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Humidité estival 1

Humidité estival 1



Cette petite nouvelle en plusieurs parties est tirée de correspondance que j’ai eu. Si l’histoire reçoit un bon accueil, je mettrais la suite et la fin de ce fantasme.

Le temps est pluvieux et je nous vois courant dans les rues de Paris, dans un quartier à dimension humaine, aux heures tranquilles. Nous sommes trempés, mais la chaleur de l’été arrivant nous n’avons pas froid. La température est caniculaire et même si elle ne l’était pas, nous aurions chaud malgré tout.
Nous avons passé un moment dans le métro pour venir jusque dans le coin dans le but de trouver un petit parc où nous poser. Durant le trajet, tu m’as exprimé ton désir de ressentir mon corps contre le tien, par le biais de ta main effleurant mon pantalon. Ton regard espiègle me taquine alors que la foule nous presse l’un contre l’autre, empêchant nos voisins ignorants de deviner tes agissements. Ton air de gamine effrontée se renf0rce à mesure que tes pupilles dilatées par le désir me fixent avec la même f0rce qu’une accro en manque de sa drogue. Ta langue pointant de temps en temps entre tes lèvres pour monter le niveau de ton impertinence à un degré que toi seule peut atteindre. Tu vas même jusqu’à déboutonner mon jean pourtant assez lâche pour que tu puisses passer ta petite main dans l’entrebâillement et ce, juste une station avant que nous descendions. Mais loin de me démonter, je n’hésite pas à remettre mon bouton et mon sexe en place au travers du tissu devant les usagers du métro qui m’entourent, car je sais que mon coté exhibitionniste te plait et t’excite.

La pluie court sur nos corps légèrement vêtus. Ta jupe est trempée, ton T-shirt blanc laisse voir ton soutien-gorge noir et la transparence ne s’arrête pas là. Ton ventre se dessine, ton nombril apparait clairement au travers de l’étoffe rendue caduque. Étonnamment, mon débardeur rouge est mon jean baggy noir ne cache pas grand chose non plus car je peux très mal cacher que j’ai envie de toi jusque dans ma poche gauche.

Tu passes devant des boutiques, me f0rce à regarder des vitrines qui n’en finissent pas, mais tu as un but, et ce n’est pas celui d’acheter. Tu me fais languir, tu me pousses dans mes retranchements. Mais qu’à cela ne tienne, je joue le jeu, impassible, car je sais que cette absence de réaction t’agace. Je joue le jeu, te montre toutes ces affaires dont je pense à te dévêtir plus tard alors que tu t’énerves de ta propre torture. Mon sourire joueur te fait comprendre que je participe à mon tour.

Je lâche quelques remarques chargées tentions sexuelles latentes, mais tu te retiens avec pour seul défaut à ton masque d’impassibilité, une légère morsure de ta lèvre inférieure. Mais nous savons tous les deux que le jeu touche à sa fin, nous allons passer de joueurs à animaux. Le sport va faire place à l’assouvissement d’un besoin primal.

Marchant sans empressement, je remarque qu’un riverain sort de sa porte cochère et que la porte automatique nous offre largement le temps de passer au travers sans varier le rythme de nos pas. Et c’est dans un mouvement brusque et soudain que je t’entraine à ton insu à l’intérieur d’une petite cour très intime et chargée d’un jardin à la nature labyrinthique, mais toute proportion gardée. L’endroit parfait pour voir sans être vu, pour se faire repérer sans être discerné. Tu m’y suis avec une forme de protestation ingénue qui ne fait que renf0rcer mon excitation.

Tu pensais que j’attendrais d’être dans le métro pour me venger, pour finir chez toi dans ton lit bien sagement, mais c’est trop long, trop loin, trop pressant. Je me retourne, te regarde dans les yeux et mon regard bleu acier d’un froid brulant mord tes sens au sang. Tu sais ce que je vais faire et tu t’apprêtes à protester. Sans te laisser une once de chance, je t’attr4pe par la nuque, mes doigts enlacés savamment dans tes cheveux et te ramène à ma bouche. Ta langue se retrouve assaillie par la mienne, mais loin de ta réaction de recul, elle se mêle au ballet qui bat la mesure dans ta délicate bouche de manière bien plus volontaire que tu ne l’aurais cru. Oui, je te domine, mais c’est dans ces moments là, que tu t’abandonnes complétement.

Mon corps contre le tien, ma main libre qui t’enserre la taille, passant sur tes fesses accueillantes, sur tes hanches lascives vacillantes au rythme de mon bassin oppressant. Ton entrejambe est collé à ma cuisse et je sens que le tissu qui nous recouvre à cet endroit n’est pas humide que par la pluie. Le frottement significatif et an1malier me montre qu’en cette période de l’année aux températures élevées que tu es comme une chienne en chaleur. Tu as perdu pied dans la réalité, tu es mienne.

Tes mains attr4pent ma tête pour que notre baiser fougueux ne se terminent plus, ta jambe droite qui jusque là t’aidait à te caresser sur ma cuisse s’élève dans un mouvement moins gracieux qu’instinctif pour faire le tour de mon corps comme s’il s’agissait d’une barre de pole dance et que ta vie dépendait de cette prestation. Ta respiration se fait de plus en plus profonde et tes halètements me donnent le signal de départ de notre folle course au plaisir. Je commence donc à tirer le bas de ton T-shirt vers le haut doucement, passant ma main délicatement sur ton pubis couvert de ta jupe, puis sur ton ventre pour finir juste au dessus de tes seins que j’aurais eu la délicatesse de titiller au passage. Ton baiser s’est un peu décalé car à la suite de cette initiative, tu as voulu regarder autour de toi pour t’assurer que personne ne n’était en vue. Ta crainte revient, mais je sais y faire. D’un geste précis et aussi rapide que l’éclair, je outrepasse ton soutien-gorge et pince ton téton droit qui pointait déjà outrageusement sous cette pluie fraiche et sous couvert de nos ébats bien excitants.

C’est bon, j’ai ton attention. Tu te recules pour mieux me lâcher un « Hey! » pour la forme, mais mon regard profond d’un désir incommensurable t’arrête avant que tu ne puisses esquisser un quelconque semblant de protestation. Mon regard se fait froid comme la mort, mais tu sais qu’il n’est significatif que par la chaleur qui monte en toi. Tu le sens d’ailleurs, car mon sexe qui colle à mon bassin déforme mon jean de manière grossière, tirant sur les coutures à peine assez solides pour retenir ces centimètres qui ne vont pas tarder à s’enfoncer en toi. Ma main, qui jusque là était dans ton dos, descend jusque tes fesses et passe sans ménagement sur ton boxer échancré, sur ton anus et finit par se planter sans ménagement dans ton sexe, faisant fi de l’étoffe trempée.

Encore une fois, ta respiration change, ton regard repart, effrayé, à l’exploration des alentours, telle un petit an1mal sentant un prédateur dans son territoire. Seulement, tu ne réalises pas que tu es déjà ma proie et que les premiers assauts ne sont qu’une infime partie des sévices que tu vas subir. Un sourire sadique se dessine aux coins de mes lèvres et lorsque tes yeux de biche effrayée l’aperçoivent au détour d’un coup d’œil circulaire, tu bloques. Tu sais qu’il va y avoir quelque chose. Tu ne sais pas encore quoi, mais tu sais que je vais passer au cran supérieur de la sauvagerie. Ma main quitte tes seins et vient rejoindre l’autre entre tes jambes. Alors que la première est passée de ton sexe à ton anus, la deuxième vient se placer à la hauteur de ton clitoris.

Mes doigts se multiplient sur ta peau et tu sens que les caresses qui honorent ton corps sont calculées. Tu me connais et tu sais que je ne vais rien laisser au hasard. Ton bouton sensible reçoit rapidement les soins d’un pouce, alors que l’entrée de ton anus se voit confiée à la protection rapprochée et appliquée d’un index circulant. L’autre index se retrouve juste devant ton sexe pendant un court laps de temps. Il est vite rejoint par son voisin majeur pour en f0rcer l’entrée sans autre forme de procès. Tes lèvres sont soudées aux miennes dans cet échange assez unidirectionnel jusqu’à ce que tes hanches bloquent à la suite de l’introduction de mon index dans ton fondement et la localisation de ton point G vaginal par les frangins de l’autre main. Ta langue s’emballe dans ma bouche et tu respires en pointillé.

Mes mains toujours activent en toi font durer ce délicieux supplice plus que de raison! Tu commences à me taper la poitrine d’une main alors que l’autre tente de m’arrêter en poussant sur mes mains, car tu sens que tu vas avoir un orgasme. Je me recule à peine pour te lâcher un très autoritaire mais souriant « Ta gueule et jouis! ». Ton regard se noircit pendant un vague instant pour se soumettre au mien. Tu te mords la lèvre en me regardant droit dans les yeux, puis ferme les tiens à l’approche de l’impact. Une vague de chaleur humide partant de ton bas ventre, envahit ta poitrine, pince ton cœur, qui se stoppe le temps d’un orgasme foudroyant. Tu me fusilles du regard car tu veux que je jouisse avec toi, mais je ne t’ai pas laissée le choix.

Mon sourire sadique est de retour dans sa forme la plus malsaine. Ton état de transe ne te permet pas de comprendre ce qu’il va arriver tout de suite, mais alors qu’il est déjà trop tard, tu reviens à tes esprits et tente vainement de me repousser pour prévenir de ma brutalité. Trop tard! Mes doigts sont sortis de ton corps, mais saisissent ton sous-vêtement que je vois comme un ennemi pour ce qui va suivre et l’arrache sans que tu ne puisses rien y faire. Tu essayes encore de parler pour me réprimander, mais mes doigts t’envahissent à nouveau en nombre, deux par deux, te coupant le souffle à cause des réminiscences de l’orgasme qui se dissipe à l’imparfait. Tu réprimes un cri en fermant ta bouche, mais il est assez audible pour qu’il puisse résonner dans cette cour.

Le sadisme laisse place à l’amusement presque gamin sur mes lèvres pour réapparaitre juste après. Mes mots sont glaciaux, mais tu les sais enrobés d’amour. « Maintenant, je vais te dégommer à coup de bite. Tu es ma chose! »

Suite… au prochain épisode.

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