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Berlin

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Chapitre 7 : Je suis dans la place.

Deux semaines sont passées, je sers Monsieur Alain avec une joie non dissimulée. Dans l’agence, mon directeur a cessé de me reluquer. Gertrude est en main avec Maîtresse Karina, une russe pure souche, une peau de vache si on faute avec elle. Au bureau, dans mon bureau, Isabelle est ma secrétaire très particulière, elle est celle qui me fesse, celle que je lèche ou que je bois. Gertrude nous a déniché deux perles, sans aucune possibilité de les corrompre, malheureusement. Toutes les deux sont déjà maquées à des hommes, leurs maris et ont des mouflets.

Je suis impatiente, Monsieur Alain doit arriver dans moins d’une heure. Je porte ma petite laisse cachée entre mes seins enchainé l’un à l’autre. Elle est là, sous mon chemisier à jabot. Je ne cesse de fixer la pendule de mon bureau. Gertrude est sous ma jupe, elle me lèche la moule pour me détendre. Je suis si impatiente qu’Isabelle se permet de me gifler. Je crois qu’elle a eu peur de ma réaction que je me suis lentement tournée vers elle. Mon sourire emplit de bonheur l’a rassurée. Quand, comme avec Mademoiselle, je baisais tendrement sa main, elle posa sa bouche sur ma nuque et je jouissais de la langue de notre Gertrude.
Monsieur Alain arrive, je me précipite dehors, bouscule le directeur. J’ouvre la porte du taxi, lui tends ma main. Il sort en baisant ma main, tout sourire. Par contre, avec le directeur, il me montre froid. Intimidé, ce dernier guide notre directeur général dans une salle de conférence.

– Voici, monsieur le directeur, tous les collaborateurs de l’agence.

– Bien, très bien. Bonjour à toutes et tous, j’espère que vous allez bien, oui, je vois. Bien depuis quelques mois, j’ai reçu bien des rapports, parfois contradictoires. J’ai ici une collaboratrice en qui j’ai toute confiance. Elle n’oserait pas me mentir, c’est certain. Ces rapports me parlent de problème, d’un problème en particulier. Si les vôtres me disent que Mademoiselle Aroa n’a pas sa place dans cette agence, elle l’a. Elle est une femme capable, intelligente et franche du collier. Je ne peux pas en dire autant de vous, mon cher directeur d’agence, d’où la nomination de Mademoiselle Aroa à la place de sous-directeur et ma présence ici. Voilà, mesdemoiselles, mesdames, messieurs, vous pouvez regagner vos places de travail. Ne reste dans cette salle que vous, mon cher et toi, ma chère.

La porte du bureau fermée, monsieur Alain se découvre. Il est acerbe, amère sur les comportements du directeur d’agence. Il lui reproche non seulement ses écarts de conduite, mais aussi sa conduite avec le personnel féminin. Il lui fait remontrance de ses tenues vestimentaires, de sa grossièreté dans ses rapports mal écrits. Il ne lui trouve, en fait, aucune qualité de manager et le vire séance tenante de son poste. Il l’envoie à l’autre bout de l’Allemagne et comme simple employé. S’il refuse sa nouvelle nomination, il peut d’ores et déjà se considéré comme licencié. Il se fait petit, le directeur d’agence, il n’ose pas protester, ni même tenter de se justifier. Je le savais larve, là, il est juste pitoyable voire pire encore. En fait, je me verrais bien le dominer, complètement le rabaissé à l’état de pute, ce qu’il est, à n’en pas douter.

Quant à moi, je prends les reines de l’agence avec effet immédiat et une main sur ma chatte. En un peu plus d’une heure chrono, tout est réglé. Le directeur est dégradé et moi, gradée. Déjà, pendant que nous allons manger dans le plus chic des restaurants de Berlin. Le directeur d’agence part en emportant ses maigres affaires. Il me laisse un cadeau, bien en travers de son bureau, sa cravache. En fait, je me suis complètement plantée, ce n’est pas une cravache à deux balles, c’est une cravache d’une très grande qualité, de celle faite à la main. J’apprécie son présent à sa juste valeur. Connaissant son adresse, je m’empresse de lui rédiger une lettre de remerciement et une petite excuse pour…pourquoi au faite ? Biffé l’excuse, je ne mets que l’adresse d’une femme qui sera lui faire ressortir son côté larve.

Le soir, j’ai invité Isabelle chez moi avec Monsieur Alain, Mademoiselle Janice, Béa, ma douce et Agnès, la perle. Pas d’histoire sadique, qu’un bon moment conviviale entre nous. Pas de Maître, de Maîtresse, non rien, pendant une soirée, on oublie qui est soumis et qui domine. Seulement, Isabelle est terriblement impressionnée par mon appartement et sa déco sans ambiguïté possible. Monsieur Alain ayant décidé de vivre dans mon appartement, après le départ, bien à regret, de tous mes invités, je reste seule avec Monsieur Alain. Je me présente dénudée devant lui, j’ai une envie irrésistible de son corps d’homme. Il le devine et m’emporte dans ma, non, notre chambre. Il ne me baise pas, il me fait l’Amour avec tout ce que cela comporte, comme notre première fois. Une nuit chaude, torride, riche en orgasme violent. Ce fut comme si je redécouvrais l’amour, comme un second dépucelage. Il me prit de partout. Seul exception à un amour tendre, sensuel, quand il jouit dans mon cul, je le suce avec le désir secret qu’il me baise encore et sauvagement. Il peut même me baiser en me brutalisant que je ne lui dis pas non.

Dès l’aube, j’écris un mot qui apprendra à Monsieur Alain combien notre nuit fut merveilleuse. Je le quitte à regret. Je me retrouve dans mon nouveau bureau. Bien au centre, une missive que je m’empresse d’ouvrir. C’est de Mademoiselle, rien ne pouvait me faire plus plaisir. Je lis sa crainte de me voir me partager entre elle et Monsieur Alain. La question est dure. Je dois me poser cette question. Perdre Mademoiselle, autant essayer de passer par-dessus le mur de Berlin, c’est la mort assurée. Perdre Monsieur Alain me serait plus aisé, c’est certain. Seulement, quand il me baise, comme avec Monsieur Heinz, c’est découvrir l’entrée du paradis. Et puis, il y a encore le film. Tout se mélange dans ma tête. Je dois prendre un peu de recul, mettre de l’ordre dans ma tête. En fermant mes yeux, je vois le doux visage de Béa, d’Agnès, le merveilleux visage de Mademoiselle. Je ne sais pas si je dors éveillée ou pas pourtant, je vois Monsieur Alain prendre son avion et me quitter. Ouvrant mes yeux, il est devant moi, bien en chair et en os. Il me sourit, fait le tour du bureau.

– Ma chérie, je vais revenir, sois en certaine, ne plus avoir ton corps contre le mien, c’est, c’est. Enfin, je dois retourner à mon poste. Je pars demain matin. Non, ne pleure pas. je vais revenir. Ne suis-je pas ton patron, cela me laisse la liberté de venir t’agacer dans ton bureau, te punir chez toi si cette agence ne tourne pas rondement. Alors, ne pleure pas, je n’en supplie. Ce soir, je ne dormirais pas avec toi. j’ai une petite chambre près de l’aéroport. Sur ton agenda, au mois de septembre, je serais là pour une ou deux semaines.

– Monsieur, vous me manquez déjà. J’aurais tellement aimé que vous nous accompagniez pour le tournage du film.

– Oh, oui, c’est juste. C’est quand ?

– Dans une semaine exactement. Nous serons dans la région de Hanover. Voici les photos données par Monsieur Heinz et voici le scénario, il devrait vous plaire Monsieur Alain.

C’est attentivement qu’il regarde les photos de ce vieux manoir, c’est encore avec plus d’attention qu’il dévore le scribe du film.

Il ne va pas dormir dans sa petite chambre, je le subis toute la nuit. Il m’explose mon cul tout en me fessant copieusement avant d’aller prendre son avion. Pourtant, au matin, après une dernière fois, il n’est plus dans mon lit. En pleure, j’appelle Mademoiselle pour lui donner la nouvelle. Béa arrive peu après. Pour moi, elle a quitté son travail un moment. Je crains d’avoir déçu Mademoiselle en pleurant le départ de Monsieur Alain.

Sur le trottoir, Béa regagne sa boutique après un dernier baiser enflammé. Dans mon bureau, malgré la présence d’Isabelle, je n’ai guère le cœur en joie. L’arrivée fracassent de Mademoiselle me met à genou devant elle. Isabelle n’ose bouger et se contente de nous regarder, admirative devant ma soumission. Je baise les pieds de Mademoiselle la supplie de me punir pour mes larmes. Je renouvelle mon serment, celui de ne jamais la quitter. Derrière, un homme pénètre dans le bureau.

– Quand je te disais qu’elle était ma proie, tu ne voulais pas me croire. Ben tu vois, elle est ma pute, ma chienne. Alain, on peut l’aimer à deux. Elle en a pour dix dans son cœur.

– Heureusement que tu m’as appelé, sinon, je manquais ça. Ta Maîtresse a raison et toi aussi. je ne te prendrais pas. Jamais je ne te forcerai à me suivre sans que ta Maîtresse ne soit avec nous.

– Mademoiselle, Monsieur, il me faut encore vous faire un aveu. Cette femme, derrière son bureau, Isabelle, elle me fouette avec la cravache suspendue derrière elle. Je le lui ai demandé. Oui, je me sens si souvent loin de vous Mademoiselle. Chez moi, je me sens si seule quand, ni Vous, ni Béa ou Agnès ne soyez présent pour m’infliger ma punition. Je me sens seule quand je ne peux vous faire jouir.

– Mon cher Alain, n’y a-t-il pas une solution à ce problème de solitude ?

– Je vais y réfléchir, Janice. Aroa, je crains que ce poste ne t’éloigne de ta Maîtresse, est-ce que je me trompe ?

– Non Monsieur ! Cependant, ce travail me plait car il est un défi pour moi.

– Je dois y aller, mon avion m’attend. Je serais à Hanover pour ton film. En attendant, si tu me le permets, Janice, j’exige que tu quittes ton logement pour ne plus vivre qu’auprès de ta Maîtresse. En outre, j’exige de toi que tu la serves davantage encore.

– Je vous obéis, Monsieur. Voilà un ordre à qui il me plait de donner la suite qu’il mérite.

– Mon cher, voir ma petite Aroa pendue à mes basques n’est certainement pas pour me déplaire. Aussi, à ta prochaine visite, si tu loue une chambre, je te promets de te faire connaitre le prix de ma colère.

– Là, je ne vais pas refuser une telle invitation. Bon, Janice, Aroa, je dois vous laisser.

Monsieur Alain nous embrasse avec tendresse et file tel le vent. Dans mon bureau de directrice, Isabelle se pointe et tombe à genou devant ma Maîtresse sans que nous ne comprenions la raison. Du moins, sur le moment.

– Mademoiselle Janice, j’ai tout entendu. Pourriez-vous me flageller à l’aide de cette cravache pour avoir voulu vous prendre votre soumise, Aroa.

– J’ai oublié mes clefs ! Isabelle, que faites-vous dans cette position ?

– Je cherche à me faire pardonner pour avoir voulu vous prendre Aroa.

– Mon cher Alain, j’ai ma petite idée pour cette femme. Tu peux partir sans crainte, il se peut même que tu peines à la reconnaitre à ton retour.

Monsieur Alain s’en est allé prendre son avion, il ne revint pas. Dans le bureau, Mademoiselle Janice pousse le vice à att****r Isabelle par ses cheveux et l’obliger à me lécher la moule tout en étant fustigée à coupe de cravache. Isabelle me fixe, tout sourire avant de plonger en mes entrailles avec sa bouche pulpeuse.
Depuis, je n’ai jamais quitté Berlin que pour tourner dans les films de Maître Heinz. Je suis la pute qui se partage entre mon tout premier amant et ma merveilleuse Maîtresse et j’aime ma vie.

FIN.

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