Époque 3
Entre mon travail qui m’accapare, quelques revers pour celui de Paul, licencié après la séparation de deux Sociétés, l’abandon des fameuses soirées, Danièle qui a liquidé ses parts juste avant sentant la fin d’une période, et qui vit désormais de ses rentes en attendant la retraite, et parcourt le monde…
Philippe a remonté une société immobilière, il adore son fils et en profite pendant les voyages de sa femme. Je ne la vois pratiquement plus, je garde souvent Willy, je l’adore autant que ma fille, je me souviens comment j’ai aidé à le concevoir, et même si il n’a pas été conçu dans mon utérus, Philippe s’accorde à reconnaître mon droit de mère…
Pour me distraire, j’organise des réunions avec des voisines, des ventes privées de divers objets pour la cuisine, casseroles, aspirateurs, et de la lingerie…
Ma libido est en sommeil, Paul est tendre et constant. J’ai perdu du poids en faisant du sport avec les copines, testant des vélos d’intérieur et d’autres tortures pour ménagères délaissées ou divorcées…
Marine et Amandine ont fait leur vie. Elles ont dû quitter l’Entreprise, premières à être frappées par la foudre…
L’une est partie en Bretagne avec un breton, l’autre a épousé un anglais, ancien directeur de société du groupe. Elles vont bien.
Demain c’est l’anniversaire de Paul, j’ai invité sa famille, quelques voisines avec lesquelles je suis devenue proche. Mais non, juste amie, pour l’instant… Mais je vais vous raconter…
1. La soirée d’anniversaire
Cette anecdote qui a bouleversé ma vie, a été publiée dans un de mes textes. « SAM », jeune femme, mariée, maman confrontée à des circonstances extraordinaires…
Anne était partie trois mois en échange culturel à Londres, 16 ans, une aventure qui commençait…
Paul me poussa à sortir de ma torpeur, prévenant mais intéressé ?
Du fond de ce désert sentimental et affectif, je songeais à égayer ces trois mois, l’anniversaire de Willy qui tombait avec le mien.
Philippe était avec Danièle dans sa belle-famille, j’avais donc Willy pour les vacances, comme presque toujours… Il était vraiment mon fils et se comportait comme tel, adorable, tendre, un ado parfait…
Il était triste sans elle, j’arrangeais une belle fête avec Paul qui m’aida pour établir la liste des invités, il n’avait pas reçu sa famille depuis longtemps, comme son frère Thomas marié à Agnès – Deux enfants chacun, et sa sœur de passage dans la région, avec mari et enfants…
Il ajouta quelques amis, Claudie et Gilbert, anciens collègues et un autre couple du rugby.
Cette soirée s’annonçait magique, nous avions fait les choses en grand, nos parents étaient logés dans les chambres d’amis, et les amis venus d’ailleurs dans les chambres de mes enfants. Nous avions poussé les meubles, les murs, ajouté des lits pliants pour les jeunes dans le salon télévision…
A part quelques entrées froides et un buffet, le traiteur avait tout livré en temps et heure, il ne restait qu’à réchauffer et servir…
Un superbe gâteau d’anniversaire terminait le repas. Nous avions prévus le jardin, il faisait beau et assez chaud en cette soirée de Mai, et j’avais couvert la piscine toute la journée, elle affichait 25 degrés…
Mes amies se composaient de Mylène, une voisine, qui était venue m’aider dès le matin sans son époux, avant que la famille n’arrive. J’avais invité Paule qui était passée aussi le matin, avec son mari Jean ; Alicia et Dominique des collègues avec lesquels je marchais le samedi matin.
Paul avait tenu à avoir Frédéric et Sonia, 2 anciens collègues, qui s’étaient remariés ensemble, après avoir refait leur vie et étaient restés très proches de nous, s’étant connus ici après notre mariage…
Plus 3 célibataires : Lou et Camille, 2 jeunes femmes qui vivaient en couple, et Antoine, un ami de mon mari.
La soirée avait débuté avec un apéritif servi près de la piscine. Détendus, un fond de musique, les jeunes se baignaient, nous discutions, nous remémorant de vieilles histoires, racontant des blagues, refaisant le monde pour certains…
Le repas chauffait dans les fours, les bouteilles refroidissaient, je n’avais rien de plus à faire qu’à surveiller mes invités, les servir et passer les plats au fur et à mesure…
– Tous au bain ! Allez, les vieux !
Les enfants n’ont plus de respect… Je m’insurgeais sur ce fait en leur faisant la morale, aidée par ma sœur… Les hommes riaient en plongeant pour nous narguer…
J’avais acheté un maillot deux pièces, très échancré de tous côtés et un peu minimaliste, dessinant mes fesses et mes seins…
Nous étions entre amis, je ne m’en étais pas préoccupée…
– Tu as mis ta tenue de scène Marika ?
– Tu crois que c’est trop court ?
– Mais non, tu es magnifique, profites-en…
– Ah, tu es en chaleur ma poule ?
– Joli, on en mangerait…
– Tu t’es trompée de taille ma chérie, le 10 ans est trop juste…
– Tu as l’intention de fêter ta résurrection ?
– Tu veux séduire qui dans le tas ?
– Celles qui parlent dans mon dos parlent à mes fesses…
Je n’étais pas inquiète sachant que ça ne pouvait venir que de la belle-sœur de Paul, Agnès, une femme mal servie par la nature, acariâtre et sans enfants…
J’invitais mes amies à me rejoindre et envahir la piscine pour le droit des femmes et leur libération sexuelle… En chantant, en criant, nous nous miment à scander « Bon anniversaire Willy ! » en dévoilant nos poitrines… Sauf une…
Les hommes n’en crurent pas leurs yeux, nous étions effondrées de rire, l’apéritif avait sans doute fait effet sur plusieurs d’entre nous…
Au sortir du bain, je croisais le regard de mon Willy qui me regardait d’un drôle d’air…
Nous servîmes le repas, les commentaires allaient bon train, Paul vint me rejoindre dans la cuisine…
– C’est de toi, l’idée ?
– Collégiale, pourquoi ?
– J’ai aimé, mais je suis le seul de ma famille à part mon frère qui te bade depuis vingt ans…
– Oh, c’était un clin d’œil à notre jeunesse… On en profite pendant que nous sommes consommables…
– Les enfants te regardaient bizarrement…
– Pourtant, je prends souvent des bains de soleil, torse nu… Mais ils ont les yeux rivés sur leur téléphone…
– Je sais, cela ne me dérange pas, mais en société, ça surprend…
– Vous êtes vieux jeu dans ta famille… Et puis, depuis quelques semaines tu ne me regardes plus souvent, j’ai des pulsions moi !…
– Oh… Profite… Tu vas vers la cinquantaine à grands pas…
– Je plais encore ! La preuve, il y a des jalouses… Et je ne t’ai pas vu fermer les yeux sur les seins de mes copines…
Il a rebroussé chemin, prétendant un problème de cave…
Nous dansions un peu plus tard, nous éclatant sur les airs des années 70 et 80, espérant perdre déjà ce que nous avions ingurgité durant le repas….
Paul organisa une partie de boules derrière la maison, avec son frère, Antoine son copain, sa sœur et un de nos amis. Les enfants étaient dans leurs chambres, sauf les 2 ados, avec leurs smartphones, tablettes, et consoles… Ma soirée commençait…
Je me délassais allongée sur un transat entourée de mes amies…
– C’était merveilleux Marika, tu nous as gâtés…
– C’était fait exprès ma Mylène adorée…
– Comment tu vas Marika ?
– Mieux maintenant Claudie… Pour le reste, je ne sais pas… Je vis ma pauvre vie, il part le matin, on se croise, on dort ensemble…
– Il te trompe ?
– Je ne sais pas, je ne veux pas savoir. S’il le fait, je le ferai aussi. Et toi ?
– Pareil, tu vois il est gentil, attentionné, mais je ne le sens plus comme avant. Il ne me touche que rarement, vite fait, pour l’hygiène… Comme Mylène… Elle va divorcer ?
– Non, qui t’a dit ça ?… On va servir le gâteau et les cadeaux…
Je dresse une table, les invités y déposent leurs cadeaux et surtout des enveloppes, il préférait que de se retrouver avec des doublons…
On rassemble tout le monde, on allume les bougies, Willy est radieux, souffle très fort et balaie toutes les flammes… Bravo, puis on distribue des parts à chacun, le champagne coule, nous chantons…
Les danses reprennent, je danse avec tout le monde, hommes, femmes, dont je reçois les remerciements…
Pour les slows, j’invite mon Willy en premier… Il est heureux, il a eu une somme lui permettant de changer sa console, et penser à sa future moto ou scooter… Il me dit que les petits sont dans leur dortoir, ils qu’ils dorment profondément.
Lou et Camille, mes deux jeunes copines de travail l’entraînent pour le battre sur un nouveau jeu… Il me quitte à regret semble-t-il… Lui ferais-je bousculer ses hormones ? A 16 ans, il n’y a pas de honte, il doit être mûr sexuellement, mais je n’ai jamais discuté, ni pensé à ça avec sa mère…
Le frère de Paul, Thomas, me sourit et me prend dans ses bras…
Il me remercie, ils se sont régalés, bon et bien arrosé, et puis très spectaculaire…
Nous dansons un moment, au slow suivant, dissimulés par un bosquet, il m’attire contre lui, essaie de m’embrasser, mais j’esquive avec tact, je pense que l’apéritif lui a fait de l’effet…
– Tom !…
– Ma femme est folle, vieille dans sa tête, je suis malheureux… Toi, tu es si belle, mon frère ne sait pas le trésor qu’il possède…
– Oh ! Ton frère ne me possède plus souvent… Il me délaisse…
– Je sais… Je vois, j’ai des yeux… Viens cette nuit dans le garage, vers une heure…
– Je…
– Chut… Je dois te mettre au courant… J’ai entendu ma femme, la garce…
Je reste pantoise… Lui… Bof…
Sitôt dans l’allée :
– Eh bien, tu ne t’en fais pas, nous on a soif et toi tu flirtes dans les fourrés…
Je descends à la cave sans éclairer les escaliers, comme à mon habitude.
J’entends des voix, des gémissements…
Paul est en train de trousser celle dont on vient de parler…
Les seins à l’air, renversée sur le bureau, cuisses écartées, il la prend avec hargne, ils ne m’ont pas vue, n’ayant pas encore franchi le seuil pour éclairer, j’ai le doigt sur l’interrupteur…
La salope ahane chaque coup de queue, accrochée à son cou… Elle se rejette en arrière en lui offrant ses seins…
– Oh, oui… Prends-les dans tes mains, prends-moi…
Je vais lui en foutre du prends-moi à cette pute rafistolée…
– Oh ! Oui !… Encore !… Viens !… Baise-moi comme une chienne…
Je vais lui foutre ma main sur la figure, ça va calmer sa libido… Tiens, au fait, je ne savais pas qu’elle était si chaude la mocheté, comme quoi on peut se tromper…
– Oui !… Oh !… Plus vite !… Je viens !… Je veux jouir avec toi… Donne-moi ton foutre… Ton frère ne bande plus pour moi… Alors fais-moi jouir ! Oui !… Oui !… Oh ! Viens !… Oh, c’est bon !…
Le bureau craque, grince, tape contre le mur…Il s’agrippe aux hanches de la pouffiasse, et la remplit de sperme, comme un sac à foutre…
– Oh !… Que c’est bon !… Tu es si viril, j’avais tellement envie !… Oh, j’en ai plein la chatte… Passe-moi un mouchoir, ça coule sur la table… T’as pas baisé depuis 3 ans… Oh, que c’était bon Paul… Ça tient toujours pour ce soir, on remettra ça… Oh, quelle queue !… Approche-toi, je vais la sucer…
J’en suis remuée, tremblante, le salaud me trompe chez moi ! Presque dans mon lit… Il va voir…
Je remonte… Lentement…
Je vais dans la salle de bains, dans ma chambre… L’eau fraîche me fait du bien…
Ma culotte est trempée… J’ai joué les voyeuses… La voir jouir devant moi m’a émoustillée…
Je vais me venger et pas plus tard que cette nuit… Ah, il se fait sa belle-sœur !… Cette mochetée aride… Je n’aurai pas de scrupules à m’envoyer son frère, ça restera dans la famille !
Je remets mon deux-pièces ravageur, je descends les escaliers et plonge directement dans la piscine, pour me remettre les idées en place…
L’eau est terriblement bonne, ils me regardent nager, je reviens vers le petit bain, prends la pose au milieu, cuisses écartées, l’eau jusqu’aux cuisses…
Ils prennent des photos, ils rient, je suis de nouveau seins nus, mon soutien-gorge n’a pas supporté le plongeon, ma culotte est tourneboulée, passée entre mes fesses comme un string qui sur le devant serait plus que légèrement enroulé, découvrant mes plus secrets trésors…
Le retour sur terre est très dur… Je m’excuse… Ils sont comblés…
– Tu peux recommencer Sam, je n’ai pas eu le temps de filmer…
– Et si c’est elle qui avait raison, allez, on se fout tous à poil, dans la piscine et on éteint…
– Ouais ! Dans le noir !… Chic, on va se régaler, à tâtons… Allez les mecs, à poil…
– On chasse la femelle les mecs…
– Venez mes bons, vous allez rendre l’âme, si on vous att****, vous êtes hors-jeu…
– Attention, pas de triche, avec douceur et tendresse, tout est permis…
– Sauf si on n’est pas consentante, alors on crie et vous venez tous au secours de la belle…
– D’accord Gilbert, tout est permis sauf le viol…
Je ne me démonte pas, j’enlève tout et replonge… J’entends d’autres « plouf », je ne vois plus rien, quelqu’un a éteint…
Je sens des mains qui me frôlent, effleurent mes fesses…
Il se plaque contre moi, dans mon dos, bloque mes bras, empaume mes seins, caresse les bouts, pince, tourne, malaxe… Il descend sur mon ventre, remonte sur ma poitrine, caresse encore et encore… Oh !… Je coule…
Il me soulève par les hanches… Il est derrière moi, son sexe tape sur mes fesses, dur ; il semble à point… Je passe une main vers le membre… Je le serre, le coulisse, des lèvres frôlent mon cou, j’halète de désir…En quelques secondes, le sexe est énorme, je suis excitée, tremblante…
J’attends le loup qui va me manger…
Viens mon loup, je me suis tant caressée ces derniers temps, que j’ai des pensées érotiques, je ne crierai pas !…
Il me soulève pour que je m’appuie sur la margelle, il écarte mes cuisses…
Sa main caresse mon intimité béante et ruisselante, il trouve mon bouton qui double de volume, ses doigts tournent, m’excitent, découvrent mon puits d’amour, glissent…
Je crie de surprise lorsqu’un doigt me pénètre, je n’en peux plus…
Je m’offre à lui, remontant mon bassin vers lui, écartelée… Je jouis… Il me masturbe, je jouis… Son gland ouvre sa voie, effleure, me goûte, puis enfin, doucement, me possède en entier. Il m’empale sur son pieu, je sens ses attributs buter à la porte…
J’aimerais savoir qui il est… C’est un phénomène… Je jouis sans relâche, toujours dans la pénombre, frôlés par d’autres corps qui nagent et se poursuivent autour de nous en riant aux éclats, il me prend jusqu’à l’extase, plongeant et replongeant en moi, pilonnant ma chatte délaissée depuis des mois…
Il continue à masser mes seins, je pleure, je gémis, mes râles se perdant dans le clapotis…. Il glisse un doigt sur mon anus… Je jouis encore, il pousse sa phalange qui écarte ma chair, un orgasme me submerge, lui aussi…
Il se déverse en moi, libérant son foutre dans mes entrailles en terminant par un râle…
Je suis accoudée sur la margelle, face au massif d’arbustes, personne ne nous voit dans cet angle protégé du bassin… Il relâche sa contrainte, épuisé, vidé…
Je me retourne lentement prête à lui ouvrir mes lèvres…
Il aurait pu continuer encore un peu…
Je crie…
Un cri qui déchire la nuit, un cri qui me glace, un cri d’effroi, j’ai mal, je m’évanouis…
Le visage m’obsède, autant surpris que moi…
Willy…
Mylène, ma voisine et amie, m’a raconté la suite…
Personne n’a rien vu, ni compris de ce qui s’est passé. On t’a retrouvée nue, ce qui est normal vu le jeu, inanimée, ce qui l’est moins…
Malaise vagal, stress, enfin…
– On se faisait du souci, mais tu reprenais vie. Paul et son frère t’ont habillée, couchée, j’ai suivi et une fois endormie je suis restée avec toi, Paul est parti dormir je ne sais où.
D’abord les filles ont embarqué Willy, on était rassurés, il était hagard…
Tandis que je m’éveillais doucement, j’ai fait le café, tu étais dans les vapes, tu ne te rappelais plus rien.
Je la remercie…
– Dans la matinée, les invités s’en allaient heureux, ravis, juste peinés de ton malaise…
Voilà, maintenant les bribes, le stress… Tout revient… jusqu’au visage de Willy…
Je lui conte ma soirée en détail, sans rien omettre, tout se remet bout à bout…
2. Willy
Quelques heures plus tard, Paul est parti chez un de ses amis pour faire le point et me laisser reprendre mes esprits.
Willy rentre, me sourit, me dit bonsoir, va dans sa chambre… Je l’appelle…
– Oui, maman, j’arrive.
Il est là devant moi, j’en suis toute tremblante. Rassurée de voir qu’il a repris sa vie de lycéen, et que sans doute, mes amies l’ont entouré, lui faisant oublier l’incident.
– Il faut qu’on parle de l’autre soir…
– Il n’y a rien à dire, j’ai pété un plomb, j’étais camé ! …
– Quoi ?
– Oui, au cannabis… J’en prends de temps en temps, mais rassure-toi, ni je conduis, ni je travaille. Et cela reste exceptionnel. J’ai besoin d’aide pour aller de l’avant, dans tout, mes études, ma vie avec vous, mes amis qui m’offrent des plans foireux, il faut que je sorte, que j’oublie…
– Mais pourquoi moi, il y avait d’autres femmes…
– Je ne sais pas… J’ai eu une sorte de pulsion en te touchant, j’ai senti ta peau, ta chaleur, je ne t’ai pas choisie, je me suis retrouvé contre toi, tu étais tournée et j’ai craqué…
– Tu m’as tout fait, jusqu’au bout !… Mais, pardon, une première question, j’espère que tu seras sincère… Où en est tu du sexe ? As-tu eu des rapports, des aventures, des liaisons, avec des filles de ton âge ou plus âgées, comme moi, comme mes amies ?
– Ben, ouais, c’est normal, j’ai eu 16 ans, et depuis l’âge de 12 ans, j’ai fait ce qu’il fallait… Je sentais une envie dans mon sexe… Et puis on en parle, on regarde des vidéos, on flirte en boîte ou en voiture et puis un jour, on le fait pour la première fois en vrai… Moi c’était en vacances à l’hôtel où on était en Vendée, Agnès…
– Ah, oui…
– Elle était belle, libre la journée, on l’a fait dans sa villa, ses parents étaient absents… J’ai adoré, elle aussi, on s’écrit encore…
– Et tu n’as pas osé nous demander quoi que ce soit, ni partager ?
– Non, j’étais à l’école, on parlait assez de sexe avec les potes, avec les profs aussi, après les cours, on recevait les infos du médecin, ses mises en garde, le Sida, les capotes…
– Et les autres ?
– Oh, il n’y en a pas eu des centaines. Après Agnès, j’ai eu envie de femmes avec expérience… Un soir on est allés aux putes avec un collègue… Je n’ai pas trop aimé, trop vite, trop la honte, trop cher, trop mécanique…
Elle nous avait fait un prix, pour deux, l’un après l’autre, on regardait… Puis quelques mois plus tard, ici, j’ai flashé sur Mylène. Elle était restée quelques jours pour nous garder… Elle se baignait souvent, se séchait partout, se baladait dans la maison en maillot, si elle ouvrait ses cuisses, on devinait sa chatte, quand son tee-shirt baillait lorsqu’elle se penchait, ses seins libres me faisaient bander… Lorsque ma sœur dormait, j’allais la surveiller… J’avais envie d’elle, je me masturbais quand elle était dans la salle de bains, je l’imaginais nue… Elle m’a surpris justement en sortant rapidement, m’a regardé dans les yeux et disant que c’est de mon âge, elle avait les lèvres humides, ses seins pointaient son tee-shirt, son regard ne se détachait pas de mon sexe… J’ai compris que j’avais ma chance, qu’elle me découvrait jeune homme.
La nuit d’après, je suis allé dans sa chambre, elle dormait, je me suis glissé dans son lit… Elle était nue, je l’ai embrassée tendrement, j’ai caressé ses seins, son ventre, elle n’a pas dit non… Elle a guidé ma main dans sa chatte, m’a montré comment faire monter son plaisir, doucement, attendre, l’embrasser, la rassurer, la porter vers l’insoutenable, jusqu’à ce qu’elle s’ouvre à moi, se donne… Alors la pénétrer doucement, lentement… Longtemps, tendrement, la faire jouir, me retenir, changer de position, comprendre ou lui demander ce qu’elle aime, la caresser encore, les seins, toutes ses zones érogènes, la faire jouir, chercher son clitoris, attendre un orgasme, puis à la fin, éjaculer en elle, en la sentant vibrer de plaisir, crier parfois son orgasme ultime, libérateur de sa libido, devenir son amant… On n’en a jamais reparlé, même pas le matin, comme si ce n’était pas arrivé, comme samedi, comme dans un rêve, je ne prenais pas de drogue alors, mais ce fut pareil…
– Eh bien, elle ne m’en a jamais rien dit… Tu as dû te régaler, elle est belle…
– Oh, laisse là… Elle était peu fière de s’être tapé le fils de son amie… Elle pleurait lorsque je suis sorti de sa chambre…
– Ensuite, il y en a eu d’autres que je connais ?
– Ah, oui… Le week-end d’avant, j’étais allé chez tes amies les filles, tu t’en souviens sans doute, pour les aider à nettoyer la piscine, tailler quelques arbres… Finalement je suis resté souper, puis on a joué à la console, elles sont fortes… Je t’ai téléphoné que je restais chez elles le dimanche, je n’avais pas fini… Voilà… On a joué, puis elles se sont baignées, elles profitaient de l’eau propre et fraîche. Quand je suis sorti du salon, il faisait noir, je me suis approché lentement car je n’entendais plus rien, elles s’embrassaient, nues, elles se caressaient… Je n’en pouvais plus, je suis rentré… Puis je suis ressorti, elles avaient fini, elles m’ont invité… On a joué au ballon, elles étaient nues… Elles me regardaient… Elles m’ont demandé ce que j’avais, je leur ai dit qu’elles étaient belles et que je les avais vues se caresser… Elles m’ont demandé si ça m’avait plu ? Bien sûr, je suis un homme… Elles m’ont posé des questions, on a fait un deal…J’ai accepté. On a mangé, puis on s’est baignés ensemble. Elles m’ont initié… Je me suis mis à bander comme un âne en les regardant, on est sortis de l’eau, elles m’ont sucé à tour de rôle, Camille surtout, Lou la masturbait, elle gémissait de plaisir, elle voulait que je la prenne, elle s’est écartelée, je l’ai prise, tandis que Lou se faisait sucer la chatte au-dessus de sa tête, en criant, en jouissant…
– J’étais déchaîné, elles aussi… On a pris des substances, on a fumé… Lou s’est assise sur moi, écartelée, ouverte, elle a enfoncé mon membre dans sa chatte, c’était dément, j’ai adoré, elle menait le bal disait-elle, ondulant son bassin, puis serrant mon membre avec son vagin… J’ai joui presque tout de suite tellement c’était bon…
– On a continué une partie de la nuit, dehors, dedans sur le canapé, par terre… On a fumé. Au matin, j’étais devenu un homme, leur amant, je les avais faites jouir toutes les deux…
– Alors ça t’a donné envie de moi ?
– Non, pas du tout… Je n’ai jamais pensé à ça avec toi… Lou et Camille, oui… On était seuls tous les trois à un moment dans le bureau avec la console… Elles se touchaient devant moi… Alors moi aussi… J’ai envoyé du sperme sur le clavier… On était pliés…
– Bon, que tu te tapes mes copines, je m’en fiche, quoique je préférerais pour ton équilibre que tu sois plus attiré par les jeunes filles de ton âge… Pour Mylène c’était une occasion, dont elle a profité dans l’intimité… C’est de ton âge, d’essayer. Pour les deux gouines, tu étais chez elles hier et aujourd’hui…
– On, n’a presque rien fait… Elles m’aiment bien, elles peuvent se payer un homme sans avoir peur… Ce n’est que du sexe, je suis resté seul avec Camille l’après-midi… Elle m’a montré des trucs de femme, elles ont des jouets intimes, j’en avais jamais vu. Elle m’a fait une démo… Camille joue l’homme, elle a été mariée, elle m’a montré la sodomie… Je l’ai défoncée… Elle beuglait dans toute la villa que j’avais une bite d’enfer… Elles se sont engueulées quand Lou est arrivée, elle l’avait entendue… Je suis parti, Lou pleurait, comme si elle était trompée…
– Bon, et puis je m’en fiche… Si tu veux les sauter, vas-y tu as ma bénédiction et c’est de ton âge. C’est du sexe gratuit et propre…
Mais dès qu’il y a quoi que ce soit, tu m’en parles, ta mère c’est moi, je suis aussi ta confidente, je suis ouverte, tu es mon enfant, même si tu as grandi, je peux t’aider, vraiment, sans contrepartie et je n’ai pas besoin de stupéfiants pour te montrer le bon chemin…
– Toi alors…
– Bien, on a fait le tour. Tu vois, j’ai compris. Je t’excuse, mais si je te reprends avec un joint, je te fous dehors, c’est bien clair ? Et si je trouve du sperme séché sur mes culottes, ou quoi que ce soit du genre, si je te surprends la bite à l’air, je te la coupe…
– Oui, d’accord, si tu m’aides, je serai cool…
– Il y a maintenant autre chose, une raison à mon abandon de l’autre soir où j’ai craqué, sauté dans la piscine à poil…
– C’était marrant…
– Oui, jusqu’à un certain point… Juste avant, j’avais trouvé Paul, en train de sauter sa pouffiasse de belle-sœur, ta chère tante Agnès, dans la cave… Elle ne prenait pas des leçons, c’est elle qui menait le bal, elle est vieille et décharnée, mais la vache mouille comme une salope quand elle a bu…
Inutile de te dire que ça a bardé, eje ne veux plus le croiser pendant quelques temps, plus qu’il me touche, tu me comprendras, il est sali, souillé.
– Oh !… Ici !… Chez nous, chez toi… Tu as raison…
– Voilà une réaction intelligente… Oui ! Ici… Un coup de poignard dans notre contrat, déjà qu’il ne me faisait plus rien depuis plusieurs mois, et que je pensais être cocue…
– Ah… Mylène m’a demandé si vous, enfin si vous vous entendiez bien encore…
– Ah !… Elle s’en fait pour moi… Je te dirai un truc après… J’aimerais savoir comment Anne a traversé sa puberté, elle ne m’en a pas parlé, elle a attaqué l’adolescence et toutes les questions existentielles chez une jeune fille, donc un peu de surveillance de ta sœur, ton amie qui n’a que 15 ans ne serait pas superflue…
– Oh, elle est en avance pour ça… Elle m’a demandé à moi…
– Ah ?
– Euh…
– Mais encore ?
– Elle a voulu que je lui montre un soir… Il y a quatre ou cinq ans…
– Quoi ?
– Mon sexe… Elle voulait en voir un de près…
– Et alors ?
– Je le lui ai montré, elle touché avec sa main, elle a eu peur quand elle a vu que ça doublait de volume… On a ri… Elle voulait connaître les noms, mettre les mots. Je lui ai tout dit, tout montré sans qu’elle ne… Enfin qu’elle…
– Oui, j’ai compris. Et alors ?
– Bien, maintenant elle sait ce que veut dire : masturber pour un homme, elle savait pour la femme, comme clitoris et même point G, vive internet… Pipe, fellation, jouir, enculer, sodomiser… Couilles, testicules, boules… Sexe, bite, chibre, pieu, membre, vit, engin, pénis… Orgasme, éjaculer, vagin… Elle connaissait, même utérus… Jouir, s’éclater, prendre son pied, s’envoyer en l’air… Elle aimerait comprendre et tester avec une femme, j’en ai parlé à Camille et Lou…
– Quoi ?
– Mais non, je plaisante… En tous cas Anne est au courant de tout depuis qu’elle a eu ses règles, je crois même qu’elle est allée un peu plus loin en flirtant avec ses copains plus âgés qu’elle…
– Bon, je suis tranquille alors, je lui parlerai un jour pour faire le point, elle m’ demandé la pilule avant de partir à Londres…
– Maman ?
– Oui ?
– Je t’aime… Mais d’amour filial, et même plus. Tu es si belle, ouverte, sincère dans tout ce que tu fais, tu nous gâtes, tu nous enchantes, tu es une femme adorable… Alors, pardonne-moi… Je suis un ado foufou… Je cherchais des réponses, sans avoir encore les questions… Fais ce que tu veux de ta vie, on te suivra, fous-le dehors, baise avec qui tu veux, tu en as besoin… J’ai senti combien tu souffrais de manque d’amour…
– Je… En fait, tout ce qui m’est arrivé en deux jours… Je suis sortie avec Mylène, j’avais besoin de réconfort, de pleurer sur une épaule… Elle m’a sauvée de moi, ma pardonné immédiatement……
– Tu es sortie comment ?
– Oui, on est devenues amantes cette nuit… Je la découvre sous un nouveau jour, je suis heureuse car avec elle je ne risque pas de me cabosser… Ça durera peut-être, peut-être que non, je rencontrerai un homme, un vrai, un amant… Je referai ma vie, je suis encore jeune, ça veut dire divorce, et tout et tout, mais n’ai pas peur, tout ça j’assume et je vois que tu comprends, que c’est pour mon bien, pour vous aussi, je veux que vous soyez dans le bon chemin, je veux que vous soyez des gens bien……
– Et ma mère, tu l’oublies ? Il me semble que vous étiez très proches…
– Oh, tu le sais…
– Ben, je vous ai surprises plusieurs fois, et la nuit avec papa…
– Ce sont mes amis depuis tant d’années, on partage tout sans réserve, sans penser. On fait le sexe ensemble car on se libère. Je les aime, comme je t’aime toi…
– Quand tu le dis, c’est un acte pur avec ma mère… Je vous ai entendues souvent jouir…
– Ça reste entre nous, je ne veux pas salir cette amitié.
– Tu crois qu’elle va partir ?
– Elle s’en va, loin, loin de moi, elle me manque, nous étions si fusionnelles…
– Tu as trouvé Mylène, ta belle voisine…
– Oui, ne m’en parle pas ! Elle m’a trompée avec toi…
3. Lou et Camille
Le samedi suivant, je suis allée chez Camille et Lou. Je voulais que ce soit clair entre nous, sans ambages, ni faux-semblants. J’ai attaqué bille en tête, je ne suis pas taureau pour rien.
– Lundi, on a longuement parlé avec Willy. Je voulais élucider certains points, je vais pour cela revenir en arrière pour que l’incident soit clos, je l’ai fait avec Mylène, vous êtes mes deux autres témoins les plus intimes. Voilà, en bref, la suite des événements qui me sont arrivés samedi, dans l’ordre :
Au départ pas de sexe depuis 6 mois au moins, est-ce que je suis cocue ?
Ensuite, la pression de la fête…
Le plus dur est passé, je me détends, je danse, mon beau-frère me pelote et m’invite à le rejoindre plus tard dans la nuit au garage…
Je descends à la cave, j’y trouve Paul en train de sauter sa belle-sœur Agnès !
Je redescends sur terre, j’enrage et plonge pour calmer mes nerfs, avec un maillot super sexy, mais je ressors quasi à poil.
J’enrage encore plus contre Paul et décide de me venger dès que possible, je bénis Thomas…
Mes amis font un jeu adulte, se mettent nus, lumières éteintes, on essaie de s’att****r et tous les coups sont permis dans la douceur de la nuit.
Je plonge immédiatement, trouvant l’exercice providentiel, je suis abordée par derrière quelques secondes plus tard. Je voulais un homme… Il me coince contre la margelle, se plaque contre mon dos, et me caresse de partout. Je craque en sentant son sexe battre ma cuisse.
Je m’en saisis, le caresse, il me pénètre, je jouis plusieurs fois, il est infatigable, on a un dernier orgasme ensemble, je me retourne en pensant à Thomas…
C’est Willy, mon propre fils !
– Je ne vous dis pas dans quel état j’étais, je me suis évanouie. Par la suite, retrouvant mes esprits dans la journée de dimanche, je n’ose rien avouer.
Willy est introuvable, j’ai commis un i****te, je suis cocue…
Mylène reste avec moi l’après-midi, je dors un peu, on parle, elle me calme, me rassure, j’affronte Paul, que je mets dehors…
Le soir, j’apprends que Willy est chez vous. Mylène m’explique ce qui m’est arrivé point par point, logique implacable, je ne suis pas en cause, mais victime des événements de la soirée… Rassurée et hors de cause, on s’embrasse, on se caresse, je deviens lesbienne… Maintenant je vous comprends, je vous aime…
Je parle à Willy qui m’explique et confirme ce que m’a dit Mylène, je ne suis pas en cause, lui, surexcité par vos caresses de l’après-midi, n’ayant pas trouvé une proie, se retrouve près d’une femme sans la voir, qui dès qu’il la touche, elle s’offre en pâture, écarte ses cuisses en râlant sous ses caresses…
Concours de circonstance…
– Voilà mon histoire du week-end, date à encadrer, je suis devenue une autre en quelques heures. Femme, cocue délaissée avide de sexe, cocue vengeresse, épouse infidèle, lesbienne, mère comblée, amies exceptionnelles…
Soit dit en passant, j’ai aussi appris des choses où vous êtes impliquées, comme le déniaisement de mon fils et son éducation sexuelle poussée au niveau 4…
– Tu sais, on l’avait surpris l’an passé. Il aimait jouer à la Wii, mais au second plan, il regardait du porno sur internet. Son comportement était normal, jeune fougueux, découvrant le sexe, les tiraillements qui arrivent, qui font qu’il doit se libérer et le plus simple pour un homme c’est se masturber et tout s’arrête…
L’an passé à 15 ans, je le trouvais maigrichon, un peu dans ses rêves… Cette année on l’a regardé tailler nos arbres, il avait forci des épaules, s’était musclé, il avait des gestes précis, assurés, presque matures, il était devenu sensuel, il nous regardait comme des proies, ne baissait plus les yeux, les cherchait parfois… Un jeune a****l sentant l’appel de la forêt…
J’avais surpris son regard plongé dans le décolleté de Mylène, chez toi, dans l’hiver. Il la badait, la main sur son pantalon… Il faisait pareil pour nous, surtout avec Lou qui fait plus jeune que moi, qui est plus naturelle dans ses gestes, plus sensuelle, plus sexy dans ses choix de vêtements.
On en parle un peu et décidons d’agir pour son bien…
Lorsqu’il a eu fini de nettoyer le bassin et que l’eau montait, que le filtre fonctionnait à fond, on a joué sur la console… Pour la première fois, il a perdu plusieurs parties. Il n’était pas concentré, quelque chose le tracassait. J’ai cherché, on a cherché… Il évitait notre regard, pourtant nous étions correctement habillées…
J’ai compris d’un coup. On avait flirté un peu avant, avec Lou, au salon, tandis qu’il travaillait… On entendait la scie électrique, la tondeuse, on s’est laissé dériver… Il a dû nous voir…
Je lui ai demandé ce qu’il ressentait pour nous, ses amies, amies de sa mère numéro 2.
S’il nous trouvait belles, attirantes, s’il avait déjà connu des filles ou des femmes plus âgées que lui… Finalement on lui a demandé si de nous voir nous embrasser, ça lui avait donné envie… Il a explosé !
– Oui, bien sûr, deux femmes qui s’embrassent et se caressent devant moi, qui gémissent, c’est encore plus excitant qu’en vidéo…
– Tu as besoin d’évacuer la pression ? Tu te masturbes dans les WC, ou on doit t’aider ? Peut-être que tu aimerais même participer à nos ébats, apprendre le sexe entre femmes ?… Apprendre à nous satisfaire, à nous caresser comme on aime l’être ?
Tu sais, on fonctionne différemment, surtout une vraie lesbienne comme Lou, elle cherche d’autres caresses qu’une hétéro… On se sert de jouets, lorsqu’on ressent le besoin d’un homme, on le remplace…
Qu’est-ce que tu en penses ? On pourrait t’offrir mieux qu’Internet, mieux qu’une pute pour te déniaiser, mieux que tes parents qui voient toujours l’enfant en toi, appeler un chat un chat sans tabou, sans gêne, et mieux qu’un livre d’éducation sexuelle. De plus tu pourrais à certaines conditions passer immédiatement aux exercices pratiques…
– Bien, c’est certain que je ne dirais pas non… Je pourrais vous tondre la pelouse plusieurs années pour payer ces cours très particuliers…
– Ouais, méfie-toi de ce que tu dis, ça peut être interprété différemment… Alors ?
– Ça me tente, je me sens bien avec vous, vous êtes jeunes dans vos têtes et si libres dans vos paroles, réellement très belles et très désirables, comme des copines…
– Alors tu vas téléphoner à ta mère pour lui dire que tu n’as pas fini et que tu restes ici jusqu’à demain soir, et on ira se baigner après manger, ensuite ce sera Noël pour toi. Va voir la piscine et contrôle l’eau, pour qu’on puisse se baigner avant…
– D’accord.
– Mais attention, tu n’en parles à personne, ça reste entre nous trois.
– Bien…
– Règle n° 1 : tu ne feras que ce que l’on te permettra, c’est une règle immuable avec les femmes, lesbiennes ou pas.
– Enregistré…
– Bon ! Tu es en formation pour 24 heures…
– Un peu plus tard, après dîner, nous nous sommes baignées nues comme souvent… On s’est embrassées, caressées. Il nous observait sans bouger, n’osant approcher, la main sur son sexe… Je ne voulais pas aller trop vite. On l’a invité à nous rejoindre dans l’eau, on l’a encadré, on a joué un peu, on a parlé de nous, de notre amour, on l’a caressé, il a réagi rapidement, il était prêt pour le premier exercice… Nous nous sommes allongées sur les matelas, Lou regardait son sexe impressionnant pour son âge, elle a eu envie d’y goûter, disant que c’était un enfant, un sexe tout neuf, un jouet vivant…
– On a passé la nuit à faire son éducation et son perfectionnement, spécialisation corps féminin. On a tout passé en revue, les zones érogènes, la masturbation vaginale et clitoridienne, les jouets qui nous stimulent, même les potions magiques sous forme d’extasy ou de cannabis… Rassures-toi, à doses minimes. Puis les questions-réponses…
– Il a assuré, ça l’a dopé grave… Il m’a baisée comme un chef, j’ai joui pleinement, mon dernier amant datait de plusieurs mois… Lou a craqué, lui offrant sa chatte de lesbienne pure et dure… Il l’a faite grimper aux rideaux, il faut dire qu’il a été servi par la nature, un quasi gamin avec une bite énorme qui vous éclate le vagin et vous lamine pendant des heures, infatigable… Aucun jouet ne peut lutter…
– C’est vrai, Sam, on avait pris notre tâche au sérieux, en faire un ado averti… On l’a initié à la sodomie dans la nuit, on n’a pas regretté, ni moi, ni Camille…
– Ton Willy est une bombe ! En aucun cas tu n’étais concernée, on a eu un amant, jeune, inexpérimenté, que l’on a partagé, en toute connaissance de cause… Certes, la seule chose, il est mineur, bien qu’il soit mature, grand et fort comme s’il avait 18 ans et même plus…
– Je vous remercie pour votre franchise, cela me fait du bien d’entendre la vérité. J’ai confiance en vous… Je sais que je n’ai plus à me mêler de sa vie sexuelle, il est libre. Je lui ai dit d’ailleurs que je préférais qu’il se tourne vers les jeunes filles de son âge, mais que s’il a des pulsions, des désirs, qu’il fasse ce qui lui plait, du moment que l’acte est partagé. Il devient adulte, on ne peut rien empêcher, ni ses parents, ni moi. Mais s’il a des questions, besoin de conseil, je suis là pour l’aiguiller vers la meilleure solution.
– Bravo, tu es intelligente. Nous n’en doutions pas, et de plus tu es belle à en crever, attirante et une amie sincère. Nous aussi, naturellement, nous sommes avec toi, te soutenons après ces épreuves et si on peut t’aider, ne te gènes pas…
– Je vous ai dit que Mylène et moi avons goûté aux plaisirs saphiques. J’étais dans un état second, livrée à moi-même, elle me consolait… J’ai accepté un baiser, puis ses caresses, et… je me suis jetée vers elle, comme accrochée à une bouée. Ce fut une attirance soudaine, pour me calmer, comme une communion des sens. Pour ma part, j’ai aimé ses caresses, j’ai senti son désir, son amour, on a joui ensemble, pendant que vous avez initié mon fils, pouvez-vous perfectionner la mère…
Elles me regardent interdites, les yeux grands ouverts… Elles ne savent rien de Danièle et moi, de Philippe, et ne connaissent pas mon passé…
– C’est si soudain… Nous sommes un couple de lesbiennes. Ton fils est devenu notre amant, il en entré dans notre intimité, sans tabou, sans sentiments, seulement un ensemble de circonstances et la curiosité de la vie d’un ado…
Toi ce n’est pas pareil. On t’aime d’amitié, on t’admire. Je ne voudrais pas que cette amitié se transforme et nous sépare avec Lou. Nous risquons aussi de te voir comme une intruse, une concurrente… Si cela arrive, ne nous en veux pas de prendre nos distances afin de préserver notre couple…
– Entendu, bien sûr, je vous adore. Camille tu es géniale de sincérité, de clairvoyance. Je ne suis pas bête au point d’y risquer notre amitié à toutes les trois. Je ne cherche qu’un contact, deux sexes, deux corps pareils au mien, deux expertes des caresses saphiques qui me permettent d’avancer, de jouir, de d’approfondir ce que j’ai pu entrevoir…
– Oh, ce n’est que de l’expérience, des désillusions… Je sais que la peur n’ôte pas le danger. Mais nous avons confiance en toi et tu nous offres de quoi te remercier pour ces années d’amitié en venant partager notre intimité en toute franchise… Viens contre nous…
Commence alors un moment intense. Je ne suis pas attirée vers l’une ou l’autre, j’aime autant l’aplomb de Camille, sa superbe, ses yeux verts intenses, qui vous démontent, vous déshabillent, vous déstabilisent, que la sensibilité de Lou, sa fragilité, sa beauté naturelle, sa sensualité.
Assise au milieu, sur le grand canapé du salon, elles me sourient, se déshabillent et je découvre leurs seins libérés et font glisser leurs culottes en venant tout contre moi, m’offrir leurs nudités…
Elles me libèrent de mes vêtements avant nos premiers baisers, nos premiers attouchements et caresses libertines…
Offerte à leurs fantasmes, je ressens les effets de ces contacts charnels dont la sensualité bien féminine de Lou qui me grise… Elle s’est agenouillée entre mes cuisses, tandis que Camille lèche délicatement mes seins, comme une première récompense. Ses mains leur jouent une douce mélodie, charmant et effleurant mes tétons érigés. La langue de Lou réveille complétement ma libido, celle de Camille parcours mon corps, nos baisers sont délicieux, sucrés et mon ventre se liquéfie peu à peu.
J’exprime mes sensations, mes gémissements résonnent dans le salon, Lou met toute sa science pour faire monter mon désir. Camille, excitée par mes râles, m’offre son intimité que je m’empresse de caresser, trouvant son bouton d’amour, elle se joint moi pour un ensemble vocal soutenu.
Mes caresses, mes doigts qui glissent en elle, son bassin qui m’appelle, nous nous retrouvons toutes les trois sur le tapis, nous abandonnant dans des positions multiples et variées, profitant de chacune, offrant à chacune… Lou jouit sous ma langue, combinée aux caresses de son amante, elle a un premier orgasme, tremblant de tout son être… Camille excitée par nos râles, caressée, embrassée, offerte à nos pulsions, s’ouvre et crie sa jouissance, se libérant d’un flot de liquide juteux que Lou vient recueillir. Les deux femmes échangent alors des baisers profonds, se caressant mutuellement et arrivent à jouir ensemble, en me regardant dans les yeux, écartelée, ma chatte rougie par une masturbation dantesque…
Elles se précipitent sur moi, et m’emportent dans un jeu de caresses qui me font délirer, mêlant nos sexes, les frottant l’un contre l’autre, chacune à son tour, pénétrés par leurs doigts et leur langue, excitant mon clitoris, ouvrant mon petit trou, ouvrant de toutes parts mon corps à leur science. Je jouis pour la première fois, par deux orifices en même temps, tétanisée de me voir et de m’entendre les implorer crûment de me sodomiser à fond, à en devenir leur esclave, leur chienne… Elles se partagent alors mon corps jusque tard dans la nuit, où je rends les armes…
Epuisée, anéantie par ce premier combat, nous nous lovons l’une dans l’autre, amantes impudiques, et elles m’entraînent dans leur chambre.
Mes lèvres trouvent celle de Lou, nous échangeons des baisers merveilleux de tendresse et de sensualité, Camille nous apporte un verre de jus de fruits, puis elle allonge Lou sur le ventre, en remontant ses fesses. Camille entame une sodomie à l’aide d’un gode ceinture. Je participe activement à son envolée, léchant et suçant sa chatte, écartelée, son clitoris érigé énorme, elle subit nos assauts combinés en hurlant un orgasme ravageur…
Lou gît sur le lit, épuisée, merveilleuse de nudité. Camille la cajole, l’embrasse tendrement, heureuse de l’avoir comblée de plaisir.
– Tu veux essayer ?
– Je….
– Tu l’as déjà fait par un homme ?
– Oui…
– Alors c’est pareil, en mieux, tu verras…
Je me sens entraînée, positionnée, préparée, caressée, embrassée, écartelée, retournée… Indécente, provocante, un doigt s’insinue dans mon anus, le masse, l’ouvre, le lubrifie avec mes sécrétions et un produit froid en tube… Camille s’approche pointant son faux sexe entre mes fesses. Je sens une sensation inconnue, comme un membre qui glisse en moi lentement, puis des mains qui saisissent mes hanches pour mieux me maintenir. Lorsqu’elle ressort, je n’ai aucune douleur, un vide, j’ouvre les fesses, elle me reprend… Je gémis… Elle accélère, je jouis…
Je me sens perforée, emportée, ivre de plaisir au bout d’un moment, pour m’envoler ensuite vers des rives inconnues, où je feule mon plaisir, criant et gémissant sous le joug de mes deux amies…. Lou, caresse mes seins, cherche mes lèvres, glisse ses doigts dans mon vagin, ses doigts vibrent, tournent en moi, se rapprochent du sextoy que Camille coulisse lentement… Je délire ma jouissance, que c’est bon !… Un jouet merveilleux de sensualité qui m’a emmenée encore plus loin… Une expérience exceptionnelle, dans des conditions optimales.
Je comprends que l’on peut amener sa partenaire à un niveau de jouissance supérieur à celui d’un homme, si l’on dispose des connaissances et de produits adaptés. Même sans le jouet, le fait d’être pénétrée par ces deux orifices, comme par deux hommes, provoque une jouissance décuplée, le fait d’être aux mains de deux femmes, ajoute une dimension, car elles seules connaissent le ressenti intime de leurs caresses…
Ainsi, j’ai vu Camille fondre et jouir en même temps qu’elle me pénétrait avec le jouet, et Lou avoir un orgasme identique au mien, venant elle-même de le subir.
La nuit ne fut pas longue, parsemée de plaisirs féminins divers, d’autres jouets, vibrants utilisés de concert, les essayant tous, du plus simple au plu complexe, destiné à nous procurer les sensations les plus complètes, anus, clitoris, vagin, point G, un univers mécanique au service du plaisir de la femme, par la femme, mais pas que…
J’ai ainsi aimé un nouveau produit constitué de deux sextoys (mâle et femelle), relié chacun en Bluetooth à un smartphone, communicants aussi par Internet, qui permettent à deux personnes de ressentir à distance le plaisir de l’autre et inversement… Un plaisir pour communier intimement avec son conjoint (mais pas que…), où qu’il soit sur terre…
Mes rapports avec Danièle, s’étaient installés doucement, j’avais appris et elle aussi au fur et à mesure à nous donner un maximum de plaisir. Notre amitié s’était transformée. Au point de former un couple, malgré nos maris respectifs. Nous étions fusionnelles, nous devions passer à l’acte dès que l’occasion se présentait, comme des amants…
Mylène c’est autre chose, deux êtres sensibilisés, elle un peu sur la touche côté affectif, moi… Bref nous sommes tombées dans les bras une nuit, on a fait l’amour, un amour simple, entre femmes recherchant de la tendresse à échanger…
Là, je viens de comprendre que Lou et Camille sont deux lesbiennes.
Une femme exclusive, une autre complémentaire. Elles utilisent toutes les techniques, tous les jouets pour remplacer l’homme, alors qu’avec Danièle, nous restions dans notre échange féminin, sans pénétration ou très peu, sans artifice. Philippe ou Paul nous apportant le reste, parfois ensemble…
Bien immoral tout ça, mais je l’ai vécu…
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