Histoires de sexe hétéro Histoires de sexe mobiles

M ille et une nuits

M ille et une nuits



J’avais résolu d’att****r ce bel oiseau avant qu’il ne s’envolât. Guido me l’avait présenté comme sa nouvelle amie. Après renseignements je sus qu’il l’avait récupéré après qu’elle eût été évincée par un autre. Il était patent que nous avions affaire à une garce. Je ne concevais pas que Guido s’embêtât par une pareille compagnie. Encore qu’il a toujours aimé côtoyé les dangers. Tomber dans un précipice ne lui a jamais déplu. Quoiqu’il en soit il escomptait bien qu’elle fasse bander et tirer la langue à tous ses amis. Je concède qu’elle me faisait un grand effet.

Pour ne rien gâcher elle avait un bel esprit. L’adage : Sois belle et tais-toi est peu court et menteur. Elle était au contraire cultivée. Outre de parler de livres, elle fit des remarques pertinentes sur ma façon de peindre. Je barbouillais en effet quelques toiles à heures perdues. J’oscillais entre la façon de Manet et de Courbet. Ce qu’elle perçut de suite. Un de ses premiers maris avait géré une galerie célèbre à Paris. Elle y avait beaucoup appris en même temps que le snobisme de ce milieu l’avait dégoûté. En un temps record son corps et sa conversation m’avaient rendu fou.

Belle quadra, elle n’en avait pas moins conservé ses allures de vingt ans. Elle arborait à cet égard toujours une jupe courte et des bas coutures dont elle laissait voir la naissance. Le tout juchée sur des escarpins à talons hauts. Elle déployait à l’occasion sa chevelure de jais noir resplendissante.
On eût dit selon une sorcière ou une panthère. Les autres femmes nous moquaient d’être sensible à ce kitsch et à cet artifice. Elles dénonçaient d’abord la vulgarité de la personne pour finir par le terme tonitruant de pute. Elles devaient se résoudre pourtant à l’évidence mystérieuse de ce pouvoir.

A maintes de ces femmes, j’évoquais le goût particulier des grands romantiques que furent Balzac, Baudelaire ou Barbey d’Aurevilly pour ces sombres créatures. Elles ne comprenaient pas qu’un poète eût pu titrer son recueil : les Fleurs du Mal. Par jeu je récitais à ma brune de nombreux vers qu’elle connaissait et goûtait. Par ce biais je lui exprimais mon désir en même temps le reproche qu’elle se put donner à d’autres garnements que moi. Elle sut que j’étais fort renseigné. Un homme a du mal à ne pas se vanter de sa bonne fortune. Nombre de mes amis en effet entre temps attrapé.

Ils ne m’avaient épargné aucun détail. La miss peu farouche pouvait être obtenue à peu de frais. On pouvait parler à ce titre d’une machine de sexe. Elle ne pouvait pas concevoir de ne séduire un homme. Celui-ci devait être au bout d’un moment subjugué et en sorte de remerciement elle se donnait alors tout simplement. Certains de ces amants d’occasion étaient peu ragoûtants. Je l’eus voulu plus difficile et sélective. Je trouvais qu’elle abaissait son esprit à céder à l’empire de ses sens. Je n’avais cure de l’ami qu’elle cocufiait. Ce dernier l’avait en somme mérité.

Elle pouvait pousser ce jeu jusqu’à la prostitution. Un autre ami m’en fit un jour la démonstration après que j’eus exprimé ma fascination pour cette personne si insaisissable. Il me rétorqua avec brusquerie : »Cette fille est une pute. » Il m’avoua qu’il lui avait au départ trouvé une certaine beauté et magie tout comme moi mais qu’il s’était résolu à accepter la médiocrité de cette âme. Elle était joueuse et l’intérêt seul la menait. En lieu et place de cœur, elle n’avait qu’un cul dont elle gérait avec astuce le capital. Elle sautait d’homme en homme tel le singe d’arbre en arbre.

Ce portrait ne collait pas à ce dont j’avais rêvé. Je protestais. J’en voulus avoir le cœur net. Je pensais que le dépit d’avoir été trahi animait mon ami. Je n’ai jamais supporté un jugement définitif sur qui que ce soit. La morale a le don de réduire les êtres à des attributs et des adjectifs. Je voulais qu’on respectât encore le mystère de cette créature. Je ne mésestimais par des comportements erratiques. Cela pouvait choquer. On devait pardonner à ce délicieux monstre. J’entrevoyais en même temps qu’elle me vouait à l’enfer du désir et de la jalousie.

L’ami par cruauté voulut me donner une leçon. Il insista. J’aurais pu aisément refuser. Il avait introduit dans son calcul ma perversité et que je céderais à la tentation de savoir. Il m’expliqua qu’il avait requis les services de la miss pour qu’elle lui débauchât un client étranger. Antiquaire, il vendait de rares pièces aux nababs de passage. Il avait promis à la belle un pourcentage. Elle serait en tiers au déjeuner et cela finirait chez lui à peu de mètres. Il m’invita à me cacher dans le salon assis derrière une tenture. Il était convenu qu’à un moment il s’éclipserait.

Tout avait été prévu notamment qu’il y eût un fonds musical. On avait choisi du Miles Davis. L’époque du quintette avec Hanckock et Wayne Shorter. Il y avait des riffs, du saxo et de la percussion afin que ce son lourd eût pu couvrir les bruits et masquer ma présence. De toute façon les comparses avaient un peu bu et l’ambiance était à la rigolade. La belle était sur les genoux de l’ami prodiguant impunément caresses et baisers à celui-ci. Tout cela était en même temps adressé au client afin de l’échauffer et de l’allumer. Le porc était à point. Une sorte de libanais adipeux.

Miles Davis me tapait sur les nerfs. Je déplorais l’agressivité de sa musique. La belle Cléopâtre là-bas se tordait tel un serpent entre deux hommes. Elle avait inconsidérément remonté sur ses cuisses une jupe courte. L’ami jouait avec l’élastique de la jarretelle. Il faisait convenir que la peau blanche qu’on distinguait à la naissance du bas était savoureuse. De même avec force clignements d’œil il demandait qu’on goûtât à la culotte particulière de la garce qu’on lui voyait complètement. En effet elle écartait assez souvent ses cuisses restant ainsi.

A l’instar des deux hommes je bandais peu loin. J’eus voulu les rejoindre trouvant ma place inique et minable. J’étais furieux tandis qu’à pleine bouche elle embrassait l’ami. J’avais pu l’imaginer maintes fois en des positions de vice. Là il m’était infligé toute la réalité. Celle-ci était brute et sordide. Elle ne faisait pas autrement que les prostituées dans leur bouge avec leur client. Ave méthode et froideur elle mélangeait sa langue avec la sienne. La main de mon ami entrant dans la culotte lui pétrissait la chatte. Le porc libanais s’esclaffait tapant sur ses grosses cuisses.

Peu après mon ami se leva car un téléphone sonnait en une autre pièce. Il disparut. Je compris que tout cela était une mise en scène pour livrer la miss en toute discrétion au libanais. Celui-ci fit signe de la main à la garce qui s’était entre temps allongée sur le canapé de venir le rejoindre. Par des minauderies elle manifestait son refus ne l’en allumant pas moins. Ce fut lui qui par dépit se leva pour la rejoindre. Il commença de caresser les cuisses pour hasarder bientôt la main vers la culotte dont une partie était très transparente. Je lui savais ce genre de culotte.

Tel un glouton il s’était mis à lécher la chatte au travers du tissu. Elle gloussait de plaisir. Miles Davis ne cessant de nous casser les oreilles. Finalement cette musique allait à l’orgie. Le cochon était à présent affalé sur elle. Elle lui rendait son baiser. Ceci fut long. J’étais estomaqué qu’elle put supporter cela d’un mâle si répugnant. Elle ne l’excitait pas moins lui tripotant la queue au fond du pantalon. Celui-ci fut bientôt retiré ainsi que le slip. Elle suçait. Sa crinière brune dessous le ventre énorme du client. La pipe fut en sorte interminable. Elle prenait son rôle à cœur.

L’ami n’avait point exagéré sa lubricité. J’étais impressionné de ce zèle. On ne lui en demandait pas tant. A moindres frais elle pouvait subjuguer ce pareil cochon. Enfin excité il s’enquit de la prendre et de lui montrer ce dont lui-même était capable. Il la bourrait en levrette. Je la soupçonnais de feindre son plaisir. Cet imbécile avait une queue petite dont je ne pouvais admettre qu’elle put jouir. Quoiqu’il en soit on pouvait être dupe de cette jouissance traduit par des râles. A présent avec la langue il lui dévorait le trou. Immanquablement il allait l’enculer.

Elle secoua sa crinière, se cambra et eu un regard de défi tandis qu’il la pénétrait. Cet imbécile était assuré de sa virilité et de son triomphe. L’embrassant à pleine bouche il enfonçait comme il pouvait son dard dans un anus tout ouvert. J’aurais voulu m’enfuir. J’en avais bien trop vu. Ces deux lubriques finir sur le canapé en un soixante-neuf grotesque. Il ne la léchait pas moins qu’elle le suçait. Au bout d’un temps il se leva approchant sa queue du visage et y expectorant du sperme. Flegmatiquement elle se laissait souiller. L’ami vint après conduire le client vers une salle d’eau.

La garce le visage maculé et tout sourire alluma une cigarette. A quoi pouvait-elle songer après cet exploit ? J’aurais voulu qu’elle interrompit la musique. Mi-nue je ne lui avais jamais vu une telle attitude. Je découvrais son être terrible et sauvage. J’étais triste pour moi davantage que pour elle. Devais-je renoncer à elle et à notre amitié. Elle sortit enfin après qu on l’eût appelé en une autre pièce. J’en profitais pour m’éclipser. Mon ami m’assura que lui et le libanais l’avait possédé une seconde fois. Elle était insatiable. L’affaire réussie elle fut grassement payée.

Aux questions de l’ami j’opposais le mutisme. Il vit que j’étais manifestement fâché voire mortifié. Il considérât qu’il avait gagné son pari. Entre temps je sus qu’il avait révélé par tout le détail cette histoire à la miss. Elle tint à deviner mes pensées et mes sentiments. Je ne parvenais à supporter son regard et son sourire. Je ne pouvais me résoudre pourtant à ne plus la voir. C’est à ce moment qu’elle m’annonçât qu’elle allait sûrement partir et quitter mon ami. Elle ne pouvait rester enchaînée à un homme. Ce soir-là elle s’agenouilla et me suça. Sa fellation ne fut pas moins longue que l’autre fois.

Levant sa jupe, elle me somma de lui lécher la chatte à travers le tissu de la culotte. La même que l’autre fois. Je perçus qu’elle réitérait les scènes dont j’avais été témoin. Était-ce une façon de me punir ? J’abordais triste chaque station de mon Golgotha. Cuisses écartées, œil noir brûlant elle me signifiait que je devais la posséder cette seule et dernière fois. Il put paraître que sa jouissance était franche tandis que je l’enculais. Sa bouche en la mienne était merveilleuse me laissant un goût amer. L’ami antiquaire peu de temps après m’informât qu’elle était partie s’établir au Liban.

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

Ajouter un commentaire

Cliquez ici pour poster un commentaire