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Les fraises de Dordogne

Les fraises de Dordogne



J’avais vingt et un ans en 1976. C’était l’été de la sécheresse, celle d’avant l’effet de serre. Un été vraiment torride pendant lequel j’ai vu les étangs de ma Sologne natale à sec pour la première fois.

Entre le 10 ou 15 juin, je suis parti en stop pour me rendre chez mon oncle dans les Landes, à Capbreton. Je le faisais chaque année depuis mes 16 ans. Cela me permettait de passer des vacances au bord de la mer sans argent. Un ami m’avait cette année-là déposé à Limoges. La journée était magnifique. Peut-être est-ce le soleil qui incitait les automobilistes à prendre les auto-stoppeurs car je n’attendais pratiquement pas. Je me suis donc retrouvé en Dordogne vers 11h du matin.

Je venais de quitter une voiture et j’avoue que j’étais presque décidé à marcher un peu, pour profiter du soleil. Je tendais donc le bras très machinalement. La voiture s’est arrêtée à côté de moi, vitres déjà ouvertes : c’était une GS Citroën, une voiture assez moderne à l’époque. J’ai tout de suite senti mon coeur s’emballer en voyant la conductrice. Une femme d’environ quarante ans, brune, cheveux longs retenus en un vague chignon bricolé, comme si ses cheveux lui donnaient chaud, elle était mince avec des joues plutôt rondes, bronzée sans être noire et des yeux merveilleux, envoûtants. Elle ressemblait à une italienne, une Napolitaine comme je les fantasmais, une sorte de Dalida. Elle portait une robe d’été blanche à fleurs, simple et élégante, qu’elle ne semblait pas soucieuse de redescendre sur ses cuisses alors que sa position et sans doute une conduite déjà prolongée l’avait remontée assez haut. Oui elle avait chaud manifestement, comme tout le monde d’ailleurs. Je lui ai dit où j’allais. Elle m’a répondu :

— Ça marche, montez ! Ça va bien le stop aujourd’hui ?
— Oui, presque trop bien…
— Pourquoi ?
— Parce que je n’ai pas le temps de profiter de la nature !
— Je peux vous descendre si vous voulez, dit-elle en riant.

La conversation a commencé comme cela très classiquement et a continué sur le même ton. Nous avons abordé plein de sujets, des fraises de Dordogne à la politique en passant par les plages naturistes des Landes. À un moment, lors de la traversée d’un petit village elle m’a offert un café. J’ai pu mieux la contempler. Elle était de taille moyenne, peut être 1m70, menue avec un bassin étroit, des jambes très fines et une petite poitrine qui pointait cependant fièrement sous sa robe. J’ai remarqué que celle-ci était discrètement décolletée dans son dos où une fermeture éclair la retenait. Je ne savais que penser. Elle m’affolait mais je m’efforçais de me calmer : en dehors de sa tenue très décontractée qui pouvait s’expliquer par la météo, elle ne m’avait donné aucun signal me permettant d’espérer quoi que ce soit. Elle portait une alliance, et simplement voulait-elle rendre service à un jeune qui aurait pu, à la limite, être son fils.

Nous avons repris la route. Nous roulions sur des départementales ou alternaient les champs de fraises et les passages à travers de petites forêts.

— Je roule depuis trois heures et j’aimerais me dégourdir un peu les jambes. Ça ne vous ennuie pas ? J’aurais aimé le faire au bar mais vous l’avez vu, c’était difficile…
— Non, bien sûr !

Elle n’avait pas tort. Nous avions pris un café en terrasse mais la route départementale passait devant le bar : pas question de se dégourdir les jambes. Elle a roulé encore un peu, puis s’est engagée dans un chemin forestier sur la droite. En fait, ce chemin débouchait sur un champ de fraises qui avait été récolté et qui était entouré par une large de bande de bois. Nous sommes descendus et nous avons marché le long du champ en plein soleil, ce qui nous a incité à nous enfoncer dans la forêt qui était peu dense.

Au bout de quelques minutes, un petit rond de mousse en mi-ombre mi-lumière nous donna à tous les deux l’envie de nous asseoir. Elle resta assise. Peut-être pour la tester, je m’allongeai sur le ventre appuyé sur mes coudes. La principale question qui traversait mon esprit à ce moment-là était de savoir si je serais éventuellement à la hauteur. Certes j’avais une copine mais j’étais encore bien peu expérimenté et je craignais que l’excitation trop forte me fasse éjaculer trop vite si les choses devaient en arriver là. Après quelques minutes elle s’étendit sur le dos.

— Qu’est ce qu’on est bien ici !

Elle était au soleil, malgré les branchages. Elle se faisait chauffer, comme un lézard. Sa robe était remontée en haut de ses cuisses. Je crus utile d’aller me détendre un peu.

— Attendez-moi !

J’avais remarqué quelques fraises abandonnées par les cueilleurs. Je pris mon temps pour me calmer et lui choisir de beaux fruits que je lui offris. Je luis fis manger la dernière, alors qu’elle était encore allongée, en la tenant par la queue. Puis un long silence se fit. J’avais un brin d’herbe dans la main. Je le lui passais sur la joue, le front, le cou. Cela la faisait rire.

— Ça me chatouille…, dit-elle, les yeux toujours fermés.

Alors je franchis mon Rubicon. Le brin d’herbe descendit sur ses bras, traversa l’océan de tissu sur son ventre et arriva sur ses jambes en frôlant ses cuisses au passage. Instantanément son sourire se figea. Sa bouche resta bée. Sa respiration s’accéléra brutalement puis s’arrêta et je remarquai que son ventre s’était creusé. Je décidai de continuer et de remonter doucement le long de l’intérieur des cuisses. Je me rendis compte qu’elle était tendue quand je vis ses cuisses se détendre et s’affaisser sans s’ouvrir. J’ai marqué une pause et j’ai entendu:

— Continuez, c’est agréable, ça me détend.

J’ai continué dix bonnes minutes mesurant à ce moment-là l’abîme qui sépare la main du brin d’herbe. J’ai calculé d’appuyer ma main sur sa cuisse tout en continuant la caresse au brin d’herbe. Elle ne dit rien, bien au contraire, ses jambes assez serrées jusque là amorcèrent un début d’écartement, juste assez en tous cas pour passer ma main. Je continuai. À un moment, la pulpe de mes doigts frôla sa culotte. Elle se cambra brutalement se redressa, fit descendre sa fermeture éclair dans son dos, glisser sa robe sous ses fesses et la quitta par le haut puis se ré-allongea. J’étais pétrifié, ne sachant par où commencer. Elle était de toute beauté. Je craignais de briser le charme en me déshabillant tout de suite. Je commençais à l’embrasser un peu partout très doucement autant par délicatesse que par peur. J’avais très envie de mettre ses seins dans ma bouche. Je glissai ma main dans son dos et dégrafai son soutien-gorge, puis j’engloutis ses seins tour à tour dans ma bouche. Quand je ne les embrassais pas, une main continuait à les pétrir pendant que l’autre se glissait dans sa culotte et commençait à la caresser. Comme je craignais l’éjaculation, je marquai une pause pour me déshabiller et la chevaucher tout de suite.

Trente ans après, j’ai encore la sensation de la moiteur de sa peau nue contre la mienne. Les choses allèrent vite. Après avoir fait glisser sa culotte, je me mis à la lécher. Très vite elle commença à jouir et m’attira contre elle. Elle écarta les jambes, se saisit de mon sexe et le guida jusqu’à qu’il la pénètre. Je n’eus pas grand chose à faire. Elle jouit tout de suite et moi aussi.

Je me souviens être resté longtemps dans son corps. Au bout de quelques minutes, alors que je n’avais pas quitté son ventre, mon sexe se durcit à nouveau et je pus profiter d’elle plus longtemps. Je me souviens que nous nous sommes longtemps embrassés et que nous nous sommes dit des mots d’amour. Et puis il a fallu repartir. Je l’ai aidée à se rhabiller, à brosser sa robe pour faire disparaître toute trace. Nous sommes retournés à la voiture en nous tenant par la main. Nous avons repris la route. J’avais ma main sur ses cuisses et je l’embrassais dans le cou. Mais à un moment, j’ai vu qu’elle allait pleurer. Elle a arrêté la voiture sur le côté.

— Ça t’ennuie si je te laisse maintenant ?

Je lui ai dit que je comprenais. Nous avons eu un dernier baiser passionné et elle est partie. Je suis resté seul sur la route et elle a obsédé mes vacances comme elle obsède encore mes jours de blues. Où est elle ? Qui était-elle ? Voilà pourquoi, trente après, mes enfants se moquent de moi quand je refuse de manger des fraises d’Espagne et que je préfère attendre, une larme dans l’oeil, les fraises de Dordogne. Les fraises de Dordogne, quand elles sont à maturité et gorgées de soleil…

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