C’était une époque où l’on trouvait des plans cul par téléphone, vous dire si ça ne nous rajeunit pas. On appelait cela le « Rézo » et on y trouvait de tout, mais principalement des mythos, comme quoi ce n’est pas neuf… Mais, parfois, une bonne surprise venait récompenser votre patience, et il m’est arrivé plusieurs fois de « pécho » de cette manière. Il y avait des « Rézos » pour tous; hétéros, gays, SM, géronto, et, bien entendu, travs, où l’on me connaissait sous le pseudo de « Travestelle ».
J’ai fait plusieurs rencontres en utilisant ce cheminement, certaines furent sympas, d’autres pathétiques, une se termina par une bagarre (véridique, un mec complètement bourré qui a cru que j’étais une femme, il n’avait rien compris), mais trois ou quatre m’ont vraiment marquées, pour différentes raisons. Ma rencontre avec Dominique fût particulièrement marquante car ce fût certainement le meilleur « coup » de ma vie de travestie. Pour laisser une annonce, il fallait d’abord laisser un pseudo (« Travestelle »), puis vous aviez quatre secondes pour expliquer ce que vous recherchiez. Pas facile de décrire ses fantasmes en quatre secondes. Mon message était assez bref: « Travestie, 24 ans, pour homme mûr actif sur le 92 ». Ca voulait bien dire ce que ça voulait dire, même si, bien sûr, des dizaines d’intrus me demandait en duo pour raconter des conneries, fantasmer, me poser des questions plus tordues les unes que les autres, bref, des importuns. Mais depuis plusieurs semaines, j’avais remarquée un pseudo, « Dominique », sa voix grave m’interpellait, et j’écoutais son annonce: « Dominique, 46 ans, grand, costaud, cherche femme, homme, trans, soumis, pour baise hard ». Je me disais, en mon for intérieur, qu’un homme qui cherche un homme, une femme ou un trans, soit il ne sait pas ce qu’il veut, et c’est pas terrible, soit c’est un « morfale » et c’est pas terrible non plus! Mais sa voix grave, son âge (j’ai toujours aimée les hommes mûrs), le fait qu’il soit grand et costaud, et qu’il aime la « baise hard », tout en lui m’attirait, et c’est donc moi qui l’ai demandé en duo.
Un dialogue très sympa s’instaura entre nous. Il me charmait littéralement en m’expliquant ce qu’il aimait faire aux « petites salopes dans mon genre », comme il disait. Dés que j’avais une suggestion à lui faire, il m’écoutait et me disait que ça pouvait être une bonne idée, que ça pouvait se faire ou me félicitait pour mon esprit d’initiative. Tout faillit tomber à l’eau quand il m’apprit qu’il habitait Corbeil, alors que moi, je logeais à Rueil-Malmaison, à l’autre bout de la région parisienne. Comme il n’avait pas de véhicule, la rencontre s’annonçait mal, il était hors de question, n’ayant pas de voiture non plus, que je prenne les transports habillée en pétassse bourgeoise, en écolière, ou en infirmière ras-la-moule… La solution était qu’il vienne un vendredi soir, et qu’il ne reparte que le samedi matin de très bonne heure, car il travaillait aussi le samedi, à coté de chez lui. J’espérais que c’était un bon baiseur, car sinon, la nuit allait me paraître longue…
Le vendredi, je rentrais directement chez moi, de très bonne heure. Quelques courses, je remontais dans mon studio, et commençais ma transformation en cette salope d’Estelle. Tot d’abord une douche, puis la chasse à tous les poils disgracieux. J’enfilais un string et commençais l’opération « maquillage de pute » dans cette tenue. Je m’excitais toute seule à me regarder dans la glace me maquiller lourdement (il m’avait demandé de me mettre beaucoup de noir aux yeux, beaucoup de rouge à lèvres, les ongles vernis et aucun poil apparent, même au-dessus de mon sexe). Cette opération me prit beaucoup de temps, mais je fûs extrêmement satisfaite du résultat, une vraie salope prête au combat (sic).
Je mettais ma tenue que je pensais la plus affriolante; guêpière rouge à pois noire, avec la culotte assortie, bas résille, escarpins avec talons de 8 cms, car je voulais pouvoir marcher, ne maitrisant pas encore la marche avec des talons trop hauts. Et je pensais que, pour plaire à un homme mûr, il serait de bon ton que je m’habille assez « classe », c’est pourquoi j’optais pour une veste de tailleur noire avec des revers pieds-de-poule et la jupe assortie pieds-de-poule, une jupe très courte, qui laissait apparaître le haut de mes bas (ça fait bizarre d’écrire cela, mais c’est exactement ça!). Avec mon maquillage outrancier et ma perruque rousse longue et frisée, je trouvais que je faisais un peu pute, mais ça m’excitait terriblement. Tout ce que j’espérais, c’était que lui aussi serait excité…
Il m’avait dit qu’il arriverait vers 21h00 et il arriva avec presque un quart d’heure d’avance. Je venais juste de finir de m’hailler. Je fus surpris lorsqu’il parût sur mon palier; il n’était pas du tout comme je l’imaginais. Il n’était vraiment pas beau, avec des lunettes, des verres « loupes », mal rasé, presque chauve, et le reste était coupé ras. Il était grand, certainement pas loin d’1m90, il avait des grosses mains de travailleur manuel. Il était vêtu de baskets, un jean, un sweat à capuche orange, un blouson en cuir marron et une casquette de base-ball. Il rentra, me regarda de haut en bas et de bas en haut, il ferma la porte et s’approcha de moi.
– T’es super-bonne, furent ses premiers mots.
Il me prît la tête à deux mains, pos ses lèvres sur les miennes, et m’embrassa gentiment, au début. Mais sa langue voulait s’insérer dans ma bouche et commença à me forcer. Je faisais exprès de résister, mais il réussit à me rouler une pelle magnifique. J’ai tout de suite aimé sa manière d’embrasser. Il commençait à me peloter, ses mains se faufilaient partout, et il continuait à m’enfoncer la langue dans la bouche. Moi, je me laissais faire, il faisait tous ces préliminaires tellement bien que j’avais juste à lui rendre ses baisers. Je commençais quand même à lui caresser l’entrejambe. Lui m’agrippa les fesses en retroussant ma jupe. Je sentais sa main se faufiler entre mes fesses et ma culotte, et il ne tarda pas, toujours en me « galochant » comme un fou, à vouloir insérer ses doigts dans mon anus. Je levais la jambe gauche et l’enroulais autour de sa taille pour qu’il puisse m’introduire son doigt plus facilement. Sa manière de faire me rendait folle. Je faisais bouger mon cul pour l’aider à rentrer son gros doigt. Il relâcha ses baisers un instant et me demanda de me mettre à quatre pattes sur le « clic-clac ». J’obtempérais sans discuter. il mit un genou sur le canapé, releva ma jupe qui était retombée, écarta ma culotte, et voulut à nouveau me doigter. je lui prît la main et emmena son doigt jusqu’à ma bouche et le suçotait.
– Ouais, j’adore, me dit-il, t’es vraiment une petite vicieuse, toi, hein?
– Ouais, j’adore jouer les salopes pour un mec, fais moi devenir ta pute.
Une petite claque sur les fesses me fit taire. Un gémissement de ma part lui fît comprendre qu’il pourrait renouveler ce genre de « caresses » autant de fois qu’il le jugerait nécessaire. Ce coup-ci, il réussit à m’introduire son doigt et commença à le vriller et à pistonner mon petit trou du cul de la sorte. Il ressortit son doigt, l’amena à la hauteur de mon visage:
– Sens, m’ordonna-t’il. Ca sent bon, non? Ca sent quoi?
– Mon cul.
– Ouais, c’est ça, allez, resuces-moi les doigts!
Il me présenta deux doigts, cette fois-là. Je les suçais et il me les introduisit en même temps. Il renouvela l’opération avec trois doigts, me demandant à chaque fois de les sucer après les avoir enfoncer dans mon anus. Il essaya avec quatre doigts, mais mon petit trou commençait à crier grâce (je n’étais pas encore la pute au fion disloqué que je suis devenue!). Il se releva et se déshabilla entièrement, sauf son slip que je lui demandait de garder:
– Je veux te lécher à travers ton slip!
Il me sourit:
– Salope!
Je léchais son slip et je sentais frémir, dedans son sexe qui m’avait l’air de bonne taille. Effectivement, je plongeais ma main à l’intérieur et en ressortant une queue assez longue, bien épaisse et très dur. Je lui otais son dernier vêtement, il s’assît, et je m’agenouillai entre ses jambes musclées et velues, et commençait à l’entreprendre. Je compris tout de suite qu’il appréciait ce que je lui prodiguais, car il gémissait, produisait des « ouais, ouais, c’est bon, vas-y! ». De temps en temps, il m’appuyait sur la tête pour me avales entièrement son cierge, et je dois avouer que, plusieurs fois, j’eus des hauts-le-coeur, car son sexe pénétrait très loin dans ma gorge tant il avait gonflé. De mon coté, adorant me servir de ma langue, je le suçais mais aussi le léchais, lui léchais les couilles, l’intérieur de ses cuisses, je lui faisais lever les jambes, lui demandant de les maintenir ainsi afin qu’il me présente son cul, où j’enfouissais mon visage, lui léchant l’anus et le sentant, en signe d’appartenance, car, oui, je voulais devenir sa chienne. Après quelques instants de ce manège, il me fit allonger sur la banquette, me re-doigta, en me faisant lécher ses pieds. Je devenais folle et était prête à tout accepter de cet homme.
Il récupéra un préservatif que j’avais disséminé un peu partout dans la maison (rien de plus chiant que de chercher une capote dans son pantalon aumoment fatidique), et l’enfila. J’étais toujours sur le dos, il s’allongea sur moi, recommença à m’embrasser amoureusement, me titillant les sphincters avec le bout de son gland.Je sentais qu’il allait me conduire très haut.
– Tu aimes ça, hein? Tu aimes ce que je te fais me demanda-t’il.
– Tu me rends folle, lui répondis-je dans un soupir.
– Tu m’aimes?
La question me désarçonna, mais je compris qu’il fallait que je lui dise « oui » pour qu’il soit en confiance, pour qu’il continue à me baiser aussi bien.
– Embrasses-moi, tentai-je de biaiser
– Tu m’aimes?
– Oui, je t’aime, concédai-je, mais je t’en prie , prends-moi, baises-moi, défonces-moi, je n’en peux plus.
– Je veux t’entendre dire que tu m’aimes pendant que je te baises, d’accord?
– Oui, oui, vas-y, je t’en supplie, je ‘aime, défonces-moi!
Alors il rentra en moi, lentement, sans v******e, mais implacablement. Il me pénétra, alla bien au fond de mon cul dés le début, se recula, me réenfonca sa queue au fond du cul, pas violemment, pas séchement, mais d’un mouvement régulier. Toute la longueur de sa queue se frottait à l’intérieur de mon cul. Au début, je gémissais, un peu de souffrance, bien sûr, mais également du plaisir. Et puis, au fur et à mesure de ses va-et-vients, la douleur faisait place à du plaisir pur, et mes gémissements se transformèrent en soupir, puis en petits cris. Lorsque je commençais réellement à péter les plombs, il plongea sa langue dans ma bouche pour étouffer mes cris tout en continuant à me pilonner, peut-être un peu plus vite, peut-être un peu plus fort, je ne savais plus, il me faisait perdre la raison. Il retira sa lague de ma bouche, m’appliqua sa grosse main sur la bouche pour éviter que je n’ameute l’immeuble. Il me regardait droit dans les yeux:
– Tu m’aimes?
Je lui fis signe que oui
-Tu m’aimes?
il retira sa main.
– Oui, je t’aime, JE T’AIME!!!! hurlais-je
Alors il se retira de moi, ôta le caoutchouc, s’avança jusqu’au dessus de mon visage, et se masturba. Je lui léchais ses grosses couilles velues, il me parlait, me disait que c’était bon ce que je lui faisait, et je sentis un grand frisson le parcourir. Il se releva légèrement, visa mon visage, et m’arrosa copieusement. J’ouvrais la bouche en grand pour absorber le plus de sperme possible, mais il s’amusait également à m’en répandre sur le front, sur les joues, le nez. Il frottait sa bite, toujours dure, dans ses flaques de spermeet me tendait son gland à lécher. il me l’étalait sur le visage avec les doigts ou, au contraire, me faisait lécher ses doigts. Ce manège dura un long moment et j’adorais cette manière qu’il avait de me prendre pour son jouet sexuel.
Après s’être encore embrassé longuement, je partis dans ma petite salle de bains, histoire de me nettoyer. Il me suivit, je pensais pour laver son sexe. Je m’installais devant le lavabo, au-desus duquel se trouvait une glace. Je pus constater qu’il m’avit vraiment copieusement éjaculé dessus, mais je n’eus pas le temps de quoi que ce soit; il se placa derrière moi et me prit par la taille;
– Je te trouve très belle,avec tout ce sperme sur ton visage. Tu ne trouves pas que tu es jolie comme ça?
Je ne répondais pas.
– Ca ne t’excites pas de te voir comme ça, ta petite gueule pleine de foutre?
Il m’attrapa à la gorge:
– Regardes ta gueule de pute souillée au sperme, me dis pas que t’aimes pas ça, p’tite pute!
Il me saisit la queue à pleines mains.
6 tu vois bien que ça t’excites, salope, tu bandes!
Et c’était vrai que j’étais en érection. Bien sûr, rien à voir avec la queue triomphante de mon amant, ma petite queue bandait, et il se mit à me branler et me maintenant par la gorge de son autre main, pour me forcer à me regarder dans la glace. J’étais totalement sous son emprise et je me laissais faire comme une chienne. Parfois, j’essayais de détourner le regard, mais il me remettait sèchement en place devant le miroir:
– Regardes, salope, regardes comme tu te fais bien branler, tu m’aimes?
– Je t’aime.
– C’est bien, ma chienne, je vais te faire jouir comme ça, tu auras droit à une belle éjac, toi aussi.
Il me branlait si bien que je me laissais faire, m’abandonnait toute forme de résistance. Au bout d’un moment, je me v idais dans le lavabo, une grosse éjaculation, car il m’avait excité comme jamais. Il me fallut beaucoup de temps pour me remettre , il m’avait épuiséé, je me mettais en chien de fusil sur la banquette pour reprendre mes esprits. Il s’assit à coté de moi et me caressa tendrement, il me disait des mots doux, et moi, je pensais que je n’avais jamais pris une troussée pareille.
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