C’est une journée qui s’annonce humide, Ewie et Wildie dorment encore alors qu’une bruine les arrose doucement. Lovées l’une contre l’autre, habituées à ce que la pluie les trempent pendant leur sommeil, couverte du sable qui colle à leur peau mouillée, elle se prélasse malgré les lourds nuages noirs qui se présente à l’horizon. Ewie se réveille la première et pose sa main sur la fesse gauche de sa belle, elle la caresse délicatement. Il est hors de question qu’elle réveille sa belle, elle aime pourtant cette peau si douce. Elle se défait un peu et son bras ankylosé est lourd et inerte, elle doit le bouger pour lui rendre sa vigueur et pour le ressentir de nouveau. Elle s’assied et regarde sa vulve dont la toison est truffée de sable. Elle se lève, elle marche vers les vagues puis elle lave son sexe dont elle prend le plus grand soin, elle s’étire, pousse un râle de satisfaction. La bruine cingle son corps, elle est tiède puis elle regarde dormir sa belle. Elle la trouve magnifique.
Ewie ne porte plus rien depuis un an maintenant et elle considère que ce mode de vie est le plus acceptable à présent. Il n’y a personne à part sa femme pour voir son intimité. Elle n’a plus à cacher son intimité qu’elle offre si souvent en dégustation à sa belle. Elle regarde les fleurs tropicales, elle trouve des pétales au sol. Avant de se perdre sur cette ile, elle était peintre et sa fibre artistique semble reprendre le dessus. Elle regarde les couleurs des pétales puis elle récupère des vielles noix de coco dont elle vire le coprah devenu impropre à la consommation.
Prenant de l’eau de pluie dans la coque vidée et prenant un des godes pour pilon pour écraser les pétales, elle confectionne trois couleurs de base pour la peinture, elle trouve des cendre noires pour la teinte plus ou moins claire et elle se demande sur quoi elle va bien pouvoir exercer son art. En regardant dormir sa belle sur le dos, elle se dit que la peau devrait faire une jolie toile. Ewie pose les trois coques de peinture artisanale et s’assied près de Wildie qu’elle commence à peindre avec de jolis cercles entrecroisés. Un cercle bleu entoure le sein droit, un rouge, le sein gauche et un cercle jaune autour du nombril, il ne pleut plus et la peinture peut sécher doucement.
Après deux heures de labeur, au gré des mouvements de Wildie encore lourdement ensommeillée, Ewie finit par couvrir la quasi-totalité du corps de sa chérie qui justement se réveille et pousse un petit cri.
Wildie se demande à quoi rime cette couleur qu’elle a partout sur le corps. Ewie tend une coque et invite sa belle à lui faire des dessins sur sa peau, Wildie trouve finalement ce jeu assez amusant et finit à son tour par couvrir tout le corps de sa belle. Elle remonte à la forêt puis elle se serre l’une contre l’autre pour s’embrasser, chacune semble heureuse de vivre aussi sauvagement et bien sûr, aucune ne souhaite être civilisée. Les filles mangent du poisson et se couche sur le sable pour se câliner et caresser leurs corps couverts de couleurs. Elles gloussent de plaisir puis Ewie pose sa main sur le sexe soyeux de sa belle, elle immisce un doigt dans le doux puits d’amour déjà bien humide.
Il se remet à pleuvoir et la peinture tend à s’en aller, à se délaver à perdre sa texture opaque et c’est là qu’Ewie trouve une idée, elle se frotte à ses belle pour mélanger les couleurs et la caresse puis elle lui barbouille le visage. La journée passe ainsi à se peinturlurer et à se barbouiller. Wildie était loin d’imaginer que sa belle trouverait une nouvelle idée de jeu. Et il faut s’occuper quand on n’est que deux filles sur une ile. Parfois les disputes et les bagarres étaient violentes, faute de mots, il y avait les coups, les claques. Chaque fois après une nuit passée seule de son coté, chacune retrouvait l’autre avec grand plaisir.
Sous la pluie battante, les filles se lavent et se caressent, elle jouent un peu avec leur intime petit fruit d’amour. Elles ont maintenant retrouve leur teint de jeunes fille alors qu’un orage s’annonce et il est hors de question d’aller s’abriter sous les arbres, elles marchent alors sur le sable et cherche l’endroit le plus éloigné des végétaux. Elle s’assied sur un rocher et s’allongent en laissant leurs pieds ballant dans le vide après avoir grimpé à une dizaine de mètre d’altitude. Elles se tiennent la main. Les éclairs déchirent le ciel et forme des scènes impressionnantes et lumineuses. Ewie est craintive et se cramponne à sa belle qui la rassure en la serrant contre elle. Elle en profite pour poser une main sur sa cuisse puis la remonte un peu, elle pousse doucement Ewie à s’allonger sur le dos et se place en angle droit pour venir déguster le sexe déjà prêt à recevoir mille savoureux coups de langues.
Faire l’amour sous l’orage après une journée passée à se peindre et à se dépeindre, à se barbouiller à se laver. Il reste de la peinture qu’Ewie prend pour barbouiller le sein gauche de Wildie et cette dernière prend de la couleur bleue pour la plaquer sur la toison pubienne. Les filles rient de bon cœur et elles s’amusent. Ewie souhaite vivre ici tout le reste de sa vie. Pour rien au monde elle ne quitterait sa belle. Ici il n’y a pour contrainte que la chasse et la pèche pour se nourrir. Aucun vêtement à laver, aucun temps perdu à choisir dans une garde robe puisqu’elles sont nues. Chacune connait autant le fond et le corps de l’autre. Chacune connait sa belle et souhaite avoir encore des surprises pour que puisse durer le plaisir.
Sans parole, elles communiquent et peut être qu’il existe maintenant de quoi communiquer par écrit. Pourtant, bien vite, Ewie se rend compte qu’elle pense à la civilisation. Déjà le body painting étant un art moderne, elle se demande si elle peut intégrer à la vie du couple des traces de la civilisation. Demander l’avis de Wildie semble une bonne idée et peut être pourra-t-elle y réfléchir. Les filles se lovent l’une contre l’autre et selon leur habitude, l’une pose sa main sur le petit sexe de l’autre comme pour l’abriter et le protéger.
A suivre…
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