Que le temps est long lorsqu’on est omnibulé par ses désirs. On est comme assis sur la trotteuse d’une horloge, attendant longuement qu’elle tourne pour pouvoir enfin en tomber. Mon horloge, bien réelle quant à elle, affiche une heure tardive où je devrais déjà être couchée. Mais allongée dans mon canapé je suis la proie de mes envies les plus inavouables, de mes fantasmes les plus démesurés, de mes pulsions les plus envoûtantes. Et si je me laissais donc glisser à y penser, rien qu’une minute, pour voir où est ce que mon esprit m’emporterait. Aussitôt dis aussitôt fait ! Il ne m’a fallu que très peu de temps pour me laisser dominer par ces situations érotiques cachées quelque part derrière la bonne éducation qui fait mon esprit civilisé. Le déclencheur fut peut être ma détente totale, allongée a demi-nue sur mon canapé d’un blanc immaculé, seule et si vulnérable aux démons de la sensualité. Ces même démons qui ont fait de moi cette personne si gourmande en extase, si ouverte aux délices du libertinage, si tentée par les desserts du fantasme, ce beau et gros gâteau à la crème dont on ose pas toucher de peur de grossir mais dont on fini toujours par prendre une part tellement il excite nos sens. Et peu à peu, me voyant manger à pleine bouche ce gâteau défendu, mon esprit s’évade à de nouvelles envie de folies.
Que j’aimerai être dans une de ces situations qu’on ne voit que dans les films de série B, teinté d’humour et de fiction, ou le sordide prend parfois une couleur érotique. Une de ces situations qui n’existe pas dans nos vie bien réglée. Mais rien ne m’empêche au demeurant, d’y succomber de façon plus fantasmagorique et égoïste, car sans m’en rendre vraiment compte, ma main avait déjà glissé vers la partie la plus intime de mon anatomie. Le geste est encore timide et indécis, comme si mon esprit attendait une situation bien concrète pour se laisser aller à un massage clitoridien digne de ce nom. Alors je pense à tous ces moments dont moi seul a le secret, ces instants de fougues et d’évasions sexuelles entreprenante et si bien accompagnées. Ces scénarios érotiques, ces lieux insolites, ces positions si excitantes, la chaleur de son corps, la pression de ses hanches sur les miennes, son souffle frénétique, sa pénétration énergique. Mes yeux se clorent, doucement, et je le vois, nu et cambré, me faisant l’amour sans ménagement, me dominant sexuellement. Je l’imagine ainsi, me baisant bestialement, sa bouche au creux de mon cou, me susurrant ces petits mots vulgaires et excitants qui me prennent par la main et m’emmènent au pays du désir et de l’interdit. Je le sens vibrer, lui, ce grand chef du plaisir, mordant mon épaule comme s’il voulait goûter au plat de désirs qu’il allait me servir, rajoutant généreusement toutes ces sauces fines et épicées d’érotisme exacerbé. Sa bouche descendant doucement entre mes seins, sa langue s’attardant sur le galbe du droit pour enfin remonter et prendre à pleine bouche mon téton gauche. Qu’elle sensation enivrante! J’ai l’impression d’être un menu à moi toute seule, en proie au fin gourmet qu’il est. Je l’imagine, abusant de moi, faisant glisser son sexe large et moite dans mon vagin si humide et dilaté, ses coups de reins font vibrer tout mon corps, le désir et le plaisir me transformant ainsi en une véritable chienne enragée, poussant ces cris de plaisir et d’extase que l’on entend que dans ces folles nuits dévergondée. Dans ces moments mon corps et mon âme s’abandonnent totalement.
M’y voila enfin, il m’en a fallut peu pour assumer mon désir, mes doigts s’ondulent doucement sur mon sexe déjà humide. Les jambes écartées, ouverte à toutes les excentricités, mon peignoir entrouvert sur mes seins pointus et chaud, mes fesses s’enfoncent doucement dans les coussins moelleux de mon canapé, de la même façon que mes pensées s’enfoncent dans ces doux désirs d’une nuit envoûtante. Mais c’est à cet instant, mi éveillé mi endormi que quelques chose attire mon regard. Derrière la fenêtre une silhouette semble m’observer. Suis je en train de rêver? Pourtant un homme est bel et bien la ! Dans l’ombre des bougies allumées et dans la confusion de la situation mes yeux tentent de faire une mise au point sur l’inconnu qui scrute mes ébats solitaires derrière les carreaux de mon salon. Les faits semblent sordides et plutôt inquiétants, mais ils ne restent pas moins excitants pour autant. Une excitation anxieuse qui fini très vite par s’évanouir en une sensation beaucoup plus torride lorsque le visage du voyeur s’approche un peu plus des vitres froides de ma fenêtre… mon amant était la.
Son regard coquin m’a très vite fait comprendre que, ce soir, mes rêves allaient être réalité. Une situation dangereuse mais tellement excitante. Quelqu’un pourrait nous surprendre, le rêve se transformant vite en cauchemars, mais dépassé par mes fantasmes et envahis par l’envie je décidais sans compromis que ce soir était mon soir et que toutes les extravagances étaient permises. Je me leva ainsi, laissant tomber doucement mon peignoir sur le parquet chauffé de mes ardeurs, exhibant doucement mes courbes au spectateur silencieux dont les yeux ne cessaient de s’enivrer de ce spectacle érotique. Je m’avançai enfin lui ouvrir les portes de mon corps.
La suite quant à elle, n’a de sens que si elle est vécue. Nos regard se croisèrent, il me pris dans ses bras et me caressa délicatement le bas du dos en remontant doucement vers ma nuque. Mon excitation était à son apogée. Je n’avais qu’une envie: qu’il me plaque sur le bois tiède de mon plancher pour me faire l’amour sauvagement. Ses lèvres chaudes commencèrent ensuite à me baiser les seins, dépendants doucement vers mon nombril. Je sentais l’humidité de ses baiser pénétrer ma peau, comme si une piqûre de rappel de sexe était nécessaire à mon carnet de vaccination. Sa bouche glissa ensuite vers une partie bien plus sensible, la fleur de mon corps, mon fruit défendu. Il commença par me mordiller l’intérieur de mes cuisses, m’électrisant la colonne vertébrale d’une excitation maximale. Tous mes muscles étaient ainsi raidis, attendant le second acte de cette pièce de théâtre muette. La mise en scène était parfaite, et le décor fantastique. Perdue dans mes fantasmes et mes songes je n’avais pas entendu les coups de bâton au sol qui précédaient l’ouverture des rideaux. J’était seule sur scène il y a encore quelques minute avant que mon partenaire ne vienne me donner la réplique. Il mis ses mains sur mes hanches, les glissa sur mes fesses. Sa langue glissa le long de mes lèvres chaudes, humides, affamées, pour se délecter finalement de mon clitoris en serrant mes fesses avec fermeté. Me voila au paradis. Quel doux plaisir de voir ainsi un homme, à genoux devant vous, vous lécher passionnément l’entre-jambe et saisir a pleines mains ce corps dont on sent qu’il en est friand. Friand je le suis également.
Sans m’en rendre compte, dépassée par le plaisir, je m’abandonne à ses coups de langue mouillés. Mes mains s’étaient réfugiés dans ses cheveux, le guidant doucement dans mon extase, pressant un peu plus sa bouche sur mon sexe survolté. Il était mien et j’étais toute disposée à me soumettre à lui. Envie d’être sa chose, son objet, son jouet. Envie d’être sa salope particulière et de succomber à tous ses désirs. Envie d’être moi,une femme tout simplement, et me laisser aller à mes fantasmes souvent refoulés. Rouvrir cette boite de pandore ou sont confinées toutes mes envies les plus inavouées, les plus secrètes. Comme ce parfum enivrant mais éphémère que l’on applique sur son coup pour les grandes occasions et qui parfume de son élixir aphrodisiaque les délices des ébats fougueux.
Il m’en fallait plus. C’était le moment pour moi de le pousser au plus loin dans ses désirs. Envahi par le cunnilingus parfait d’une langue assurée, j’avais cette envie de le retrancher peu à peu dans le cul de sac du désir, cette petite ruelle du fantasme ou l’on ne répond plus de rien quand on est face au mur de ses démons. Oui, voila, c’était ça qu’il me fallait, un mur pour l’y adosser et pouvoir enfin lui ôter ces vêtements superflus qui n’avaient pas leur place dans cette histoire. Je l’emmenais à pas feutré vers un mur de mon salon. Je glissais ses mains derrière son dos, une façon toute explicite de lui faire comprendre par le langage des signes qu’il n’en aurait pas besoin. Que j’allais m’occuper de tout et surtout de l’essentiel : sa queue.
Il m’a fallu peu de temps pour dégrafer son pantalon et mes doigts semblaient trembler d’impatience de pouvoir enfin me rassasier de son sexe dressé. Et c’est là qu’il apparut. Je la sorti délicatement de son étui de velours, comme une arme si bien astiquée avec laquelle on avait jamais tiré. Pourtant je n’avais qu’une envie, comme une adolescente gourmande et impatiente, celle d’arracher le papier de ce cadeau bien emballé.
Je l’avais désormais entre mes mains. Ce sexe démesuré qui allait faire de ma soirée une douce allégorie de mon jardin secret. Doux comme de la soie, dur comme un morceau de bois, chaud comme de la braise, une chose manquait au tableau de ce pénis vigoureux : ma bouche et ma langue remontant doucement le long de son membre pour finalement atteindre son gland que je pris finalement entre mes dents, dévoilant ainsi ma voracité, et que j’introduis dans ma bouche, le léchant, le suçant. Cette fois ci c’est lui qui mit ces mains dans mes cheveux. Cela rajoutais de l’excitation à la fellation. D’une main il empoignait fermement mes cheveux, de l’autre posait ma nuque au creux de sa paume, me tirant vers lui et m’enfonçant de plus belle son sexe dans la bouche. J’adorais cette sensation de soumission. J’étais là, nu, agenouillée devant ses attribue, continuant à me masturber tout en le suçant de façon affamée. Mes seins touchaient ses cuisses au rythme de ma fellation baveuse. Sa queue, large et puissante glissait sur ma langue , m’envahissait, et je voyais au travers de ses regards teintés de désirs qu’il prenait un malin plaisir à me regarder ainsi le sucer à pleine bouche, lâchant des petits soupirs à chaque va et viens entre mes lèvres, tournant ma langue autour de son gland injecté de sang, glissant lentement vers ses testicules dont je mangeais les fruits en le masturbant.
Quel délice.
Ce joli travail d’orfèvre à eu l’effet escompté. Ce petit massage d’artisan n’était certainement qu’un prémisse à mon plaisir car, dans le feu de l’action, c’est au gros-oeuvre que mon amant décida d’enfoncer son marteau piqueur. Il m’allongea sur mon canapé, m’écartant les jambes, me tirant vers lui dans un mouvement de bras significatif qui ne trompe pas. Il allait enfin jouer de son membre dans mon vagin. Il allait enfin me baiser comme je le souhaitais. J’allais enfin sentir son sexe me pénétrer, dilatant mes lèvres, se frottant à mon clitoris déjà hyper sensible. Les choses n’ont pas tardées. Sa première entrée dans mon sexe est comme la préface d’un très bon livre érotique. L’apéritif d’un menu gastronomique trois étoiles. L’appétit s’ouvre enfin, s’abandonne à la faim, puis les choses s’accélèrent et s’amplifient à un rythme orgasmique.
Il n’est pas dans mes habitudes de parler de sexualité en des termes aussi crus. Mais un bon amant c’est un amant qui sait vous sauter. Qui ne passe pas par quatre chemins pour vous emmener au septième ciel: il connait le sentier.Comme un guide de l’amour il vous ouvre la voie du plaisir, et moi, grande gourmande que je suis, je m’empresse de lui emboîter le pas et de le suivre les yeux bandés! Ce soir la route est longue et droite, et ses coups de queues ne cessent de me donner des poussées d’adrénalines, des montées d’orgasmes. Jamais je n’avais joui d’un sexe aussi large et charnu. Non seulement mon corps et mes sens s’en régalaient, mais mes yeux aussi se rassasiaient de se spectacle divin. Allongé de tout son être sur moi, ses bras tendus et son torse me dominant comme un étalon qui se cabre, il s’activait à me pénétrer vigoureusement. Tel une machine, le rythme de ses déhanchés était enivrant. Dans ces instant de bestialité je deviens un esclave, soumise à ses moindre vices, ouverte à ses moindres fantasmes. Mon corps est à lui et il ne se gène pas pour en prendre possession. Et telle la spectatrice active de la scène, ma vision est des plus délicieuses. Se faire honorer de la sorte est le plus beau cadeau qu’on puisse faire à une femme. Je l’admire, essoufflé, s’offrant à 100%, s’engouffrant dans mon sexe avec délectation, léchant mes seins, les attrapant à pleine main, empoignant mes hanches pour me baiser encore plus profondément. Sa langue s’enroule autour de mes tétons et je sens l’orgasme pointer le bout de son nez. » Plus fort, encore! Baise moi! prend moi! Oui !!!”. Je n’arrivais plus a réguler ma respiration comme si je courrais un marathon. Mais croyant discerner la ligne d’arrivé, le voila qui se retire, coupant net mon effort et me mettant dans un état de manque orgasmique qu’il n’est point possible de supporter. Je le supplie de continuer, de remettre sa queue entre mes jambes, de glisser dans mon vagin humide, de me prendre comme une chienne. Mais les actes vont plus vite que mes pensées et me voila a quatre pattes, cambré, acceptant a nouveau son pénis en moi.
Il avait décidé d’écrire la dernière page de ce roman pornographique. M’attrapant la croupe il me tirait vers lui, frappant mes fesses chaudes, caressant mon dos. L’acte était si intense que j’avais l’impression qu’ils étaient plusieurs à s’acharner sur moi. Mais c’était bon, dieu que c’était bon. Dans cette position les sens sont tout autres. Ma tête reposant sur un coussin du canapé qui allait être le seul témoin de nos ébats, je sentais à nouveau cette chaleur m’envahir. « Frappes moi, prend moi,fais moi jouir”, lui dis-je. Les mots sortaient de ma bouche sans que je m’en rende compte. Les sensations prennent aussitôt une couleur plus électrique. Sa queue n’en finissant pas de me pénétrer avec v******e, ses mains s’agrippaient à mes épaules pour mieux m’enfoncer. Je sentais chaque coup de queue comme une surtension électrique de mon plaisir. J’étais comme perdu, je ne contrôlais plus rien, j’avais l’impression d’être comme sur un lit de coton, dans une brume molletonné. Les choses étaient immatérielles, le temps s’était arrêté. Je sentais les pulsations de mon cœur s’emballer dans un tourbillon de contractions, ma vision se voilait, des bouffées de chaleur remontaient le long de mon dos, de la même façon que les vapeurs chaudes glissent le long de votre peau lorsque vous vous prélassez dans un hammam. Je criais, dépassée par le plaisir, je haletais, dominée par ses coups de queue profonds et sec.
Je jouissais
Et dans cette confusion des plus complètes, perdues dans mon plaisir orgasmique, retombant peu à peu de cette altitude ou il venait de m’emmener. Récupérant une pression artérielle qui me permettait à nouveau de rassembler mes esprits, j’ouvris les yeux, doucement. Et perçant le brouillard qui enveloppait ce moment d’extase, je m’aperçois que je suis seule, allongée dans mon canapé, l’horloge affichant toujours cette même heure tardive : je venais de faire un rêve.
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