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Haoua, vendeuse de galettes. Première partie : la

Haoua, vendeuse de galettes. Première partie : la



Cette histoire, vraie, m’a été racontée par un ami très proche, la quarantaine avantageuse, cadre dirigeant dans une grande entreprise publique et célibataire par vocation. Cette vocation avait fini par se briser contre les récifs d’une jeune femme aux immenses yeux noirs d’outarde (l’équivalent, dans nos contrées, des yeux de biche) que pourtant rien ne prédestinait à casser ses certitudes, sinon son amour passion et son immense confiance pour son Pygmalion, qui avait fait d’elle une femme « normale ».
Ali me raconta son histoire, la veille de son mariage avec Haoua. Il venait de m’apprendre qu’il allait convoler en justes noces, alors qu’auparavant il n’arrêtait pas de critiquer l’institution même du mariage. Je m’en étonnais et lui demandai de m’expliquer sa soudaine conversion. Il me raconta donc cette histoire tellement étonnante – parce qu’elle ressemble à un véritable conte de fée, avec son prince charmant et sa bergère – que je vais vous la restituer telle quelle (laissant Ali lui-même, la raconter).

J’ai rencontré Haoua, pour la première fois, une fin d’après-midi alors que je rentrais chez moi, après la journée de travail. Je m’étais arrêté au carrefour qui menait au quartier de Hydra, où je savais pouvoir trouver des enfants qui vendaient, à la sauvette, des galettes chaudes préparées par leurs mamans (j’aimais bien la galette traditionnelle). Il y avait trois ou quatre enfants qui accostaient chaque voiture qui s’arrêtait et à côté, sur le trottoir, figée comme une statue, il y avait une jeune femme qui tenait un panier identique à celui des enfants, mais qui elle, ne se précipitait pas sur les automobilistes.
J’éloignais les enfants et fis signe à la jeune femme de s’approcher. Elle vint lentement vers moi, comme si elle le faisait à contre cœur. Elle devait avoir environ dix-neuf ans (au maximum vingt) et était vêtue d’un hideux hidjab de couleur marron et la tête couverte d’un khymar de même couleur et tout aussi hideux. Elle était mince et assez grande. Quand elle arriva à mon niveau, je vis ses immenses yeux noirs et ronds, entourés de grands cils sans aucun maquillage et surmontés de sourcils épais non épilés. Le visage était ovale et fin avec les joues creuses d’une personne qui ne semblait pas manger à sa faim tous les jours. Le menton, légèrement arrondi, était à moitié caché par le khymar, qui couvrait aussi toute sa gorge. Elle avait une grande bouche entourée de lèvres pleines, superbement dessinées, et un nez droit, relativement grand, mais qui ne dépareillait pas l’harmonie d’ensemble du visage.
N’était son regard triste, j’aurais trouvé cette jeune femme belle. Je lui demandai une galette, qu’elle me tendit timidement; elle prit la pièce que je lui tendis, la regarda, puis me regarda pour me dire d’une toute petite voix :
– Je n’ai pas de monnaie ! Vous ne voulez pas m’en prendre encore trois autres, pour faire le compte juste ?
– Donne-m’en encore une et garde la monnaie !
Elle eut un merveilleux sourire qui illumina tout son visage. C’était comme si je venais de lui faire un joli cadeau. Je démarrai sans plus penser à elle. Le lendemain, à la même heure, je la retrouvai à la même place et dans la même position. Je lui achetai encore une galette, et la payai avec une pièce de cent dinars. Elle fouina dans son sac pour me rendre la monnaie. Me rappelant le merveilleux sourire de la veille, je lui fis signe de la garder. Et effectivement elle eut le même sourire éclatant et me remercia en m’envoyant une bénédiction (« Qu’Allah te le rende au centuple ! » ou quelque chose d’approchant).
Pendant environ une quinzaine de jours les choses se passèrent de manière identique. Et puis un soir, je vis que quelque chose de grave avait dû se passer : elle n’était plus debout, mais assise à même le trottoir. Elle était entrain de pleurer silencieusement, mais à chaudes larmes. Je me demandais ce qui avait bien pu se passer; les autres vendeurs de galette n’étaient plus là et la jeune femme n’avait pas son panier. J’arrêtai le moteur de la voiture et en descendit pour voir de quoi il retournait.
– Que s’est-il passé ? demandai-je à la fille, qui n’avait pas encore remarqué ma présence.
– La police !
– Quoi, la police ?
– Ils m’ont pris toutes mes galettes ! Mon oncle va me tuer ! Il attend que lui ramène l’argent de la vente ! Il va me tuer ! Je ne peux pas rentrer à la maison !
– Combien, il y avait de galettes ?
– Cinquante !
Je fis un rapide calcul mental et lui donnai la somme qu’elle venait de perdre. Dans un premier temps, elle refusa de prendre les billets que je lui tendais. J’insistais, en lui disant qu’elle me remboursera chaque jour avec une galette. Elle réfléchit une seconde, puis me prit l’argent de la main, m’envoya son superbe sourire, sécha ses larmes et fit le geste de partir avant de se raviser. Elle fit demi-tour et m’embrasa sur la joue.
– Que Dieu te bénisse ! Tu viens de me sauver la vie !
Et elle partit en courant. Je la revis le lendemain et les jours suivants, y compris les week-ends. Maintenant, elle venait vers moi en souriant de toutes ses quenottes (elle avait de petites dents toutes blanches, qui lui donnait l’air d’un chaton !), demandait des nouvelles de ma santé et de ma famille et me tendait une galette. Elle refusait à chaque fois que je la paie, et moi je la convainquais de prendre l’argent, en lui disant qu’elle en avait plus besoin que moi. Tous les jours qui suivirent, nous jouions au même jeu en riant. Avec le temps, elle me raconta sa triste histoire et celle de sa famille. Elle était originaire d’un petit hameau de l’Atlas Blidéen qui avait été détruit par un groupe de terroristes islamistes en 1996. Toute sa famille avait été massacrée; elle en était la seule survivante, parce que cette nuit là, elle avait passé la nuit chez son oncle paternel, dans un autre hameau, à une dizaine de kilomètres de là.
A la suite de ce carnage, tous les villages des alentours avaient été abandonnés par leurs habitants qui étaient venus s’agglutiner autour des grandes villes. La famille de son oncle, qui l’avait recueillie, s’était installée dans un bidonville dressé à côté d’une caserne, tout près du quartier chic de Hydra. Comme son oncle ne trouvait pas de travail régulier, sa femme préparait des galettes qu’elle, Haoua, était chargée de vendre. La femme de son oncle refusait de confier cette mission à ses propres enfants (ils étaient au dessus de cela !) et exigeait d’elle de participer à nourrir la famille, en vendant les galettes dans la rue.
Elle le faisait donc tous les jours, après l’école. Puis après le collège. Et enfin après le lycée. Elle échoua deux fois au baccalauréat, abandonna les études et resta à la maison, tout en continuant à vendre des galettes. Avec son faible niveau scolaire et son absence de formation professionnelle, elle ne trouvait pas de travail, qui aurait pu remplacer la vente de galettes.
En même temps qu’elle me racontait son histoire – qui me la rendait de plus en plus sympathique – elle me questionnait discrètement sur moi, ma situation familiale, mes relations, et bien d’autres choses encore. Et puis un jour, elle était venue sans son panier et sans ses galettes. Je m’étonnais du changement. Je vis qu’elle avait les yeux remplis de larmes, et que malgré cela, elle s’efforçait de me sourire.
– Tu veux me prendre pour femme ?
– … (Je ne pus répondre à sa question, tant elle m’avait surpris.)
– Je ne te plais pas ?
– Tu veux dire que tu veux que je t’épouse ?
– Non, je veux être ta femme ! Pas ton épouse ! Je sais que je ne suis pas assez bien pour que tu te maries avec moi !
– Que s’est-il passé ? Tu as eu des problèmes avec ton oncle ? Avec sa femme ?
– Avec sa femme ! Elle m’a chassée de la maison ! Elle trouve que je leur coûte trop chère et que la vente des galettes ne compense pas ce qu’ils dépensent pour moi ! Ils n’arrivent pas à nourrir convenablement toute la famille ! Je suis de trop! Je ne sais pas où aller !
– Et tu crois que tu pourrais venir chez moi pour y vivre ? Tu es folle ! Je suis célibataire et je vis seul ; tu es une jeune femme, certainement encore vierge. Cela fera un scandale extraordinaire, si cela venait à s’apprendre. Ton oncle cherchera certainement à venger l’honneur de sa famille.
– Il s’en fout éperdument ! C’est sa femme qui décide ! Et pour elle, qu’importe ce qui peut m’arriver ! Pourvu que je quitte sa maison ! Dis-moi oui, au moins pour cette nuit. Demain, je trouverais bien une solution.
Vaincu par sa détresse, je la fis monter dans la voiture et l’emmenai chez moi, en faisant attention à ne pas nous faire remarquer par le voisinage. En découvrant mon appartement de célibataire – complètement en désordre ! – elle eut un sourire de contentement.
– C’est la première fois, depuis dix ans (depuis les évènements qui ont coûté la vie à toute sa famille) que j’entre dans une maison comme celle-ci ! J’ai toujours vécu dans un bidonville ! C’est très beau chez toi !
Elle me sauta au cou pour m’embrasser; sur les deux joues, cette fois-ci. Je l’éloignai de moi, parce que je commençai à sentir des frémissements inquiétant au niveau du bas ventre. Je ne voulais pas aller plus loin. Je la pris par la main pour lui montrer la salle de bain.
– Va prendre un bain bien chaud. Cela va te reposer. Je vais t’apporter une serviette et une sortie de bain !
Je la laissai dans la salle de bain et allai farfouiller dans l’armoire de la chambre pour y trouver une grande serviette et une sortie de bain, que je lui ramenai. Et miracle ! Je la trouvai qui avait enlevé sa tenue islamique (hidjab et khymar) et était restée tête nue, avec une chemise à manches courtes et un pantalon en toile de jean. Elle était totalement différente de la jeune femme que je pensais connaître; c’était comme si elle avait enlevé un masque hideux, qui cachait totalement ses charmes. Et des charmes elle en avait beaucoup : des cheveux noirs, longs, raides regroupés en une large tresse; un cou fin, long, à la peau lisse et brillante; une poitrine juvénile, portant des petits seins hauts perchés et tendus vers l’avant; des épaules larges et rondes; des bras longs et fins; une taille de guêpe; des hanches étroites; un fessier rond et relevé; de longues jambes au merveilleux galbe transparaissant sous le jean moulant; une peau mâte et brillante. C’était une autre jeune femme que je découvrais ! Une belle plante, mal nourrie, encore à l’état brut, mais vraiment magnifique ! (Bizarrement, elle me faisait penser à la magnifique chanson de Georges Brassens : Les sabots d’Hélène !)
– Je ne pensais pas que tu étais aussi belle ! ne pus-je m’empêcher de lui dire.
Elle rit de bon cœur et me sauta au cou, encore une fois, pour m’embrasser sur les joues, en collant son corps au mien et en frottant sa poitrine contre la mienne. Je sentis mon sexe frémir et une douce chaleur irradier en moi. Je me retins de la serrer contre moi, comme j’en avais vraiment envie. Je m’éloignais d’elle et lui tendis la serviette et la sortie de bain, et la laissai prendre son bain.
J’allais dans la cuisine pour préparer le dîner avec ce qui se trouvait dans le réfrigérateur : deux grosses tranches de foie, des frites congelées, de la salade verte, des fruits, des yaourts et du jus. Quand elle sortit de la salle de bain, elle appela pour savoir où je me trouvais et me rejoignis dans la cuisine. Elle entra dans la cuisine, emmitouflée dans la sortie de bain qui traînait par terre et avec une serviette sur la tête, pour sécher ses cheveux. J’avais préparé la table et l’invitais à venir s’assoir pour manger. Elle avait les yeux qui brillaient de gourmandise, en voyant tous les plats étalés sur la table.
– Je peux manger ?
– Bien sûr que tu peux manger ! Il n’y avait pas grand-chose dans le frigo. Demain je le remplirai.
Elle me regardait avec des yeux pleins de reconnaissance. Je compris alors pourquoi elle était maigre. Elle ne mangeait pas à sa faim. J’étais vraiment ému de la voir manger avec autant d’appétit. Elle termina son assiette en un tour de main et je voyais qu’elle avait encore envie de manger. Je lui proposais de terminer mon assiette, que j’avais à peine entamée. Elle refusa. J’insistai, en lui disant que j’allais préparer des œufs au plat, que nous nous partagerons. Elle accepta et se remit à manger, toujours avec un grand appétit, même si maintenant, elle mangeait plus lentement.
– Je ne me souviens pas d’avoir jamais mangé autant. Je ne me rappelle pas le goût de la viande, ni bien entendu du foie, que je n’ai jamais mangé. Dis-moi que tu me garderas avec toi et que tu me nourriras toujours comme aujourd’hui.
J’étais ému aux larmes. Je savais bien sûr qu’il existait des gens pauvres; même miséreux. Mais cette connaissance était théorique. Je n’avais encore jamais réellement côtoyé de personnes qui ne mangeaient pas à leur faim. Et Haoua venait de m’ouvrir les yeux sur la détresse réelle d’une partie importante de la population.
– Oui tu pourras rester ici jusqu’à ce que je trouve une solution acceptable pour toi et aussi pour moi. Je ne veux pas de scandale.
– Il n’y aura pas de scandale. Je vais tenir ta maison. Et tu pourras même faire de moi ta femme !
Et voilà que l’histoire de faire d’elle ma femme, revenait sur le tapis. Je compris qu’elle pensait n’avoir pas d’autre choix, pour rester avec moi que de me payer en nature. Elle savait qu’elle avait du charme et qu’elle me plaisait. Elle pensait aussi que toute chose avait un prix. Et le prix de son hébergement et de sa nourriture, c’était elle-même. Elle ne semblait pas s’en offusquer. C’était comme si elle avait intégrée cette idée de payement en nature, comme étant une chose naturelle. Comme si c’était cela sa destinée.
– Je ne veux plus t’entendre me dire une chose pareille ! Tu n’es pas à vendre et moi, je ne suis pas acheteur ! Je finirais bien par trouver une solution qui garantira ton avenir, sans que tu n’aies à payer quoi que ce soit de cette manière.
– Je ne te plais pas ? Je ne suis pas jolie ? Je ne veux pas t’obliger à m’épouser. Je veux simplement être avec toi et te donner du plaisir. Tu es certainement l’homme le plus généreux qui existe sur cette terre et j’ai de la chance d’avoir fait ta connaissance. En plus tu es beau ! Si tu ne m’avais recueillie aujourd’hui, j’aurais certainement fini violée par un ou plusieurs des voyous du bidonville, ou bien je me serais jetée sous une voiture sur l’autoroute, pour en finir avec cette vie.
– Ecoute, nous parlerons de tout cela demain ! Vas regarder la télévision, pendant que je termine un travail urgent !
Elle alla s’affaler sur le sofa du salon. Je lui allumai la télévision pour chercher une des séries turques qui faisaient fureur à l’époque et que je pensais qu’elle allait regarder avec intérêt. J’allais me mettre devant mon ordinateur, installé à l’autre coin du salon, pour terminer la rédaction d’un rapport urgent que je devais présenter le lendemain matin. De temps en temps, je jetais un œil sur la jeune femme et à chaque fois je la surprenais qui m’observait. Je lui lançais un sourire que je voulais rassurant et reprenais aussitôt mon travail. Elle continuait de me regarder, avec un regard presque suppliant; comme si elle voulait que je reste avec elle; que je discute avec elle; que je m’occupe d’elle. Elle ne disait rien, mais je voyais qu’elle n’était pas intéressée par ce qu’il y avait à la télévision ; elle ne la regardait même pas. Tout ce qu’elle regardait, c’était moi.
Je continuais de travailler sans m’occuper d’elle. Je ne voulais pas penser à autre chose qu’au rapport. Je sentais confusément que si je me levais du bureau, je ne pourrais plus rien contrôler et que cela nous entraînera sur un chemin dangereux et glissant. Dangereux pour elle d’abord, qui perdra son innocence de jeune fille; et dangereux pour moi ensuite, parce que je ne voulais pas m’attacher à une fille quelle qu’elle soit, y compris Haoua. En mon for intérieur, je savais que si j’entreprenais quoi que ce soit cette nuit, je tomberais dans un piège qui se refermera sur moi pour longtemps; si ce n’est pour la vie !
Haoua devait certainement comprendre le dilemme qui me rongeait. Elle se rapprocha du bureau et resta debout un moment à côté de moi sans rien dire. Elle continuait à me regarder intensément en souriant. Puis, elle se plaça derrière moi et se mit à me caresser les cheveux. Elle ne disait toujours rien, mais ses caresses se faisaient de plus en plus insistantes et venaient maintenant s’occuper de ma poitrine, après avoir déboutonné le haut de la veste de pyjama que je portais.
– Tu me plais vraiment ! fit-elle. Tu me plais depuis le premier jour où tu m’as acheté des galettes. Je savais que tu n’étais pas un homme pour moi, mais je ne pouvais m’empêcher de penser à toi comme à l’homme de ma vie. Je ne n’espérais pas te plaire; ni bien sûr que tu m’épouses. Mais toutes mes nuits, je me suis caressée en pensant à toi. J’ai rêvé de toi toutes les nuits. Et dans tous mes rêves, tu me prenais dans tes bras, me jetais sur un immense lit et venais t’allonger sur moi. Mes rêves ne se terminaient jamais: je me réveillais toujours, avant que tu ne me dépucèles. Chaque fois, je me sentais frustrée.
– Arrête s’il te plait ! Ne continue pas sur cette voie ! Je suis un homme normal ! Je ne pourrais pas rester de marbre longtemps ! Vas dormir dans la chambre. Moi je dormirai sur le sofa là-bas; il est très confortable.
– Je veux dormir avec toi ! Dans tes bras ! Je te promets que quoi que tu me fasses, je ne m’accrocherais pas à toi ! J’ai vraiment envie de faire l’amour avec toi ! Ne me refuse pas cela ! Je veux moi aussi connaître le bonheur avant de disparaître de ta vie ! Je serais heureuse de t’appartenir, d’être à toi, de m’offrir à toi ! Cela personne ne pourras jamais me l’enlever ! Je pourrais même mourir heureuse, le jour où cela finira entre nous ! Regarde je suis belle et je suis sûre que je te plais !
Elle vint se placer en face de moi, enleva la serviette qui retenait ses cheveux; ceux-ci, encore humides, s’étalèrent sur ses épaules pour s’arrêter au milieu du dos. Elle était magnifique: sa longue chevelure noire de jais, qui semblait n’avoir jamais rencontré de ciseaux, maintenant libérée de sa tresse, lui donnait la beauté à d’un diamant brut. Elle était heureuse de me voir apprécier.
Elle poussa l’avantage en défaisant le cordon qui fermait la sortie de bain qu’elle portait. En un tour de main, elle la fit descendre le long de ses épaules et de ses bras et la laissa tomber sur le sol. Elle resta ainsi toute nue devant moi, me présentant un corps de déesse, mal nourrie, mais superbe. Elle me montra fièrement ses petits seins hauts perchés, qui pointaient insolemment vers moi. Elle se mit même à les caresser pour accroître l’intensité de mon excitation. Elle les pressait entre ses mains, en me regardant droit dans les yeux, avec un sourire provocateur, fière du résultat sur moi de ses caresses auto appliquées. Elle pouvait lire dans mes yeux toute l’intensité du désir qu’elle m’inspirait.
Je sentais mon sexe, qui avait atteint des proportions énormes, se mettre à frémir. Il voulait sortir du pantalon du pyjama. Il faisait une énorme bosse sur le devant, que Haoua ne pouvait pas voir parce que j’étais assis devant le bureau, en face de l’ordinateur. Mon regard se fixa sur son entrejambe et sur ses cuisses. Je ne pus retenir un petit râle de désir, à la vue de la touffe de poils noirs qui recouvrait son mont de vénus et descendait de part et d’autre de ses grandes lèvres.
D’habitude, je n’aimais pas les chattes poilues. Mais celle de Haoua rappelaient les chattes de jeunes filles à la fin de leur adolescence. Des chattes qui avaient le pouvoir de décupler mon désir et faisait atteindre à mon sexe des proportions exceptionnelles. C’était certainement mon côté pervers qui accentuait mon excitation, en pensant à tout le plaisir que la pénétration d’une petite chatte poilue et vierge, et la déchirure de l’hymen qui l’accompagnait, allait me donner. J’arrêtai de lutter contre moi-même et tendit la main vers le merveilleux jardin de Haoua. Et à partir de là, je ne contrôlai plus rien. Elle devint la maîtresse du jeu et m’emmena vers les sommets du plaisir et de la jouissance.
Je tendis les bras pour l’attirer vers moi et coller ma tête contre sa poitrine. Je voulais me donner encore un peu de temps avant de sauter le pas et passer de l’autre côté de la ligne rouge. Mes mains se posèrent sur le bas de son dos, qu’elles se mirent à caresser tout doucement, tandis que je posai ma joue droite sur sa poitrine, sans rien faire d’autre que profiter de la douceur de sa peau et de la fermeté de ses petits seins. Je restais comme cela longtemps. Elle ne faisait rien elle aussi, sinon caresser tendrement ma nuque. Elle attendait que je veuille bien, m’occuper sérieusement d’elle.
J’avais tellement envie d’elle que j’en avais mal au bas ventre. N’y tenant plus, je fis descendre ma main droite vers le bas de son dos pour la poser sur sa fesse droite et me mettre à la pétrir comme on pétrirait de la pâte. La peau était douce et la chair ferme. Je fis faire le même chemin à ma main gauche qui vint s’occuper de l’autre fesse de ma partenaire. Je pétrissais et caressais les magnifiques rondeurs pendant un moment, avant de me décider à me lever et à soulever Haoua pour l’emmener dans la chambre.
Elle était très légère. Elle s’agrippa à mon cou et se laissa faire en poussant des petits rires de contentement. Elle avait gagné ! Elle savait que maintenant, plus rien ne m’arrêtera. Elle allait vraiment devenir ma femme ! Je la posai délicatement en travers du lit et pendant un instant je restais à genoux sur le carrelage pour admirer le spectacle de sa nudité. Je me levai pour m’allonger à ses côtés et me mis à l’embrasser sur tout le visage, ne laissant aucune partie échapper à ma bouche affamée. J’embrassai ses joues, ses yeux, son front, son nez et ses lèvres. Le baiser que je lui donnais sur la bouche, je le voulus d’abord léger et tendre, sachant qu’elle n’avait encore jamais été embrassée par un garçon ou un homme.
Et effectivement, elle ne savait pas encore rouler des patins bien chauds, et mouillés, en utilisant la langue. Mais je compris très vite qu’elle voulait apprendre et qu’elle était vraiment douée. Je ne mis pas beaucoup de temps à lui apprendre comment s’y prendre pour poser ses lèvres sur les miennes et les transformer en ventouses, écarter ses dents, pour laisser passer ma langue dans sa bouche et vice-versa, faire rencontrer nos langues pour qu’elles s’affrontent en duel, ramasser nos salives et les boire avec délice. Il ne fallut pas plus de cinq minutes pour que Haoua devienne experte en baisers torrides et mouillés.
Nous nous embrassâmes ainsi longuement. Jusqu’à ce que ma main aille s’occuper des ses petits seins. Je relevais le tronc pour voir comment elle réagissait à mes caresses. Elle regardait avec curiosité ma main envelopper son sein droit et le caresser doucement avec la paume. Elle poussait de tous petits gémissements de plaisir et pesait sur ma main pour qu’elle intensifie la pression. Je lançais ma deuxième main à l’assaut de l’autre sein. Le sourire de contentement qu’elle avait au début, se transforma en de petits rires qui exprimaient tout le plaisir qu’elle éprouvait. Ses deux mains ne quittaient plus les miennes, qu’elles forçaient à lui appliquer les caresses qu’elle voulait. Ses seins étaient durs et me donnaient envie de les écraser pour voir comment elle réagirait. Je me retenais, parce que je ne voulais pas lui faire mal; du moins pas maintenant !
Je me dis qu’elle aimerait certainement que je lui caresse les tétons. J’en pris un entre trois doigts pour les enrouler autour de lui. Les petits cris de contentement devinrent des gémissements. Elle avait fermé les yeux pour mieux goûter au plaisir que lui procuraient mes caresses. Elle prit ma deuxième main posée sur son autre sein et la força à s’occuper elle-aussi du téton. Pendant un long moment je jouais comme cela avec ses tétons, en la regardant gémir et sourire de plaisir, tout en gardant les yeux fermés. Au bout d’un moment, j’enlevai ma main droite de sa poitrine et l’envoyai en exploration sur son ventre, son bas ventre et son pubis.
Sa peau avait la douceur de la soie. Elle transmettait à ma main des espèces de petites décharges électriques, très agréables, qui irradiaient sur tout mon corps. Je sentais une douce chaleur pénétrer dans mes entrailles, à travers la paume de ma main. Le corps de ma mie avait la fermeté et la consistance des corps des jeunes filles, à la fin de leur adolescence. La sensation n’en était que plus intense et troublante. Visiblement, Haoua aimait mes caresses sur son ventre et son bas-ventre. Mais je la sentais qui attendait avec impatience que ma main descende plus bas et prenne possession de son pubis et, encore plus bas, de sa chatte.
Elle ne disait rien, mais je voyais à la brillance de ses yeux, qu’elle avait maintenant ouverts pour suivre le cheminement de ma main, qu’elle voulait que je la caresse plus bas. Je sentais qu’elle avait envie de me prendre la main pour la guider vers son jardin secret. Je voyais sa main restée libre, s’approcher imperceptiblement de la main qui lui caressait le bas-ventre. Je me décidais donc à aller sur le pubis de ma belle, rond, bombé, ferme et poilu. Le contact de mes doigts sur sa toison, la fit se cabrer et pousser un petit cri de plaisir. Je farfouillais un moment à l’intérieur de la toison fournie et bouclée, et lui dit à l’oreille :
– Pourquoi tu ne la rase pas ?
– La femme à mon oncle m’interdisait de la toucher. Elle disait qu’il n’y a que les filles de mauvaises mœurs qui se rasent. Je ne pouvais donc rien faire. Tu n’aimes pas ma toison ?
– Généralement je préfère les chattes bien épilées ou avec une petite touffe, uniquement sur le mont de vénus. Mais je trouve que ta toison à toi est très érotique; elle me rappelle celle des jeunes filles adolescentes! Et puis elle me procure une forte sensation de plaisir en farfouillant à l’intérieur.
– Caresse-moi la chatte ! Elle se languit et veut sa part ! Regarde comme elle mouille ! Elle a envie de recevoir tes doigts ! Oui comme cela ! Caresse-la plus fort ! Comment tu la trouves ? Tu veux que j’écarte encore plus mes cuisses ? Comme cela ?
Tout en parlant Haoua écartait ses cuisses pour me mettre sous les yeux sa magnifique chatte poilue, dont je pouvais admirer les grandes lèvres, longues et dodues, entourées de poils noirs. Je posais mes doigts sur elles et eut une vraie décharge électrique, au moment du contact avec la chair ferme, chaude, humide et élastique. Ma mie, au moment du contact, laissa échapper un petit cri de satisfaction, tout en relevant ses hanches pour inciter ma main à y aller plus franchement. Avec deux doigts, j’écartai les grandes lèvres de couleur sombre et découvrit les petites lèvres rouge-vif, luisantes de mouille, et l’entrée sombre et mystérieuse de son vagin. Je voyais palpiter les ailerons des petites lèvres que je me mis à caresser très doucement avec deux doigts. Très vite, ils se remplirent de mouille, m’indiquant ainsi le degré d’excitation dans lequel se trouvait ma partenaire.
– Tu as une merveilleuse petite chatte. Je l’aime déjà beaucoup ! Je vais te la manger !
Et sans attendre qu’elle ne dise quoi que ce soit, je me mis à genoux au bas du lit et plongeai ma tête entre les cuisses ouvertes de Haoua. Je posai ma bouche sur les grandes lèves et me mis à les embrasser. Ses poils me chatouillèrent le nez. Je trouvais cette sensation de chatouillement très pittoresque et très excitante. Avec deux doigts, j’écartai les grandes lèvres et me mis à lécher les petites lèvres et à les sucer. J’allais à la recherche de son clitoris que je n’arrivais pas à voir, mais que je sentais frémir sous le titillement de ma langue. J’y allais maintenant plus franchement avec ma bouche : je suçais, léchais et mordillais l’intérieur de la chatte de ma mie, tirant d’elle des cris de plaisir de plus en plus forts.
Elle tortillait ses hanches et les relevait pour accroître le contact de sa chatte avec ma bouche. Ses deux mains pesaient lourdement sur ma nuque, m’empêchant de relever la tête, même pour respirer. Elle voulait qu’elle reste sur place pour la faire jouir. Je sentais en effet tous ses muscles se tendre et sa respiration devenir de plus en plus difficile et rapide. Je savais qu’elle n’allait pas tarder à avoir un orgasme. Ce que je voulais, c’est que cet orgasme soit très fort. Je voulais que la première jouissance de Haoua avec moi soit inoubliable. Je n’avais pas l’impression que cela sera le cas, si elle jouissait tout de suite.
Au lieu d’accélérer le rythme des va-et-vient de ma bouche sur sa chatte, je les ralentissais pour faire durer l’opération et lui donner plus d’intensité. Je me remis à sucer et lécher les petites lèvres et le clito, tout en essayant de donner à ma langue un plus grand rôle. J’essayais avec difficulté de l’introduire à l’intérieur de l’étroit vagin pour tenter d’arriver à la membrane de son hymen. Elle était située trop loin pour que je puisse l’atteindre. Mais la pénétration, aussi courte fût-elle, de ma langue dans son vagin, avait créé chez ma partenaire une onde de plaisir supplémentaire. Elle me le fit savoir en appuyant plus fort sur ma tête et en faisant faire à ses hanches un mouvement de va-et-vient identique à celui de ma langue à l’intérieur de son tunnel.
Je l’entendais qui poussait des gémissements de plus en plus forts, qui se transformaient, de temps en temps, en sifflements aigus, parce qu’elle respirait avec la bouche et que l’air en entrant rencontrait la salive qu’elle produisait et rejetait en quantité. Le mouvement de ses hanches devenait de plus en plus rapide. Et elle tirait fortement sur mes cheveux pour obliger ma tête (et ma bouche) à se déplacer plus vite sur sa chatte et ma langue à suivre le rythme. Quand elle arrêta de bouger ses hanches qu’elle avait relevées au maximum, je sus que l’orgasme allait débouler très fort et qu’elle ne tarderait pas à décharger. En effet elle déchargea très fortement, mais en silence. Elle ne dit rien, mais ses gémissements avaient changé de sonorité : ils provenaient maintenant du fond de sa gorge et des ses entrailles. Ils étaient rauques, impudiques et tellement érotiques !
J’aurai aimé contempler le visage de ma partenaire pendant qu’elle jouissait dans ma bouche. J’étais certain qu’elle avait fermé les yeux pour mieux ressentir l’intensité de son plaisir et qu’elle salivait comme une fontaine. Je savais qu’elle n’arrivait pas à contrôler les mouvements désordonnés de sa tête qui accompagnaient sa jouissance. Mais comme j’étais prisonnier des ses cuisses et de ses mains, je devais me contenter de mon imagination. Complètement fourbue par les efforts qu’elle venait de fournir, elle s’affaissa sur le lit, mais refusa pendant plusieurs minutes de relâcher la pression de ses cuisses et de ses mains sur ma tête. Je dus attendre son bon vouloir pour me relever et venir m’allonger auprès d’elle.
– Tu es un diable ! dit-elle. Personne ne m’avait jamais dit qu’on pouvait jouir uniquement grâce à la bouche d’un homme. J’avais toujours cru que c’était sale et que c’était réservé aux déséquilibrés sexuels.
– Ça t’a plu ?
– Oui ! C’était merveilleux ! Je pense avoir eu un très fort orgasme ! Je n’avais jamais ressenti cela auparavant, en me caressant la nuit dans ma couche ! Comment cela sera avec ton sexe ! Montre le moi ! Je veux le voir ! Toi tu m’as vue toute nue ! Mais moi je n’ai encore rien vu de toi ! Je suis sûre qu’il est immense, si je me fie à l’immense bosse que je vois sur le devant de ton pantalon de pyjama !
Sans attendre, elle lança sa main vers le devant de mon pantalon et se mit à palper mon sexe. Le contact de sa main le fit frémir. Je voulais qu’elle le caresse plus franchement. Je lui pris la main et la forçai à pénétrer à l’intérieur et à le libérer de sa prison de coton. Elle eut une légère hésitation en percevant la chaleur a****le de l’engin et en le sentant battre fortement sous ses doigts. Une fois libre, il se détendit de tout son long et se mit à darder vers le plafond. Elle releva la tête pour mieux le contempler. Je vis ses yeux se voiler et de la salive couler de sa bouche.
– Je ne savais pas qu’un sexe d’homme pouvait atteindre cette taille ! Je ne crois pas qu’il pourra entrer dans mon vagin; il est trop petit et étroit. Il va me déchirer et me tuer ! Dis-moi que tu ne me feras pas très mal ! J’ai peur !
– Ne t’en fais pas ! Tu t’habitueras très vite à lui ! Une fois que tu l’auras goûté, tu ne pourras plus t’en passer ! C’est toi qui le réclameras ! Je vais faire attention à y aller doucement ! Tu verras ce sera très doux ! Ouvre le tiroir de la table de nuit à côté de toi; tu y trouveras une boîte de préservatifs. Prend-la et retire-en un. Je ne voudrais pas que tu tombes enceinte ! Ajuste-le sur mon sexe ! Voilà comme cela !
Je me dis qu’il était temps que je dépucèle Haoua pour la libérer de sa virginité et pour nous débarrasser du problème numéro un des vierges : la douleur de la défloration. Je ne voulais surtout pas la traumatiser en la dépucelant brutalement ! Je voulais qu’elle ne garde de cette nuit que la forte intensité du plaisir qu’elle aura ressenti. Je me décidai à y aller en douceur et à prendre le temps de l’habituer à la force du manche qui allait la posséder; qui allait devenir le maître de sa petite chatte. Je voulais qu’elle aime ce que j’allais lui faire et qu’elle en redemande. Elle ne montrait pas qu’elle avait peur, mais à la pâleur de son visage, au petit sourire craintif qu’elle avait sur les lèvres et surtout au rythme infernal de son cœur qui battait la chamade, je vis qu’elle était au bord de la panique.
Je me mis entre ses jambes largement ouvertes, mais n’entrepris encore rien sinon de me pencher sur son visage pour le couvrir de baisers pleins de tendresse et de douceur et pour lui murmurer des mots de réconfort.
– Il ne faut surtout pas avoir peur ; je ne vais pas te faire très mal ; ce sera une toute petite douleur qui passera très vite ; tu verras comme ce sera bon, par la suite. Laisse-toi faire sans te crisper, cela facilitera les choses et tu ressentiras moins la douleur. Embrasse-moi !
Je relevai la tête pour voir quel effet faisaient mes baisers et mes paroles sur elle. Elle avait toujours son petit sourire craintif, qu’elle s’efforçait de cacher en me rendant mes baisers. Je pris mon sexe dans la main droite et positionnai la pointe du gland entre les grandes lèvres. Elle se crispa légèrement et retint son souffle. Elle s’attendait à ce que j’introduise l’engin en force dans sa chatte. Au lieu de cela, je me mis à lui caresser la chatte avec; toujours avec douceur et toujours en lui parlant.
– Je vais te caresser la chatte avec mon sexe; comme cela tu t’habitueras à lui. Tu verras combien il sait être doux ! C’est bon, n’est-ce pas cette façon dont je te caresse ! Tu le trouves comment ? Il est fort, mais aussi très doux ! Tu sens comment, il caresse ton clitoris et comment tu commences à mouiller ! Tu coules ! Dis-moi que tu as envie ! Dis-le-moi !
– J’ai envie ! C’est bon ! C’est doux ! Je sens combien il est gros ! Il entre difficilement dans mon tunnel !
– Ne crois pas cela ! C’est parce que je me retiens pour ne pas te faire mal. Je vais entrer dedans très lentement ! Comme cela ! C’est bon n’est-ce pas ? C’est vrai que ton vagin est très étroit ! Mais il est bien mouillé ! Je le trouve délicieux ! Il serre mon sexe très fortement ! Je vais me régaler !
Tout en lui parlant comme cela, doucement et tendrement, pour la mettre en confiance, j’enfonçai mon sexe jusqu’à ce qu’il aille cogner sur la membrane de l’hymen de ma belle. Elle eut une nouvelle crispation de peur. Je ne m’arrêtai qu’une fraction de seconde; juste le temps de lui donner un avant-goût du contact entre le bélier qui va défoncer l’entrée de sa grotte et la fine membrane qui la protège. Un avant-goût du combat inégal qui se préparait. Je regardai le visage de Haoua qui était complètement tendu vers ce qui allait inévitablement se passer. Elle était dans une position d’attente : d’un côté, elle craignait la brutalité du déchirement et de l’autre, elle l’espérait.
Je fis faire à mes hanches de lents mouvements de va-et-vient qui entraînaient mon sexe dans un aller-retour analogue, en faisant bien attention à revenir vers la sortie dès qu’il touchait l’hymen. Je dus faire comme cela une dizaine de va-et-vient qui servirent à rassurer ma belle et surtout à la décrisper, à lui faire relâcher ses muscles et à baiser sa garde. Elle commençait même à pousser des petits gémissements de plaisir et à faire bouger ses hanches pour accompagner les allers-retours de l’engin à l’entrée de son tunnel. Quand je sentis qu’elle avait oublié ses craintes de la défloration, j’en profitai pour donner un léger coup de rein pour déchirer la fine membrane et aller au fond du vagin pour attendre que la douleur se calme un peu.
– Aiiiiiie ! Fit-elle en tendant les bras et en poussant sur ma poitrine pour essayer de me repousser et de me faire sortir de sa chatte. Tu m’as fait mal ! Tu m’as fait très mal ! (C’était un vrai reproche qu’elle me faisait, comme si je lui avais menti, en lui affirmant que la douleur ne serait pas très forte)
– Pardon, mon ange ! C’est terminé ! Le moment le plus dur est maintenant passé ! Il ne reste plus que les moments de plaisir ! Tu verras, ça sera délicieux pour nous deux !
Je recommençai les va-et-vient en douceur au fond de son vagin en faisant très attention à arrêter le mouvement avant l’endroit de la blessure, pour ne pas la raviver. Je fis ainsi une dizaine d’allers-retours lents et doux, avant de la voir reprendre son sourire et se mettre à gémir de plaisir. Elle ne ressentait maintenant que du plaisir. Ses bras se tendirent vers ma taille pour s’y agripper et participer au va-et-vient. En même temps, elle bougeait ses hanches, pour suivre le rythme des coups de reins. Elle aimait la force douce du manche qui la possédait et voulait qu’il continue à aller et venir en elle. Chaque fois qu’il allait au fond, elle l’accompagnait d’une profonde inspiration qui se transformait inéluctablement en sifflement en passant à travers la salive qui s’accumulait à l’entrée de sa bouche.
En expirant, elle poussait un long gémissement qui ne s’arrêtait qu’au moment où elle recommençait à aspirer l’air pour remplir ses poumons, qui s’étaient totalement vidés. Le bruit qu’elle faisait en prenant du plaisir était tellement excitant, que je sentais mon sexe gonfler encore plus à l’intérieur du tunnel si chaud, si moulant et surtout si humide de mouille et de sang. Je me dis qu’il est temps d’y aller un peu plus franchement, quitte à réveiller un peu la douleur de la déchirure. J’étais sûr maintenant que le plaisir allait l’emporter sur la douleur et que ce sera elle qui voudra que j’y aille plus vite et plus fort, parce qu’elle sentait arriver l’orgasme. Et ce fut bien cela qui arriva. En accroissant l’amplitude du va-et-vient de mon engin, je finis par dépasser l’endroit de la déchirure et réveillai la douleur. Haoua poussa un petit cri, mais ne fit rien pour que j’arrête. Au contraire, elle s’était mise à crier des ordres pour que je continue et que j’aille plus vite et plus fort. En même temps, elle avait relevé la tête pour regarder la hampe de mon engin entrer et sortit de sa tirelire. Elle semblait émerveillée de voir mon sexe, complètement moulée par sa chatte, qui était devenu tout rouge de son sang et qui en rejetait un peu à chacune de ses sorties.
– Non ne t’arrête-pas ! C’est trop bon ! Encore ! Plus vite ! Encore plus vite ! Plus forts !
Cela dura encore quelque temps avant que je la sente s’immobiliser avec ses hanches remontées au maximum et sa respiration totalement arrêtée. Je vis tous les muscles de son visage se crisper dans une merveilleuse grimace, annonçant la libération prochaine d’un énorme orgasme. Et de fait elle poussa un véritable hurlement de plaisir et déchargea longuement avant de s’affaisser sur le lit. Je continuais à pilonner sa chatte avec force pour avoir moi aussi, ma part de jouissance. Elle vint, aussi forte que celle de Haoua (Il faut dire que l’étroitesse de son vagin, et le frottement complet de mon sexe sur la paroi du tunnel, m’avait presque fait jouir précocement plusieurs fois, avant qu’elle n’ait atteint l’orgasme). J’éjaculais une tonne de sperme chaud et visqueux, à l’intérieur du préservatif. Je détestais les préservatifs qui empêchaient mon sperme de se répandre partout et me donner cette étrange sensation d’arroser ma partenaire et de lui faire profiter de ma semence.
Nous restâmes un long moment l’un sur l’autre en essayant de reprendre notre respiration et de calmer le rythme de nos cœurs qui avait tendance à s’emballer. Avant de sortir de la chatte de ma belle, je lui donnais un long et doux baiser sur les lèvres auquel elle répondit de la même manière. Je sortis mon engin du tunnel dans lequel il voulait rester, tant il était bien (je n’avais pas débandé !) et le montrai à Haoua pour qu’elle le voit plein de son sang de vierge.
– Je suis une femme ! dit-elle en me montrant toutes ses quenottes. Je suis ta femme ! Dis-moi que tu me garderas encore longtemps ! Dis-moi qu’on continuera encore longtemps à faire l’amour ensemble ! Dis-le-moi, je t’en prie !
– Oui nous continuerons encore très longtemps. Il faudra seulement que je trouve une solution acceptable pour nous deux. Il faut que je trouve comment te garder avec moi, mais sans que tu vives avec moi !
—-
Voila comment se termine la première partie de l’histoire, me dit Ali ! Mais ne crois pas pour autant que c’est terminé ! La suite est encore plus bizarre ! Je m’en vais te la raconter tout à l’heure.

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