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Annabelle raconte : le déménagement

Annabelle raconte : le déménagement



Je l’attendais avec impatience ce lendemain, le dernier dans cette ville que j’allais quitter. Dans la salle de bains, je me suis récurée de fond en comble en prenant un soin particulier à mon petit buisson qui la veille était carrément en friche, je commence par débroussailler aux ciseaux, j’utilise ensuite la tondeuse de mon époux réglée sur un centimètre et je finis en laissant une fine flèche qui montre bien vers quoi il faut se diriger…
Soutien-gorge, culotte arachnéenne, il fait chaud mais tant pis, je rajoute des bas résille et un porte-jarretelles histoire de corser le spectacle ; là-dessus une petit robe légère et je me trouve baisable à souhait !
Je vais sonner chez mon voisin, Fabrice vient ouvrir, il est torse nu en short, il prend à peine le temps de refermer la porte qu’il me serre dans ses bras et que ma robe tombe au sol, il se recule pour m’admirer et, avant que j’aie eu le temps de dire « ouf », il m’a débarrassée de mon soutien-gorge. Il me repousse sur le canapé afin de mieux titiller mon téton gauche, pendant que de son autre main il caresse mon sein droit, en frottant la pointe de son pouce jusqu’à ce qu’elle durcisse. Fort.
Les doigts emmêlés dans son épaisse chevelure, je ne peux retenir un gémissement. Il délaisse mon sein pour revenir m’embrasser. Je ne sais trop comment, il me met debout et m’entraîne jusqu’à la chambre sans jamais ôter sa bouche de la mienne. je sens son érection contre moi. Alors qu’il me pousse sur le lit, je tends la main vers son sexe mais il m’att**** par le poignet.

– Pas encore.

Il m’enlève ma culotte d’un seul geste fluide et la lance sur le côté. Puis il m’écarte les jambes, me relève les genoux, et tout à coup sa langue est sur moi, qui me lèche longuement, du vagin au clitoris, dans un sens et dans l’autre. Il commence à me pénétrer de sa langue, entre et sort de mon sexe moite. Ensuite, il remplace sa langue par un doigt, puis un deuxième doigt, humecté de mes sucs, dessine des cercles autour de mon anus.
Il ôte sa bouche de moi un instant.

– Joue avec tes tétons, m’ordonne-t-il, avant de recoller ses lèvres sur mon sexe.

Mais ses yeux ne me lâchent pas jusqu’à ce que j’obtempère.
Mes hanches se mettent à onduler contre ses doigts. Il glisse sa main libre sous mes fesses afin de m’empêcher d’échapper à sa bouche, avec mes mouvements désordonnés. Il imprime à sa langue des mouvements de va-et-vient sur mon clitoris, à un rythme parfait. C’est comme s’il m’avait déjà vue me masturber. Je ne sais plus où sont ses doigts, où est sa langue. Les sensations sont si enivrantes que plus rien d’autre n’existe en dehors de cette langue, de ces doigts et de mon sexe.

Mon orgasme est si soudain et si violent qu’il me prend au dépourvu. Impossible de réprimer mes râles de plaisir. Il me caresse toujours de sa langue alors que les vagues me submergent l’une après l’autre. J’ai envie de faire durer le plaisir, encore et encore. Mais quand mon orgasme reflue peu à peu, je soulève la tête et rencontre le regard de Fabrice.

– Baise-moi. Je t’en supplie.

Je profite du mouvement qu’il fait vers la table de chevet pour saisir son sexe et le guider jusqu’à ma bouche. Je brûle d’envie de le sentir en moi, mais il se dégage.

– Je vais jouir, si tu fais ça.

Il s’engouffre en moi. Sa bouche trouve la mienne et je goûte sur ses lèvres le fruit mouillé de mon excitation.

– Voilà quel goût tu as, murmure-t-il.
– Et tu l’aimes ?
– Oui.

Ses assauts commencent lentement. Il me laisse éprouver toute la longueur de son érection quand il va et vient en moi. Me prenant les mains, il les plaque au-dessus de ma tête, m’arrachant un gémissement.

– Tu aimes être attachée, pas vrai ? Vilaine fille. Vilaine. Vilaine. Fille. (Il ponctue chaque mot d’un coup de boutoir.) Et tu sais ce qui arrive aux vilaines filles ? Elles se font punir.

Comment sait-il que c’est précisément ce que j’ai besoin d’entendre, alors que je l’ignorais moi-même ? Comment sait-il que ça me rend complètement dingue de désir ?

Je l’entends se diriger vers l’armoire, l’ouvrir et en sortir quelque chose. Revenu près du lit, il positionne mes mains devant moi et me passe une cravate en soie autour des poignets.

– Je n’ai pas le matériel approprié avec moi, il va nous falloir improviser, commente-t-il en souriant.
Je le sens écarter mes fesses, et avant que j’aie le temps de comprendre ce qui m’arrive, sa langue se pose sur moi. Il lèche mon sexe, glissant du clitoris jusqu’à l’entrée du vagin, puis décrit des cercles lents autour de mon orifice.

– Oh, bon sang ! C’est tellement bon.

Il insinue la langue juste à l’intérieur, titillant, goûtant. Puis il plonge sur le clitoris et entreprend de le caresser, prenant soin de ne pas lécher sous le capuchon sensible. Pendant tout ce temps, il maintient mes fesses écartées, si bien que je suis complètement ouverte pour lui. Des vagues de plaisir remontent le long de mon corps à partir de mon entrejambe. Je commence à onduler du bassin contre sa langue. Alors il s’écarte, et je ne peux réprimer un cri de déception.

– Ne bouge pas, m’ordonne-t-il. Je ne t’ai pas autorisée à bouger.

J’essaie désespérément de rester immobile tandis qu’il repose la langue sur moi.

– Oh, oh, oh, oh, là, là ! Putain ce que c’est bon !

Les mots se refusent bientôt à moi et je ne sais plus que gémir. Mais soudain il retire encore sa bouche.

– Je crois que tu as besoin d’être baisée, commente-t-il d’un ton quasi désinvolte. C’est ce que tu veux ?
– Oui. Oh oui !
– Supplie-moi.
– S’il te plaît, s’il te plaît baise-moi. Baise-moi, baise-moi, BAISE-MOI !

Je ne suis plus qu’une somme de désirs frémissante. Si je ne le sens pas en moi très vite, je crois que je vais perdre la tête.
Puis il me pousse doucement contre le matelas et je sens son poids alors qu’il s’agenouille derrière moi. Il place une main sur ma hanche pour me maintenir en place et enfin son sexe se pose contre ma fente. Il enfonce un peu le gland, puis se retire. Je rêve ou je viens de pousser un gémissement plaintif ?

– S’il te plaît.
Je le supplie bel et bien.
Il commence à s’insinuer en moi, centimètre par centimètre. Il passe sa main libre sous mon ventre et caresse mon clitoris. Mes muscles se contractent, signe annonciateur de l’orgasme.
Alors il se penche par-dessus mon dos, pour me murmurer à l’oreille :

– Ne jouis pas tout de suite.

Sa main qui n’est pas sur mon clitoris vient se poser sur un mamelon, dont il dessine le contour. Il commence à me prendre plus fort, et je sens chaque centimètre de lui en moi. Je réponds à chacun de ses assauts. Et je le supplie encore :

– S’il te plaît…

Je suis si près du précipice que je crains de rater l’orgasme si je ne le libère pas bientôt.

– Tu peux jouir, me glisse-t-il à l’oreille.

Son souffle est chaud dans mon cou. Et je jouis, claquant frénétiquement les fesses contre lui. Alors que les muscles de mon vagin se contractent autour de lui, je le sens se raidir.

– Oh, je vais jouir aussi ! halète-t-il.

Ce qu’il fait en agrippant mes hanches à sa rencontre.Nous nous effondrons ensemble sur le matelas.
J’ai dû dormir un bon moment quand soudain j’entends parler dans l’entrée.

– Oui elle est là…superbe ! une sacrée baiseuse !

Je les entends venir vers la chambre, je m’enroule dans le drap et je vois revenir Fabrice avec un grand noir dont l’allure me dit quelque chose…

– Annabelle, je te présente John
– Hé mais c’est ta bêcheuse de voisine qui est là, celle qui ne me dit pas bonjour quand je lui fais signe de ta terrasse !

Effectivement, je me souviens de ce garçon qui vient chaque année passer ses vacances chez mon voisin, la première fois il devait avoir une quinzaine d’années

– Putain, ça fait 6 ans que je bande pour elle quand je la mate en train de se faire bronzer dans le jardin en maillot ou en robe légère, même qu’une fois où elle se croyait seule elle s’est masturbée au soleil, une autre fois c’est son mari qui l’a baisée sur une couverture ; au fait vous n’auriez pas perdu quelque chose ? j’ai trouvé cela en venant !

Je suis plus rouge qu’une pivoine alors qu’il tient dans la main les preuves de ma nudité, je suis vexée, honteuse, mortifiée et je n’ai plus qu’une envie c’est de partir.
Je m’enroule dans le drap, je me lève et tend la main pour qu’il me rende mes affaires.
Au fur à mesure que j’avance il recule en secouant la tête

– Bon maintenant ça suffit, je veux partir !

En disant cela je me suis avancée brutalement vers lui alors que ce traître de Fabrice avait mis son pied sur le drap. En une seconde je me suis retrouvée au milieu de la pièce complètement nue si l’on excepte les bas et le porte-jarretelles.

John a baissé sa fermeture éclair son short en même temps qu’il me cueillait dans ses bras, je sens son sexe battre sur mon ventre, je ne sais plus si je veux partir, de toutes façons je n’ai pas vraiment le choix…

– Agenouille-toi !

Je sais ce qui va suivre, et pourtant je n’arrive toujours pas à y croire ; pas plus que je ne parviens à croire l’excitation que cela me procure. John pose son érection sur ma langue et la fait glisser dans ma bouche. Son sexe est doux, lisse et assez gros pour que je me demande si je vais réussir à le prendre tout entier.

– Suce la queue de John, m’ordonne Fabrice. Montre-lui comme tu sais bien faire.

Dans une sorte de transe, je serre les lèvres et les referme sur toute la longueur de son sexe. Puis je recule jusqu’à ce que seule la pointe demeure entre mes lèvres. Je lèche son gland, passant la langue sur l’arête sensible en dessous. Une main m’empoigne les cheveux. Le geste n’est pas douloureux, mais assez ferme pour me maintenir en place. John lâche un long soupir.

– Oh, bon sang, dit-il d’une voix calme.

Je me suis retrouvée avec son gourdin dans la bouche, pendant que je le suce Fabrice vient par derrière et explore mon sexe avec ses doigts, immédiatement je sens monter un orgasme, je sais que je lui trempe la main.

Fabrice et John échangent quelques mots, mais je suis tellement concentrée sur ma bouche et ce qu’elle fait à John que je ne parviens pas à les distinguer. Soudain, John se retire de ma bouche.

– On va s’installer dans un endroit plus confortable, annonce-t-il.

Fabrice m’aide à me relever et à m’agenouiller devant le canapé sur lequel John s’est assis.

– Tu peux recommencer à le sucer.
Je me penche en avant et enroule les doigts autour du membre de John. Il lâche un grognement.

– Oh, putain que c’est bon ! s’écrie-t-il.
Je sens les mains de Fabrice qui m’agrippent par les hanches et d’un coup, il s’enfonce en moi, si vite et si fort que je manque de m’étrangler sur le sexe de John.

– C’est ça, commente Fabrice. Je veux t’entendre t’étouffer un peu.

Et il m’assaille plus fort encore.
À ce moment-là, je ne suis plus qu’une bouche et un sexe. Débordée par les sensations, je me mets à gémir. Fabrice glisse une main à l’avant de mon corps, entre mes jambes. Il imprime à mon clitoris un frottement rapide et dur, et avec la pression dont il sait désormais qu’elle me fait monter.
Je redoutais que la présence de deux hommes me détourne du plaisir. J’avais tort. Je cesse de penser, je ne peux plus que ressentir. Mon orgasme commence à gonfler, enfler, enfler encore, alors que Fabrice accélère la cadence de ses coups de boutoir.
J’explose. Je sens des mains qui me soutiennent pour m’empêcher de m’écrouler. J’entends Fabrice gronder et se crisper dans son propre orgasme. Il s’effondre brièvement sur mon dos. En se redressant, il dépose un baiser sur mes omoplates. j’entends les paroles de John.

– Emmène-la au fauteuil, dit-il.

Sa voix me parvient de loin, très loin. Avant que j’en prenne vraiment conscience, je suis assise sur les coussins de cuir du fauteuil, jambes écartées et passées par-dessus les bras du fauteuil. je sens le membre dur de John contre ma fente.

– S’il te plaît, dis-je dans un gémissement.

Je ne sais pas trop à qui je m’adresse, je veux juste qu’il me pénètre.

– Annabelle, John va te baiser maintenant, m’explique Fabrice. (Il est derrière moi, qui me retient les poignets.) Je vais partager ta jolie petite chatte avec lui.
Je ne vois pas le signal que Fabrice donne à John, mais soudain ce dernier est en moi. Sa carrure menace de me briser en deux tandis que son corps cogne contre mes fesses. Je lâche un cri de souffrance et de plaisir mêlés. Pourtant, Fabrice parvient à me retenir les poignets malgré les assauts de John.

– Je vais jouir, annonce celui-ci.

Et il le fait dans un cri. Quand il retombe sur ma poitrine, Fabrice me lâche les poignets. Instinctivement, je noue les bras autour de John,
Je sens le sexe à présent vidé de John se retirer de moi.

– Tu peux reposer les jambes au sol, m’indique Fabrice.

Je me rends compte que je suis encore écartelée sur le fauteuil. Je baisse mes jambes et les referme ; les muscles sont lourds et engourdis, Même mes bras donnent l’impression qu’on les a lestés.
C’est alors que je sens les larmes qui me coulent sur les joues. Post-coïtum a****l triste Depuis combien de temps est-ce que je pleure ? Et, plus important, pourquoi est-ce que je pleure ? Je ne ressens aucune tristesse. Au contraire, je suis emplie d’un étrange soulagement.

Le temps que je refasse surface, ils se sont rhabillés, je remets directement ma robe sans les sous-vêtements qui atterrissent dans mon sac. Ils me raccompagnent jusqu’à la porte, apparemment ils sont assez pressés de me voir partir alors que j’aurais aimé partager un câlin sans sexe, voilà la différence entre les hommes et les femmes.
J’ai l’impression de marcher entre parenthèses tel un vieux cowboy qui vient de descendre de son cheval…Demain je serai sûrement courbaturée de partout, pas grave, je mettrai cela sur le compte du déménagement…

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