… J’ai eu un ou deux amants d’une nuit en 10 ans… C’est difficile de trouver dans mon cas…
– Internet ?
– Oh, je ne pratique pas. Les occasions sont rares hélas… Des amis d’amis, des rencontres chez les médecins, ma coiffeuse, d’anciens copains venus réconforter la belle future veuve…
– Oh !… Tu es très belle, et je suis certaine que tu caches de beaux secrets…
– Ah… Et Damien ?
– Il est avec sa maîtresse numéro 1, son camion…
– Ah, un routier sympa…
– Tu veux le voir, on peut descendre avant d’aller dîner…
– Oui, je n’ai rien comme bagage, donc pas pu me changer, désolée… Et puis je ne sors plus, mon armoire s’est vidée… Je n’ai plus que des vêtements pratiques…
– Aucune importance, surtout ici…
On fait les présentations, Damien est surpris, il s’attendait à un sac…
– Bonsoir, Madeleine je crois ?
– Oui, Mado, votre attelage est impressionnant… Il est à vous ?
– Oui, le tracteur, je me sers de remorques que je conduits çà et là en Europe, depuis 12 ans maintenant après avoir fait mes classes chez des patrons…
– Je te tutoie. Tu es content ?
– Oui, ça va, on a presque fini le prêt de celui-ci… Vous aimez les belles choses ?
– Ah, tout m’intéresse…
– Montez…
Il lui ouvre la portière côté passager, elle essaie de monter, mais sa robe l’entrave. Elle la remonte copieusement et elle nous dévoile des cuisses bronzées au premier palier, une culotte violette en se hissant sur le siège…
– Excuse-moi, mais je ne pouvais pas faire autrement et puis nous sommes entre amis maintenant ?…
– Tout ce que l’on a vu était très mignon, cela nous a mis l’eau à la bouche…
– Oh, les coquines… Je sens que je ne vais pas m’ennuyer…
Elle a de l’aplomb, elle est vive, des restes de son ancien métier…
Elle devient une petite fille, émerveillée par le cadre technique, les voyants, les cadrans du tableau de bord, le large GPS, la couchette, posant des questions, frôlant souvent Damien, le regardant comme une friandise…
– J’ai toujours pensé aux routiers comme des êtres rustres, puis j’en ai connu un il y a longtemps. Il était rustre, mais très doux, et porté sur le sexe d’une manière très basique, car cela lui manquait. Il a été mon amant quelques mois, avant mon mari…
– Vous en avez un bon souvenir il me semble.
– Oui, un souvenir de nuits très agitées, j’étais jeune et inexpérimentée. J’ai regretté de ne pas l’avoir recroisé plus tard…
– Pourrais-je me mettre dans sa peau ?
– Oh ! Pourquoi pas si tu me fais le même effet. J’ai du temps à ratt****r en matière de sexualité, je ne connais que l’amour tranquille, avec mon mari, mais ça ne compte plus, et quelques femmes qui ont émerveillé mes nuits
– Qu’est-ce que tu aimes en amour ?
– Oh, je serai franche, être caressée, longtemps, sentir l’excitation arriver, être sucée, léchée, partager des caresses, dominer le mâle, puis me laisser prendre, faire l’amour doucement, monter vers le ciel, jouir… Rien de bien excitant…
– Fellation ? Sodomie ? Triolisme ? Orgie hommes et femmes ?
– Oui, ça je peux connaître, sodomie est vierge, trio pas pratiqué, fellation oui, il ne lui reste que cela, le pauvre… Orgie, je pense que si je suis en bonne compagnie et entraînée par mes sens, je peux me donner à plusieurs hommes et femmes…
– Bon, tu es comme nous pratiquement, quelques expériences à venir et tu seras des nôtres… Tu habites dans quelle région ?
– La banlieue de Lyon, Décines…
– Ah, oui, j’ai un client. On pourra se revoir si tu le veux… Bon, on y va ?
– Oh, je descends, vous voulez la façon sexy ?
Elle relève sa robe, pour se donner de l’aise, se laisse glisser jusqu’au marchepied, en se retournant et découvrant largement ses cuisses jusqu’à la fameuse culotte violette, atteint le sol et… tombe dans les bras de Damien, en s’accrochant à son cou…
Rires…
Nous prenons un apéritif en terrasse pour profiter des derniers rayons du soleil, puis passons dans la salle de restaurant. Le repas est simple, copieux, je goûte à la charcuterie locale, puis une salade composée et un dessert, une mousse chocolat délicieuse.
Damien fait un dernier tour de veille, nous l’accompagnons, Madeleine tient à remonter côté chauffeur cette fois, et comme elle est contre le mur, elle ne s’embarrasse pas en relevant sa robe, mais il est plus facile de s’installer sur ce siège, elle est éblouie par la vue des rétros très larges, il met le contact et allume les phares, en s’appuyant sur ses cuisses, tout l’intérieur s’illumine, un arbre de Noël… Magique… Il est monté sur le marchepied et lui explique les différents éclairages possibles, les commandes spéciales, sa robe est carrément retroussée, cuisses ouvertes, je vois sa main disparaître, elle ferme les yeux, il se retourne, m’aperçoit, Chris lui tourne le dos, il donne un baiser rapide à sa conquête, lui parle à l’oreille, et redescend.
Elle met quelques secondes pour se remettre, se rajuste, se regarde dans la glace… Puis refait le trajet pour se retrouver l’air ébloui…
– Alors c’est magique hein toutes ces diodes, ces commandes éclairées, cette douceur…
– Oui, magique, quelle ambiance là-dedans !… Ils ont fait des progrès…
Nous gagnons la chambre, Damien reste quelques minutes pour fermer la machine….
– Tu veux te doucher ?
– Si tu veux, mais tu peux venir.
– Et moi ?
– Toi aussi ma chérie, si on entre à 3…
Je me déshabille, Chris est déjà nue et entre dans la cabine, Mado est sur la réserve, mais nous montre enfin son corps…
Elle est encore sublime, une poitrine formée, des seins en poire, des aréoles larges, des tétins érigés… Elle me regarde la détailler, fait de même, je sens la main de Chris entre mes cuisses, Mado ronronne déjà sous les baisers de mon amie, elle vient chercher mes lèvres et s’abandonne à nos mains…
Savonnées, frictionnées, parfumées, nous ressortons ensemble, drapées dans des peignoirs marqués au nom de l’hôtel, une option d’achat est incluse dans le prix de la chambre…
Nous nous asseyons sur le grand lit, Madeleine au centre, les peignoirs tombent, les cuisses s’ouvrent, je m’y colle la première, savourant le clitoris excité par ma langue, la vallée soyeuse, blondissante, les lèvres rougies, tandis que ses seins sont entrepris par Christiane.
Mado nous livre un concert, guidant ma tête entre ses cuisses, embrassant Chris, découvrant ses charmes, savourant son intimité…
Le spectacle est érotique dans la pénombre, trois femmes en train de gémir, de se donner du plaisir, c’est l’instant que Damien choisit pour entrer…
Chris se lève, déshabille son mari, l’emporte sous la douche…
Mado se love contre moi, m’embrasse tendrement, cherche mon clitoris, me masturbe…
– Fais-moi l’amour, j’ai envie de toi…
Aussitôt dit… Ma main glisse vers son intimité, mes doigts s’aventurent, lui donnent le plaisir qu’elle espère, clitoris sorti, râles tremblants, ventre relevé, écartelée, je la prends lentement, la menant petit à petit, son vagin s’ouvre, se distend, j’ajoute des doigts, la possède, je la sens partir, je continue, elle va avoir un orgasme…
– Oui… Je vais jouir !…
Je prends ses seins dans une main, les malaxe, les excite, elle se laisse aller, se laisse submerger…
– Oui ! Oui ! Oui !… Oh que c’est bon ! Prends ma porte aussi… J’en ai envie… Ouvre moi…
Aussitôt dit… Je glisse une phalange humide puis tourne autour de l’anus, sentant qu’il s’ouvre petit à petit…
– Oh ! Tu es douce… Prends-moi, je veux Damien après…
Mon doigt est entré, puis deux… Elle rougit lorsqu’ils sortent de la salle de bains, nous trouvent enlacées dans une position très suggestive…
Je fais signe à Damien, Christiane se glisse contre moi, vient me lécher, ouvrant mes cuisses.
Damien est bandé et attend entre ses fesses… Mado sent le moment venu… Je glisse le membre dans ma bouche, le savoure, le salive, puis le guide…
Elle tremble, il pousse doucement…
Ça y est, il l’a pénétrée…
– Oh, oui… Viens ! Prends mon cul… Oh que c’est bon… Oui, toi aussi Chris, viens entre mes cuisses… Prends mon sexe… Baisez-moi tous les deux ensemble…
Je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit si volubile, si crue aussi, mais le fait est là et cela nous dope, nous prend, nous entraîne… Damien la sodomise avec passion et délicatesse, Chris a réussi à entrer sa main entière, la presque veuve se déchaîne…
– Oh ! Vas-y écarte ma chatte, enfonce ta main entière, doucement… Je suis remplie de son membre… Je vais jouir, je pars…
Damien explose en elle tandis que Chris ressort sa main du vagin endolori…
Mado est terrassée par son orgasme, à moitié dans les vapes, elle tremble de plaisir, de douleur, de rêves…
Damien m’embrasse, caresse ma vulve et se rend compte que je suis à point, il me tourne et me prend en levrette devant sa femme…
Chris va soigner les maux de notre nouvelle partenaire, la tête entre ses cuisses, un soixante-neuf, j’entends Christiane jouir à son tour, tandis que je perds pied et qu’il me prend comme un forcené…
Je jouis, jouis, jouis…
Il me pousse à bout, j’explose, écrasée par son poids, par sa bite énorme qui me mitraille, il continue à me fourrer, je suis sur le côté, écartelée, Mado découvre ma chatte perforée, elle joint ses doigts de fée au membre destructeur…
Elle tourne mon clitoris, je fonds de plaisir, me laisse détruire, et reçoit son foutre dans un concert de gémissements divers…
Que de sexe, de baise, Mado est écartelée par Christiane qui nettoie les affres de son mari, je vois le sexe revenir droit, monte sur lui et m’empale…
Il est en moi, bien dur, glisse, revient, je bouge doucement, maintenant la pression, sans forcer, je me pénètre, il prend mes hanches, me donne la cadence… Je le sens grossir encore, renaître de ses cendres…
Mado se livre sans retenue, nous embrasse, nous salive, nous remercie de l’avoir ramenée des années plus tôt… Souvenirs de ses premières et rares frasques…
Elle savoure nos ébats, nos échanges lesbiens, les caresses de Damien, elle avouera que c’était très rare qu’elle se laisse sodomiser, son mari au début, un amant une fois, quelques jouets mais on est loin de la sensation qu’elle vient de connaître avec nous…
Elle nous remercie au matin, pour ces instants merveilleux, elle va trouver sa vie bien triste désormais, elle attendra une visite de notre part, sans bien y croire…
Ce qu’elle a vécu en quelques heures résume sa vie sexuelle, 20 ans en quelques minutes…
Elle m’envie de cette liberté, nous avons le même âge pratiquement, et elle a ressenti cet force en moi, cette soif de tendresse, d’amour, de sexe, un tout qui lui fait mal, c’est ce qu’elle aurait aimé pratiquer, elle aussi était libertine dans sa tête, mais son éducation, son métier, les gens qui l’entouraient n’ont jamais trouvé la clé de son bonheur… Seules quelques aventures lui ont apporté ce plaisir de se libérer, de devenir une autre, catin, amante, dépravée, bourgeoise libérée, assoiffée de sexe, se roulant dans la luxure en offrant son corps à son partenaire qu’elle aurait aimé pluriel aussi…
Je fais le serment d’aller la voir sur Lyon où elle va habiter prochainement ou de l’inviter chez moi, quelques heures de trajet, cette femme a une classe infinie, j’en garde une des dernières images, où elle m’apparaît en culotte et soutien-gorge violets, coiffée, maquillée, terriblement sensuelle, forçant le respect et la curiosité…
Merci Madeleine…
Nous appelons un taxi pour la raccompagner, je règle par carte bancaire le trajet, une larme coule sur ma joue, terminant cette journée, c’est de l’émotion, pas de la tristesse. Nous lui avons fait un cadeau, elle s’est donnée, comme elle aurait aimé le faire avant, vivant enfin un fantasme vieux de trente ans, tomber dans la dépravation, en subir les contraintes, chose inouïe à son époque, une orgie une nuit entière avec plusieurs partenaires…
IV. Jour 3
Nous prenons la direction de Middelbourg, par des routes moins fréquentées, la côte nous apparaît, sauvage, nous nous arrêtons au gré des paysages, déjeunons d’un sandwich, serrés dans une couverture face à la mer vivifiante… La bière est délicieuse, prise au hasard d’un magasin pour routiers dans lequel on a fait le plein.
C’est à Middelbourg que l’on reste la journée suivante, livrées à nous même avec Christiane dans ce pays inconnu, à la langue incompréhensible…
Je pense que Madeleine aurait aimé être avec nous, savourer ces paysages particuliers, cet horizon qui se confond avec la mer, cette lumière si souvent peinte par les artistes du Nord.
Madeleine qui doit repenser à ce qu’elle a vécu, le dira-t-elle à son mari ?
Nous mettons du temps pour trouver l’hôtel, perdu dans une banlieue où tout est en néerlandais, puis nous allons nous réchauffer dans le bar accueillant, un chocolat nous fait du bien, il est 17 heures, Damien contrôle son attelage, vérifie le chargement en vue de sa livraison demain matin.
Nous bavardons avec le serveur, demandant ce qu’il y a à visiter dans la région.
Quelques monuments, des musées, la ville ancienne, mais le plus beau si vous aimez la nature, les polders, quelques moulins, les plages et les villages…
– Nous serons seules demain, sans véhicule.
– Il y a des bus, mais pas pour toutes les zones, un loueur de voiture à deux pas…
Nous le remercions, en sortant…
– Et il y a moi, je suis en repos demain…
Nous faisons demi-tour…
– Et vous proposez quoi ?
– Heu… Je peux vous faire visiter quelques plages, les villages typiques, les digues, les polders avec les moulins, et pour la ville vous n’aurez pas besoin de mes services, le car passe devant l’hôtel…
– Et cela nous coûtera combien ?
– Le repas de midi, un verre face à la mer, plus si affinité…
– Tu es direct toi, pas d’hésitation dans ton français parfait.
– Je suis Alsacien, ma mère était d’ici…
– Désolées…
– Oh, elle était malade, elle est décédée il y a trois ans. Je suis resté ici en sa mémoire, c’est difficile, je n’ai pas trop d’amis, je travaille beaucoup pour économiser… Et vous ?
– Mon mari est routier, Marika a voulu nous accompagner pour ce périple, on est de Moselle, elle est du Sud, célibataire et retraitée.
– Votre mari possède un camion et fait l’international ?
– Oui, exact.
– Je l’ai fait quelques mois, ici, avant de travailler pour le restaurant, j’habite à deux pas…
– Bon, on se revoit demain, tu as un numéro, disons vers 10 heures, on t’offre le repas et ce dont tu auras besoin…
– Ou envie ?
– N’exagère pas, nous sommes des femmes, pas des putes, ni des cougars… A demain, tu n’as qu’à venir vers 10H00 ici, on t’attendra à l’accueil.
– Je préfère plus discret, disons chez moi, première rue à gauche, ma voiture est garée devant, un 4×4 Toyota gris…
– Bon, on fait comme ça, à demain, et ton prénom ?
– Phil, et vous c’est Marika et ?
– Chris.
– Prenez un vêtement de pluie si vous désirez vous promener, cela risque demain…
Il n’a pas l’air marié, je lui donne la trentaine, pas mal de son état. Pourquoi pas avoir un guide personnel…
La soirée se déroule gentiment, nous montons nous coucher après un repas copieux et arrosé de bière délicieuse, la bière du pays…
Damien est allé faire un dernier tour, la ville a l’air très calme, genre station balnéaire l’hiver…
On met Damien au courant de notre rencontre…
– Trente tu dis… Faites attention tout de même, chargez vos portables, je serai à l’écoute.
– Merci, il est français et il est connu, serveur ici depuis trois ou quatre saisons… Il a été routier quelques mois, avant d’entrer à l’hôtel, sa mère vivait ici, elle est décédée il y a trois ans.
– Oh, pas de bol…
– Il a l’air gentil, bien élevé, poli et agréable, mais comme on dit, il faut se méfier de l’eau qui dort…
Je me couche pour la première fois seule, Chris se pelotonne contre Damien. On discut
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