.. l’enfoncer à sec dans le cul de son père. Devant mon frangin, je me fous à poil. Ma bite tendue, je la passe sur son visage, évitant une bouche qui pourrait se montre un peu trop –mordante. Sidonie abandonne un moment mon gode. Elle se précipite à mes pieds pour me sucer goulument devant le regard horrifié du frangin.
« C’est con, tu te voyais à ma place et c’est à moi qu’elle se donne. Tu sais, tu aurais pu arriver à tes fins si tu avais fait juste, pauvre cloche, demi-sel. T’es rien de plus qu’un verdasson de petite envergure. Regarde comme elle me suce bien. Et elle aime ça tu peux m’en croire. Et toi, pauvre branque, tu pensais te faire notre sœur, ta fille, t’es rien, t’es un zéro. On va te garder une petite semaine, que tu poses bien le pour et le contre. Oh, oui, comme ça ma chérie, oui, t’es une bonne petite pute, n’est-ce pas ? »
« Oh oui, j’aime ça, si vous vouliez bien m’enculer à sec devant lui. Comme ça, il sera ce qu’il a fait de sa fille, une amoureuse des pires perversions et de vous monsieur mon Maître. »
« Voyons, Sidonie, on ne tient pas de pareil discours devant son père. Couche-toi que je te fesse petite dévergondée. »
Son père, enfin, ce qu’il ne reste, n’a plus rien à dire, à insulter si ce n’est son orgueil. Devant lui, je fesse tendrement ma belle soubrette de nièce, plongeant mes doigts dans son sexe, son anus, le tout amoureusement. Elle joue parfaitement le jeu et je bande si dure que je dilate déjà son anus. Pour cela, je débarrasse le dessus d’une petite commode pour bien la sodomiser devant cette bavure de la vie. Ma belle monte sans mon aide, se met à quatre pattes, fixant son père pendant que ma queue s’enfonce dans son cul divin.
« Oh oui, que c’est bon mon tonton. Tu vois papa, j’étais vierge de partout, je lui ai tout donné. T’as eu quoi, mes seins et encore, juste pour mes cravacher. Si tu t’y étais pris d’une autre manière, je peux bien te le dire, je ne me serais jamais tournée sur tonton. Maintenant, je suis sa pute, sa salope. Pire encore, je suis son esclave. Tu ne peux pas savoir ce que ça fait de jouir sous les coups de fouet. Enfin si, après, tu verras, tu vas adorer son joujou extra. Plus fort Maître, déchirez votre putain ! »
J’allais et venais devant le visage déconfit de mon frère. Je crois que la leçon portait enfin ses fruits. Je fis jouir ma nièce, je jouis dans son cul avant qu’elle me nettoie ma bite. Il n’en pouvait plus, ce con bandait comme un âne. Putain, reviens vite Isabelle, tu vas tout manquer ! Enfin, c’est le moment, sans rien d’autre que mon gode, rebaptiser spécial crétin, je regarde Sidonie enfoncer mon machin. Mon frère à la visage qui se tord, des yeux exorbiter par la brulure ressentie.
« Une fois bien au fond, ma chérie, tu peux le brancher directement sur la prise, la commande est derrière-toi, sur le guéridon. »
« Mouis, ça va vous plaire Maître. Ne voudriez-vous pas le prendre en photo et lui montrer les nôtres ? Ce serait tellement plus amusant. »
« T’es un amour de vicieuse, je t’aime ma chérie. »
Cette fois, si elle doutait de mon amour, mes yeux ne lui ont pas menti, je l’ai dit avec la sincérité de mon cœur comme celle de mon âme dévolue au vice. Je suis allé prendre nos photos, l’appareil quand j’ai entendu braire mon frangin de douleur. Je riais sous cape en l’entendant. Je criais encore à Sidonie de bien le dilater, de bien le remplir. Sa réponse me fait un plaisir immense, elle hurle de plaisir. En la voyant devant son père, le sexe devant son nez, se branlant la motte et prendre son pied, je fais la plus belle photo qui soit. Je profite de la vue et de l’occasion pour lécher sa fille devant ses yeux de merlan frit. Ce loquedu pleure comme une fillette et sa fille rit aux larmes de le voir chialer comme ça. Dans son cul, électrochocs se succèdent aux vibrations, au gonflement du ballon qui remplit son cul de ce maroufle de pacotille. Oh bon sang, je fais dans l’Audiard. En regardant sous ma table en verre, je vois que ce con bande. Miam, je vais me délecter de la suite. Je fouille dans mon matos de pervers, sors ma baguette électrique, la branche. Près de ce qui fut mon frère, je soulève son corps, pose ma baguette sur sa bite de cave et appuie sur le petit bouton rouge, puissance maxi. Putain ce qu’il peut braire ce con. Bon ok, la décharge est assez violente pour assommer un bœuf, mais de là à crier comme…il a jouit ce con.
« Alors, on aime se faire triturer sa vieille baderne et on prend son pied ? »
« Délivre-moi que je vous montre comme je fais ! »
« Compte là-dessus et cause toujours. On a tellement à se dire nous trois. Oups, nous quatre, oui, Isabelle est sur le chemin du retour. »
« AH merde pas elle, encore ! »
« Mais si, mais si. Demain si tout va bien. Tu sais quoi, j’ai une putain d’envie de t’enculer. T’en pense quoi ma chérie, tu crois qu’il me mérite ? »
« Plutôt crever, non, il mérite mieux que votre belle biroute, mon Maître, les aiguilles et la cire brulante. »
« Décidément, tu me plais, ma chérie ! »
Alors, voyons, bougie, j’ai, aiguille, j’ai et déjà dans l’alcool, top, on va pouvoir jouir de lui, enfin entre Sidonie et moi. Je laisse les aiguilles à Sidonie. Ben quoi, il faut bien qu’elle apprenne le métier de salope de dominatrice. Enfin, pas avec moi, mais les vendredis pour punir nos soubrettes, les payantes. Hé, c’est qu’elle se débrouille bien ma petite chérie. Là, lentement, c’est bien, tourne un peu, comme si tu cherchais un veine, là, parfait.
« Ça fait mal, pas mon vieux empétardé ? »
Oui qu’il souffre et pas qu’un peu. Bon, une, deux, trois…la vingtaine d’aiguilles qui garnissent ses petites fesses de demi-sel forment une jolie fleur. Elle est mignonne ma petite. Passons à la cire, putain, j’ai toujours envie de l’enculer. Ce serait mon premier mec que je baiserai et vu que c’est encore mon frère. Et puis, il y a les aiguilles. Une capote, on ne sait jamais avec un olibrius comme lui. Je retire mon bijou de gode et plante ma bite dans son cul. Seulement voilà, chaque coup de boutoir enfonce aussi les aiguilles. Miam, c’est un rêve que je vis éveiller, enculer mon frangin. Sur le dos, Sidonie dessine des arabesques avec la cire. Merde quoi, y en a marre, je retire ma capote, autant lui faire connaitre le plaisir de recevoir mon foutre, à ce con. Je vais vite, ne cherchant qu’à finir ma petite affaire au plus vite. Quand je jouis, oh pas grand-chose, il peut sentir l’effet d’être traité de pédé, lui qui en a horreur. Sur son dos, Sidonie a écrit nos deux prénoms dans un joli cœur. Pour sa peine, je l’embrasse en me retirant de ce cul. J’y remets aussi mon joujou et à fond les manettes. Maintenant, je couche ma belle, la recouvre de pommade, toujours sous le regard de son père. Parfois, nous échangeons un baiser tendre.
Je commence à avoir la dalle, ma petite aussi. Quant à lui, une gamelle lui suffira. Je lui donne un bel électrochoc, le mettant hors combat pour quelques minutes, le temps de le menotter et de le mettre dans sa cage. Là, c’est fait, on ajoute deux gamelles, un avec de l’eau et l’autre avec de la bouffe pour chat. Ben oui, j’ai une cliente qui adore ça et j’ai des réserves. Quand il ouvre les yeux, il peine à se lever. Oups, il a un gros plug dans son cul et solidement fixé à sa taille, merci ma chérie pour l’idée.
« Voilà, t’as de quoi bouffer et boire, passe une bonne nuit mon grand. On se revoit demain. Dis-moi, Sidonie, tu as bien fait tout ce que je t’ai demandé ? »
« Oui Maître, voici tous mes papiers. Je disparais du monde pour n’être que votre esclave à tout jamais ! »
Je vérifie s’il ne manque rien, surtout en cas de maladie. Non, tout est là, j’enferme le tout dans mon coffre. On laisse ce vieux con dans sa cage pour se taper la cloche dans la cuisine. Son corps la fait encore souffrir, bien trop à mon gout. Je lui donne un calmant et l’envoie se coucher après ce repas improvisé.
Dans mon salon, je regarde tout ce que j’ai récupéré dans la maison de mes parents. Beaucoup de photos qui m’arrachent des larmes, de la rage aussi. Puis, je tombe sur cette cassette. En l’ouvrant, je découvre des lettres, des tonnes de lettre écrite par mes parents et qui nous étaient toutes adressées à ma sœur et moi. La première, le pardon de mes parents pour leur emportement. Et les autres où ils s’inquiètent de n’avoir aucune réponse de nous. Heureusement pour le frangin que je ne possède pas d’arme à feu. Du reste, cassette en main, je vais le voir. Un bon coup de pied dans la cage et le voilà toute ouïe.
« Espèce de salope, tu n’as jamais envoyé le courrier que nous adressaient nos parents. T’es qu’une ordure, juste une merde. Demain, tu vas comprendre de quoi je peux être capable. Quand j’en aurais fini avec toi, c’est avec la justice que tu auras maille à partir. Je t’accuse d’avoir tué nos parents à petit feu et je possède là toute les preuves pour t’envoyer en tôle pour longtemps. »
« Tu n’as rien du tout, c’est juste des lettres ! »
« Ok, alors dis-moi ce que tu penses de celle-ci, datée de quelques jours avant la mort de papa ? Je te cite : « Mon cher fils, ton grand frère est fou, il m’empêche de sortir. Je ne peux même plus aller au village me prendre ma petite bière. Depuis la mort de ta mère, il a changé. Par moment, je crois qu’il me l’a enlevée en me la tuant sans que je ne sache comment. Je vais crever comme un chien et tu ne nous réponds pas. N’aurais-tu aucune pitié, aucun pardon pour le mal que nous avons pu te faire. Tu sais, fils, nous nous en sommes voulu avec ta mère pour nos injures et tout le reste. Je vais crever sans savoir. Une personne sait tout, Sidonie, oui, tu as une nièce. Je lui ai donné la dernière photo de toi et ta sœur, ainsi que vos adresses. Je prie pour qu’elle vous trouve avant qu’il ne fasse une autre connerie. Je vous aime mes enfants, adieu. » Tu vois, j’ai tous ce qu’il me faut. Il suffit de demander pour déterrer les corps et les faire analyser. Tu as quelque… »
« Alors c’est vrai, je ne croyais pas grand-père, j’ai même cru qu’il déraillait complètement dans un complot imaginaire. Je me suis plantée. Pardon Maître, pardon mille fois. Je ne suis qu’une moins que rien. »
« Non, tu vaux mieux que tous ceux que je connais. Tu sais reconnaitre tes erreurs. Et puis, tu ne pouvais pas savoir. Je suis désolée ma chérie. Mais ne te fais pas de mauvais sang, une fois Isabelle de retour, je vais faire ce qu’il faut. Pour la maison, il ne pourra rien prouver, seulement qu’il voulait fuir parce qu’on avait découvert cette cassette. Ce con va nous faire passer une putain de sale moment. Mais après, on sera libre et tes grands-parents vengés. » Je pris une longue respiration en branchant ma gégène. Oui, c’est un vieux téléphone militaire de campagne, un peu bricolé, mais efficace pour faire mal à ce fumier.
« Si tu ne veux en baver, y a un cahier, un crayon, fais ta déposition, mais sans nous mentir, ça vaudrait mieux pour toi mon salaud. Après lecture, je la mettrais au propre ensuite, tu signeras ! De toute manière, c’est ça ou ma gégène, fais ton choix sale vermine. »
Je lui mis une bonne secouée, la cage est en métal et rien ne l’isole, lui, de la cage. Le hurlement est à la hauteur de l’électrochoc reçu.
« La prochaine, c’est sur tes couilles, elles vont rôtir comme des œufs. »
Sidonie m’attire hors de la pièce, ferme la porte à clef. Elle m’entraine dans notre chambre. Elle a envie de faire l’Amour, nous faisons l’Amour. Ce n’est qu’à l’aube que nous sombrons dans un bon sommeil réparateur. Dans sa cage, il écrit sa déclaration.
Les cris de mon frère me réveillent, je cours dans la pièce, Sidonie l’électrocute et pas qu’un peu. Je l’arrête, je dis que si elle veut le tuer, elle n’a pas trouvé mieux. Elle s’effondre en larme. Je la porte dans notre lit, la borde, la dorlote. Un calmant plus tard, elle sombre, s’endormant rapidement. Dans la pièce, je demande la déclaration, il me la tend, il se prend mon poing dans sa gueule. Un texto m’apprend qu’Isabelle vient d’atterrir, je lui demande de venir chez moi au plus vite, c’est très grave. Pendant que je lis confession de mon frère, l’envie de gerber est la plus forte. Ce que je lis me dégoute, mon frère est un monstre. Cette fois, c’est moi qui l’assomme d’une bonne secousse.
Dehors de sa cage, je le mets péniblement sur ma croix, solidement attaché. Un seau d’eau glacée le ramène à la réalité qu’est la sienne. Non, je ne crois pas, il ne peut pas être responsable de ses actes. C’est juste un fou, un fou dangereux, mais un vrai fou. Il voit la mal partout où il passe, il le provoque aussi et surtout. Si j’éprouve un peu de pitié pour lui, il n’empêche que c’est un assassin, tout le prouve.
Quand Isabelle débarque, affolée et je la comprends, il me faut la gifler. Je l’emmène voir notre frangin. Il ne peut parler, encore moins nous insulter, je l’ai bâillonné solidement. Je montre les lettres dont la dernière de notre père. Putain le coup de pied dans les couilles que se prend le frangin. Du reste, il tombe dans les pommes. Le temps pour nous deux de le mettre sur la table de sodomie forcée. Les jambes bien pliées de chaque côté de la table, Isabelle lui enfonce mon jouet dans le fion sèchement. Il hurle, brait comme un proc qu’on assassine. Je ne peux m’empêcher de rire, c’est nerveux. En fait, je crois que je prends du plaisir à le torturer comme nous le faisons.
Sidonie arrive, la tête encore en sommeil. Isabelle s’empresse de la serrer dans ses bras avant de nous dire que Paul est aussi sur le retour, sa mission est terminée. Il tombe bien, il va pouvoir nous aider, il a des relations dans le monde de la justice. Enfin, faudra juste ne plus taper sur le frangin pendant quelque temps, c’est ennuyeux ça ! Enfin, de toute manière, je ne compte pas le garder éternellement chez moi. Ce qui est bien avec lui, il est tellement fada qu’il garde tout sur lui, dans ses fringue. Une fouille rapide nous fait découvrir ses comptes, les codes de ses cartes. Du coup, en faisant le tour de la région, jusqu’à l’aéroport, on vide ses deux comptes, on achète un billet d’avion qui décolle dans un mois et on le garde bien au chaud en haut, à côté de mon petit fitness, le temps qu’il guérisse de ses bleus et brulures.
Pendant ce temps, on va pouvoir s’occuper de Sidonie, la remettre sur pied. Comme nous, elle a pris un méchant coup dans sa petite gueule d’amour. Son corps se guérit, mais trop lentem…mais quel con je fais ! Ben oui, voilà une preuve de plus. Désolé ma belle mais va falloir encore me subir comme si j’étais ton père. Je vais devoir rompre mon serment, ma promesse.
« Sidonie, dis-moi tout. Ton père, quand il a su, il t’a bien enfermé nue dans la cave ? T’a-t-il violé ? »
« Non, il m’a juste fouetté avec… »
La voilà en larme, putain, ce que je m’en veux. Suis-je con à ce point ou quoi ? Bon, nouvelle question, depuis combien de temps la battait-il ? Dès son retour, il n’a pas cru à l’histoire de la bonne copine. Apparemment, cet enfoiré l’avait suivie jusque chez Isabelle, avait attendu qu’elle sorte, mais j’étais là. Donc, il nous a suivis et ne nous voyant pas sortir, il a fini par rentrer pour l’attendre. Mais là, il n’a rien fait. Il a dû penser que nous n’avions pas parlé de la famille. Putain, comment aurais-je pu être au courant, seule Isabelle savait. Quand elle est restée le weekend chez moi, la première fois, il l’a à nouveau suivie. Et c’est au moment où je demandais à Sidonie de tout larguer pour vivre avec moi qu’il lui a sauté dessus, CQFD, enfin je crois.
« Sidonie, je vais devoir te faire mal encore une fois. Je t’explique. La maison a brulé, c’est lui qui a bidouillé un truc pour ça. Ensuite, il reste la vieille grange, elle est à une dizaine de kil de la maison. On y entreposait le grain et le foin, hein Isabelle, le foin. Ok, bon, donc, on va aller là-bas, je vais…putain ce que ça me gonfle de devoir le faire…
« Moi pas si cet enfoiré va en tôle, tu pige ? Je n’ai pas peur d’avoir mal s’il disparait de notre vie, c’est pourtant clair ! »
« Ok, bon, on le, mince, sa confession, faut la mettre comme s’il venait d’avoir des remords sur ce qu’il avait fait. Bon, je mis colle. Vous, préparez de quoi te…enfin, tu vois quoi ! »
Sur mon ordi, je tape la confession que je modifie selon mon plan. Je prends la feuille avec un gant de chirurgien, j’ai assez. Reste qu’il doit signer, que je le mette hors service pendant trois bonnes heures. Faut qu’on l’emmène là-bas, que je fouette ma nièce, mon petit cœur. Qu’on termine la mise en scène et qu’Isabelle et moi jouons à la tante et l’oncle inquiet de la disparition de Sidonie. Ok, jusque-là, c’est bon.
Mon frère signe sans relire, OUF ! Une petite décharge là où ça fait mal, le voilà dans les pommes. Habillé, on le charge dans mon coffre et on roule. Sur place, Isabelle attache sa nièce. Je l’avoue, je n’ai pas le courage, c’est Isabelle, à contre cœur qui martyrise notre petite nièce, elle se montre très brave malgré la rudesse des coups de fouet. Nue, suspendue, elle perd vite connaissance. Le père indigne ne va pas refaire surface avant une bonne heure, le temps pour nous de rentrer. Du coffre, je sors le papier de Sidonie, les mets avec le coffret des lettres dans son petit sac de voyage. Là, je crois n’avoir rien oublié. Maintenant, c’est le coup de fil aux flics. Isabelle joue merveilleusement la tante paniquée. De mon côté, un peu éloigné, je joue aussi à l’oncle inquiet, presque paniqué. La police joue vite son rôle, demande où éventuellement trouver notre nièce. Ça s’est fait, on file en direction de la grange, au passage, on laisse les poulets nous dépasser.
On arrive sur place, trois voitures, une ambulance. Un homme, un flic en civil nous interdit de passer. Sidonie nous appelle, crie, hurle. Il nous laisse passer. Tout roule, l’oncle est menotté dans un des fourgons, il ne peut pas nous voir. Sidonie est emmenée à l’hôpital, on la suit.
Trois mois plus tard, Sidonie est chez nous, nous avons signé nos dépositions. Le père indigne s’enfonce jour après jour en se contredisant sans cesse. Parfois il m’accuse, parfois c’est Isabelle. Bref, nos parents, en notre présence, tous les trois, sont déterrés. On pratique une autopsie qui révèle un empoisonnement à long terme.
Chez moi, Sidonie est ma petite secrétaire bien docile. Elle vit, rêve, pense, imagine comme une soumise, une parfaite soumise. Par écrit, je lui ai promis de ne plus jamais la battre comme ce weekend. Isabelle et Paul sont retournés en Égypte. On parle de tout plaqué avec Sidonie, de les rejoindre pour aller vivre plus au sud, sur une ile, dans l’océan indien. Nous ne restons que jusqu’au procès de mon frère. Une fois condamné, on met les voiles et adieux veau, vache, cochon, on se casse d’ici.
Nous avons tout prévu, sauf une chose, un héritage que notre frère…
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