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Confes sion d un masque

Confes sion d un masque



Le diable est dans les détails. Ce pourrait être le credo du fétichiste. J’ai mis longtemps à diagnostiquer mon vice. A l’assumer tranquillement. J’en fais depuis mes délices. C’est un peu une religion innocente. J’en mesure pour certains le caractère ridicule. Je leur rétorque qu’ils sont peut-être frappés du même mal et n’en ont pas conscience. L’incarnation des choses passe par là. Elle est condition de nos plus profonds, de nos plus intenses plaisirs. L’Art en grande part s’y abreuve. Songez avec quel amour, l’œil du peintre, du photographe ou du vidéaste épouse telle forme.

Rapidement ai-je jeté mon dévolu sur les membres inférieurs des femmes dont le pied. Je savais partager cette passion avec beaucoup d’autres. Un vice si commun me rassurait un peu sur mon état mental. Il était une chose la mieux partagée du monde. Cependant l’explication du psychologue sur ce sujet me parut toujours peu satisfaisante. La plume de l’écrivain et du poète en étant plus éloquente et pertinente. Je n’en improvisais pas moins la psychanalyse de ce goût et le faisais remonter jusqu’à des moments de mon enfance et à une certaine voisine et amie de ma mère.

Elle s’appelait Annie. Je me rappelle tant son prénom que son visage et celui-ci est auréolé de soleil comme il est de coutume dans les souvenirs mythifiés des enfances heureuses. Je dois sans doute à cette femme mes premiers émois sensuels. L’innocence d’alors voyait poindre les vices à venir car déjà et instinctivement je dissimulais et manifestais mon air sournois. On me chuchotait à l’esprit que ma contemplation était coupable et qu’un jour on la baptiserait de voyeurisme. Ainsi j’affectais de jouer avec les autres enfants au ras-du sol et n’en observais pas moins d’Annie, les belles jambes.

Je découvrais à cet égard la magie particulière du bas en nylon. Celui-ci galbait idéalement la jambe en même temps qu’il illustrait plus singulièrement et par contraste la chair blanche et nue. Je me souviens assez nettement de ma stupéfaction lorsque je découvris sous la jupe tant la culotte que la naissance du bas où affleurait florissante et presque impudente un flot de chair. Je concevais aussitôt que le plaisir résidait dans ce petit carré et espace et qu’il faudrait un jour bien parvenir sur cet îlot du Paradis. Cette navigation serait assurément longue et palpitante.

Je n’ai jamais su si Annie m’avait su deviner favorisant, flattant mon vice tant elle écartait souvent et complaisamment ses cuisses. Il est vraisemblable qu’elle ne se méfiait pas de l’innocence de quelques bambins et pouvait donner libre cours au jeu sensuel d’exposer ainsi ses chairs et sa culotte. N’empêche je fis mes classes à cette époque. J’y forgeais un goût certain pour ces aspects répertoriés du sexe. Il m’en est resté là une marque indélébile. Cela complété par d’autres expériences du même acabit par d’autres femmes dont une institutrice en particulier.

Je devais avoir huit ans. Le bureau de celle-ci était juchée sur une estrade. Il était loisible de regarder entre ses cuisses et d’y savourer sa culotte. Elle portait immanquablement des bas. Ceux-ci étaient noirs, une nouveauté pour moi. On y voyait d’autant la partie blanche et délectable de sa chair affleurer à la naissance de ceux-ci. On était fort ému. Sujet récurrent entre nous, on tombait tous d’accord qu’elle le faisait exprès avec ses yeux clairs et verts inexpressifs de chat. Un camarade plus dévergondé nous assurait qu’elle s’excitait ainsi à bon compte et folâtrait avec le directeur.

Un jour j’eus l’assurance que tout cela pouvait être vrai. Je ne sais comment cette fois-là je fus installé aux premières loges quasi à quelques mètres en vis-à-vis de ses cuisses, de ses genoux et de sa culotte. Je ne pouvais m’arracher à cette contemplation. Comme un gros a****l tout cela était frémissant. Un volcan au réel ne devait pas se manifester autrement. Je comprenais que beaucoup de garçons et d’hommes se damnaient pour une pareille aventure. Au faîte de mon excitation machinalement en vins-je à faire un croquis des cuisses et de la culotte. La muse m’animait.

Sûrement avait-elle surpris mon geste. A la récréation elle me somma de rester un instant. Je crus qu’elle allait me rabrouer pour mes regards persistants sous le bureau. Concevez mon effroi lorsqu’elle exprima clairement son désir de voir mon dessein. Pouvais-je faire autrement que de lui apporter ? Je crus ma dernière heure venue. Elle l’examina longuement ponctuant cela au final d’un sourire. Puis elle me le rendit sans aucun commentaire. J’en conclus que mon dessein de cochon l’avait flatté. Je ne m’en ouvris à personne. J’eus ainsi avec elle ce secret de vicieux.

Pour finir cette garce me convertit outre au port du bas noir filé _ ce qui m’excitait alors _ au pied hors de la chausse et en l’occurrence ici de l’escarpin. Elle pratiquait ce jeu fascinant que je sus plus tard nommer dangling. Machinalement ce pied en une fabuleuse sarabande jouait avec en son bout sa chaussure. Celle-ci feignant plus d’une fois de décrocher et de choir. Nous en étions comme hypnotisés. Mon plaisir en était douloureux. Je sus à partir de ce jour que ce serait l’un de mes principaux péchés. Ma sexualité était mûre désormais pour un grand voyage.

Une femme nantie de telle qualité fut-elle moins jolie qu’aucune autre n’en était pas moins assurée de m’attirer et de me subjuguer. Quelque chose de sale, de vicieux et de pervers me l’attachait. J’avais honte de l’avouer à toutes mes partenaires. Certaines par déduction et sans m’en rien dire parvinrent cependant à me flatter sur cela. En sûres garces elles portaient bas noirs filés et pratiquaient assidûment le dangling. Mes performances sexuelles en étaient augmentées. Je ne fus jamais plus heureux en telle compagnie. Toute nudité devant être associée à ces effets.

Heureusement l’âge venant je pratiquais des femmes plus sûres et de leurs charmes et de leurs sortilèges. Elles me devinaient précédant mes désirs et fantasmes. Je leur savais gré de ce savoir et de cette puissance. Telle une seconde innocente, elles se livraient impudique et sans fard à ces jeux. Pour moi elles incarnaient tout simplement et parfaitement l’art unique de la féminité. Telles des sœurs et complices dont ma chère Annie fut la première je pressentais qu’elles m’accompagneraient en ma vie en une longue chaîne à laquelle je devais rendre ici témoignage et respect.

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