À chacun ses talents : je ne suis pas doué pour les langues, mais pour LA langue. Car d’aussi longtemps que je me souvienne, j’ai toujours été passionné par le cunnilinctus. Pourtant, mon adolescence a été difficile : il n’a pas été simple de trouver une fille qui accepte de m’ouvrir ses cuisses à ma passion brûlante pour ce qu’il s’y trouve au milieu.
Puis l’horizon s’est dégagé : Rose, puis Karine, deux ravissantes lycéennes, ont enfin tombé la culotte et permis à mon muscle buccal d’accéder à leur saint des saints génital, afin de m’y exercer. Salée et molle comme une huitre, la chatte excitée mérite la pleine adoration de son servant, et ce, sans aucune réserve. Il faut savoir tout lui sacrifier.
Christine était une femme exquise, brune, maman quadragénaire de deux jeunes enfants ; je l’ai rencontrée dans le bus lorsque j’avais vingt ans. Elle avait envie d’une aventure extra-conjugale avec un garçon extrêmement attiré par ses grâces féminines, comme je l’étais – et le suis toujours. J’étais, de mon côté, en recherche d’une personne mûre qui sache m’enseigner les trésors de son corps afin de me permettre de progresser.
Assis l’un en face de l’autre, nous étions donc faits pour nous rencontrer sur la ligne 20 du réseau toulousain des transports. J’ai pu constater qu’elle n’était pas farouche. Je lui ai souri, elle m’a souri, avant de constater la bosse qui décorait l’entrejambe de mon pantalon, renflement qu’elle a parcouru de la pointe de ses orteils après avoir retiré une chaussure, tout en me regardant droit dans les yeux, d’un air de défi. Puis je lui ai proposé de goûter à sa petite chatte que je devinais exquise, et elle dit : « oui, je veux bien, mais seulement cela ». J’ai opiné d’un signe de la tête.
Nous sommes descendus ensemble, et j’ai séché un cours. En chemin, elle a refusé de tenir ma main, de crainte que nous soyons vus. Par contre, elle m’a avoué que sa culotte était trempée et que c’était inconfortable. Comme elle ne pouvait pas tromper son mari chez elle, nous sommes allés chez moi, c’est à dire chez ma mère qui m’a fait les gros yeux devant mon invitée qui avait pratiquement le même âge qu’elle.
Je peux vous confirmer que le meilleur de l’amour est dans l’escalier. J’ai bandé si fort que c’en était douloureux.
Dans ma chambre, elle s’est rapidement déshabillée, mais seulement le bas. Elle était pressée, car elle avait rendez-vous chez le dentiste, et m’a demandé de me dépêcher. Son sexe, vierge de tout rasage ou épilation, était garni d’un buisson noir très touffu qui s’étendait jusqu’à l’intérieur des cuisses. Cela me plaisait : j’ai toujours aimé les poils en liberté et apprécié les forêts pubiennes aussi sauvages qu’odorantes. À demi allongée sur mon lit, appuyée sur ses avant-bras, elle a allumé une cigarette et m’a regardé m’occuper librement de sa merveilleuse foufounette, sans dire un seul mot.
Sans hésiter ni procéder à d’autres préliminaires, j’y ai glissé ma bouche. Elle sentait très fort, d’une puissante odeur d’océan, d’algues en décomposition, de sable mouillé. Jamais une hygiène défaillante ne m’a repoussé.
Il m’est déjà arrivé de sucer des femmes âgées, vivant seules dans des taudis, et très sales. Je leur ai offert, entre leurs cuisses ridées, l’une des rares lumières de joie de leur pauvre existence. Car la chatte est mon unique passion.
Pour en revenir à Christine, elle sécrétait de la cyprine au point que de grosses gouttes s’écrasaient une à une sur le plaid de mon lit. Autour de son vagin abondaient des glaires incolores, parfumées et gluantes, que je buvais avec soin. C’était fantastique. J’aspirais (à tous les sens du terme), plus que tout au monde, à la faire jouir et si possible crier de joie, quitte à courroucer ma mère.
Comme il est difficile de bien lécher un sexe féminin ! Déjà, éviter absolument tout contact avec les dents. Ne pas se jeter sur le clitoris. Cette erreur, déjà commise sur Rose, risque de rendre la femme chatouilleuse au point de refuser ensuite tout attouchement. Commencer par les grandes lèvres, puis suçoter les nymphes qu’elle avait très longues – et non pas coupées comme le font, d’une manière absurde, certaines actrices porno.
Puis j’ai exploré l’entrée vaginale qui avait une belle forme, celle d’une maman ayant déjà subi deux épisiotomies plus ou moins bien recousues : l’entrée de la grotte aux merveilles qui, pour moi, restait interdite. Enfin, j’ai accosté avec prudence le petit bouton des joies féminines. Christine, qui appuyait d’une main sur ma nuque afin de me guider, a tressailli, mais n’a pas protesté. L’extrémité de ma langue a tourné autour du divin totem. Non pas sept fois comme pour réfléchir avant de parler, mais au moins soixante-dix-sept fois. J’ai vrillé directement sur ce petit morceau de chair écarlate. Puis j’ai balayé, en cadence.
La jouissance n’est survenue qu’après de longues minutes de ce soin délicat. Elle a d’abord monté progressivement, puis s’est déchaînée dans un feulement de chatte énamourée. Mais sans trop de décibels. Sur ce point, j’étais déçu. Avec le temps, j’ai appris à perfectionner ma technique afin de conduire ma partenaire à plusieurs orgasmes en vagues successives, à chaque fois plus hautes, jusqu’à l’extase où elle a l’impression de quitter son corps, jusqu’à la petite mort où la vie semble l’avoir temporairement abandonnée.
Mais, ce jour-là, je balbutiais encore dans ce domaine, et n’avais obtenu qu’un résultat médiocre. Elle a par contre serré très fort les cuisses autour de ma tête qui était comme broyée dans un étau. Elle s’est excusée pour ce réflexe emporté, mais cela ne me dérangeait pas du tout d’avoir mal pour qu’elle ait du plaisir. En même temps, elle battait des pieds comme un petit enfant joyeux. J’ai trouvé cela charmant.
A la fin, tout étourdie par son orgasme, elle avait le cœur qui battait très fort et les yeux qui brillaient, comme si elle pleurait. C’était ma récompense. Je n’en voulais pas d’autre, et n’étais même pas déçu quelle ne me permette pas de la pénétrer, même avec un préservatif, ni même ne m’offre une fellation, par manque de temps. J’ai dû me soulager tout seul, après son départ.
Je me voyais comme un gigolo travaillant gratuitement : mon plaisir personnel n’avait pas d’importance. Encore aujourd’hui, lorsque par hasard il survient, il n’est rien devant les sommets orgasmiques que peut atteindre femme, et qui représentent la seule affaire de ma vie qui ait quelque importance.
J’ai volé une culotte à ma mère afin que Christine rentre chez elle au sec. Elle m’a quitté sans se retourner, avec la volonté manifeste de m’oublier au plus vite. Puis j’ai lavé moi-même le plaid de mon lit, et je suis allé en cours, non sans chercher activement d’autres femmes auxquelles prodiguer ce don de langue.
Bien qu’ayant eu, depuis, de nombreuses partenaires de sexe, je n’oublie jamais une personne qui a m’a ouvert sa chatte. Christine et moi ne nous sommes revus qu’une seule fois, dans un supermarché, plusieurs années plus tard. Mais, cette fois-là, elle était accompagnée de son mari, alors prudence. Nous avons seulement échangé un baiser sur les joues, comme deux anciens collègues de travail qui se croisent par hasard.
J’espère avoir été le seul à constater qu’elle mouillait tellement que l’entrejambe de son pantalon a légèrement changé de teinte. En une fraction de seconde, son regard brulant me l’avait confirmé : elle n’avait rien oublié, ni de ma candeur ni de mon trouble.
Suçant toujours avec vigueur, rigueur et sans langueur, je me suis fait cunnilingueur comme d’autres sont élagueurs, plombiers-zingueurs, blogueurs ou flingueurs. À chacun sa marotte, sans être épilogueur.
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