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Constance.

Constance.



Je me rappelle très bien de cette fille que j’ai connu voilà une vingtaine d’années. A l’époque j’étais lyçéen et j’entamais alors mon année de terminale. Je m’étais inscris en cours facultatif de théátre qui se déroulait chaque vendredi soir.
Attendant devant la salle 103 d’où avait lieu le cour j’étais arrivé en avance et j’étais donc le premier. Arrive une grande fille toute de noir vétue, les cheveux bruns coupés en carré et tout en bataille, ses yeux étaient noirs comme des pruneaux et sa peau laiteuse comme un modèle de peinture italienne. J’ai dis qu’elle était grande mais de plus elle se trouvait rehaussée par les talons de ses chaussures. Tout ça ajouté à une silhouette de bouteille Coca-Cola achevait de lui donner une allure plus âgée. C’était perturbant. Ca m’a perturbé du reste ,la première fois que je l’ai vu.

-Excuses-moi. C’est bien içi pour le cours de théâtre ?.
-Si tu parles du cours facultatif alors oui, la cloche vient de sonner mais personne n’est encore arrivé.
-Ils ne devraient pas tarder.

« Ils ne devraient pas tarder ». Je connaissais le prof de théâtre, je l’avais eu l’année précédente et ce n’était pas un modèle de ponctualité, quant aux autres je ne tardais pas à les découvrir.

Que des filles.

Tout au long de l’année nous ne serions plus jamais autant qu’à cette séance là ,c’est à dire une petite dizaine, et parmi elle se trouvait une fille de ma classe plutôt intello et coinçée.

Aux séances suivantes, déjà deux s’étaient désistées et on ne les reverrait plus. Le reste de l’année fût une tentative vouée à l’échec de préparer une pièce de Peter Handke et de fait nous passions l’essentiel de nos séance à discuter au lieu de répéter.

J’eus tout le loisir de connaitre dans les détails ma mystérieuse brune. Son nom était Constance ce qui lui donnait un côté vaguement aristocratique que son allure dégageait déjà. J’appris avec une certaine surprise qu’elle avait une année de moins que moi mais il faut dire que j’avais une année de retard dans ma scolarité et que je ne me sentais pas pour autant plus mûr que les autres.

Des semaines passèrent puis des mois. L’hiver et le froid s’étaient installés et lorsqu’on rentrait de nos cours il faisait nuit depuis longtemps.

Je me souviens très bien de ce soir là.

De la neige étaient tombés quelques jours auparavant et dans les rues de Paris cela ne laissait que des traces de boue et des blocs de neige que le maintien du froid n’avait pas fait fondre. Nous prenions le même métro et de fait nous empruntions le même chemin.

-Tu sais cela m’as surprise l’autre jour quand tu m’as dis n’avoir jamais couché avec une fille…
J’avais effectivement avoué ma virginité au cours d’une conversation. Etre le seul garçon quand tout un groupe de filles ne parlent que de leur mec et de sexe n’est pas le plus évident et plutôt que d’inventer un mensonge de toute pièce j’avais préféré dire la vérité.

-C’est curieux. A te voir on ne dirait pas que tu l’es encore…
-Puceau?.
-Oui.

Je n’avais aucune idée de ce que je pouvais dégager mais apparemment du point de vue de Constance il était clair que j’avais l’air déniaisé.

-Mais comment ça se fait, c’est la timidité ?. C’est vrai que tu es timide mais quand même…
-Je sais pas. J’attends le moment idéal…
-Pourquoi tu me regarde comme ça quand tu parles de « moment idéal »?.
-…

A vrai dire à cet instant j’ai un peu de mal à reconstituer mes souvenirs ,par exemple je suis incapable de me rappeler si j’ai pu répondre quelque chose ,de même si c’est moi qui ai posé mes mains sur les siennes ou l’inverse…

Quoi qu’il en soit je finis par me retrouver entrainé à son appartement :un studio en dernier étage avec un vélux pour toute fenêtre. Très rapidement Constance prit le contrôle des opérations. Elle m’embrassa langoureusement. Même avec nos épaisseurs hivernales je pouvais sentir sa poitrine, puis elle m’invita à m’asseoir et me demanda si je voulais boire quelque chose.
Elle revint avec deux verres et une bouteille de vodka entâmée. Nous commençâmmes à boire en silence assis l’un à côté de l’autre sur le lit puis elle commença à me caresser la jambe. Ceçi achevait de me faire bander comme un fou. J’étais rempli d’excitation et la vodka commençait à faire son effet.

Elle le comprit et se mit à caresser mon entrejambe, ensuite elle retira sa main et je l’embrassais à pleine langue.

Ce fut alors un combat de fauve. On enleva très rapidement nos vêtements et cela devint de plus en plus sauvage. Pour une première fois je ne me souviens pas avoir eu peur mais par contre mon excitation fut telle que j’éjacula très vite. Constance fut déçue mais elle se reprit très vite et ce fut le commencement d’une période intense dans ma vie sexuelle.

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