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Le Séminaire – chapitre n°9

Le Séminaire – chapitre n°9



Sobre et élégant, le sourire aux lèvres, Sam se tient devant de moi, l’inconnu a ses cotés me saluant avec politesse.
Sur le parking de la gare, j’hésite un instant avant de venir embrasser mon mari, puis cède à mon envie.
Furtif instant, la douceur de ses lèvres sur les miennes, une demi-seconde dans le temps autour de nous, j’apprécie nos brèves retrouvailles après cette semaine de folies. Je m’abandonne à cette seconde intense que nous partageons.

Apres ce timide baiser échangé, Sam saisi mon bagage pour regagner notre voiture… Presque gênée, je salue d’une poignée de main formelle et courtoise l’homme inconnu qui nous accompagne.

Sam : « Rentrons !… Tu m’as manqué cette semaine, j’ai plein de chose à te raconter et nous avons aussi une grande nouvelle à t’annoncer.
Moi : (perplexe) Heuu… oui. Moi aussi j’ai à te parler… mais…
Sam : Ne t’en fait pas… Je te présente Gérard KOLB, c’est un ami … il est aussi avocat… et au courant de tes histoires cette semaine…
Moi : Quoi ??? Comment ?? Mais… Sam…
Gérard (souriant) : Heu… Oui chère madame Estelle, puis-je vous appeler Estelle ??… Sam m’a parlé de vous et aussi de …. De ce que vous savez….
Moi : (rouge de honte) Mais … Sam … voyons…Monsieur… vous…
Sam : Ne t‘en fais pas… Fais-moi confiance.
Gérard : Oui chère Estelle, ne le prenez pas mal. Sachez que je ne porte aucun jugement ou quoique cela soit sur vous… Et comment vous dire, je suis avocat et « spécialiste » dans ce genre de problème intra-entreprise…
Sam : Estelle, ne t’en fais pas… Tu peux lui faire confiance… »

Perplexe et inquiète, je prends place à l’arrière de la voiture, je reste silencieuse durant l’ensemble du trajet en regardant le paysage défiler sous mon regard. Par pudeur ou respect, Gérard et Sam devisent de plusieurs sujets professionnels mais aucunement de celui qui me pèse sur le cœur et dont je sais qu’il sera le sujet principal aujourd’hui.
Gérard, est un bel homme, la cinquante bien sonné, peut-être même la soixantaine, un peu bourru mais très propre dans un costume assez moderne, son visage bien que marqué par les années est fin et avenant.
Au fil du temps, la route et les méandres du paysage m’incommodent doucement, à moins que cela ne soit la peur qui me sert le ventre… j’ai la nausée et demande un arrêt express sur le bord de la route afin de (…)… puis nous repartons… je reste pâle et incommodée sur le reste du chemin.

Arrivée chez nous, Sam, voyant mon malaise, m’invite à aller me détendre et me rafraîchir dans la salle d’eau de notre chambre pendant qu’il accueille Gérard au Rez de chaussée.…
Ma valise à la main, je quitte les deux hommes toujours en grandes discutions, pour m’isoler et me remettre de ce trajet mouvementé.
Depuis la chambre, j’entends certains rires et discussions mais ne comprend pas leur conversation en bas.
Le temps se passe et je défais ma valise posée sur le lit, et jette le peu de vêtement restant dans le panier à linge pour ma lessive de ce soir.

Dans la salle d’eau (attenante à la chambre), mon reflet dans le miroir est pâle, le visage tiré et fatigué me donne un aspect livide… sans compter sur les nausées qui me prennent le ventre encore un peu.

Mettant en route le radiateur soufflant pour me réchauffer, j’hésite à prendre une douche et me déshabille face au miroir. Je n’ai plus que ma culotte sur moi, pour faire le tri de mes vêtements quand soudain la porte de la chambre s’ouvre et j’aperçois Gérard sur le seuil…
De surprise, je couvre rapidement et maladroitement ma poitrine de mes bras, mais il a tout le plaisir de contempler le reste et fin d’être gêné en entrant dans la pièce.

Gérard (entrant) : « Excusez-moi … chère Estelle…. Je viens pour…
Moi : (surprise) : Mais …que faites-vous là ??? Sortez !!!
Gérard (gêné): Je m’excuse de vous déranger, je suis venu vous chercher pour nous rejoindre dans le séjour avec votre mari… je ne voulais pas vous…. Heu vous surprendre où vous faire peur… excusez-moi…
Moi (gênée et embarrassée): Sortez, Je viens… je viens. Laissez-moi 1 minutes je vous prie…
Gérard (souriant et gêné) : Oui je comprends. Excusez-moi encore. »

Il quitte la pièce me laissant là, à demi-nue, immobile et surprise …
Rapidement, je reprends mes esprits et att**** la robe de chambre la plus proche et me couvre le corps avant de descendre les rejoindre dans le séjour.
Ils sont toujours en discussion et s’interrompent en me voyant arriver modestement vétue.

Sam (souriant) : « Haaa te voilà…. Gérard me parlait de toi à l’instant lorsqu’il t’a surprise dans la chambre pour te chercher…
Moi (énervée) : Pardon ? Mais je ne vous permets pas…
Sam : Calme toi, Estelle. Ne le prend pas mal, il disait juste avoir apprécié, car tu es très jolie et qu’il est tout autant gêné que toi dans cette histoire.
Gérard (embarrassé) : Heu, Madame… je veux dire Estelle. Ne soyez pas fâchée. Vous savez j’en ai vu bien pire et plus ailleurs. Je disais simplement à votre mari Sam la chance d’avoir une si jolie épouse et qu’il est compréhensible que des hommes sans scrupules (comme dans votre entreprise) ai osés abuser de vous. Je vous en prie Estelle … ne vous fâchez pas.
Moi : Bien …et bien, que dire : merci pour vos mots mais…ça ne change rien.
Sam : Estelle, ne te fâche pas, vient maintenant t’installer. On a des choses a parler ensemble… »

L’angoisse monte en moi, Sam et Gérard me faisant face, je m’installe dans un fauteuil en face d’eux, croisant les jambes de nervosité. Sur la table basse, il y a de nombreux papiers mais aussi et malheureusement quelques photographies de ma semaine lubrique…
Mortifier, je sens les larmes monter à mes yeux, je pense a Sam et à sa réaction en voyant ainsi, je pense à notre couple qui est peut être ruiné. Gérard est un avocat. Peut-être est-il là pour un divorce ??? Mille questions tournent dans ma tête…
Les papiers défilent, ils parlent entre eux et regarde avec attention chacune des photos. Gérard a les yeux qui brillent et je perçois une érection sous son pantalon.
Parfois nos regard se croisent et je rougis de honte, baissant les yeux et fermant les pans de la robe de chambre qui laissent percevoir parfois la peau blanche de mon décolleté et le galbe naissant de mes seins, L’exposition et les propos me font craquer doucement, parfois très crus, leurs mots détaillant chaque images me mortifient davantage.
Durant 10 minutes (qui me semblent une éternité), ma semaine, mes ébats et toute ma vie sont passés en revu.

Sam : « Estelle ??? Tu vas bien ???? Ne pleures pas… ce n’est pas important… crois-moi… on va te sortir de là. »

En face de moi Sam et Gérard m’observent… je n’arrive pas à parler, mes yeux emplis de larmes, mes sanglots font fondre mon maquillage (bien que léger) sur mes joues.
Gérard, plutôt gêné, me tend un mouchoir du bout des doigts, mais son érection est toujours bien visible malgré la situation dramatique.
Il me faut un peu de temps pour que je reprenne mes esprits et pour écouter leur conversation… tout y passe, les courriers, les photos et les positions illustrées, les actes (pipe / baise ou sodomie forcée), ils m’interrogent sur certains détails de la semaine (lieux et personnes) … mes ressentis, et comment j’ai vécu tel ou telle situation.
Durant près de 2h, entre mes larmes et ma honte, je raconte et explique l’ensemble de mes journées, ma douleur et mon calvaire… je n’ai aucune censure dans mon histoire et certaines scènes explicites sont pénibles et excitantes à la fois. (Pour eux).

Sam : « Estelle, tu avais une clef USB, je crois aussi ???
Moi : Heu… comment ??? Oui, dans mon sac, je crois… »

Je cherche mon sac, et le vide sur la table pour retrouver cette clef de malheur…
Malheureusement rien… aucunes traces… et je ne comprends pas …
Je fouille ma veste et toutes les poches de mes vêtements mais ne parviens pas à la retrouver…
Gérard, qui semble connaitre ce type de situation, me rassures et me dit qu’en tout état de cause mon tortionnaire a dû me la reprendre durant un moment d’inattention…
Dans ma mémoire reviens l’épisode du train… Philippe, Sarah et Cédric…qui m’entouraient. C’est le seul moment où je n’ai pas surveillé mon sac à main.
Je suis persuadée que Philippe a profité de mon sommeil pour me la voler…

Gérard : « Bien, je vois à présent mieux à qui nous avons à faire. »

Je reste perdu dans mes recherches et ma honte… Sam à côté de moi essai d’être prévenant mais je sens au fond de lui que la situation l’agace et que la colère monte.

Gérard : « Je sais comment nous allons procéder… mais il va falloir être fin et jouer leur jeu durant un petit moment si nous voulons les punir.
Sam : Et comment tu penses faire cela.
Gérard : J’ai mon idée … mais c’est ta femme qui fera le plus gros travail. Enfin si elle accepte.
Moi : Comment cela ? Que dois-je faire. ??? Oui, je veux en finir avec tout cela.
Gérard : vous êtes sures Estelle ??? Car cela sera peut être difficile.
Moi (regardant Sam) : Oui Certaine, je veux en finir… je veux trouver qui me torture et en finir avec toute cette histoire.
Gérard : Et toi Sam ? Tu es prêt aussi ?
Sam : (me regardant) Oui, si Estelle le veux, je la soutiens et on va les avoir.
Gérard : Parfait, alors ils ont déjà perdu …On va jouer leur jeu… Estelle prenez votre portable je vous prie… moi j’appelle mon ami Kévin.
Sam : Kévin ? C’est qui ça, Kévin ?
Gérard : C’est un ami médecin, je traite parfois avec lui pour des cas compliqué comme celui-là… fais-moi confiance.»

Sam me tendant mon téléphone, je le saisi sans comprendre réellement la stratégie de Gérard. Sam a côté de lui, le regarde et s’interroge sur la nécessité d’un médecin en pus de son ami avocat.

Gérard : « Estelle, toujours prêtes ? Ecrivez à votre chef : « Je sais que tu as la clef USB… Je veux la récupérer. » N’écrivez que cela et attendons la réponse.»

Fébrile, j’obéis et fais le message puis après 2-3 respirations et soupirs …l’envoi…
Durant près de 10 minutes, nous sommes tous les 3 autours du téléphone à attendre une réponse espérée… le silence est pesant, l’ambiance : lourde…
Gérard range un peu les documents sur la table tout en étalant chacune des photos devant lui pour s’en imprégner…il prend ensuite le téléphone et joint son ami Kévin (un nouvel inconnu pour moi) à qui il demande de venir chez nous rapidement.
Sur la table, Sam et Gérard observent les images pornographiques qui m’insultent et m’offrent sans pudeur…
Pourtant je n’ai pas le choix… tout cela s’est produit et je ne reviendrai plus dans le passé.

Gérard : « Bien, j’ai appelé Kévin, il sera là dans quelques minutes, c’est un médecin et aussi une personne de confiance.
Gérard :(A Sam) Sam, ne fais pas cette tête, tu le connais. C’est le médecin avec qui je traite au tribunal pour ce genre d’histoire. Rappelles toi.
Sam : heu… Oui, je m’en souviens, on s’était vu vers Noel, il y a 2 ans je crois…c’est ça ?
Gérard (à moi) : Estelle, vous êtes toujours motivée à les faire plonger ???
Moi (anxieuse) Oui… bien sûre. Mais, Pourquoi ce médecin. Et que dois-je encore faire ?
Gérard : C’est simple, je l’ai appelé pour faire un rapide examen médical avec vous Estelle. Et vu les images que je peux observer, il y a de forte chance que votre corps en ai gardé des traces… c’est ce dont j’ai besoin pour notre dossier. Si vous êtes d’accords. Et Si Sam est d’accords ? »
Moi : (étonnée et gênée) : Bien … puisque je n’ai pas le choix…
Sam : (énervé) Et ça va durer longtemps ??? Je n’ai pas envie qu’elle soit encore manipulée…
Gérard : Calme Toi Sam, je sais que ce n’est pas agréable et je me doute que de voir ta femme entre leurs mains n’est pas simple, mais il faut vraiment que notre dossier soit propre. »

Gérard (à voix basse à Sam) : « Je te demande de me faire confiance et puis admets que ta femme est jolie, tu ne veux pas savoir ce qu’elle a ressentie ?… »

Sam esquisse une grimace et un sourire à cette dernière phrase (que je n’ai pas entendu), mais je devine par son érection que Gérard profites un peu de la situation pour se faire plaisir sur mes formes.
Fixant Sam, celui-ci ne semble réservé par rapport à la venue de ce Kévin. En moi, dans l’attente, la pudeur et la gêne prend place et me sert l’estomac. Pourtant je sais aussi que Gérard a raison et que si nous voulons créer un dossier solide, il va falloir que je donne de ma personne.

Dans le silence pensant, mon téléphone sonne…
C’est Philippe qui répond à mon message.

Sur l’écran du portable, une photo de la clef USB apparait puis son message en dessous.
« Ceci est ma garantie contre toi, si tu la veux, on continuera de jouer »

Je fonds en larmes.

Gérard : « (souriant) Parfait. Il est piégé. La première étape était de le faire répondre… maintenant on avance… »

Gérard n’a pas le temps de finir qu’à la porte on sonne… Sam se lève et va ouvrir tandis que je m’écroule sur mon fauteuil.

Sam : (nerveux) « Bonjour, entrez… nous sommes au séjour, on vous attendait… »

Entre alors un petit homme à lunette dans un costume marron, barbu, et presque chauve, de petits yeux marrons. Bref un petit roquet comme je les appelle, qui ne m’inspire pas du tout confiance.

Kévin :(courtois) « Bonjour madame, je suis Kévin… Salut Gérard, merci de m’avoir appelé… alors voyons cela comment on peut vous aider… »

Les 3 hommes s’installent autour de la table du salon pour commencer leur briefing…et je reste en retrait dans le fauteuil, serrant fermement ma robe de chambre contre moi.

Kévin, (le petit roquet), prend rapidement ses marques et possession des photos étalées sur la table… il me toise entre chaque cliché, sans doute m’imaginant en action … et ne peut retenir un sifflement d’admiration sur certaines images dégradantes.
Honteuse, je détourne le regard mais j’imagine très bien ses pensées. Il me prend de haut et pour la dernière des salopes alors que je suis (enfin je crois) une femme respectable, victime d’un odieux chantage.

Gérard : « Bon Kévin, au boulot… il me faut un dossier parfait. Je compte sur toi, Sam et Madame aussi.
Kévin : Ok, au boulot… madame, je vous prie de venir vers moi que je puisse vous examiner … et déshabillez-vous !
Moi : Heu… oui mais…
Kévin :(autoritaire) Dépêchez-vous, mettez-vous nue… ici. Face à moi !
Sam : Mais ??? ici.. ?? Un peu de pudeur, je vous prie.
Kévin : Oui bien sûr, il y a plus de place et de lumière ici, à moins que madame préfère aller dans la chambre ?
Moi : (énervée et interrompant leur dispute naissante) Non… c’est bon… qu’on en finisse. Sam laisse tombé, on fait ce qu’il faut…j’en ai marre.»

Le ton froid et l’attitude hautaine du roquet nous surprend tous mais nous évitons le conflit afin de ne plus perdre de temps.

Au milieu du salon, je me lève et commence à ouvrir ma robe de chambre…
Devant Sam et ces inconnus aux yeux brillants je reste immobile, la robe de chambre posé sur mes épaules frêles, je la laisse ouverte sur ma poitrine et mon ventre blanc, ma culotte en unique rempart à mon intimité. Mes jambes tremblent.
Kévin, plus calme, en professionnel, me demande de tourner sur place et de retirer la robe de chambre, j’obéie en la laissant tomber au sol et expose chaque centimètre de mon corps à leurs regards. Gérard et Kévin se sont rapprochés. Ils m’entourent pour regarder de plus prêt. Bras, jambes, ventre, dos, épaules, seins…tout est passé en revu et en détail.
Parfois, je sursaute de sentir leurs mains me toucher ou me palper…je frissonne de peur et de surprise sous leurs mains indiscrètes. Plus loin Sam reste silencieux et immobile, son regard semble grave et inquiet.

Gérard (timide) : « Estelle, pardon, mais retirez aussi le reste… veuillez ôter votre… votre culotte s’il vous plait, que nous puissions tout voir. »

La voix de l’avocat semble timide, mais son pantalon et ses yeux brillants trahissent son excitation et sa lubricité. Le contraste est perturbant mais j’obtempère afin d’en finir rapidement.

Ainsi nue dans la pièce, je n’ose bouger, mes seins lourds pointent dans l’air frais, ma fine toison et mes fesses claires sont mise au jour, je sens leurs regards lubrique sur moi.
Kévin toujours autoritaire, me touche les fesses et les écarte, passe ses mains sur l’intérieur de mes cuisses avant de venir prendre mon sexe a pleine paume sans tendresse avant de me laisser sur place.
Je frissonne, nue et immobile, mes larmes remontent à mon visage. J’attends…

Apres un temps de concertation entre Kévin et Gérard, ceux-ci demandent à Sam son accord pour un examen plus poussé.

Kévin : « Sam, excusez-moi …votre femme est ravissante, certes, mais j’aurai besoin de votre accord pour vérifier 2-3 choses encore. Enfin si vous êtes d’accord tous les 2.
Sam : (énervé) C’est-à-dire ? Quel genre de choses ???
Gérard : Je pense qu’il veut vérifier si les marques correspondent bien aux photos et si…
Moi :(Fatiguée et énervée je les interromps) OK… je suis Ok, vous voulez tout voir, tout savoir… je suis ok pour en finir… allons y avant que je ne change d’avis.
Sam : Mais ??? Estelle… tu vas…
Kévin : (sautant sur l’occasion) Bien commençons déjà par un examen gynécologique, madame, veuillez prendre place s’il vous plait… »

Machinalement je m’installe dans un fauteuil et ouvre en grand mes jambes en posant mes pieds sur les accoudoirs. L’impudeur est totale, Cuisses ouvertes, les 3 hommes profitent d’une vue imprenable sur mon sexe et mon intimité…devant leurs yeux surpris, exorbités et vicieux, j’autorise et offre l’accès à cet examen outrageant.

Kévin, gantés de latex, me touchent sans tendresse, appuis sur mon ventre, pétris mes seins et mes reins…puis plonge ses doigts dans mon vagin, m’arrachant un cri de surprise… il tourne et fouille…il semble gratter au-dedans… joue avec son pouce sur mon clitoris… je ferme les yeux pour ne plus penser… mais les ouvre brusquement lorsque l’un de ses doigts ouvre et s’insère dans mon anus…

Kévin : « Mmmm, elle est bien humide…et le cul est bien serré…
Sam : (en rage) Hééé.. Doucement je vous prie… espèce de…
Gérard : Calme-toi Sam, il sait ce qu’il fait…
Kévin :(a Gérard) Prend des photos! Prend des photos de son cul et son sexe ouvert, je veux des clichés de l’examen…
Kévin : (à moi et les doigts bien plongé dans mon ventre) On se détend madame, vous êtes bien serré, mais s’il vous plait, on se détend… »

Mes larmes coulent sur mon visage accompagnant l’humiliation et l’impudeur qui me ronge. Mes orifices sont inspectés et photographiés en détail. Cela ne dure que quelques minutes, mais suffisamment pour que je me sente anéanti.

Kévin : « Je ne sens rien en déchirure et tout me semble en parfait état… c’est bon de ce côté-là…
Kévin : (à Sam) Bien, c’est pas mal. Je vais faire quelques prélèvements pour des analyses, mais il n’y a pas de gros traumatisme visible… Je note tout de même que, madame a quelques hémorroïdes internes, sans doute bénignes mais qui peuvent être en rapports avec les sodomies subies et forcées.
Sam : (se calmant et dépité de la situation) Oui, je pense… Estelle était vierge par l’anus avant cette semaine-là…elle a toujours refusé ce genre de rapport avec moi estimant cela trop dégradant.»

La révélation de Sam sur ce sujet, me transperce de honte : sans pudeur il dévoile mon intimité à de parfaits inconnus et le fait que je lui ai toujours refusé ce genre de pratique entre nous. Nue entre eux 3, je sanglote à écouter leurs propos machistes et parfois vulgaires.

Kévin : « (à Sam et d’un ton grivois en parlant de mon cul) : Et bien maintenant, vous pourrez y aller, elle ne refusera plus, le passage est ouvert… et je suis persuadé vu certaines photos qu’elle aime la sentir par derrière et bien profond…ha ha.
Gérard : (hurlant) Kévin !!!! Ca va pas… tu fermes ta gueule et tu fais ton job…
Gérard : (A Sam qui est à la limite de l’explosion) Excuse le Sam, il ne pense pas ce qu’il dit… il est souvent comme ça. Mais il est pro.. je t’en prie.. calme toi..
Kévin : (a moi, plus calmement) Passons à la bouche… On ouvre en grand Madame S’il vous plait..»
J’obéis malgré moi, et le roquet se penche au-dessus de moi, inspectant rapidement ma gorge et ma dentition…
Kévin : « Bien j’en ai terminé, vous pouvez vous relever s’il vous plait, Madame »

Kévin, souriant de sa prise de pouvoir, prend encore des photos de mon corps, de mes seins et mon ventre, quelques marques sont également immortalisées pour le dossier. Il me caresse un peu le ventre et les cuisses avant de me saisir fermement un sein et me pinçant violement le bout lorsque je me trouve face à lui…. Je suis pétrifié par son autorité et cherche Sam du regard… mais l’étreinte est trop rapide pour qu’il ne la remarque et déjà le roquet s’éloigne a ses affaires m’invitant à me recouvrir et annonçant la fin du calvaire.

Kévin : (à Gérard) Bien j’ai tout ce qu’il me faut. Tu me fais une copie par mail des photos s’il te plait. Je reviens mardi pour un second examen et finir le rapport. D’ici là, Sam et madame : interdiction d’avoir des rapports ensemble… je veux pouvoir comparer mes examens d’aujourd’hui avec ceux de mardi. Donc soyez sage…et pas de fellation non plus.
Sam : (se calmant sous les conseils de Gérard) Ok pas de problème pour moi….
Moi : (triste) Oui pas de problème, on fera ce que vous dites… j’ai hâte d’en finir avec tout ça.
Gérard : (en plaisantant) Idem pour moi, je ferai rien…par contre on va avoir un problème car le tyran va vouloir sans doute s’en prendre à elle dès lundi au bureau.
Kévin (à Sam) : Sam, je vous prie sincèrement de m’excuser. Votre femme n’a rien de grave et je vous assure que je vous aiderais de mon mieux…
Sam : (énervé) Bon.. et Bien.. Excuses accepté mais plus de cela…
Kévin : Je compte sur vous pour tenir bon alors…
Moi : (baissant les yeux) Je ferais mon possible… »

A la fois triste et anxieuse, je réalise que la situation est loin d’être simple… comment vais-je résister durant 2 journées complètes aux harcèlements de Philippe ou de son fils.

Le roquet s’en va et quitte notre domicile aussi rapidement qu’il était venu. Sam et Gérard, sont dans le séjour et discutent encore de la situation… Gérard explique sa stratégie mais Sam ne semble guère convaincu…lui reprochant la venue de Kévin et son attitude.
Dans ma tête, les derniers évènements, le roquet, la situation, tout tourne en boucle.
Et pire, Mardi, il va falloir revoir ce salopard de toubib pour un nouvel examen…

Le temps passe… Afin de préparer la semaine qui nous attends, Sam appelle mes parents afin qu’ils gardent nos enfants durant quelques jours supplémentaires, prétextant une gastro et que pars sécurité, ils seraient mieux chez eux le temps que cela passe.

Après une demi-heure de pourparlers et un retour au calme, Gérard et Sam m’explique leur vision du projet : rester moi-même, interdite, et sûre de moi… (Chose que je ne suis plus vraiment). Ils souhaitent que je simule la tragédie pour que mon tyran suppose un problème dans mon couple et abuse de ma faiblesse.

Un nouveau Sms résonne et le message de Philippe me souhaite un bon week-end et du repos avant la reprise lundi. Il précise également dans son message que je dois venir en tenue sobre et élégante car des clients passeront dans la journée et qu’il compte sur moi pour représenter la société.
Le message semble très anodin pour le commun des mortels (et il le sait car il a la tournure de phrases facile) mais dans notre situation, j’imagine déjà ce qu’il attend de moi.
Gérard, comme moi, recopie le message pour son dossier… et nous dit que c’est un « filou » et qu’il sera difficile à battre.

Moi :(furieuse) « Il m’énerve… je veux en finir… je ferai ce qu’il faut pour le faire payer…
Sam : Calme toi. On va l’avoir…
Gérard : Bon j’ai tout ! Sam, On se revoit mardi soir… pour un premier bilan. D’ici la pas de bêtises et bon courage Estelle.»

Gérard nous quitte à son tour… Sam l’accompagne jusqu’à la porte et à peine est-il revenu dans le salon que je me jette dans ses bras en larmes…

Moi :(triste) Comment on va faire… pardonne moi mon amour…
Sam : Ne t’en fais pas… il va falloir tenir… et si tu es d’accord, il va falloir jouer le jeu à 200 %. Afin de n’éveiller aucuns soupçons…
Moi :(en pleure) Mais comment va-t-on faire ???
Sam : Déjà on va simuler une rupture… tu vas aller la cuisine et tu fais ton hystérique, tu casses 2/3 assiettes et moi je hurle dans le séjour pour que les voisins et les oreilles qui nous surveilles pensent que tes histoires ont eu raison de notre couple… après je partirai avec un sac pour l’hôtel ou Gérard m’attends… on a convenu de cela.
Moi : Mais Sam… tu me laisse seule ici ? …
Sam : Rassures toi ce n’est qu’un jeu. Et même si j’aurais de réelle raison de t’en vouloir, je sais que tu n’as pas agis de ton plein gré et je t’aime toujours autant… et puis on se ratt****ra plus tard, tu te feras pardonner autrement (rire) … d’ailleurs j’emmène quelques photos avec moi pour ce soir, histoire de t’avoir avec moi…
Moi : Sam, non… ne me laisse pas…
Sam : Fais ce que je te dis …. C’est dans la stratégie, on communiquera ce soir par sms…
Moi : Mais…. Non… mais… »

Sam m’embrasse avec passion, et me calme … il est doux, tendre j’ai presque envie de lui, de son corps et sa force contre moi… mais il a raison, on doit tenir le jeu bien que cela me semble invraisemblable.

Une fois calmée et convaincue, je vais en cuisine et hurle des mots de tout genre (que je ne pense pas), cassant de la vaisselle pour faire un maximum de bruit. Sam de son coté au séjour…Hurle et extériorise toute sa colère et sa rage de la situation… Il m’insulte copieusement, (Salope, putain, je te déteste, etc…), si cela n’était pas un jeu, je croirais bien qu’il me quitte fou de rage…
Durant 10 minutes, chacun dans notre coin on explose et hurle pour exorciser notre peine et notre colère face à la situation.

Puis dans le calme qui suit la tempête, Sam prépare un rapide sac… m’embrasse en me souhaitant bon courage, et sort en claquant la porte avec v******e.

Je suis seule… seule dans notre maison… dehors la voiture démarre en trombe avant de quitter le quartier… Sam est parti.

Sans effort, les larmes me montent aux yeux et je range les quelques dégats de notre cinéma… les photos et lettres sur la table basse sont éparpillées ou déchirées dans tout le salon…
Je m’écroule sur le canapé en larmes… épuisée par tant d’émotion…

Il ne faudra pas attendre longtemps pour que mon téléphone sonne…
En main, je découvre un message de Sarah… me demandant si je vais bien car elle ne pas revue à la sortie du train…
Je lui réponds que oui, et qu’on se verra lundi… sans politesse excessive.

Le temps s’écoule dans le silence de la maison… je reste en sanglotant sur le canapé. 1 heure…puis 2… un sms de Sam arrive enfin…

Sam : (sms) « Pour demain, reste enfermée et en pyjama, repose toi et n’ouvre à personne (sauf voisins ou collègues de bureau). Laisse un peu de désordre pour montrer la dispute. Effaces nos messages après lecture, courage, bises »

La soirée se passe, je ne mange pas, et regarde la télévision pour combler le silence.
A 22h00, je monte me coucher et surveille encore mon portable … mais rien n’arrive ce soir.

9h30 : le lendemain, dimanche, je me réveille épuisée…
La nuit a été agitée et les mauvais rêves ont été légion.
Apres mon café, je passe sous la douche afin de me réveiller et reprendre mes esprits. Dans ma tête, les aventures de la semaine reviennent en masse, sans compter sur l’expérience d’hier avec le roquet et cet avocat qui me laisse perplexe sur la fin de cette folle histoire.

Dans la salle de bain, en me brossant les dents, je regarde le reflet de mon visage qui n’inspire pas la joie de vivre.
Derrière moi, l’eau brulante coulant dans la douche emplit la pièce de vapeur, effaçant mon image sur le miroir doucement. Il me faut un peu de temps avant de me laver…
Doucement, mais surement, je me glisse sous la douche. La tiède eau ruisselle sur mes épaules et mon dos, caressant de sa douceur chacune des courbes de mon corps à demi endormi.
Durant plusieurs minutes je profite de ce moment unique, la cascade et le bruit de l’eau me coupant du monde réel. Le savon dans les mains, je me lave méthodiquement chaque partie du corps, mes jambes, mon ventre, ma poitrine comme mes fesses ou ma toison, je me couvre de l’onctuosité du savon et de ses petites bulles délassantes.
Mon shampoing sur la tête, je me frictionne avec énergie et me rince…
J’espère en moi-même ressortir de la douche la plus pure et propre possible. Bien que mon esprit semble rester noir…

Il est presque 10h30 lorsque je sors enfin de la douche, le rasoir en main, je fini de m’épiler les aisselles, les jambes et les repousses de mon maillot…
Rapidement, j’enfile une culotte, et hésite à prendre un soutien-gorge…
Apres tout je vais trainer tout la journée en pyjama, donc à quoi bon…

En pyjama et chaussettes, je déambule dans mon salon, avant d’être interrompu par la sonnette de la porte.
Surprise, j’enfile mon peignoir et regarde par l’oculus qui cela peut-il être.
De l’autre côté de la porte, j’aperçois sans réelle surprise Sarah qui attends que je lui ouvre.

Moi : (jouant l’étonnement) « Bonjour, … Sarah ?? Que fais-tu-la ?
Sarah :(gênée) Salut, Je suis venue…car … je suis venue voir si tu allais bien. Ton message d’hier semblais très distant et froid… et comme je t’ai vu avec ton mari et un autre type partir précipitamment hier après-midi, je me suis dit que….. enfin tu sais bien… après cette semaine…
Moi : Heu… Oui … mais entre, reste pas là, on ne va pas parler dehors… »

Sarah entre, et je l’installe dans le salon… Volontairement je la laisse découvrir le désordre et les photos sur la table basse.

Moi : « Que veux-tu ??? Comme tu vois je ne suis pas en état…
Sarah : Oui, je vois bien que je dérange… je vais repartir… »

Sarah se bloque devant la table basse et observe quelques photos… elle feint de ne pas savoir et m’interroge sur leur provenance. Je lui explique alors l’histoire quelle connais déjà en parti, le chantage, les photos, les lettres et le fait que son chéri et Philippe me manipulent. Ou sont les acteurs d’un odieux bourreau de l’ombre.
Durant près de 2h Sarah écoute mon histoire, pleure et me console…
Et pour le coup de grâce, je lui annonce le départ de Sam hier, furieux à cause de moi et mes coucheries.

Sarah semble réceptive à mon malheur, et je joue mon rôle du mieux possible pour ne pas lui dévoiler nos plans car je pense que sa visite n’est pas complètement hasardeuse et quelle recherche des infos sur moi.

Vers 13h00, complétement subjuguée par mes histoires et l’histoire de ma dispute avec Sam, elle se propose de m’emmener déjeuner… mais je refuse poliment prétextant vouloir rester seule aujourd’hui…et ne pas être dans mon assiette.
De plus, le retour au travail demain sera difficile et je lui fais promettre de ne rien dire sur mon weekend et notre discussion…

Bien que déçue, (sans doute de ne pas en savoir plus) Sarah, repart chez elle, me laissant seule à nouveau…
L’après-midi est calme, je regarde quelques séries télévisées, pour passer mon ennuis, je pense a Sam, je l’imagine prêt de moi, caressant mon corps et me faisant jouir du bout des doigts comme il le fait si bien, lorsqu’on se trouve un moment intime sur le canapé…
Bizarrement, mes pensées divaguent et mon corps réclame, mais je dois lutter contre l’envie qui me ronge le ventre… mes seins libres sous le duvet de mon pyjama ne m’aident pas, car le contact et leur liberté m’électrisent jusqu’au creux des reins. Tenir. Je dois tenir.

17h20 : un sms résonne dans le séjour, c’est Philippe….
Philippe :(sms) « Tu veux jouer ? Tu veux ta clef usb ? Demain au bureau, pense à oublier ton soutien-gorge sous ton chemisier, et laisse 3 boutons ouverts pour le spectacle des yeux… cela aidera pour la vente avec nos clients »

Je copie le message et l’envoi a Sam… pour l’informer… et celui-ci me répond a son tour de tenir bon… que cela pourrait être pire et qu’il va falloir tenir au moins jusqu’à mardi voir peut être la semaine.

Le soir venu, je prépare mes vêtements tout en préparant un soutien-gorge de secours dans mon sac à main.
Logiquement, la nuit est agitée, difficile de s’endormir en sachant que je serais encore une fois humiliée publiquement devant Philippe, son fils et sans doute des clients tous avides de sexe et de mon corps. Sans compter que je dois éviter tout rapport jusqu’à mardi soir pour que mes analyses soient concluantes.
Que de stress…

Le matin est là…
Debout de bonne heure, je m’habille et me maquille comme un jour de travail normal. Seul différence, mes seins sont libres dans mon chemisier.
La sensation est particulière et mes tétons durcissement rapidement au travers du tissu fin. La caresse de l’étoffe dans chaque mouvement me remplis de douces sensations mais je dois contenir mes émotions et tout ce que mon corps ressent.

Arrivée sur le parking du bureau, j’ai la boule au ventre. Les nausées sont fortes mais je dois tenir… le travail commence, les annonces et les reporting suite au séminaire sont à faire…
Mon esprit redevient professionnel au fur et à mesure du temps. Des mails en attente et des relances clients à faire.
La matinée passe doucement, dans un climat partagé entre angoisse et routine.

Vers 11h40, mon téléphone sonne et Cédric m’appelle dans son bureau…
Je sens au fond de moi que le défi commence, mon estomac se noue. Tenir, je dois tenir.

En entrant dans le bureau, celui-ci me demande de tirer les persiennes et de prendre place en face de lui. J’obéis bien que je ne sois pas sous ses ordres directs.
Il me parle de choses et d’autres, mais évite le sujet dangereux.
A plusieurs reprises, il me demande de me lever pour voir un document sur son bureau ou de lui expliquer comment faire son reporting d’affaires.
Bien évidemment, à chaque fois je suis penchée au-dessus de son bureau et il ne se gêne pas pour plonger son regard dans mon décolleté a demi ouvert.

Moi : (agacée) C’est bon ? Tu as tout vu ?… c‘est ce que tu voulais ??? Tu te rince bien l’œil ?
Cédric : (amusé) Ne joue pas l’effarouchée, si tu n’as pas mis de soutif c’est bien pour qu’on te matte, non ?La semaine dernière t’as donné des envies ???
Moi : (piégée) Pas du tout, c’est juste que je ne pensais pas devoir me pencher autant aujourd’hui… et encore moins devant toi.
Cédric : Ah bon et pourtant tu es, je crois, un bien joli fantasme pour les hommes ici. Tu en joue un peu, non ?
Moi : (surprise et énervée) Tu arrêtes avec ça !! Je ne suis plus à ton service, tu comprends cela petit con. ! Toi et ton père vous avez assez abusez de moi. J’ai trop de problème à cause de vous. J’arrête tout ! »

Me relevant, furieuse, je quitte le bureau dans un état de nerfs indescriptible, entre les larmes et la rage qui me ronge le ventre mais je dois rapidement me ressaisir car dans le hall Sarah et Philippe me dévisage déjà.

Philippe : « Bonjour Estelle, ça va ? Que se passe-t-il encore avec Cédric ?
Moi : Non… rien … rien du tout…
Philippe : bon… vous passerez à mon bureau tout a l’heure… je reçois les acheteurs du groupe STEIN, pour le projet immobilier des « Oliviers ». Vous leur expliquerez les modifications budgétaires dont on a parlé ensemble.
Moi : Oui… heu… ok, je viendrais…
Philippe : ils seront là vers 15h00 mais venez avant qu’on accorde notre discours… disons vers 14h30 si cela vous va. »

Philippe, serein et professionnel, ne fait aucun écart de langage ou de geste déplacé… il a certes un peu les yeux qui dérive vers ma poitrine mais la proximité de Sarah a côté de lui l’empêche de toute allusion ou tentative à mon égard.

La matinée s’achève tranquillement, déjà 12h25 et je pars me réfugier dans ma voiture pour le déjeuner. Bien que je n’aie pas d’appétit, je me force à avaler une pomme et un yaourt afin de ne pas tourner de l’œil durant l’après-midi que j’imagine déjà éprouvante.
13h20 : L’heure de la reprise. J’ai les jambes qui tremblent, j’ai hâte d’être à 18h00 pour m’enfuir de ce lieu qui me répugne chaque jour d’avantage.
A mon bureau, je relis mes notes, mes mails et mes dossiers (bref mes banalités journalières) tout en buvant un café.
Sarah, non loin, m’observe et se retient de venir pour savoir pourquoi je suis tant réservée et discrète aujourd’hui.
Arrive enfin Cédric suivi de son père. L’avantage d’être le fils du boss est bien sûr de n’avoir pas de contrainte horaire… mais je n’y prête plus attention, blasée par l’habitude de leurs attitudes hautaines de petits bourgeois.

Philippe : «Estelle, vous pouvez venir dans mon bureau, s’il vous plait ?
Moi : heu.. oui,.. tout de suite, j’arrive. »

A la porte du bureau, je respire un grand coup puis franchi la porte (tenir, je dois tenir). Cédric est présent aussi mais, ne dit rien a mon entrée. Il se contente de sourire puis prend congé nous laissant seul moi et le boss.

Philippe : « Alors Estelle, ça va ???
Moi : (surprise par son attitude faussement mielleuse) heu.. oui merci…
Philippe : tu as les dossiers pour cette après-midi.
Moi : Oui. oui j’ai tout… tout est prêt..
Philippe : Parfait, car il va falloir la vendre cette affaire, et je compte sur toi pour expliquer pourquoi on dépasse leur budget de 25 k€.
Moi : Oui je comprends, mais vus nos prestations, on est compétitif, il faut peut-être retravailler notre taux de marge si on veut être sûr de signer.
Philippe : La marge, je m’en occuperai après.. il faut déjà qu’il accroche sur le projet. »

En 5 minutes, le sujet professionnel est bouclé entre nous, et je sens que le grand sujet s’annonce entre nous lorsque je le vois s’installer dans son fauteuil avec son regard pervers.

Philippe : « Et sinon, Estelle… je vois que tu as eu mes sms hier. J’apprécie.. mais tu n’as pas ouvert les boutons que je te demandais..
Moi : (choquée) Certes mais 2 sur 3 c’est déjà assez pour tes yeux… et ton imbécile de gamin en as déjà assez profité ce matin.
Philippe : Oui il me l’a dit… juste avant ton entrée… il a bien aimé
Moi : (m’énervant) Ok et maintenant ??? je peux reprendre la clef USB ??
Philippe : (souriant) Pas si vite.. Si tu la veux faut encore obéir. et tu le sais..
Moi : (tremblante et énervée) Hors de question, je ne ferais plus ce qu’on a fait cette semaine, c’est terminé votre jeu. Je veux ma clef USB et toute les copies que tu as !
Philippe : OK te fâche pas, on va faire un deal… tu signe le projet cette après-midi et je te rends tout. On est d’accord. ?
Moi (prise au piège) : Bon ok je joue le jeu cette après-midi, mais après, c’est terminé et je ne veux plus jamais revivre cela… suis-je claire aussi ?
Philippe : Tu me menace ???
Moi : Parfaitement ! je veux oublier ce séminaire et cette horrible semaine. Et je n’ai pas peur de perdre mon boulot s’il le faut… donc oui, je te menace.
Philippe :(surpris) Ok, ok.. on se fâche pas, je respecterai notre accord.. de toute façon je te l’ai déjà dit, je suis juste un exécutant…
Moi : je l’espère… et j’espère aussi que tu me donne le nom de celui qui te commande…
Philippe : heu… là je sais pas… je risque gros.
Moi : Ok alors pas de vente…et je te poursuis toi et ta boite pour agression.
Philippe : Non, non c’est d’accord… je te dirai tout… »

Le silence se fait dans le bureau durant une longue minute, chacun persuadé d’être plus fort que son adversaire.

Philippe : «Bien, puisque tu es toujours coopérative, et toujours mon petit fantasme..
Moi : (l’interrompant furieuse) Tu arrêtes avec ca !…
Philippe : Ta gueule salope, sinon… pas de clef…
Moi (surprise pas son autorité vulgaire) Mais….
Philippe : Approche toi et remonte ta jupe… et quand je dis 3 boutons, tu ouvres 3 boutons .. c’est clair»

Tétaniser par son ordre, je reste immobile au milieu de la pièce face a son bureau… je n’ai plus de force pour réagir ou me rebeller. Philippe, ayant fait rapidement le tour de son bureau, me saisi le bras et me pousse sur bord de la table…

Philippe :(agressif) Alors.. tu vas l’ouvrir ton chemisier ou je te le dechire ? et ta culotte, tu me la montre ta culotte… tu te depêche…»

Acculée contre le bord de table, je tremble comme une feuille et dirige fébrilement mes doigts pour ouvrir le 3ème bouton de mon chemisier (celui juste sous le sternum)… Mes seins libre et rond apparaissent davantage dans l’ouverture offerte. Mon cœur bat a tout rompre, prêt a sortir de mon corps…
Philippe souri de me voir ainsi, devinant sans effort, la forme et le galbe blanc de ma poitrine ainsi disponible. Le tissus ne couvrant que le bord de mes aréoles, je reste pétrifiée et humiliée contre le bord du bureau…

Philippe : « Et le reste !!! Ta culotte… montre-moi… tout de suite ! »

Mes larmes montent a mes yeux en le suppliant d’arrêter, je me mords les lèvres pour contenir mes sanglots. Doucement, très doucement je saisi les bords de ma jupe et commence à la relever. Délicatement l’étoffe glisse sur moi, dévoilant la peau nue de mes cuisses petit a petit.
Philippe face a moi s’approche, et je retiens ma respiration…
Sa main passe dans l’ouverture de mon chemisier et caresse mes seins, étrangement l’effleurement de ses doigts est doux et la sensation sur mes tétons dressés est chaude. Il les prend, les tournes et joue sans me blesser ou me pincer car la peur et l’angoisse me font pointer naturellement…
La jupe pratiquement au niveau de ma ceinture, la culotte bien visible, je ne bouge plus et me crispe lorsque sa main se plaque sur mon sexe…

Philippe : « (langoureux dans mon oreille) Ecartes…. Ecartes tes cuisses… »

Je tremble, mon esprits refuse, mais mécaniquement mon corps obtempère… je sens maintenant ses doigts glisser sur ma fente, et jouer sur ma vulve au travers du tissus…
Mes larmes coulent sur mes joues, j’ai envie de fuir et hurler…

Soudain le téléphone sonne et le moment disparait faisant reculer Philippe et me libérant de sa torture.

Sarah : « (au téléphone) Monsieur KLEIN et ses associés sont arrivés, je les installe en salle de réunion.
Philippe : Heu.. oui très bien. Nous arrivons.
Philippe (à moi) Sauvée par le gong ma belle,… Rhabille toi et prépare toi… on y va. On finira tout l’heure…
Moi (sortant de mon état second) : Oui. Tout de suite… mais n’oublie pas ta promesse, après tout sera fini.
Philippe (Grommèle) Ok c’est d’accord… »

Il sort de la pièce, et je reprends mon souffle, le poitrail a demi ouvert, la jupe retombant sur mes jambes… je me réajuste rapidement, coinçant mon chemisier dans ma ceinture et refermant les boutons pour etre présentable…

Le dossier en main, je tremble encore, mais bien décider a en finir je m’avance d’un pas assurer vers la salle de réunion dont la porte est encore ouverte et où des voix familière me parviennent lors des échanges de bienvenue de Philippe avec nos interlocuteurs…

A la porte, j’entre et me trouve nez à nez avec Cédric qui me sourit et me contourne pour refermer la porte dans mon dos…
Je suis debout, immobile, face aux gens, seule femme dans ce groupe de 5 hommes… L’angoisse me saisit le ventre lorsque le PDG d’ile de France se retourne et me salue…

Que fait-il ici ? Pourquoi ? et Cédric pourquoi reste t-il ?

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