Je n’entre pas là dedans ! Hors de question !
Allez, Sandra ! Ne fais pas ta chochotte !
Nous étions, Monique, François et moi, dans une espèce de sex-shop du quartier chaud d’Amsterdam. Ce n’était le deuxième jour, mais le troisième. En fait, le deuxième jour, après l’incident dans la chambre de François, nous avions eu une journée tellement crevante que, quand en début de soirée ils m’avaient dit qu’ils sortaient faire un tour, j’avais gentiment décliné l’offre. Néanmoins, deux choses se sont passées, pendant cette deuxième journée.
La première, sans importance, était qu’en sortant de l’hôtel, le réceptionniste du matin m’avait donné un petit mot que le jeune concierge de la nuit précédente lui avait filé. Il s’excusait de ne pas être passé à minuit. Parait-il que sa copine était venue venue le rencontrer. Et qu’il ne travaillait que trois jours, dont celui de la veille était le dernier…Tant pis !
La deuxième est arrivée pendant la visite aux installations du port de Rotterdam. En pleine visite guidée, Amur s’était approché de moi et posant une main sur le haut de mes fesses m’avait murmuré à l’oreille :
Vous me plaisez beaucoup… aussi.
Son dernier mot, aussi, avec une telle charge d’ironie coquine, que je compris de suite que la main de Monique y était pour quelque chose. Je ne m’étais pas déstabilisée, au contraire. Discrètement, je pris sa main et la retirai de mon cul. Mais à la place de lui dire quelque chose de grossier, je me suis trouvée à lui dire :
Pas ici, Amur !
Dès que j’en avais eu l’occasion, je lui en avait tiré quelques mots, à ma chère Monique :
Tu es une sacrée garce, toi !
He, Ho ! Qu’est-ce qu’il te prend, là ?
Que lui as-tu dit, à Amur ?
Ha, ha ! C’est ça… Rien que la vérité !
Je veux connaître, ta version de la vérité, moi.
Je lui ai dit que tu rêvais de t’empaler sur son pieu berbère !
Heureusement, elle plaisantait. Mais qu’à moitié. Elle lui avait dit que j’étais seule, sans homme, et que je le trouvais très attirant. Purée ! C’est la même chose, non ?
Le soir là, seule dans ma chambre, je m’étais enfilée trois petites mini-bouteilles de vodka et pris un somnifère, non sans avant m’être soulagée avec mes petites mains.
Et c’est pour cette raison là, ma frustration permanente, que le troisième jour, je m’étais décidée à briser toute barrière qui puisse m’empêcher de jouir. Pas avec Amur, quand même. Les contraintes du séjour me conseillaient de rester prudente, de ce coté là. Mais par rapport à François et Monique, j’avais fini par accepter leur invitation : resto, coffee-shop et sexe.
Donc, revenons au début du récit. Nous voilà les trois, à l’intérieur d’un de ces endroits que l’on ne trouve que dans les grandes capitales européennes : Paris, Berlin…et Amsterdam. Un de ces lieux que, dès que tu traverses la porte, tu te sens comme dans un film porno… Et, à part quelques couples inoffensifs, que des mecs, des types qui te reluquent de la tête aux pieds, qui te dévorent des yeux. Il faut dire que Monique, le soir là, elle avait fait fort : une mini-jupe ras la moule et des bottes cuissardes… Une vraie salope ! Quand à moi, j’avais répété les vêtements de la première soirée catastrophique ; sauf que j’avais mis une bonne veste.
La grande différence avec d’autres villes : les coffee-shop ! J’étais déjà bien guillerette à la sortie du restaurant italien, avec les presque deux bouteilles de lambrusco que Monique et moi (François ne buvait pas) nous étions enfilées, alors, le shit afghan que nous avions fumé dans un coin sombre d’un de ces cafés, m’avait laissée dans un tel état d’ivresse que mon esprit n’obéissait à rien d’autre qu’à mes pulsions les plus primaires. C’est bien pour cela que quand Monique s’était mise à me déboutonner la blouse devant son maître-chauffeur, je ne pus faire autre chose que pouffer de rire :
Arrête, fofolle ! On peut nous voir !
Regarde, François, quelle belle paire de miches ! S’exclama Monique, tandis que je faisais de mon mieux pour me recouvrir.
Macarelle ! Non, non ! Ne me cache pas cette belle vision !
Que m’en dis-tu, mon étalon, si on rentre à l hôtel et on s’occupe de Sœur Sandra ?
J’ai une meilleure idée, les filles !
Et ainsi fut que nous arrivâmes à cet antre de perdition…
Tu ne risques rien, Sandra… Vous êtes avec moi… Tu verras, tu vas t’éclater !
Entrons, d’une fois pour toutes ! La lumière est au vert ! Conclut Monique en me poussant vers la porte de la cabine.
Je n’avais jamais vu rien de similaire, si ce n’est que dans des vidéos ; mais, même, la réalité dépassait largement la fiction. Une pièce de dimensions réduites, sombre à souhait, sans aucune décoration. Des coussins en simili-cuir, noirs, éparpillés par terre. Les murs de la cabine, tous sauf celui de la porte, étaient traversés de plusieurs fentes horizontales d’à peu près deux centimètres de largeur. Il ne fallait pas être une éminence pour comprendre qu’à travers ces fissures, les personnes situées de l autre coté des murs pouvaient regarder en tout anonymat ce qui se passait dedans.
Mais ce n’était pas tout. Les deux parois latérales étaient perforées de plusieurs trous circulaires, tels des hublots, à des différentes hauteurs. Un glory-hole. Les salauds m’avaient emmenée dans un putain de glory-hole !
Deux haut-parleurs remplissaient l’espace de bruitages divers : soupirs, cris, gémissements, geignements… Et une odeur impressionnante de sexe, de sperme…
Qu’est-ce que c’est que ce cirque ! Criai-je pour me faire entendre. Mais un petit rire nerveux trahissait mon état d’excitation.
Que le show commence ! Dit François, tel un maître de cérémonies. Il pressa un interrupteur et une lumière rougeâtre inonda la pièce.
En plus, il faut hyper chaud ! M’exclamai-je.
Monique fut la première à se déshabiller, laissant uniquement sur elle, les bas résilles. Elle s’approcha de moi et m’embrassa sur la bouche. Je ne tardai pas à sentir sa langue cherchant la mienne. Et ses mains glissant sur mon dos, descendant vers mes fesses.
Déshabille-toi, Sandra, m’ordonna-t-elle.
Nom de Dieu ! Que me faites-vous ? J’avais lançait la question comme si j’étais la victime innocente d’un couple de pervers.
C’est là que je commençai à voir des faisceaux de lumière qui s’activaient progressivement dans les fentes, signe sans équivoque que les spectateurs prenaient place. Je donnai un coup d’œil circulaire et me sentis, tout d’un coup, comme la reine des salopes. Et avec une lenteur lascive, j’enlevai un par un tous mes vêtements, tournant sur mes pieds, telle une strip-teaseuse, les passant à François, encore habillé, lui, qui les accrochait avec délicatesse sur les porte-manteaux sur la porte.
Approchez, les filles ! Nous ordonna-t-il, enlevant son t-shirt, en nous montrant son torse velu.
Nous obéîmes et dès qu’il nous eut à son hauteur, il prit nos têtes et nous les guida jusqu’à la hauteur de sa braguette. Monique lui déboutonna le pantalon et lui descendit le boxer. Une verge de considérables dimensions apparut devant nos yeux.
A toi l’honneur ! Me dit Monique.
Pendant une bonne minute, je lui suçai la queue, à ma façon, jouant de ma bouche en profondeur, mes mains lui caressant les fesses, mes doigts cherchant son anus. De temps en temps, je la sortais de ma bouche pour lui offrir à ma copine ; alors, nos langues s’entremêlaient, tout en lui léchant le gland, la tige épaisse, les couilles…
Stop, les filles ! Vous allez me faire gicler !
Entre l’alcool, le pétard et tout le reste, mon état était tellement altéré que j’avais presque oublié où je me trouvais. La voix pétillante de Monique me le rappela :
Oh, regarde, chérie… De petites mains !
C’était presque surréaliste. Quelques bras sortaient des hublots. Des mains qu’agitaient leurs doigts, qui bougeaient leurs indexes réclamant la présence immédiate de nos parties intimes. Monique prit l’initiative, se dirigeant vers une de ces mains, lui offrant le haut de son corps, ses sublimes tétons. L’homme ne tarda pas à lui tortiller le mamelon, trop faiblement au goût de ma copine car elle lui prit la main lui montrant comment devait-il faire. Une autre main apparut un demi-mètre plus bas, cherchant entre ses cuisses. Monique les écarta et laissa que quelques doigts anonymes lui fouillent la chatte.
Vas-y, Sandra ! Laisse toi aller ! Prend du plaisir ! Me dit François en me donnant quelques claques sur les fesses.
J’allai me mettre à coté d’elle, complètement obnubilée par cette femme qui, les mains levées et appuyées sur le mur, se donnait à ces hommes avec une jouissance dépravée. Et ce fut mon tour. Une main découvrit la lourdeur de mes seins, me les malaxa, me les pelota, me pinça les mamelons… Je me déplaçai vers l’autre coté et j’offris mon cul à une main qui me parut très fine, avec des longs doigts de pianiste. Comme quoi, l’anonymat laisse libre place à l’imagination !
Légèrement penchée en avant, mes mains appuyées sur mes genoux, j’eus droit à une double pénétration digitale qui me fit ouvrir la bouche en un rictus de surprise. Je n’ai jamais su qui était le propriétaire de cette main, ni s’il était pianiste ou banquier, la seule chose que j’ose dire ce qu’il n en était pas à sa première chatte !
Mes yeux se concentrèrent sur le spectacle que Monique était en train de nous offrir. Elle tenait dans chaque main deux bonnes bites qu’elle branlait énergiquement tandis que, cette fois-ci dos au mur, une main lui fouillait le minou. Ça en fut trop pour moi. Je me suis mise à hurler dès que ma chatte avalait toute la main de mon pianiste. J’étais en train de jouir comme il y avait longtemps que je ne le faisais pas ! J’avais enchaîné les orgasmes dans une cadence infernale. Et je finis par tomber par terre, à genoux, épuisée.
Sandra, ça va ? La voix rocailleuse de notre maître-chauffeur me ramena sur terre.
Ouf ! Ouiiii ! C’est une folie !
Je ne pouvais pas m’imaginer à quel point tu étais une chaudasse, ma belle !
Pas plus que ta …Monique !
Une de deux bites qu’elle tenait dans sa main se mit à gicler. Monique continua de l’astiquer en même temps que l’autre queue qui ne tarda pas à se vider de son sperme. La main qui lui fouillait la chatte avait disparu. Elle finit par se débarrasser de ses travaux manuels et est venue vers nous :
J’ai l’impression d’être une fermière qui ne fait que traire des bites ! Et regarde…
Oh, putain ! Ça ne s’arrête jamais ? Lui répliquai-je en rigolant.
Les mains avaient toutes disparu. A leur place, quatre verges attendaient leur tour.
Tu veux les sucer, Sandra ? Me demanda mon amie.
Ha, ha, ha ! Je n’ai pas quatre bouches !
Ma cocotte… nous sommes deux !
François se dirigea vers les trous et tapa deux fois sur la parois. Il fit un geste avec ses mains, à la hauteur de la fente.
Que leur dis-tu ? M’enquis-je.
Dans ces endroits, il y a des codes…
Le sida, cocotte… ajouta Monique.
Ils doivent te prévenir avant d’éjaculer… Tu comprends, non ? Ça, ou mettre une capote. Tiens, regarde comme ils ont bien compris.
Deux des quatre verges se sont retirées pour réapparaître munies d’un préservatif. Je les regardai et je me suis décidée :
J’aime pas sucer un bout de latex !
Monique et François me regardaient faire. Je me suis approchée de la première, protégée par une capote. Je la pris dans ma main. Elle n’était pas trop grosse. Je me suis adressée à mes partenaires et leur dis :
Pas pour moi !
Ensuite, je suis restée scotchée devant la deuxième. Énorme. Circoncise. En demi érection. Belle comme une canne à sucre. Mate, presque noire.
la voici, la mienne !
Elle te fait penser à ton M’ Amur, hein ? Me dit Monique.
Je pris un des coussins et le mit sous mes genoux. Je pris cette belle queue entre mes mains et approchai son gland à mes lèvres. Elle était propre, chose qui m’avait excité davantage. Je la léchai avec parcimonie, parcourant avec ma langue toute sa longueur. Elle ne tarda à grossir, à devenir de plus en plus longue, dure, grosse. Je lui titillais du bout de ma langue le méat. Il apprécia car je sentis qu’il poussa sa bite vers ma bouche. Je l’accueillis. Centimètre à centimètre, elle s’enfonça dans ma bouche. J’adaptai ma position et relaxai les muscles de mon cou pour faciliter cette pénétration phallique. Je sentais son gland logé au fond de ma gorge. Je salivais copieusement et déglutissais, sachant à quel point ça allait le faire frémir de plaisir.
Toc, toc, toc !
J’eus à peine le temps de m’écarter que son tuyau se mit à m’arroser de foutre. Mes cheveux, mon front, mon visage en entier se vit recouvert d’une grande quantité de sperme.
Merde ! Me suis-je sentie crier. Un mouchoir, vite !
Tiens, sers-toi.
François me donna quelques serviettes en papier. J’essuyai tout ce que j’avais pu. Il me montra une petite poubelle, dans un angle de la pièce, que je n’avais pas vu jusqu »a ce moment là. J’y jetai les papiers souillés et vit comme Monique s’incorporait aussi de ces tâches buccales.
Mesdames, je pense qu’il est temps de rentrer. Il dit ça en adressant au « public » un geste internationalement reconnu : « Game Over ».
Nous sortîmes du sex-shop le plus discrètement possible. Je ne pus pas m’empêcher, quand même, de jeter un regard vers les hommes qui sortaient de petites cabines adjacentes au glory-hole. Je n’aurais pas du le faire : pas un seul jeune, pas un seul bel homme… Mais, pas un seul regret d’avoir vécu cette expérience.
A suivre, si vous le voulez bien !
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