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sur une île deserte

sur une île deserte



Je ne me rappelle que de quelques bribes. Cela s’était passé durant la nuit, un violent orage, et notre bateau avait chaviré. Nous étions cinq à bord, mes parents et des amis. Je me souviens juste de ma mère et moi, nous jetant à l’eau, de la mer glacée, des vagues qui nous emportaient et cette longue impression de noyade.
Je me rappelle avoir nagé longuement. Puis ce canot gonflable. Et l’interminable attente.
Et finalement il y a eu cette île. Enfin. Une petite île. Sans doute deux cent mètres de diamètre. On pouvait la traverser en cinq minutes. Mais cette chance d’y trouver de la nourriture, des fruits, et surtout, un peu d’eau. Il pleuvait régulièrement dans cette zone géographique, et l’eau restait piégée dans des amas rocheux, au centre de l’île.
Combien de temps est passé depuis le naufrage ? Je ne saurai le dire. J’ai arrêté de compter après trois mois. Je dirai sans doute un an. Parfois, nous voyons des trainées blanches, des avions, passer très haut dans le ciel, au dessus des nuages. Nous avons réussi à faire du feu, sans réelle technique, j’avais un briquet dans ma poche lorsque le bateau s’est renversé.
Au début, ma mère était très confiante, elle s’attendait à l’arrivée de secours. Et puis, elle s’est mise à pleurer mon père. Et elle a perdu confiance petit à petit. C’est fou le nombre de déchets que l’on peut récuperer dans l’océan. A la fin du premier mois, j’avais récupéré un filet dérivant, et grace à lui, nous avions régulièrement du poisson. Je m’occupais de la pêche et de la cueillette, et ma mère préparait les repas. Nous nous sommes fabriqués un abri de fortune, pour nous protéger au mieux de la pluie.
Nos vêtements se sont usés rapidement. De plus, il faisait tellement chaud durant la journée, je restais en caleçon et ma mère en soutien gorge et en culotte. Dumoins les premiers temps, car un seul sous vêtement ne peut pas durer éternellement. Au bout de quelques mois, nous vivions nus.
Ca n’a pas été évident les premiers temps. Ma mère, qui avait toujours été très pudique, avec moi comme avec n’importe qui, se retrouvait completement nue. Je ne devais avoir vu ses seins que une ou deux fois auparavant, et sa chatte évidemment, jamais.
Elle avait de jolis seins, qui ne tombaient presque pas pour ses 41 ans, et une touffe brune assez fournie. Il lui a fallu quelques jours pour finir de se cacher par moment à l’aide de ses bras et de ses mains.
On avait chacun notre coin pour aller aux toilettes. De temps en temps, discrètement, je passais peu après que ma mère ait fait ses besoins, et je trouvais le sable mouillé par terre. Je prenais ce sable dans ma main, et le frottais contre ma queue, je me branlais avec ce sable trempé d’urine, et j’éjaculais par terre. J’avais souvent des erections en présence de ma mère. Et comme je voyais que ça la déconcertait plus que tout, je lui disais que je n’avais jamais connu de femme, et que nous n’étions que tous les deux.

Un matin, alors qu’elle dormait encore, je m’étais mis debout face à elle et je m’étais branlé en la regardant. Elle s’était reveillée et avait sursauté en me voyant, elle s’était recouverte les seins et le sexe avec ses mains, et m’avait demandé de m’arrêter. J’avais continué, de toute manière, auprès de qui aurait elle pu se plaindre. Nous n’étions que nous deux. Je m’étais rapproché et j’avais frotté mon gland contre la peau de ma mère, en me branlant, et j’avais éjaculé presque immédiatement. Elle était allée se rincer à la mer aussitôt, avec les larmes aux yeux.

Elle avait essayé de se refaire des vêtements, à l’aide de végétaux, mais cela ne tenait pas du tout sur elle. Elle fit plusieurs tentatives. Sans succès.
Un soir, elle revint auprès du feu avec sa vieille culotte sale, qu’elle avait recupéré je ne sais où. Je lui avais arraché de force, elle s’était déchirée sur le coté, et je l’avais jetée au feu. Elle m’en avait terriblement voulu, et avait été surprise par autant de détermination de ma part.
– Nous ne partirons plus d’ici, lui avais-je dit.
Nous étions un homme et une femme, seuls, sur une ile déserte.

(à suivre)

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