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Comme un chef

Comme un chef



Je pris bien cette mission à Sceaux. Un intérim de plus. Tout cela rondement rémunéré. J’avais surtout envie de prendre le large avec une histoire qui avait trop mal fini. Je sais trop le tourment d’une femme qui vous tourne la tête et vous rend cinglé. Je me répétais souvent ce bon mot de Napoléon : « En amour, la seule victoire c’est la fuite ! » Amusant que cette profession de foi de lâcheté émanât de ce grand général. Moi même j’étais résolu en ce temps-là à fuir. Je voulais revenir à des choses simples et tangibles.

L’immeuble où je devais œuvrer était sinistre. Mes nouveaux collègues ne l’étaient pas moins. De toute façon je n’avais cure de leurs visages et de leurs personnages. Dans peu de temps il serait effacé de ma mémoire. J’avalais avec flegme le baratin de mon patron. Celui-ci m’assurait que mon renfort de qualité serait sûrement goûté ici. Je vérifiais qu’un flagorneur est doublé souvent d’un imbécile. Je me ruais sur mon bureau et mes dossiers. J’escomptais m’en abrutir pour expédier vite la journée. Je dus attendre la fin de celle-ci pour tomber sur Carole. Une jolie brune plutôt ronde.

Elle atteignait les cinquante ans. Son beau visage était mangé de grandes lunettes noires qui devaient l’aider à se cacher ou à nous surveiller derrière. D’emblée le courant passa. Nous étions de même race : des écorchés par la vie. Tout fugitif se reconnaît. Elle m’offrit hâtivement et sans calcul son amitié. Elle me confirma que ce service était un repère de zombies. Je m’étonnais qu’elle put y demeurer. Elle me dit qu’elle habitait peu loin s’occupant de sa vieille mère. La médiocrité de l’endroit la servait. Elle y avait peu de compte à rendre. Ce propos était frappé de bon sens.

Il fut convenu que je devais lui offrir une fois le matin et l’après-midi une pause café. Nous y étions seuls. Les zombies semblaient répugner à nous croiser. J’en vins rapidement à la désirer. Elle se vêtait de façon grossière comme pour amortir ses quelques rondeurs. Elle n’en trahissait pas moins pour le connaisseur une vraie sensualité. Il était indubitable qu’au pieu ce devait être un volcan. Je vins même à lui signifier que je la désirais. Je lui confessais bientôt mon dépit récent et mépris pour les choses du cœur qui nous abîment. Le sexe semblant le joyeux recours à cela.

Mon aveu du cœur l’éloigna peut-être. Une femme répugne à être un pis aller et la roue de secours d’une autre. Ainsi le midi allais-je seul déjeuner et arpentais un endroit du parc. J’y décelais là-bas des endroits ingrats et escarpés où j’étais sûre d’écarter à toute présence humaine. Je m’asseyais volontiers sur un banc pour goûter un livre ou un bon sandwich. Dans ce bain faussement champêtre je renaissais. Tel Rousseau je parvenais à me convaincre que nos blessures ne viennent que des contemporains. Le goût de la vraie solitude me menaçait.

Ce fut au bout du troisième jour que je vins à m’entrechoquer à cette fameuse scène. J’avais eu des doutes auparavant sur la vertu de la chère Carole. Outre qu’une fois je l’avais vu se dandiner avec un jeune stagiaire, un de mes sinistres collègues m’avait prévenu contre elle. Je n’avais guère goûté le zèle de mon délateur. Il ne m’expliquait pas moins que le numéro deux du service la sautait régulièrement dans son bureau. Elle disposait ainsi toute latitude pour ne respecter les horaires et ne faire rien. Le témoignage me parut vraisemblable. Il ne m’en déçut pas moins.

Ceci avait un peu refroidi mes rapports. Elle s’en aperçut. Je protestais qu’il n’en était rien. J’avançais faussement que mon ex me relançait et que cela me perturbait. Puis vint ce jour où le midi je tâchais d’accéder à un endroit reculé du parc. Hors les joggeurs ce coin était arpenté par peu. On surplombait la ville. Un sentiment joyeux de puissance vous envahissait. Je m’installais sur un banc savourant déjà mon sandwich. Soudain je perçus à ma droite deux ombres. Il s’agissait d’un couple s’éloignant. Je la reconnus à sa lourde croupe.

Je ne connaissais pas le type de haute taille manifestement jeune homme. Ils ne m’avaient guère vu. Un grand arbre me cachait. Je marquais un instant une brève hésitation. La curiosité l’emportât. Je ne fus pas peu étonné de mon attitude. Plus qu’inconvenante celle-ci était perverse. On n’espionne pas un couple. J’eus peu de chemin à faire. En une sorte de clairière ils s’étaient arrêtés près d’un banc. Ils s’enlaçaient puis s’embrassaient. Le type d’une main alerte lui remontait la jupe. Un string offrait ses fesses. J’avais une confirmation de son genre de femme.

Accroupi près d’un taillis je n’en perdis nulle miette. Si j’avais été muni un appareil photo j’eus sans doute mitraillé par tous les angles la scène. Elle commença à le sucer. Sa bouche était vorace. Elle se délectait manifestement du membre proéminent de son amant. La pipe dura. C’était impressionnant. Ensuite il la besogna entre les cuisses sur le banc. Ces deux-là n’avaient cure qu’on les vit. En effet un joggeur ou autre pouvaient à tout moment survenir. Le type avait un sacré coup de bite. Elle en prenait plein la chatte. Cela finit en levrette.

Ce gars était des plus résolus. Il la prit par-derrière l’enculant manifestement. N’y tenant plus j’avais sorti ma queue et me branlais. J’éjaculais. Honteux, la main emplie de sperme je décidais enfin de rompre le combat. De dégager le terrain. J’étais tout bouleversé tant par mon inqualifiable comportement que par ce que j’avais découvert de cette femme. Il est plus violent de vérifier de visu ce qu’on a trop perçu. J’éprouvais maintenant un désir profond pour elle. Elle s’en aperçut. Ma froideur n’était plus. Des yeux concupiscents l’avaient remplacé.

Entre temps j’avais repéré que son amant était un tout jeune stagiaire. Elle devait en débaucher régulièrement. Mon plan fut arrêté. Il ne me restait que peu de jours en ma mission. Je voulais la posséder, la sauter tout ce temps. Je me jetais à l’eau. Effrontément je lui demandais un midi à se balader au parc avec moi où elle savait mes habitudes. Elle me devina. Elle trouva cela charmant. Elle m’avoua mutine que depuis longtemps elle avait aspiré à cette invitation. Elle ne me cachât pas qu’elle avait rêvé longtemps de ma queue. Nigaud je n’avais rien vu.

Peu après que nous eûmes passé les grilles du parc, elle prit ma main. Nous nous affichions amants devant les autres. A ce moment j’eus peur que nous croisions des collègues ou des connaissances. Elle perçut ma réticence et s’en offusqua un peu me moquant. « Te fais-je honte chéri ? » Je protestais invoquant une sotte pudeur dont j’avais toujours eu du mal à me départir. Ainsi avouais-je que j’avais été ainsi avec mon ex. « Ah ok. Je comprends qu’elle se soit barrée » rétorquât-elle. Peu après nous nous embrassions goulûment au bout de l’allée.

Nous montâmes assez vite vers la fameuse clairière sur ma propre initiative. Cette fois la réticence n’était pas de mon fait. Elle trouva que la pente était raide. Elle demanda : »Pourquoi aller si haut ? » Je ne laissais paraître que je l’avais un jour surpris là-bas avec un amant. Je ne l’embarrassais pas moins à aller baiser au même endroit. Je triomphais. C’était une façon pour moi de me venger et de l’humilier. Idem que l’autre amant je lui pétris les fesses. Il se pouvait que dans le taillis, il y eût alors un voyeur pour savourer cela.

J’eus droit à une pipe fougueuse. La jouissance était autrement plus grande d’être dans sa bouche plutôt qu’un de ces vicieux spectateurs. Elle savait vous pourlécher le gland, vous caresser les couilles et vous branler énergiquement s’il fallait. Je pris garde de n’exploser bien que j’en eus mainte envie. C’est elle qui s’allongea sur le banc, cuisses écartées. Entre temps elle avait jeté par-dessus tête sa culotte prestement enlevée. Elle n’avait cure d’exhiber au tout venant sa chatte, son cul et le reste. Cela ajoutait à notre jouissance. Je fus emporté bientôt dans ce grand tourbillon.

J’aurais voulu faire montre d’autant de vigueur que son jeune amant. Je besognais avec rage. Je savais mon outil de belle taille tout empli de vigueur. Je voulais contenter cette salope. Ne point la décevoir. Je la bourrais ainsi longtemps. Elle me signifia qu’elle voulait de même et en levrette. Je compris que le petit trou devait à cet égard être honoré. Elle me souffla excitée : « Vas-y défonce moi. Encule moi ! »Ma queue fut-elle grosse entra sans peine dans son trou. Celui-ci avait habitude à engloutir du lourd. J’y pu besogner longtemps.

Il devait être treize heures lorsque je lâchais toute la purée dans son cul. Le soleil était au zénith. On avait bien pu nous voir. Les uns s’offusquant. Les autres se régalant. De toute façon d’autres couples devaient forniquer à même heure. Mon foutre suintait de son anus coulant sur la face interne de la cuisse. Ce spectacle la fit pouffer de rire. Avec un mouchoir en papier tentais-je tant bien que mal à nettoyer cela. Elle refusa à remettre sa culotte. Elle escomptait que le foutre coulât et qu’on le vit bien. Je trouvais cela moyen. Elle me serrait et m’embrassait.

Peu avant le boulot je parvins à la convaincre de nous séparer et d’arriver en parfait étranger. Deux heures après elle déboula dans le bureau. Elle voulait à nouveau que je la prenne. J’en avais autant envie. Mes couilles s’étaient depuis rechargées. Je fus plus cochon et furieux qu’avant. Je trouvais excitant la proximité des autres collègues. Elle partit toute contente. Elle me glissa mutine : »Tu m’as baisé comme un chef. » Ce fut plus tard dans la soirée seul que je songeais que peu après m’avoir quitté elle avait sans doute pu aller rejoindre son autre chef et amant.

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