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Le représentant en lingerie

Le représentant en lingerie



Je sonne à sa porte alors qu’il est déjà plus de 17 heures et que ma journée est finie. Mais c’est un client important, très important, m’a dit Florence avant de tomber malade. Je me dois donc d’y aller, même si pendant toute la journée, j’ai bien compris que mes clients et surtout mes clientes étaient destabilisés à l’idée qu’un homme soit représentant en lingerie fine.

Victor m’ouvre. Il doit avoir dans les 45, 47 ans, brun, assez grand, le visage émacié. Je lui souris de toutes mes dents.

– Bonjour !

– Bonjour, Hervé c’est bien ça ? Florence m’a dit que vous passeriez !

Je suis surpris. L’homme n’a pas l’air destabilisé par l’absence de sa représentante favorite. Il me fait rentrer avec empressement, je pénètre dans son pavillon, assez début de siècle, cossu. Il referme la porte derrière lui et s’empresse de remettre le verrou.

– Elle m’a dit que vous aviez apporté une toute nouvelle collection ?

– Euh… oui, de nouveaux articles qui sont arrivés le mois dernier. Mais nous n’avons pas encore toutes les tailles. Votre femme est là ?

– Non, elle s’est absentée pour tout le mois.

Je tique, mais ne suis pas surpris outre mesure. De nombreux hommes achètent de la lingerie pour leurs femmes en cachette, et ils sont fort capables de choisir de merveilleux ensembles, pour peu qu’ils connaissent bien les mensurations de Madame. J’espère juste avoir ce qu’il faut en stock.

– Vous prendrez bien un verre ?

J’ai arpenté la moitié du Pas-de-Calais toute la journée, la fatigue et le décor chaleureux de la maison m’incitent à me laisser aller.

– Un petit whisky on the rocks, si vous avez, ça ne serait pas pour me déplaire !

– Je vous sers ça de suite.

Je le suis et entre dans le salon. Assis dans un grand canapé en cuir, un homme d’une cinquantaine d’années, grisonnant, belle stature, se lève et vient me serrer vigoureusement la main.

– C’est Robert, un ami, me fait Victor pendant qu’il farfouille dans son bar. Il serait peut-être intéressé par de la lingerie lui aussi.

– Oh ! fais-je. Pas de souci, j’espère avoir de quoi vous satisfaire Robert.

– Je l’espère aussi !

Il me sourit franchement, les yeux pétillants. Je lui rends son sourire poliment et pose la valise sur la table. Il y a là une pléthore de bustiers, guépières, bas, culottes et autres artifices, sans compter un petit compartiment secret où se trouvent des boules de Geisha et un dildo modèle moyen.

Pendant que je trie un peu, Victor me tend le whisky.

– Merci beaucoup ! Dites donc, il est un peu chargé !

– Il faut savoir recevoir ses hôtes, vous ne pensez pas ? Leur plaisir avant tout.

Je lui réponds d’un sourire et avale le breuvage qui me monte à la tête rapidement. Ca va être dur de reprendre la voiture après ça.

– Je ne sais pas ce que Madame recherche, quelque chose de beau, de luxueux, ou de plus excitant ?

– Plutôt très excitant.

Robert sourit à cette évocation.

– J’ai bien cette guépière… elle met surtout en valeur les hanches, et donne au décolleté un côté pigeonnant.

Je lui sors une magnifique guépière bleu turquoise à bord jaune, taillée dans une soie d’une exquise douceur.

– Si Madame a des jambes un peu rondes, c’est un vêtement qui met parfaitement en valeur son galbe. Par exemple pour Patricia…

Je me reprends.

– …pour ma femme, ça renforce la douceur des cuisses.

Victor continue de sourire.

– Faites voir ? Mettez-le devant vous !

– Pardon ?

– La guépière… mettez-la devant vous comme si vous vouliez l’essayer.

Je souris faiblement et m’exécute, plaçant le haut du vêtement au niveau de ma poitrine.

– Vous avez un peu la même morphologie que ma femme… même taille, presque le même poids…

– Ah, ce sera plus facile pour vous décider alors ! D’autant que nous avons tous les modèles dans cette taille.

– Hmmm excitant… murmure Robert – mais je l’ai parfaitement entendu.

– Ou alors, quelque chose de plus délicat, nous avons ce nouveau babydoll, dans la même couleur…

Victor s’approche pour regarder et toucher le vêtement.

– Ohhhh c’est doux, c’est très sensuel.

– N’est-ce pas ?

Il en a profité pour me resservir un whisky. Tant pis, je ferai attention. Je l’avale presque cul sec.

– Regardez… il va avec ce soutien-gorge et cette culotte bleu marine… en transparence, regardez comme c’est joli…

– Très joli oui… Et pour les jambes ?

– Vous avez avec cette paire de bas noirs… qui vous font des jambes fines et douces, et des cuisses brillantes et parfaitement rondes. Et pour parfaire le tout…

Je plonge la main dans ma valise. Les deux hommes me dévorent des yeux.

– Ce petit tour de cou noir. Objet indispensable pour parfaire la… nuit de noces.

Je lui fais un clin d’oeil. Le whisky qui m’est monté à la tête, sûrement. Il me le rend et s’approche.

– Tout ça a l’air très intéressant… vous resterez bien pour dîner ?

La question me cueille par surprise. Rester dîner chez un client ? Moi qui au départ ne suis que le comptable de la broîte ? Et que va dire Patricia, ma pauvre épouse qui doit m’attendre pour dîner ?

L’alcool, le feu de cheminée, le sourire de Victor, tout ceci fait son petit effet. Ma main caresse le négligé et je me laisse aller.

– …Pourquoi pas ?

– Oui, fait Victor en refermant la valise, ma femme n’est pas là depuis presque un mois, ça me ferait plaisir d’avoir de la compagnie. Hein Robert ?

– Bien sûr, une soirée à trois ça me manque aussi.

Je suis un peu troublé par l’empressement de mes deux hôtes.

– Vous savez, me fait Victor, je serais bien tenté de vous prendre tout l’ensemble… et la guepière aussi.

Deux whiskies, un repas chaud ET une vente de deux ensembles, la soirée ne s’annonce pas si mauvaise finalement.

– Mais avant de craquer, j’aurais aimé les voir portés…

– Oui, je vous comprends. C’est dommage que madame ne soit pas là, maintenant si vous voulez lui faire une surprise, montrez-moi sa garde-robe et je vous dirai quelle est sa…

– …vous avez vraiment la même morphologie que ma femme, me coupe-t-il, en me regardant de haut en bas. Elle a la même taille que vous, de petits seins, (il me tourne autour) et les mêmes fesses un peu rebondies.

Je rougis, mal à l’aise. J’ai toujours trouvé mon postérieur un peu trop fort par rapport au reste du corps.

– Euh… merci !

– Mais il n’y a pas de quoi, dit-il en plantant son regard dans le mien.

Un silence oppressant fige notre conversation.

– Fais-lui essayer, dit Robert en se vautrant dans le canapé.

– Oui, bonne idée. Allez à la salle de bain et essayez le babydoll. Comme ça je pourrai mieux me décider.

– C’est à dire… ces vêtements sont conçus pour des femmes.

– Eh bien disons que pendant cinq minutes, vous serez notre femme.

– Et nous, vos hommes, rajoute Robert.

Je ne sais pas quoi dire, la tête me tourne. Victor m’amène à une salle de bain très chaleureuse, spacieuse et referme la porte sur moi.

– Fais-nous rêver, dit-il avant de s’en aller.

Je ne remarque même pas qu’il m’a tutoyé. Mon coeur bat la chamade. Je me retrouve seul devant un grand miroir et commence à me deshabiller. Puis je passe les bas fins entre mes doigts. Leur texture si chaleureuse m’excite terriblement, je sens un début d’érection bien malgré moi. Je les ai pourtant manipulés toute la journée, mais… les porter ?

Tout doucement, j’enfile un des bas et le remonte jusqu’à la cuisse, lentement, avec des gestes carressants. Je regarde ma jambe et la trouve magnifique. Il faut dire que je ne suis pas particulièrement poilu, ce qui aide, mais je ne suis pas très féminin non plus. Cependant, cette jambe voilée m’apparait soudain comme désirable. Je la caresse du talon au haut de la cuisse, tendrement. Mon érection ne baisse pas.

En quelques minutes, j’ai enfilé l’autre bas, le soutien-gorge qui de par sa taille tient tout seul, la culotte et le baby. Je me regarde dans la glace. Avec ces vêtements légers, je possède une grâce toute féminine. Je me tourne, la glace me renvoie le reflet de mon fessier rebondi. Je passe la main dessus… que c’est doux ! Je lève les bras et me regarde. Mon sexe a assez grossi pour sortir de la culotte. Je dois absolument débander avant de sortir de cette salle de bains, ou sinon je peux dire adieu à la vente. Delicatement je passe le tour de cou qui achève de me rendre excitant. Ou excitante.

J’aperçois un gloss posé sur une étagère et m’en passe un peu. Je suis un homme certes, mais l’idée était bonne : mes lèvres brillent, ont pris du volume, et mettent en valeur le tour de cou.

– La parfaite petite salope, murmure-je avant d’ouvrir la porte.

L’alcool a cette fois totalement fait son effet, je ne me sens plus et mon sexe en semi-érection ne me gêne plus. Je rentre dans le salon où les deux hommes sont assis de chaque côté du canapé. Visiblement, eux aussi ont avalé un ou deux verres de plus.

– Mais qu’elle est mignonne ! s’exclame Victor. Hein Robert ? Regarde-moi ce tissu ! C’est magnifique !

– Tourne-toi, ordonne Robert.

Je m’exécute et je passe ma main sur mes fesses, pour relever un peu le babydoll et dévoiler le bas de mon fessier. Puis je laisse glisser ma main sur mes côtes et lève les deux bras pour mettre en valeur mon dos. Je sens d’énormes bouffées de chaleur m’envahir.

– C’est très bien ma chérie, fait Victor. Je pense que je vais tout prendre. Viens t’asseoir à côté de nous.

J’hésite un peu mais je m’avance vers eux.

– Tu as vu ? elle a même mis les talons !

– Oh, c’est pour mettre en valeur les bas, fais-je.

Je ne me suis même pas rendu compte que j’avais enfilé les talons aiguilles de sa femme.

Je m’assieds entre les deux hommes et finis nerveusement mon second whisky – à moins que ce n’en soit un troisième ? Je déglutis péniblement.

– C’est mignon, hein ? fait Victor. Il prend le tissu du babydoll et le caresse, jauge sa finesse. En le reposant, ses doigts effleurent le soutien-gorge, et ce n’est pas un accident.

– Très mignonne, fait Robert, et sa main, sa grande main de cinquantenaire viril vient se poser sur ma cuisse blanche de trentenaire hétérosexuel.

– Ca fait plaisir de voir ça quand on est célibataire depuis un mois. Tu as déjà porté ce genre de chose ? me demande Victor.

– Non monsieur, fais-je d’une voix tremblante. La main de Robert commence à me caresser, à monter le long de ma cuisse. Je trouve cela agréable. Mieux, excitant. Mon érection reprend de plus belle.

– Hmmm mais elle mouille déjà la petite garce !

J’écarquille les yeux. Je devrais arrêter là, couper court à ce jeu, refuser de me faire insulter de la sorte, mais je me laisse envahir par une vague de désir. Mon érection se prolonge et mon gland turgescent rencontre la douceur de la soie du babydoll. Le léger frottement me comble de plaisir.

– Ca fait longtemps qu’on n’a pas eu une femme comme toi, fait doucement Victor. Sa main prend ma joue, la caresse, et son visage s’approche. Je tremble de tous mes membres. La main de Robert, arrive en haut de la cuisse, me caresse, puis se pose tendrement sur ma culotte.

Les lèvres de Victor arrivent sur ma joue puis délicatement se posent sur les miennes. C’est doux, un peu salé, pas si différent de ma femme en réalité. Je tremble tellement que j’ai du mal à le repousser. D’ailleurs je n’en ai pas vraiment envie. Il me donne un petit baiser, tout doux, puis un second. Puis un troisième, plus long. Le quatrième, il laisse ses lèvres plusieurs secondes sur les miennes. Au cinquième, il place ma lèvre inférieure entre les siennes.
Je soupire d’aise et incline légèrement la tête. C’est le signal. En une fraction de seconde, je lui appartiens.

Sa bouche se colle à la mienne et il me donne un vrai baiser d’amoureux, tandis que Robert commence à triturer mon entre-cuisses, sa main rugueuse caressant mon gland. Ma main gauche s’aventure et trouve son paquet que je commence à masser à travers le pantalon. Le salopard bande déjà, très fort.

– Oh, hmmm…

J’ai soupiré comme une vraie femelle. Il n’en faut pas plus à Victor pour glisser délicatement sa langue dans ma bouche. Il rencontre ma langue et lui donne des petits picotements. Je lui rends le compliment en la tournant tendrement autour de la sienne, mes lèvres se pressant sur les siennes comme si ma vie en dépendait. Il retire sa langue, avale ma lèvre supérieure et recommence. Sa salive se mélange à la mienne. Je trouve cela délicieux. Je n’ai jamais été aussi excité de toute ma vie. Ses mains tripotent le baby, trouvent le soutien-gorge quasi-vide et le retirent, mettant à nu mes deux tétons glabres.

Son baiser s’éternise, nos goûts se mélangeant parfaitement. Il se retire et se baisse, son visage au niveau de ma poitrine.

– Tu aimes ça ? me fait-il, paternaliste.

Et il me lèche le bout du téton, qui durcit immédiatement. Jamais je n’aurais imaginé une telle chose. Il le mordille doucement puis prend mon sein, le presse. Il déclenche une petite douleur qui me gêne, mais que j’oublie partiellement lorsque ses lèvres commencent à sucer mon nichon. C’est plein de tendresse, délicieusement excitant. Je n’ai pas de seins mais à ce moment précis, j’aimerais en avoir, des énormes, pour lui donner, lui offrir tout à son plaisir.

Tandis qu’il me suçotte, Robert me prend le visage à deux mains et colle sa bouche contre la mienne. Il m’embrasse bien plus virilement que Victor, mettant directement la langue, me roulant une énorme pelle baveuse. Son haleine et ses lèvres sont moins agréables, moins sensuelles que celles de Victor, mais en grimpant ainsi d’un échelon dans le domaine de la virilité, mon excitation est au comble. Je n’arrête pas de me dire que ce que je fais là est interdit, tabou. Et c’est bon.

Il prend ma tête et me force à me baisser.

– Non… fais-je dans un petit soupir, tant et si bien que je ne suis même pas sûr qu’il m’ait entendu.

Son sexe est sorti de son pantalon, dans une énorme érection. Je peux sentir son gland énorme sur mon nez, et je me dis que c’est impossible, je ne peux pas m’occuper de CA !

– Suce-moi bien, chérie.

Je ferme les yeux et ouvre la bouche. Il me tient la tête, mais je tiens à y aller à mon propre rythme. Je passe ma langue doucement sur le gland, redoutant une odeur pestillentielle, une texture écoeurante, mais rien de tout ça. C’est simplement bon. Ca n’a pas la force, la sensualité de la chatte de ma femme, mais je n’éprouve pas de dégoût à lécher ce bout de peau turgescent. Surpris par mon coup de langue, je le sens s’abandonner, soupirer en fermant les yeux. J’ouvre un peu plus et referme mes lèvres sur son col. Pas d’écoeurement. C’est comme si c’était parfaitement naturel. Je le suce une première fois et je l’entends gémir.

– Ohhhhh putain c’est bon…

De son côté, Victor joue avec le baby, me couvre de baisers, sur la peau et sur le vêtement, et commence à caresser mes fesses.

– T’es mignonnne, tu sais ?

Il me pelote le cul d’une main et caresse mes cuisses et mon sexe de l’autre. Moi, enivré, j’ouvre grand la bouche et avale une grande partie de la queue énorme de Robert. Je sens le désir m’envahir et je m’enhardis. Je le suce doucement, tendrement même, mais avec un peu de fermeté. Je resserre mon emprise chaque fois que j’arrive à son gland, et je le sens transporté. A ce moment précis,plus rien ne compte. Je veux juste faire plaisir à mon homme. J’avale sa queue en entier. Mauvaise idée, elle est vraiment trop grosse. Mais je m’en sors bien, en respirant par le nez et en la retirant très délicatement, en prenant soin de faire glisser mon palais sur son gland. Il respire vite et fort, son odeur change. Effectivement, cette fois sa bite a une odeur un peu âcre, mais je n’en suis pas dégoûté. J’ai simplement envie de le sucer encore et encore.

– Mhhhh fait Victor, qui me prend la tête. Je dois délaisser un temps le sexe de mon premier amant, juste pour embrasser encore mon hôte à pleine bouche. Je ne suis même plus assis sur le canapé.

– Notre ami aimerait bien te goûter.

Robert me sourit. C’est fou, je viens de sucer cet homme… je n’arrive toujours pas à le croire. Machinalement je caresse mon babydoll et mon corps par la même occasion et je me tourne. Je me mets à genoux sur le canapé, et me penche vers le pantalon de Victor. Il sort son sexe un peu moins gros que celui de Robert, et pas encore en érection. Son gland est encore recouvert. Je le prends dans ma main et le branle très doucement. Il caresse ma tête et gémit. En quelques secondes, sa bite se durcit et devient raide à quelques centimètres de mes lèvres, sur lesquelles je passe ma langue comme une pute affamée de verge. Victor a le sexe plus fin que Robert, et recourbé vers le haut. Je tourne ma langue autour de son gland, déjà habitué à la chose. Il se cambre, les yeux fermés, le visage tourné vers le ciel.

– Oh putain…

– Elle est bonne hein ? fait Robert.

– Elle est terrible.

J’avale ce sexe avec tendresse et passion. Recourbé, il colle son gland à ma glotte, et à ma grande joie je n’en suis pas gêné. Au contraire, je lui donne le plus grand plaisir qu’une femme puisse donner. Une femme ? Cette fois j’en suis une. Je suce cette queue dressée, la lèche, la mordille même, et l’avale toute entière.

Pendant ce temps, Robert m’a retiré ma culotte, dénudé mon cul et se met à le bouffer. Je ressens une excitation extrême et suis surpris de voir à quel point c’est délicieux. Il me lèche la raie, me bouffe le cul comme je le fais à Patricia. Sa langue vient picorer mon petit trou, l’humecte, et si au début la sensation est curieuse, rapidement j’y prends goût. Je cambre carrément mes fesses pour que Robert en ait plein la gueule.

– Bouffe-moi le cul, fais-je. Je n’avais pas eu l’intention de parler mais c’est sorti tout seul. A peine ai-je prononcé ces mots que Robert plante son nez dans mes fesses et me broute le minou comme un vrai porc tandis que je ravale la queue dressée de Victor et lui fais une gorge profonde ; très peu, quelques secondes seulement car je sens une gêne dans la gorge, mais je suis stupéfait de voir que j’y arrive. Et que j’adore ça.

– Tu as l’air affamée ma cochonne, fait Robert.

– Oh hmmmm oui, fais-je. Robert me prend alors par l’épaule. Je me retrouve à genoux, une belle bite à ma droite, une autre encore plus grosse à ma gauche. Je crois que je vais défaillir. J’entame la fellation à droite, quelques coups de langue, j’avale, puis je passe à l’autre, et j’alterne à petits coups de langue. Les deux hommes s’approchent et rapidement leurs deux glands se touchent. J’ouvre grand ma bouche et les avale tous les deux ensemble. La sensation est magnifique, le mélange des deux goûts en créant un troisième, très mâle et très sensuel. Je donne des coups de lèvre, lèche partout, en les branlant doucement.

– Putain mais quelle salope, tu as fait ça toute ta vie ?

Je retire ma bouche et souris franchement, ris même. Un rire de petite salope prête à tout. Je me regarde, mon babydoll transparent dont les pans inférieurs sont posés sur mes douces cuisses gainées de nylon. Je m’excite tout seul et ma bite est en feu.

– Qu’est-ce que tu aimerais maintenant ? me demande Robert.

– Hmmmmm. toi ! dis-je et je lui avale encore la queue pour lui prouver.

Il se penche et glisse son doigt dans la raie de mes fesses, trouve mon petit trou et le malaxe. Il a mis tellement de salive dedans en me bouffant le cul que j’en suis encore tout mouillé. Il fait pénétrer son majeur dans mon anus et je ressens une légère douleur.

– Hinnnn….

– CHhhhht doucement. On va s’occuper de toi.

Je me tourne à nouveau. Cette fois je suis à quatre pattes par terre, le cul entièrement donné à mon amant. Robert arrive derrière moi, écarte mes fesses et introduit presque d’un seul coup sa bite. J’ai mal, très mal. Une douleur fulgurante qui me prend tout le bassin.

– Aie… aie !

Je couine un peu plus fort. J’ai vraiment mal mais je n’ai pas envie de gâcher ce moment… En même temps, la douleur est vraiment forte.

Je sens Robert bouger derrière moi et de par le bruit et l’odeur je pense qu’il met un peu de vaseline sur son sexe. Il se retire, ce qui me fait moins mal que prévu, et d’un seul coup m’empale complètement. Je peux sentir ses poils pubiens contre mes fesses. Il m’a fourré sa queue toute entière, comme ça, sans crier gare ! Evidemment, la douleur est atroce. Mais l’homme ne bouge plus. Il reste parfaitement immobile et se contente de me caresser la tête.

Je sens alors quelque chose effleurer mes lèvres : j’avais presque oublié Victor.

– Puceau du cul hein ?

– Hmmmmm…

Et pendant que je murmure ainsi, je ravale délicatement son sexe. Je le suce bien à fond, mais lentement, en prenant mon temps. Je me mets dans la peau d’une femme excitante et aimante, une belle pute bien foutue et experte en fellation. Du reste je n’ai pas besoin de beaucoup me forcer. Je lui prodigue une pipe majestueuse, et je lève les yeux pour plonger mon regard dans le sien, comme je le vois faire parfois dans les pornos. Je me rends compte que c’est en fait très difficile de sucer en regardant dans les yeux quand on est à genoux.
Lui apprécie l’effort et me caresse la tête, les épaules. Et d’un coup, Robert se retire. Je n’ai rien senti. Combien de temps est-il resté ainsi ?
Probablement plusieurs minutes. Mes terminaisons nerveuses ont eu le temps de s’y faire, de se relâcher.

Les deux hommes changent alors de côté et je me retrouve avec l’immense bite de Robert qui me lime la bouche. Là aussi, ce n’est pas aussi désagréable que prévu. J’y mets du mien, gobant sa raideur avec ardeur. Derrière moi, Victor m’a caressé les fesses et d’un coup me pénètre. La douleur disparait rapidement et très vite il commence à me fourrer. Une chaleur douce envahit alors mon cul. A mesure qu’il m’encule, je sens son membre caresser mes parois intimes, et une certaine forme de plaisir m’envahit. Je suis aux anges. J’ai une bite dans le cul, l’autre au fond de la gorge, je suis une salope totale. Et je n’en éprouve pas la moindre honte.

Le goût de Robert a soudainement changé. Je sens sur le bout de ma langue une goutte de liquide. Entre deux halètements, Robert a lâche un peu de precum. Le goût et l’odeur m’écoeurent un peu, mais en même temps je me sens fier de moi. C’est uniquement ma fellation experte qui a conduit un homme à cet état. Victor me bourre depuis au moins cinq minutes, sa vigueur ne faiblissant pas. Je regarde Robert dans les yeux.

– J’ai envie de toi…

Je ne sais pas pourquoi je l’ai dit, sûrement qu’au final je le pense. Il n’est pas spécialement beau, ni Victor d’ailleurs, mais peu importe, ce sont leurs beaux sexes en action que je désire au fond de moi. Je me mets dans le canapé sur le côté, et écarte les cuisses. Robert me prend la cheville et vigoureusement réhausse ma jambe. J’ai les deux pattes parfaitement écartées. Sans me ménager, il glisse sa bite dans mon intimité et commence à me bourrer, à grands coups de reins. Plus épaisse, plus forte, sa queue me déchire mais là aussi, rapidement la douleur s’efface et le va-et-vient m’emplit d’extase. Je sens qu’il masse ma prostate avec son gland et soudain je réalise que j’éprouve une vraie sensation de bien-être. Moi qui suis hétéro pur jus, je vais jouir du cul.

– Baise-moi !

Je l’ai surexcité. Je crois même avoir pris une voix féminine.

Il me prend ainsi de travers pendant que j’avale goûlument son ami. Les odeurs changent, je sens que Victor est terriblement excité, au bord de l’extase.

– Je vais… je ….

Robert agrippe ma jambe et soudainement s’arrête. Il lâche un grand cri et je sens une chaleur terriblement douce envahir tout mon cul. Il se retire de moi et je constate qu’un liquide blanc coule de mon anus en énorme quantité. Je ne peux m’empêcher d’avoir des tressaillements et tout ce sperme qui coule de moi est une preuve d’amour comme je ne m’étais jamais imaginé. Ainsi voilà ce que ressent Patricia quand je viens en elle… Patricia… Je ne pense à elle que maintenant. Mes deux amants me l’ont fait totalement oublier. Je n’ai même pas de honte à l’avoir ainsi trompée, car pour moi ce n’est pas de l’infidélité ; c’est une découverte.

Le foutre brûlant commence à devenir froid et poisseux entre mes fesses, mais peu importe. Je suis trop occupé à sucer le chibre de Victor, mes mains caressant son dos. Je suis désormais penché sur lui, et lui donner du plaisir est l’unique chose qui m’importe à ce moment. Je sens sa belle et douce queue tressaillir sous mes coups de langue, mes petits pincements de lèvres, je me régale de sa virilité.

– Ah… ahhhh… Muriel ! MURIEL !

Je ne sais pas qui est Muriel, sûrement sa femme. A moins que ce ne soit le nom imaginaire dont il m’ait affublé.

Je soupire de plaisir et donne un dernier coup de langue avant de refermer ma bouche sur son sexe tressaillant. Je sens au fond de ma gorge des giclées de sperme chaud aller et venir. Je me retiens d’avoir un haut-le-coeur, car je sens qu’il est important de passer ce cap… et effectivement, le sperme retombe, et en entrouvrant tendrement mes lèvres, il se met à couler le long de mon menton. J’en ai plein la bouche et avoir recueilli ainsi tout l’amour d’un homme me fait fondre de plaisir. Je lui souris innocemment, comme une collégienne, avant de ravaler sa queue pour la nettoyer et déguster les dernières gouttes de son miel intime. Victor se penche sur moi et dépose un très délicat baiser sur mes lèvres, goûtant à un peu de sa propre semence. Robert vient nous rejoindre et sa langue agile vient lécher le restant. Je ris nerveusement. Le babydoll est maculé de tâches de foutre, comme autant de preuves du crime. Je me rends compte que je viens moi aussi d’exploser de plaisir. Pourtant à aucun moment je ne me suis touché, ni moi ni mes deux amants.

Nous nous caressons encore un peu puis je demande à me rhabiller. Ils m’offrent un excellent repas mais tiennent à ce que je garde ma nuisette et mes bas, eux aussi tâchés. Pendant le repas, Robert ne peut s’empêcher de me caresser encore les cuisses.

Après le digestif, je leur demande de pouvoir enfin m’en aller et remettre mes vêtements ; mais nous tombons d’accord pour que je leur fasse une nouvelle pipe. Ils n’ont plus grand-chose à me donner mais j’avale de bon coeur, en me léchant les lèvres tout en les regardant dans le blanc des yeux.

Une fois la soirée finie, je prends une longue douche et remets mes vêtements. Le simple fait de remettre mon slip kangourou, et je redeviens un homme. Sans aucun souci. Sans aucune honte. Avec des envies et des fantasmes sur des milliers de femmes aux gros seins et aux chattes délicates. Une femme comme…
…comme je l’ai été pendant une heure.

Non sans trouble, je prends congé de mes hôtes qui m’achètent trois ensembles chacun. J’ai bien gagné ma soirée. Je pense brièvement que quelque part, je me suis prostitué pour faire ma vente, et avoir été une vraie pute me donne un dernier petit frisson de plaisir et d’excitation. Victor va pour me serrer la main (curieux, se serrer la main alors que je l’ai avalé pendant une heure) lorsqu’il remarque le petit compartiment secret de ma valise. Il ne doit pas être si secret que ça.

– Qu’est-ce que c’est que ça ?

– Oh, boules de Geisha, godes… là c’est vraiment pour madame.

– Bien bien… je te les achète aussi.

Il me tend un billet et prend les instruments de plaisir dans les mains, les caressant lubriquement pendant que je me dirige vers la sortie.

– C’est vraiment pour les femmes, ça, pour quand elles sont toutes seules… ou pour les lesbiennes à la rigueur.

– Hmmm… Eh bien tu auras peut-être l’occasion de les essayer si tu reviens pour te gouiner un peu.

Je tremble. De peur comme d’une excitation encore plus grande.

– Reviens quand tu veux ma chérie, on t’achètera plein de choses. Mais la prochaine fois… ramène-nous aussi Patricia !

Je referme la porte et me dirige vers ma voiture. Et j’ai déjà des images plein la tête, des images et des odeurs, des touchers, des sensations.

J’eus du mal à trouver le sommeil en compagnie de ma femme cette nuit-là.

FIN

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