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Etat des lieux

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Il avait été convenu d’un rendez-vous dans le studio. Celui dont les clés avait été restituées après que la fille Langlade fut partie. En l’occurrence j’avais rendez-vous avec la mère. Celle-ci voulait se donner pour solde de tout compte. C’est elle qui eut l’idée. Cela me parut scabreux mais n’écoutant que mon envie je dus convenir du bon sens de la proposition. Je n’avais cure du fric. Je l’eus volontiers passé par pertes et profits. J’avais concocté un bobard pour que mon épouse ne sut rien. Nous ne manquions pas d’argent. Ces Langlade étaient de braves gens. L’appartement avait été occupé avec soin et hormis les derniers temps j’avais durant ces années été payé régulièrement. Cependant la petite avait toujours éludé mes avances. Je la plaisantais des fois sur ceux qui défilaient dans son lit.

Je n’insistais pas trop sur ce qui eut pu paraître un chantage. Mon désir cependant était mêlé de jalousie voire de ressentiment. Je n’en avais pas cru les yeux le jour où j’eus la certitude que le père Hamon du dessus sautait la petite Langlade régulièrement. Ce porc était plus âgé que moi avec un physique moins avenant. Comment était-il parvenu ? Cela me demeurait un mystère. Je ne pouvais me résoudre à l’idée que cet ex-ouvrier carreleur eut quelque chose entre les jambes qui eut convaincu cette garce. Mon studio n’était pas un bordel. Je n’étais pas mécontent au bout du compte que cette gueuse déménagea loin d’ici. J’en avais gros sur la patate. J’étais résolu à me dédommager sur la mère. Elle ne valait pas mieux.

A présent il est vraisemblable qu’elle fut au courant des vices de sa fille. Bon sang ne saurait mentir. J’avais pu vérifier qu’elle avait à son âge honorable le feu encore au cul. Elle en paraissait dix de moins. Femme dont la le chic et la classe masquaient mal les stigmates du vice. J’avais été dupe au début des apparences. Je plaignais maintenant son pauvre mari. J’imaginais sur la tête de celui-ci une forêt de cornes. Ils vivaient chichement. Je me gardais de mépriser leur mauvais sort. Ils m’en surent gré. Je me demandais si cette femme avait adopté ces façons cause de leur ruine. Je doutais cependant qu’elle se contenta que d’un seul amant. Je voulais approcher de ce mystère.

Je me souviens de la conversation que nous eûmes il y a deux mois. C’était janvier. Dehors il faisait froid. Une petite pluie fine ajoutait au désarroi du temps. Je savais qu’elle allait me parler de sa dette et tâchait de m’embrouiller. J’en baillais par avance. Je me foutais du fric. J’étais près à me ranger à ses propositions. Je fus frappé qu’elle me donna rendez-vous dans un estaminet, lieu glauque pour une jolie femme. Nous n’étions entourés que d’hommes de basse extraction flanqués de filles tout aussi communes. Je mis sur le compte de l’incognito que nous nous trouvâmes ici à négocier. En effet il y a avait peu de raison que nous y croisâmes des connaissances. Je pris en bonne part cela. Elle prit une bière comme moi. Je la découvrais sous un angle insolite. Son accoutrement n’était pas moins singulier.

Elle arborait ce soir-là un manteau cuir hors saison. Elle avait de longues bottes noires. Je vis que la jupe était courte. Un chemisier bustier exacerbait ses seins. Ajoutons à cela un visage plus fardé qu’à l’habitude. Etais-je cause de tout ce déploiement? Ma curiosité du coup augmenta. Craignait-elle que je refuse ses conditions ? Elle parla tout le temps. Elle me remerciât de ma discrétion. Elle ne me cacha pas que sa fille parvenait en ses études. Elle allait décrocher un emploi. Elle et son mari escomptaient s’établir ensuite dans le sud. Ils avaient décidé de tout liquider. Il était dommage qu’ils fussent encore perclus de dettes et poursuivis de créanciers dont j’étais. J’étais le moins terrible. Il me vint à l’esprit qu’elle avait rencontré d’autres mâles créanciers. Nous étions à notre troisième bière.

Je trouvais l’histoire comique et grotesque. Je ne me contenais plus examinant sans frein le galbe profond des seins. Elle avait un sourire plaqué sur son visage magnifique. L’ivresse ne semblait pas l’atteindre. Ses mots me parvenaient dans un brouillard. Je mis du temps à discerner qu’elle ne pouvait me payer en monnaie sonnante et trébuchante. Elle me dit du qu’il y avait mille façons de me dédommager. Elle vit que je ne comprenais pas. En effet je pensais à autres choses que de coucher avec elle. Pourtant mon regard sur son sein eut pu fait croire que sa proposition m’agréait. J’avais encore dans l’idée que la fille m’avait échappé plutôt que de songer que la mère pourrait réparer. Il me fallait renoncer à l’une pour l’autre.

Elle posa sa main sur la mienne. On eût dit qu’elle voulait suspendre le temps, arrêter le brouhaha autour de nous. Elle répéta deux fois : « Me trouvez vous à votre goût ? » Je sursautais. Je regardais derrière moi m’avisant qu’elle ne s’adressa à un autre. Elle sourit. Elle comprenait enfin que j’étais saoul. Elle se renversa sur son siège jetant la tête en arrière et secouant sa belle chevelure. Je lui voyais mieux les cuisses. Elle les avait croisées. La jupe était assez courte pour qu’on distingua la chair blanche affleurant à la naissance du bas. Je me délectais du spectacle. Je recommandais une bière. Ma voix débitait n’importe quoi. Je n’étais pas loin de la grossièreté voire de l’irrévérence. Cette catin ne valait pas mieux que sa fille.

Je ne sais comment nous fûmes dehors. Elle me dit qu’il était tard pour att****r. Que je serais gentleman de la ramener. J’avais repris mes sens. J’étais honteux de mon comportement. Cela ne me ressemblait pas. J’ai une sainte horreur de ce qui éloigne du sang froid et des belles manières. Je ne savais comment me faire pardonner. Je m’empressais de lui ouvrir la portière l’invitant à se réchauffer. Le ciel était tout noir. La lune semblait perdu. Je débitais pour faire genre du Musset. Elle sourit. Elle me dit que cela lui rappelait l’école. Son parfum saturait l’espace. J’eus un frisson. Le trouble me gagna. Je compris trop tard. Elle voulait gagnait la partie et achever l’ouvrage. Nous étions ceints dans la même cage. J’hésitais de pour partir.

Elle eut un énième sourire. Elle dit qu’elle connaissait un endroit si tranquille. Dix minutes plus tard peu loin de son domicile nous rangeâmes la voiture dans un endroit empli d’obscurité. Je perçus un frou-frou puis la pression soudaine de ses doigts sur mon pantalon. Braguette ouverte mon sexe fut libéré. Ses doigts longs me branlaient. Je fus sucé mordant ma lèvre entière. C’était divin. Cela dura un temps. Ma main parcourait ses cheveux, son dos, sa croupe. J’étais plus résolu. Je n’avais bandé depuis longtemps. Puis elle me signifia que c’était fini pour ce soir. Elle demanda si je tiendrais parole. Nous devions faire l’état des lieux au prochain rendez-vous. Frustré j’en voulais pour mon fric.

Il y eut deux séances. Il était plus comique que la mère succéda à la fille. Cette dernière avait couché avec tant de types dont le père Hamon. Cette couche décidément était vouée à la cochonnerie. Je fus moins délicat ces fois-là. Usant sans ambages du tutoiement, je lui assénais plusieurs fois le mot de pute et lui cognait le cul. Elle me répondait me vouvoyant. Effet si comique cela ne m’excitait que plus. J’avais en horreur son regard gris, terne où s’exhalait son mépris vrai pour les mâles de mon engeance. Une prostituée n’eut pas fait montre de plus de froideur J’en eu pour mon fric. Pour me venger à la fin je lui crachais au visage que le père Hamon avait eu sa fille. Elle me répondit : « Ainsi que sa mère ! ».

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