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Les disciples de Cybèle

Les disciples de Cybèle



Résumé

Un homme fétichiste et soumis est attiré dans le piège tendu par une femme disciple d’une secte dénommée le Temple de Cybèle. Cette secte a pour objet la prédominance des femmes, le rôle des mâles étant de les servir et de devenir leurs esclaves. Des hommes au profil adéquat sont piégés, enlevés, éduqués, et castrés.

Introduction

Je suis assis par terre dans une petite salle sans meubles. C’est une chambre, ou un cachot plutôt car il est fermé à clé depuis l’extérieur. Les murs sont en briques brutes peintes en blanc, le sol est en plastique gris. Je n’ai pas froid bien que je sois complètement nu. Libre de mes mouvements, je suis assis contre l’un des murs face à la porte, le front en appui contre mes genoux repliés que j’encercle de mes bras. J’attends sans trop savoir quoi. J’attends que l’on vienne me chercher. Je regarde mon corps totalement épilé. Je n’ai plus un poil sur moi, pas même de cheveux. Je me sens totalement dépressif, vide sans plus envie de rien. Je regarde entre mes jambes. J’ai l’impression que ma queue a rétrécit. Le gland est dégagé car j’ai été circoncis. Un piercing Prince Albert le décore. Il est en or, de même que la chaînette qui en part pour rejoindre un anneau en or lui aussi, fixé à mon scrotum. Scrotum qui est vide. Je n’ai plus de testicules. J’ai été castré il y a un mois. Je suis un eunuque et pourtant je vais être marié à une femme que je ne connais pas encore. Je ne sais pas quelle vie m’attend et je ne peux pas m’empêcher de me remémorer le fil des évènements m’ayant conduit où j’en suis. Tout a commencé il y a environ 6 mois.

Sylvie

J’ai 28 ans, je suis célibataire, et je travaille comme chef d’équipe dans une usine où je dirige une quarantaine de personnes hommes et femmes, réparties dans différents ateliers. Tous les matins à la prise de poste, je fais le tour pour saluer tout le monde.

Une ouvrière d’une cinquantaine d’année nommée Sylvie travaille seule dans un atelier où elle conduit des machines qui plient des cartons d’emballage. J’ai remarqué que lorsque je passe la voir, elle est non seulement très avenante et souriante, mais elle parle beaucoup et souvent avec des propos ayant une connotation sexuelle à peine voilée. Elle m’appelle toujours « monsieur le directeur ». Elle me parle aussi régulièrement de tel ou tel problème technique sur l’une des machines que je devrais regarder, m’obligeant à passer tout contre elle entre le mur et les machines et ainsi à la frôler. Je dois dire qu’elle m’excite. Je ne la trouve pas belle, mais tactile et sensuelle. Il émane quelque chose d’elle.

Un jour à la cantine d’entreprise où je déjeunais avec quelques collègues, la discussion est venue sur cette femme. Une employée du service RH racontait que cette ouvrière lui avait expliqué avoir eu récemment un accident de voiture sans gravité mais ayant eu pour résultat la voiture dans le fossé. Par le choc, elle serait tombée à cheval sur le levier de vitesse qui l’aurait ainsi masturbée. La collègue RH semblait à la fois choquée de ce type de confidence, dubitative sur la réalité des faits, et concluant que cette ouvrière était sans doute psychologiquement dérangée et obsédée par le sexe. Ses propos confirmaient la perception que j’avais de cette femme.

Les jours suivant, faisant mon tour quotidien des ateliers, Sylvie me propose de passer chez elle l’après-midi pour qu’elle me donne des fruits et légumes de son jardin. Nous étions en juillet. Elle me précise également que son mari, ouvrier lui aussi, ne serait pas là car travaillant en poste d’après-midi. Je me doutais un peu où elle voulait en venir, et attiré par l’aventure je jouais le jeu et j’acceptais son invitation.

Je me présente chez elle en début d’après-midi après avoir pris le temps de passer chez moi pour me rafraîchir après ma fin de poste. Il faisait très chaud. Elle m’accueille avec un grand sourire, vêtue d’une robe à fleurs un peu vulgaire fermée sur le devant par des boutons, et chaussée de mules, et elle me montre sa maison et son jardin potager. Puis elle me propose de rentrer dans la maison pour me montrer ce qu’elle a cueilli pour moi.

Après nous être installés sur le canapé de son séjour, elle m’offre une verre d’orangeade bien glacée et me suggère de me mettre à l’aise et d’enlever ma chemise « si je veux, étant donné cette canicule ». Jouant le jeu et parfaitement conscient de ses intentions libidineuses, j’enlève ma chemise et je lui demande si je peux également enlever mon pantalon pour me mettre en quelques sortes « en maillot de bain par cette chaleur ». En slip en fait. J’enlève chaussures et chaussettes, puis mon pantalon, et je me rassieds dans le canapé à ses côtés.

Je la vois me regarder avec concupiscence et s’exciter à me voir ainsi. Elle se rapproche de moi et elle voit que je suis en train de bander. Elle me dit que son mari est impuissant et qu’elle n’a plus vu depuis longtemps un sexe d’homme bander. Elle me demande également si elle peut me toucher, puis pose sa main sur la protubérance de mon slip qu’elle caresse doucement. Elle dévore littéralement mon érection du regard et j’entends son souffle devenir court. Je passe un bras autour de son cou, et ayant déboutonné le haut de sa robe, je passe une main dans son soutien-gorge. Elle a le sein lourd et flasque, mais son téton est turgescent d’excitation.

Ayant sorti ma queue de mon slip, me branlant doucement, elle me complimente sur sa taille. Puis se levant et me prenant par la main pour que je la suive, elle m’emmène dans la chambre à coucher où elle me fait coucher à plat dos sur le lit. Elle se couche à côté de moi après avoir ôté sa robe et ses mules, et commence à me couvrir de baisers de la tête aux pieds tout en tenant ma queue en main. Elle me dit que je suis doux, chaud, que je sens bon et qu’elle a envie de me manger. Puis se penchant sur moi elle avale ma queue qu’elle suce longuement, jouant de sa langue autour du gland, avalant tout le membre lors de va et vient énergiques, revenant au gland qu’elle suce tout en titillant de la langue le méat urinaire, me léchant aussi les testicules et les prenant en bouche.

Je ne reste pas inactif et je la caresse aussi. Je sens aussi son odeur car l’hygiène ne semble pas être son point fort. Elle dégage une odeur de transpiration qui pourtant m’excite. Je passe la main dans sa culotte. Je sens une touffe extrêmement fournie, très poilue, et un sexe totalement trempé dans lequel j’enfonce un doigt, puis deux, puis trois, puis toute la main. Je crois n’avoir jamais rencontré un sexe de femme aussi distendu. Son sexe m’excite autant qu’il m’écoeure. Je sors ma main, trempée de sa mouille, pour discrètement sentir mes doigts, et je suis envahi par une odeur très musquée. Je recommence à la masturber tout en lui léchant les seins, blancs laiteux et veinés, avec une forte odeur âcre provenant de ses aisselles poilues. Je lui enfonce un doigt dans l’anus tout en mettant les autres dans sa vulve trempée.

Elle me fait me mettre de nouveau sur le dos après qu’elle ait enlevé soutien-gorge et culotte. Puis elle s’empale sur ma queue. Elle se couche sur moi, me murmurant des obscénités à l’oreille en me couvrant de baisers. Son souffle dans mon cou est chaud et rauque, elle m’entoure de ses bras, me dit qu’elle va me bouffer en entier, avaler mon sperme, bouffer mes couilles.

Elle revient en position assise tout en me malaxant de son bassin. Elle semble en transes. Je lui dis de mettre ses pieds sur mon visage, ce qu’elle fait aussi tôt. Ils sont chauds, ils sont moites, ils sont âcres, ils sentent fort, et j’explose littéralement dans son sexe, libérant par spasmes des flots de sperme alors qu’elle-même est prise d’un violent orgasme.

Elle s’affale à côté de moi ; comme prise de hoquet elle part d’un rire strident et saccadé, me disant qu’il y a longtemps qu’elle n’a pas joui comme ça. En souriant largement, elle se fourre une main dans la chatte qu’elle ressort triomphalement pleine de mouille et de sperme. Elle s’essuie sur les draps.
« Tu es un sacré étalon, toi ! Et aussi un bon petit cochon ! Tu m’as mis un doigt dans le cul. Montre-moi quel doigt c’était ».

Elle me prend la main et elle voit mon majeur encore bruni des traces de son anus.
« Ah ! oui, c’est celui-ci ! Tu aimes me mettre le doigt dans le cul ? J’aime que tu me le fasses ! Tu aimes ça hein ? Tiens, nettoie ton doigt, suce le pour le nettoyer comme ça tu peux goûter ma merde ! »

« Tu aimes les pieds aussi ? Je ne pensais pas que tu éjaculerais comme ça avec mes pieds ! Ils sont sales et ils puent. Mais je te les ferai lécher et sentir autant que tu veux, j’adore qu’un étalon me lèche les pieds ! On va bien s’entendre tous les deux, tu vas voir !… »

Elle recommence déjà à me caresser les tétons et à les lécher pour me faire bander de nouveau. Il est encore un peu tôt alors que je viens à peine de jouir et l’érection ne vient pas assez vite à son goût.
« Allons, tu ne vas pas me dire que tu as déjà la queue molle et les couilles vides ! »

Elle me caresse le sexe, branlant doucement ma queue flaccide, me malaxant doucement les couilles, soufflant dans mon oreille en y introduisant la langue.
« J’aime jouer avec le sexe d’un homme ; on peut faire plein de choses avec… »

Elle se retourne tête bêche pour me sucer et me tend son pied sur le visage.
« Tiens lèche, sens bien mes pieds »

Il est sale, le talon plein de corne, la plante un peu grise, les ongles pas entretenus avec de petits dépôts noires dans les coins et entre les orteils. Une forte odeur de pied, particulièrement à la naissance des orteils. Mais cette odeur m’excite et je sens mon érection revenir. Elle me suce en redoublant d’ardeur.

Elle se met en position de 69, me chevauchant le visage.
« Lèche ma chatte aussi, j’ai envie que tu me bouffes la chatte ».

La vision de son sexe très poilu et le contact de cette chatte visqueuse, trempée, me dégoûtent. J’ai l’impression que toute ma figure peut tenir dans ce sexe béant et négligé. J’ai rapidement le visage visqueux de mouille et de sperme, des poils sur la langue qui me gênent, et je suffoque dans une odeur musquée. Mais je bande comme une bête !

Elle me suce et me branle avec ardeur, puis se redresse en s’asseyant sur mon visage. Mon nez est dans son anus. L’odeur est horrible mais elle me branle à m’en arracher la bite et je sens que je vais éjaculer. Elle se couche de nouveau sur moi et avale ma queue. Je ne peux pas me retenir et j’éjacule.

Elle continue à me branler avec frénésie tout en avalant ma décharge de sperme. J’ai l’impression qu’elle va avaler ma queue qu’elle aspire à me faire mal.

Puis elle retombe sur moi, complètement repue. Elle tient toujours mon sexe en main. Elle a du sperme sur le poignet et sur le menton.

« Il faut que je raconte ça aux copines à l’usine. Elles vont adorer ! Elles seront sûrement un peu jalouses aussi. »

Sa phrase fait tilt en moi. Non ! Il ne faut surtout pas qu’elle en parle ! Je perdrais immédiatement toute autorité et je ne pourrais plus faire mon job. Et puis si ça vient aux oreilles de son mari ? Lui aussi travaille à l’usine, au service Expéditions. Je risque d’avoir de gros ennuis. Et si ça vient aux oreilles de la direction ? Je réalise m’être mis en danger à plein de niveaux. J’ai également honte de moi. Honte de cette relation bestiale avec cette femme un peu dérangée, qui me magnétise mais qui pourtant ne m’attire pas et même me dégoûte. Mais je ne peux rien dire de ça.

Elle se lève et enfile un peignoir tandis que je me rhabille. Je lui laisse entrevoir qu’il vaudrait mieux ne rien dire de tout ça à quiconque et que ça reste notre secret. Elle m’écoute et semble acquiescer.

« Oui tu as raison, je n’en parle pas. Mais on se revoit vite hein ? De toute façon si on ne se revoit pas j’en parle ».

Retour à la maison

Nous nous quittons après un baiser furtif sur les lèvres. Je remonte dans ma voiture après avoir mis dans le coffre le cageot de fruits et légumes qu’elle avait préparé à mon attention.

Je roule en étant soucieux. Je n’ai pas aimé sa phrase de conclusion dans laquelle j’ai senti poindre une menace. La menace qu’elle parle de ce rapport. Je ne la connais pas en fait, je ne sais pas si je peux lui faire confiance.
Si elle parle, je risque de gros ennuis à l’usine. La réputation de cette femme est sulfureuse, on dit d’elle qu’elle est nymphomane, qu’elle est dérangée. Beaucoup de gars ont dû coucher avec elle. Je risque d’être la risée de tout le monde.

Je me fais un mauvais film en imaginant la réaction de son mari à qui serait venu aux oreilles cette relation adultérine. Qu’est ce qui va se passer s’il veut me casser la figure ? Surtout s’il fait un scandale à l’usine.

Le soir dans mon lit je tente de me rassurer. Après tout, des tas de gens ont des relations extraconjugales sans que ça tourne nécessairement au drame. Et puis je n’ai rien fait de mal. Je peux toujours expliquer que je me suis fait piéger. Je passerai au pire pour un benêt.

Je repense à cet après-midi passé avec elle et je ne peux m’empêcher d’avoir une érection. Je me masturbe en revoyant le fil de ce qui s’est passé. Quelle grosse vicieuse quand même ! J’éjacule sur mon ventre.

Le lendemain, je prends mon poste comme d’habitude. Toute la journée je suis sur mes gardes et aux aguets. Je scrute les regards, j’écoute sans laisser rien paraître les bribes de conversation. Tout est normal, aucun sourire suspect ou moqueur, aucune parole de travers. J’évite toutefois de passer la voir sur son poste de travail.

Le surlendemain je me sens plus détendu. Personne n’est au courant de rien de toute évidence. Je passe lui dire bonjour sur son poste de travail où elle semble m’attendre.

« Tu n’es pas passé me dire bonjour hier. Tu viens chez moi cet après-midi ? »

Je trouve une excuse bidon pour expliquer que je ne pourrai pas passer.

« Alors demain ? »

« Oui, demain je viendrai ».

« Ah ! super. Viens sans prendre de douche avant. Le parfum de savon c’est bien, mais je préfère sentir ton odeur à toi ».

Je me dis que je fais peut-être une bêtise en acceptant cette nouvelle invitation, mais le fait qu’elle n’ait parlé à personne de notre première rencontre m’a un peu rassuré.

L’après-midi je vaque à mes occupations chez moi tout en pensant à elle. J’arrêterai après notre rencontre demain mais il faut que je trouve un motif valable et crédible.

Seconde rencontre avec Sylvie

J’arrive chez elle le lendemain en début d’après-midi. Je n’ai pas pris de douche après mon poste du matin comme elle me l’a demandé ; je me sens un peu crade.

Elle entrebaille la porte pour me laisser entrer, et je la découvre vêtue d’une nuisette rose, courte et un peu transparente, assez ridicule à mon goût, chaussée des mêmes mules que lors de notre première rencontre.

Elle m’embrasse langoureusement et m’emmène directement dans la chambre.
« Laisse-toi faire, aujourd’hui c’est moi qui prend les initiatives » me dit-elle.

« C’est moi qui te déshabille. Tu veux bien que je t’attache sur le lit ensuite ? J’ai toujours rêvé d’avoir un homme attaché, offert rien que pour moi ».

J’accepte et elle commence à déboutonner ma chemise qu’elle m’enlève. Elle me fait des baisers sur le torse et sur les tétons tout en débouclant ma ceinture, puis elle me fait assoir sur le lit afin de m’enlever chaussures et chaussettes, puis de nouveau debout pour ôter mon pantalon. Elle s’agenouille alors devant moi et embrasse mon sexe au travers de mon slip. Elle me regarde en souriant depuis sa position agenouillée alors qu’elle sent grossir la protubérance d’une érection.

« Tu vas voir, je vais bien m’en occuper ».

Elle fait glisser mon slip le long de mes jambes, et s’en saisit pour le porter à son nez et le respirer, ce qui me gêne terriblement.

« Il sent encore un peu la lessive, j’aimerais mieux qu’il sente ton odeur ».

Elle me fait alors coucher sur le lit, bras et jambes écartés en X, et se saisit de cordelettes dans le tiroir de la table de nuit.

Se saisissant de mon poignet droit, elle entreprend de l’attacher au montant du lit tout en m’embrassant la main, le bras, l’aisselle et la poitrine. Elle contourne le lit pour se positionner sur mon côté gauche et faire de même.

« Tout à l’heure ma sœur doit passer. Tu m’attendras sans faire de bruit, je n’en aurai pas pour longtemps ».

Effleurant du bout des doigts mon torse, ma queue bien raide puis ma jambe, elle attache l’une de mes chevilles, puis l’autre tout en me caressant le pied, l’embrassant et suçant le gros orteil comme une petite fellation.

« Tu es sexy comme ça ! Je te mangerais tout cru… Essaie de bouger et de te détacher pour voir si c’est solide ».

Je tire sur mes liens avec force mais rien ne vient ; effectivement je ne peux plus bouger. Elle rit.

« Tu vois ! Je sais faire les nœuds ! »

Elle se couche à côté de moi, se saisit de ma queue qu’elle commence à branler lentement.

« Nous allons jouer à un jeu de questions réponses. Je vais te poser des questions et tu répondras. Je te donnerais aussi mes réponses ».

Je suis étonné et aussi un peu frustré que nous ne rentrions pas plus vite dans la baise pour laquelle je suis venu, mais comme j’ai accepté que ce soit elle le maître du jour, je me plie à son jeu.

« Es-tu célibataire ou bien as-tu une copine ? »

« Je suis célibataire, non je n’ai pas de copine. »

« Serais-tu prêt à m’épouser ? ».

Sa question me scotche car je n’étais pas préparé à ce type de question.

« Nous nous connaissons à peine ! Et puis tu es mariée avec Daniel, non ? »

« Mon mariage avec Daniel est d’un type spécial, je t’en parlerai. Mais si je n’étais pas mariée ? »

« Oui, euh, peut-être, enfin je ne sais pas ! »

« Pas très convaincant ! Je pose la question différemment : envisages-tu de te marier un jour ? »

« Oh ! oui, certainement. »

« Peux-tu envisager une existence où tu n’aurais pas d’enfant ? »

« Je ne me suis jamais vraiment posé la question. Cela dépendra aussi de ma compagne ».

« Mais si tu es stérile par exemple ? »

« Ah ! ça je ne sais pas, je ne me suis jamais posé la question ».

« Serais-tu prêt à quitter ta vie actuelle du jour au lendemain, pour partir à l’étranger par exemple ? Partir comme ça, sans ne rien dire à personne, disparaître en somme ».

« Oui ça je serais capable de le faire ».

Je ne vois pas où elle veut en venir avec toutes ces questions. Elle continue à me branler doucement, juste pour me maintenir en érection et sous tension. Elle me dépose quelques baisers sur le torse.

« Côté sexuel, tu aimes quoi ? Tu aimes ce qui fait mal ? Tu aimes servir une dame ?

Zut ! Cette question très directe me gêne beaucoup. Mes goûts sont assez spéciaux, mais je ne me sens pas assez en confiance avec elle pour en parler librement. Pour autant lui mentir n’a pas beaucoup de sens. Je me jette à l’eau mais en tentant d’éluder au mieux la réponse.

« Oh ! J’aime un peu tout ! ».

« Tout ? Tu n’as aucun fantasme particulier, aucun petit secret caché ? Allez je ne te crois pas ».

Je vois bien ne pas pouvoir m’en tirer à si bon compte et je tente de préciser ma réponse.

« Bon, je vais te dire, mais c’est un secret à garder entre nous. Je suis fétichiste ».

« Fétichiste ? Qu’est-ce que c’est fétichiste ? Explique. »

Voilà que maintenant elle me demande de rentrer dans les détails ! Je suis gêné, d’autant que je ne suis toujours pas vraiment certain qu’elle sache tenir sa langue.

« Bon, euh, c’est être excité sexuellement par des choses ou des situations qui ne sont pas normalement des choses qui excitent. Les pieds par exemple. Ou les odeurs. J’aime être soumis sexuellement également ».

Elle rit.

« Je te fais marcher. Je sais parfaitement ce que c’est le fétichisme ! J’ai tout de suite vu que tu es fétichiste. Et aussi sexuellement soumis ! C’était évident l’autre jour quand je t’ai fait sucer ton doigt plein de merde ou quand tu as éjaculé en reniflant mes pieds. »

Elle accentue la masturbation et me lèche les tétons.

« ça me plaît que tu sois comme ça !… »

Je lui pose alors la question qui me taraude :

« Pourquoi me poses-tu toutes ces questions ? »

« Comme ça ! Pour savoir et mieux te connaître ! »

Des coups à la porte interrompent notre discussion.

« Ce doit être ma sœur. Ne bouge pas, je reviens ».

Elle me laisse attaché sur le lit, la queue bien raide, et elle s’éclipse après avoir enfilé un peignoir sur sa nuisette.

J’entends des voix de femmes, mais sans pouvoir distinctement comprendre ce qui se dit. Puis des pas qui s’approchent derrière la porte que l’on ouvre brusquement, et sa voix qui dit : « Mais si je t’assure, viens voir, il est là ! »

Je me sens pétrifié et trahi lorsqu’elle entre dans la pièce suivie d’une autre femme que je connais très bien, autre ouvrière de l’usine travaillant dans mon équipe.

« Je ne te présente pas Marion, tu la connais bien. Tu ne savais pas que nous sommes sœurs ? Et bien maintenant tu le sais ».

Marion s’approche du lit sur lequel je suis lié, les yeux écarquillés et souriant à pleines dents, de toute évidence éberluée par le spectacle que je lui donne.

« Et bien Sylvie… si je m’attendais à ça ! Bonjour monsieur le directeur ! » Me dit-elle en s’esclaffant.

Je suis rouge de honte, exposé et incapable de me soustraire à sa vue, grotesque. Le pire est que je bande comme un fou, ce qui de toute évidence ravit les deux femmes.

Sylvie en particulier semble ravie tant de la farce qu’elle vient de me faire que de l’air ébahi de sa sœur. Elle en rajoute d’ailleurs une couche :
« Il vient de m’avouer être fétichiste et soumis. Il fera très bien l’affaire tu ne penses pas ? »

Sa sœur acquiesce d’un air entendu sans que je comprenne la signification de cette phrase, puis tourne les talons expliquant qu’elle doit se sauver.

Sylvie enlève son peignoir et se couche à côté de moi.

« Tu es fâché hein ? Mais il ne faut pas, Marion est comme moi, muette comme une huître, elle ne dira rien à personne. Nous n’avons aucun secret l’une pour l’autre alors il fallait que je la mette dans la confidence. »

D’un air complice et en commençant de nouveau à m’exciter alors que mon érection était retombée, elle poursuit son propos :

« Et puis tant que tu fais ce que je te dis, tu n’as rien à craindre pour ta réputation monsieur le directeur ».
Elle me fait jouir à plusieurs reprises et me libère de mes liens en fin d’après-midi après avoir uriné quelques gouttes dans la bouche et m’avoir fait lui lécher l’anus.

Révélation

Je me sens très mal les jours suivant, ne sachant plus comment me comporter vis-à-vis de Sylvie ni de Marion dans le cadre du travail. Inquiet également de la rumeur qui ne manquera pas de se propager si elles commencent à ébruiter mon secret.

Mais il ne se passe rien et les deux femmes demeurent stoïques comme si de rien n’était. Sylvie, toujours un peu libidineuse lorsque je passe la voir sur son poste de travail, mais néanmoins discrète. Marion absolument impassible quant à elle.

Aucune rencontre avec Sylvie n’a lieu la semaine suivante car nous sommes en contre-poste d’après-midi ce qui limite le temps disponible. Toutefois elle me convoque chez elle le lundi après-midi de la semaine d’après. Même consigne que la dernière fois, à savoir pas de douche avant devenir, et une consigne nouvelle : laisser ma voiture sur le parking municipal à l’entrée du village et venir à pied jusque chez elle. Ne prendre ni portefeuille ni téléphone avec moi.

L’accueil chez elle est comme les autres fois langoureux et amoureux. Elle me fait entrer dans la cuisine et m’offre un verre bien frais ; nous bavardons. Puis elle me dit de me mettre complètement nu là, dans la cuisine ; elle prend mes affaires qu’elle met dans un grand sac de plastique. Cela m’étonne car d’habitude je les laisse sur une chaise ou un fauteuil, mais je n’y prête pas trop attention.

Me saisissant par le sexe, elle m’attire dans la chambre à coucher et après m’avoir équipé poignets et chevilles de menottes, elle m’attache comme la dernière fois aux montants du lit.

Je me sens un peu nauséeux sans oser rien dire. Ce n’est pas le moment. Je sens que je vais avoir du mal à bander.

Elle se couche à côté de moi et me dit qu’elle a à son tour un secret à me confier. Elle ajoute qu’elle attend que Marion soit là pour me l’expliquer. Cette venue m’inquiète car elle n’était pas annoncée, je me demande aussi quel mauvais coup elle est encore en train de me préparer. Sa voix me vient comme dans du coton et je n’ai pas les idées claires sans que je comprenne ce qui m’arrive.

Marion entre dans la pièce alors que je ne l’ai pas entendu arriver ; Assises toutes deux de chaque côté du lit, Sylvie se met à me parler de son secret.

« Ne sois pas inquiet de te sentir bizarre, j’ai mis un sédatif dans le verre que tu as bu en arrivant. »

Pourquoi m’a-t-elle fait boire quelque chose à mon insu, un sédatif surtout ? Elle commence à me faire peur.

« Sache que Marion et moi somme des disciples du Temple de Cybèle ».

Mon air ahuri et interrogatif la fait sourire.

Le Temple de Cybèle est une religion, une secte, une organisation, appelle ça comme tu voudras dont le but est le bien-être et la prédominance de la Femme. Chez les cybèliens, nous considérons que la Femme est au-dessus de tout. A l’origine était Cybèle, une déesse mythologique dont descendent toutes les femmes. Aujourd’hui l’organisation est gouvernée par une grande prêtresse et une assemblée de femmes élues. Marion et moi sommes deux disciples parmi des centaines d’autres dans le monde. Les hommes n’ont qu’un rôle inférieur et ils sont au service des femmes ».

Une secte ! Je suis tombé dans les mains d’une secte ! Je ne suis pas sûr de comprendre ce qu’elle me dit et j’essaie tant bien de mal de me concentrer malgré cette drogue qui m’embue l’esprit. Qu’est-ce qu’elle me raconte là ?

« Chez les cybèliens, les hommes ont un rôle mineur à jouer, différent selon les individus. Ce sont les femmes qui sélectionnent et qui décident. Ceci s’affranchit de certaines règles considérées comme acquises dans le monde hors Cybèle, c’est pourquoi notre société est secrète. Nous recrutons des mâles qui nous semblent compatibles avec le monde cybèlien, et nous les testons en fonction de leur potentiel. Toi, il est évident que tu es compatible ».

Elle caresse mon sexe mou tandis que Marion me regarde en souriant. Je n’ai aucune intention d’entrer dans leur secte, même si je leur parais compatible !

« Un fétichiste soumis est un candidat idéal pour être testé. Tu aimes être soumis aux femmes, tu es célibataire, tu n’as pas d’attaches familiales, tu es jeune, bref tu es un candidat idéal et nous avons choisi de tester ton potentiel. Si tu es retenu, une femme te choisira pour époux et tu te marieras selon une cérémonie et selon le rite cybèlien ».

Je n’arrive pas à croire ce que j’entends. C’est quoi cette secte ? Il est impossible que je sois marié contre mon gré à une femme que je n’aurais pas choisi et que je ne connais même pas ! Il faut que je me sorte au plus vite de cette histoire.

« Chez les cybèliens, les hommes peuvent avoir deux fonctions. Pour les uns, les moins nombreux, ils ont un rôle de reproduction. Pour les autres, la majorité en fait, c’est un rôle d’esclavage domestique. Ils sont un peu considérés comme des bêtes de somme. Ils assument toutes les tâches ménagères et ils s’occupent du bien être au quotidien de leur compagne. Cela peut aller assez loin puisqu’ils servent même de toilettes humaines, buvant la pisse et mangeant les excréments de leur femme, de leur déesse en fait ! »

Elles se saisit doucement de mes testicules qu’elle prend en main en les caressant avec douceur.

« Chez les cybèliens, le cocufiage est de mise. Une femme peut avoir autant d’amants qu’elle veut, le mari, l’esclave, n’a rien à dire. Il aide, il assiste, il contemple, il nettoie de sa langue si la femme le veut, mais lui n’a absolument rien à dire. La polygamie est en vigueur également, une cybèlienne peut avoir plusieurs époux ».

La douceur de sa main commence à me créer une érection alors que j’écoute ses explications surréalistes. Marion continue à me regarder en souriant et prend à son tour la parole.

« Tu ne lui dis pas tout Sylvie. »

Elle me saisit le sexe qu’elle commence à branler doucement tandis que Sylvie continue de mes caresser les testicules. Malgré la colère qui est en moi, mon érection qui était molle devient de plus en plus raide au contact de leurs mains.

« Servir une cybèlienne est un honneur ; c’est un honneur que de participer à l’émancipation des femmes. La cybèlienne est avant tout une femme libre. Libre de sa vie, libre de ses choix. Son revenu lui est assuré par son époux mais elle peut très bien décider de travailler. Faire carrière à de hautes fonctions, ou au contraire faire un petit job pour s’assurer un lien social, voir même ne rien faire du tout. Libre de son choix d’enfanter. Libre de sa vie familiale et sociale. Libre de sa vie sexuelle. La femme constitue la moitié de l’humanité, c’est elle qui l’enfante, c’est un honneur que de favoriser son émancipation et sa liberté !

Toutefois que serait cette liberté en étant encombrée d’un époux qui, un jour ou l’autre, poussé par ses pulsions sexuelles, lui serait infidèle ou lui poserait des problèmes. L’époux cybèlien est en adoration pour sa déesse, il l’honore au quotidien par son labeur et par le bien-être qu’il lui procure. Il la chérit, il la vénère. La relation de couple n’a rien de sexuelle cependant. L’époux cybèlien ne fait jamais l’amour avec son épouse. Non par interdit, mais par impossibilité pour lui. L’honneur de servir a un prix ! Ce prix est sa castration. Le mâle castré est docile, soumis, débarrassé de ses pulsions et ainsi complètement consacré au bonheur de sa femme. Il n’ira jamais voire ailleurs. Quelle femme non cybèlienne voudrait d’un homme sans couilles ? Seuls les reproducteurs demeurent entiers pour un temps, sans jamais être mariés. Ils constituent un cheptel, un réservoir de géniteurs sélectionnés. Ils sont à la disposition des femmes désireuses d’enfant. Leur statut reste précaire car ils rejoignent un jour le clan des époux ».

Je n’en crois pas mes oreilles.

« Et oui monsieur le directeur, tu seras castré ! »

Je suis pris de panique et de stupeur. Je me rebelle et j’essaie de me libérer de mes liens sans y parvenir. Malgré le sédatif qui m’embrume, je laisse éclater ma colère.

« Vous êtes complètement folles toutes les deux ! Laissez-moi partir ! Je n’ai rien à faire de votre secte, s’il le faut j’irai voir les flics et je porterai plainte. Il n’est pas question que j’adhère à votre secte ! »

Les deux femmes rient de me voir m’exciter ainsi, d’autant que ma queue est raide comme un bâton.

« Oh ! Marion, tu lui fais peur. Attends, je vais lui mettre le masque à oxygène ! »

Sylvie se déchausse de sa mule dont elle me plaque l’intérieur sur le nez et la bouche, ce qui les fait toutes deux éclater de rire. Une véritable puanteur m’envahit. Marion appuie fermement sur la mule tout en accentuant encore son mouvement de masturbation.

« Regarde-toi ! Tu es un parfait candidat ! Il suffit que l’on te touche et que l’on te plaque une pantoufle puante sur le nez pour que tu bandes comme un taureau quand tu apprends que tu vas être castré ! Tu n’es bon qu’à sentir des pieds et baiser des pantoufles ! »

Sylvie renchérit :

« Je crois que tu n’as pas compris. On ne te demande pas si tu veux entrer au service de Cybèle. Que tu le veuilles ou non, l’organisation t’a choisi ! Ce n’est plus toi qui choisis ! Et puis la castration n’est pas quelque chose de si terrible. Prends le cas de mon époux Daniel, il est mon époux au sens cybèlien. Il est mon esclave, et il est castré. C’est pour ça qu’il est impuissant. Il est heureux ! Tu craignais qu’il sache que tu viens ici ? Il le sait, je lui ai tout raconté par le détail. Qui crois-tu nettoie ton sperme de ma chatte avec sa langue ? Lui ! Qui penses-tu s’occupe du jardin et a récolté les fruits et les légumes que je t’ai donné ? Lui encore ! Son devoir au quotidien est de s’occuper de mon bien être. Moi je vais à mon travail et je touche mon salaire. Lui va à son travail et JE touche son salaire. Le reste n’est que loisir pour moi et corvées pour lui. J’ai une liberté totale, et lui n’est perturbé par aucune tension sexuelle. »

Je tente de parler au travers de la mule qu’elle m’écrase sur la bouche, et ma voix sort assourdie :

« Je ne vous laisserai pas faire. Je vais m’enfuir. On ne peut pas enlever les gens comme ça. Encore moins les amputer. La castration est un crime. C’est interdit par la loi ».

« Chut, chut. Calme-toi. Nous allons t’expliquer la suite. Tu vas vite comprendre que la fuite n’est pas une option. »
Sylvie lâche mes testicules alors que Marion continue de me branler. Elle a simplement ralenti son mouvement pour éviter de me faire éjaculer.

« Marion et moi sommes des sœurs de Cybèle, nous ne sommes que des intermédiaires, des rabatteuses. J’ai vu en toi un candidat potentiel pour l’organisation mais notre rôle s’arrête là. Nous ne pouvons rien pour toi. Tu vas être confié au Centre de Sélection et de Formation de Cybèle. Là tu seras testé sur tes aptitudes et aussi éduqué à servir les femmes. Dès ton arrivée, on te donnera la possibilité de choisir de ne pas suivre ce cursus. Sache toutefois que cela signifiera la mort. Tu seras offert en sacrifice à Cybèle. Si tu acceptes le cursus, tu auras des tas de papiers à signer avant qu’il ne commence, attestant de ta pleine et entière adhésion volontaire, de l’offrande de tes capacités à Cybèle, de ton acceptation de la castration, de ton acceptation d’un mariage organisé, du renoncement à avoir des enfants, que sais-je encore. C’était l’objectif de mes questions l’autre jour. En quelques sortes, tu signes ton acceptation de consacrer ta vie à Cybèle et d’en accepter toutes les règles. Cybèle aura un droit de vie ou de mort sur toi. »

Sylvie se lève du lit et part chercher quelque chose dans la salle de bain. J’entends du bruit dans la salle de séjour et je vois entrer deux hommes portant une caisse en bois qu’ils posent au sol. Ils me regardent et je les reconnais comme étant eux aussi des ouvriers de l’usine.

Je me sens désespéré. Mais qui donc dans cette usine n’est pas au courant de mes turpitudes ?

Marion, sans se préoccuper d’eux, accentue ses mouvements de masturbation jusqu’à ce que j’éjacule des jets crémeux sous le regard amusé des deux hommes. Je me sens avili et paniqué.

Sylvie revient de la salle de bain avec une seringue en main.

« Je vais t’endormir et tu seras transporté dans cette caisse au Centre de Sélection et de Formation. Le trajet est assez long car il est dans une île privée quelque part dans le Pacifique. Tu te réveilleras là-bas. »

Elle me tamponne le bras avec un coton imbibé d’alcool, puis m’injecte le contenu de la seringue.

Je l’entends me murmurer à l’oreille « bienvenue chez Cybèle ». Elle me fait un baiser sur le front avant que je ne perde totalement connaissance.

Le Centre de Sélection et de Formation de Cybèle

Je reprends conscience dans une petite chambre munie d’un lit, ou plutôt d’une paillasse sur laquelle je suis étendu.

Une fenêtre par laquelle je ne vois que le ciel bleu, est munie de barreaux.

La porte s’ouvre et une femme entre deux âges entre, d’allure assez austère, les cheveux tirés en chignon, vêtue d’une blouse blanche, équipée d’un stéthoscope qu’elle porte autour du cou. Je réalise alors que je suis complètement nu et je cherche un drap à tirer sur moi pour me masquer à son regard. Il n’y en a pas, alors je mets simplement les mains devant mes attributs sexuels.

« Bonjour je suis le docteur Carole. Bienvenue au Centre de Sélection et de Formation de Cybèle. Je vais contrôler ton état de santé avant que tu ne commences ton programme. Ensuite tu seras pris en charge par une référente qui te guidera et te suivra tout au long de ton cursus. Enlève tes mains de là, car il faut que tu t’habitues tout de suite à être nu en permanence face à des gens que tu ne connais pas. Surmonter ta pudeur fera partie du programme, alors commence dès maintenant ».

Elle me saisit le poignet pour mesurer mon pouls, m’examine brièvement les yeux, les dents, écoute les battements de mon cœur avec son stéthoscope, me fait assoir sur le lit et avec un petit marteau de caoutchouc sorti de sa poche vérifie mes réflexes en me tapotant le coin du genou. Elle consigne quelques notes dans un dossier qu’elle tient sous le bras.

« Nous allons te donner à manger puis tu prendras une douche ; attends ici que l’on vienne te chercher ».

Elle sort de la pièce et referme la porte derrière elle. Quelques instants plus tard, une femme de service arrive poussant une table à roulettes sur laquelle se trouve un repas. Elle m’indique qu’elle viendra me chercher pour prendre une douche après que j’ai mangé.

A peine est-elle sortie et alors que je viens d’entamer le repas, la porte s’ouvre de nouveau et entre une jeune femme blonde assez jolie.

« Bonjour, je m’appelle Cybille. Tu peux m’appeler par mon prénom. Je suis ta référente. C’est moi qui vais suivre ta formation. Je vois que l’on t’a déjà amené à manger, c’est bien. Continue de manger pendant que je t’explique la suite des évènements ».

Elle s’approche de la fenêtre contre laquelle elle s’adosse. Elle est vêtue d’un jean, d’un pull rouge et de baskets blanches. Elle poursuit :

« Mon rôle en tant que référente est de faire en sorte que tu sois formé en tant que mâle cybèlien. Parfois la formation sera assurée par moi-même, parfois par d’autres. Mais c’est moi qui serait ton évaluatrice. Tu verras au fur et à mesure en quoi consiste ce programme. Ce sera sans doute difficile pour toi mais l’objectif est que tu deviennes un vrai cybèlien. Au centre de formation du Temple, tu seras en permanence nu, que ce soit en intérieur ou en extérieur. Nu et tondu entièrement, ce qui accentuera ta sensation de nudité. L’objectif est de casser ton égo de mâle. Entre les sessions de formation, tu seras libre de tes allers et venues. Tu n’es pas prisonnier, tu ne seras pas enfermé ni attaché. Ce que tu fais de tes moments de liberté fera aussi partie de ton évaluation. Toutefois je ne te cache pas que ces moments de liberté seront peu nombreux.

Lorsque tu rencontres une dame, tu l’appelles Madame et tu la vouvoies. Tu ne lui parles jamais en premier, et tu réponds poliment si elle s’adresse à toi. Tu ne la regardes jamais dans les yeux car c’est considéré comme un affront dans le monde cybèlien. Une femme est toujours supérieure à toi, n’oublie jamais cette règle de base. Tu feras toujours ce qu’elle te demande. Si tu es désobéissant, si tu fais preuve de mauvaise volonté, si tu es arrogant, insultant, agressif, bref si tu as n’importe quel comportement inapproprié, tu seras puni. Le panel de punitions étant très large, je ne te fais pas le détail de ce qui pourrait t’arriver. Sache aussi que tu seras parfois puni sans motif, car la punition fait partie intégrante de ta formation. Tu seras sous surveillance permanente car toutes les sœurs auront un œil sur toi et pourront te dénoncer à tout moment en cas de déviance. Il y a aussi des caméras.

Sur le plan sexuel, tu n’as pas le droit de te toucher hormis pour te laver, et encore moins le droit de te masturber. Les femmes ont le contrôle de ta sexualité. En cas d’érection, fais tout pour qu’elle disparaisse au plus vite car cela t’est aussi interdit. Intentionnellement tu ne porteras pas de cage de chasteté car celle-ci serait une aide à ton propre contrôle. Ta capacité à te contrôler toi-même entrera en jeu lorsqu’il s’agira d’évaluer si tu seras reproducteur ou esclave castré. Ceci étant dit, je te donnerai de temps à autres l’occasion de te vider. Tu rencontreras aussi d’autres mâles engagés dans un processus analogue au tien. Simplement tu ne leur parles pas.

Comme tu le sais, tu as encore la possibilité de te retirer de ce programme avant de signer les documents d’engagement. Tu le sais aussi, ce refus t’amènera à être sacrifié en offrande à la Déesse Cybèle. Pour que tu puisses faire ton choix en connaissance de cause, demain étant une journée d’offrande, tu assisteras en spectateur à la cérémonie. Tu décideras par toi-même ensuite. Sache aussi qu’en cours de programme, si tu t’avères réfractaire à nos règles, l’organisation peut décider par elle-même de te sacrifier. As-tu des questions ? »

Je la regarde et je l’écoute. J’ai fini de manger mais je me sens angoissé.

« Combien de temps est prévue de durer ma formation ? »

« Tout dépendra de toi, de quelques semaines à quelques mois. Tu seras évalué sans savoir quand, ce sera fait en continu, et ton sort sera décidé en fonction de ces évaluations ».

Elle se dirige vers la porte alors que la femme de service est revenue pour enlever les restes du repas.

« La sœur va t’emmener prendre une douche, elle va te tondre aussi. Je reviendrai te chercher ensuite ».

La femme de service me conduit dans une petite salle carrelée équipée d’une cabine de douche. Après que je me sois consciencieusement savonné de la tête aux pieds, elle me fait assoir dans un fauteuil gynécologique muni d’étriers dans lesquels poser mes pieds. Elle me tond et me rase entièrement la tête, les aisselles, le torse, les jambes jusqu’au moindre poil sur mes orteils, puis elle finit par mes poils pubiens. Je ne peux éviter une érection naissante.

« Tu arrêtes ça tout de suite ! Il t’est interdit de bander. Comme c’est la première fois et que ton programme n’a même pas encore commencé, je ne te dénoncerai pas alors que je devrais le faire. Mais contrôle-toi ! »

Nu et lisse comme un nourrisson, elle me reconduit dans la cellule où j’attends Cybille.

L’ offrande à Cybèle

Quelques jours ont passé. J’ai signé tous les papiers et ma vie est désormais entre les mains de cette organisation. La cérémonie d’offrande m’en a convaincu lorsque j’ai vu la cruauté dont ces femmes sont capables.

La cérémonie avait lieu sur une montagne de cette île privée. Une procession était organisée. Toutes les femmes, des centaines, étaient vêtues d’une même tunique blanche leur descendant jusqu’aux pieds et chaussées de sandales. Leur tête était ornée d’une couronne de fleurs. Des hommes complètement nus étaient également présents, cheminant parmi elles mais qu’elles semblaient ignorer.

La procession, chantant des cantiques religieux, suivait une statue de la déesse Cybèle portée sur les épaules par quatre hommes. Elle s’était arrêtée sur un plateau où trônait un autel et de larges vasques en bronze en feu d’où de grandes flammes montaient vers le ciel. L’endroit silencieux, entouré d’éperons rocheux, surplombait une falaise et l’on voyait au loin l’océan.

La statue de la déesse Cybèle était alors exposée sur un piédestal pour vénération. Une prêtresse assistée d’aides officiait alors un rituel ponctué de prières et de chants repris en chœur par toute l’assemblée. La ferveur était visiblement profonde.

Un murmure avait parcouru la foule lorsque trois hommes enchaînés avaient été amenés. Ils étaient tenus en laisse par les testicules. Leur cou était entouré d’un lourd collier en fer auquel étaient liés leurs poignets, maintenant leurs bras en l’air.

La prêtresse continuait d’officier un moment, puis l’un des condamnés fût amené au pied de l’autel et de la statue.

S’approchant de lui, elle lui saisit le sexe et les testicules à pleine main, brandissant dans l’autre une lame tranchante qu’elle montra à la foule en transes tout en psalmodiant des incantations liturgiques.

L’homme était en panique totale. Il poussa un hurlement de bête alors qu’elle lui passait la lame sous les testicules et l’émasculait d’un coup sec.

Brandissant ce sexe tranché à la face de toutes ces femmes, la prêtresse le jeta dans l’une des vasques de flammes où on l’entendit crépiter, accompagné d’une forte odeur de viande brûlée.

L’homme gisant sur le sol se vidait de son sang. Deux femmes se saisirent de son corps et, le tirant par les pieds, le jetèrent au bas de la falaise. Les deux autres condamnés étaient exécutés de la même manière, l’un s’étant pissé dessus juste avant l’émasculation, l’autre étant tombé dans les pommes ce qui avait nécessité une intervention afin qu’il reprenne conscience.

J’avais ensuite signé sans même les lire les documents que Cybille m’avait donné à signer. Je savais juste que je donnais tout pouvoir sur moi au Temple de Cybèle.

Début de formation

Les premiers jours de ma formation s’étaient passés sans véritable problème. Des tâches domestiques m’étaient assignées.

Ma nudité intégrale me gênait beaucoup au début, mais je m’y habituais peu à peu. C’était l’objectif. Les dames semblaient pour la plupart ne pas y porter attention. D’autres me lançaient diverses réflexions et moqueries, certaines des obscénités pour me pousser à la faute. Je prenais soin de ne provoquer jamais personne et de rester humble en toutes circonstances.

Cybille un jour m’avait dit que deux femmes s’étaient plaintes de moi, me trouvant l’air lubrique. Je redoublais d’attention, réalisant que n’importe qui à n’importe quel moment pouvait me dénoncer sur n’importe quoi.

Ma première punition avait eu lieu après qu’une femme ait rapporté que je me touchais les testicules et que j’étais sur le point de me masturber. C’était faux, mais ma parole n’avait aucun poids. J’avais été attaché les bras en l’air au plafond d’une salle, et 20 coups de fouet étaient venus me zébrer le corps et les fesses. Puis j’avais été exposé en public, maintenu par les testicules dans une sorte de pilori qui m’obligeait à rester sur la pointe des pieds.

Suite à cela, Cybille m’avait indiqué qu’elle allait me donner l’occasion de me vider. Des femmes qui m’avait vu exposé lors de l’exhibition publique lui avait dit qu’elles aimeraient me voir copuler. Cybille avait trouvé là une occasion de me tester sur le plan reproducteur. Elle m’avait dit qu’une partenaire consentante me serait attribuée, à qui je devrai faire l’amour devant un public d’une dizaine de femmes. Ma sensualité, le respect que je montrerai à ma partenaire, mon endurance seraient évalués, de même qu’après la qualité de mon sperme serait analysée.

La perspective de ce test me donnait le trac car je n’étais pas sûr d’y arriver devant une assistance.

Le jour venu, j’étais introduit dans un petit amphithéâtre alors qu’une dizaine de femmes étaient assises sur des chaises. Je montais sur la scène où se trouvait un lit. J’attendais quelques instants les bras ballants et l’air idiot tandis que les femmes bavardaient entre elles.

Cybille arriva et m’indiqua qu’elle allait chercher ma partenaire. S’éclipsant dans la coulisse, elle revient aussitôt, tenant sous le bras une poupée gonflable.

« Voici ta partenaire. Tu as le droit de t’exciter un peu en te paluchant, puis tu la prends comme tu veux, par devant, par derrière, ce qui te fait plaisir. Sois sensuel, sois attentif à ses réactions, et montre-nous ce que tu sais faire ».

L’assemblée était désormais silencieuse et me scrutait, certaines femmes souriaient d’un air moqueur. Je ne savais pas quoi faire et je commençais à me masturber. Le sentiment de honte était tel que mon érection ne venait pas.

J’entendais déjà quelques toux d’impatience dans ce silence pesant, jusqu’à ce qu’une spectatrice furieuse, suivie rapidement de plusieurs, quitte la salle, assénant à haute voix un commentaire « Quel nul ! » qui résonne encore en moi.

Il ne restait que deux ou trois femmes dans la salle quand Cybille s’approcha de moi.

« Tu as besoin d’aide, tu veux des photos pornos, une stimulation ? »

Je devais lui avouer que je n’y arrivais pas. Allant dans la coulisse, elle revenait portant en main un flacon à vis en plastique transparent qu’elle me tendit :

« Essaie au moins d’éjaculer là-dedans, que l’on puisse analyser ton sperme ».

Je faisais de mon mieux et j’éjaculais, sans avoir pu bander, quelques gouttes dans le fond du flacon, sous le regard excédé de Cybille désormais seule avec moi.

L’évaluation

Mon programme de formation s’était poursuivi après cet épisode honteux. J’avais l’impression d’être plus souvent mis en punition, souvent pour rien, souvent par jeu de dames sadiques s’amusant à me faire souffrir sous couvert de m’endurcir.

Des tâches dégradantes m’étaient confiées pour évaluer mon degré d’obéissance, pour mesurer ma soumission. L’une d’elles a failli me coûter cher alors que j’avais désobéi dans le cadre de la mission qui m’était confiée.

Je devais nettoyer des dizaines de paires de chaussures dans un local obscur et mal ventilé. Escarpins à talons, baskets éculées, bottes. Il y en avait des dizaines. L’odeur de pieds était forte et ne manquait pas de m’exciter. J’ai pris le risque de me masturber certain que personne ne pouvait me voir. Et pourtant j’ai été dénoncé ! Je ne saurai jamais comment j’ai été surpris.

La masturbation étant une faute majeure, la punition a été à la hauteur, fouetté, séquestré, battu pendant plusieurs jours, suspendu avec des poids aux testicules, battu encore.

J’étais par la suite éduqué à être une toilette humaine, avalant pisse et excréments des dames des jours durant.

Un jour, Cybille m’a annoncé que j’avais échoué à toutes les évaluations de mâle reproducteur, pour preuve mon incapacité à copuler avec la poupée gonflable, un sperme de mauvaise qualité dans lequel la moitié des spermatozoïdes étaient déjà morts au moment de l’éjaculation et enfin mon incapacité à me contrôler sexuellement en me masturbant dans les chaussures.

La bonne nouvelle était qu’une dame m’avait choisi sur catalogue pour devenir son époux cybèlien. Une certaine Leila Misrili, une dame d’origine turque vivant en Allemagne m’avait retenu et elle voulait de moi pour esclave. Cybille me présentait comme cela comme une bonne nouvelle car faute d’une demande en mariage, j’étais prévu pour être offert en offrande à Cybèle car mon potentiel était évalué trop moyen.

Ma castration serait planifiée prochainement, en même temps le décalottage de mon prépuce car la dame me voulait circoncis pour des raisons d’hygiène et religieuses. Un piercing Prince Albert serait posé ainsi qu’une chaînette décorative. Cybille me rassura sur le fait que cette intervention serait faite de façon professionnelle par une femme chirurgien, le docteur Carole que je connais déjà. Je serai sous anesthésie partielle de sorte à assister à mon émasculation, mais je n’aurai pas mal. Elle m’indiqua que la castration serait filmée et la vidéo remise à ma nouvelle épouse, tout comme mes testicules dans un flacon de formaldéhyde. Ce cadeau nuptial visait à ce que mon épouse soit à tout moment en situation de me rappeler mon statut inférieur et de m’humilier par mon état d’eunuque.
La cérémonie de mariage aurait lieu en public un mois après ma castration, le temps de me laisser cicatriser.

Effleurant mon sexe de la main pour la première fois, Cybille précisa avec un large sourire qu’il n’y aurait pas de nuit de noce.

A suivre

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