Je n’avais d’yeux que pour elle et je ne cherchais même plus à le cacher à chaque fois que je me rendais dans sa boutique, à deux pas de chez moi. Après plus d’un mois de visites quotidiennes, elle m’a proposé de venir boire un verre chez elle. A ce moment-là, j’ai cru que j’allais m’évanouir tant mon émotion devenait incontrôlable. En revanche, je ne m’attendais pas à ce que la timide jeune fille qui faisait battre mon cœur se révèle dans l’intimité une maîtresse aux mœurs sexuelles bien étranges.
« Entre et suis moi… « Les premiers mots proférés par Mona ne laissaient pas de place au refus.
Je me croyais plongé dans un rêve, suivant docilement la voix de celle qui hantait mes fantasmes depuis si longtemps.
Elle m’a dirigé vers une croix de Saint André. C’était la première fois que je voyais de si près ce genre d’outil qui traîne souvent dans les donjons SM. J’étais inquiet, mais je me laissais hypnotiser par la voix si douce de ma petite marchande. Elle m’intimait de garder le silence et je crois que, même si je l’avais voulu, aucun son n’aurait pu sortit de la bouche.
Je me sentais prisonnier de la miss, comme un pantin de chair apte à satisfaire ses moindres désirs. Quand assise à mes côtés, ma princesse a débuté un effeuillage en règle pour me laisser admirer ses charmes, j’ai eu le souffle coupé.
Sa toison noire et épaisse était une œuvre d’art dans laquelle j’aurais aimé me perdre. Mais je restais là, immobile, figé de peur que le rêve ne se brise. Mona émettait de légers gémissements en écartant ses lèvres pour me laisser découvrir l’intérieur de son intimité, d’où perlait déjà un peu de jus.
« Tu aimes ma chatte, elle te plait ? Tu voudrais y plonger ta bouche pour boire ma mouille ? Réponds ! »» Mes lèvres se sont entrouvertes pour murmurer un « Oui…Maîtresse ! » , dont je n’avais pas véritablement mesuré toute la portée.
Mona souri, appréciant visiblement le qualificatif que je lui attribuais. « Tu as bien saisi à ce que je vois ! Tu vas faire tout ce que je te dis, tu ne prendras aucune initiative. Est-ce bien compris ? – Oui Maîtresse ! « , prononçais-je une nouvelle fois.
Les règles du jeu étaient en place et, à en juger par le lieu dans lequel je me trouvais, Mona était experte en la matière. Mes yeux ne pouvaient se détourner du spectacle qu’elle m’offrait. Je bandais si fort que ma queue devenait douloureuse.
J’avais envi de laisser parler mes sens, de sauter sur cette fille pour lui faire l’amour à même le sol, mais je savais qu’un tel acte signifiait la fin de cette aventure prometteuse. Mona se plaisait à me fixer droit dans les yeux, tout en faisant tournoyer ses doigts sur son sexe désormais largement ouvert. Je voyais son plaisir monter. Lorsqu’elle a crié sa jouissance, j’ai bien cru la rejoindre sans même me toucher.
Après son orgasme, Mona s’est jetée sur moi pour me coller comme un supplicié sur cette croix. Arrachant les habits les uns après les autres, la divine maîtresse du plaisir a langoureusement fait danser son corps sur les moindres parcelles de mon anatomie. Son parfum, sa peau, ses cheveux, tout, absolument tout me captivait chez cette femme d’un autre temps, d’un autre monde !
Bientôt, d’une main, elle a saisi mon membre pour le caresser dédaigneusement. Mon érection avait perdu de sa superbe tant Mona m’impressionnait Elle me masturbait comme si ma queue n’était qu’un vulgaire morceau de chair, un jouet dont elle se servait comme bon lui semblait. « Tu trembles, j’aime te sentir à ma merci ! » Je comprenais que Mona ne me voyait pas comme un homme, mais simplement comme un objet, un esclave de ses propres désirs !
Abandonnant ses mains, Mona s’est amusée à utiliser ses pieds pour continuer ma masturbation.
Elle jouait habilement avec ses orteils, se plaisant à pincer ma bite pour m’arracher quelques gémissements. Douleur, plaisir, Mona se plaisait à passer d’un registre à l’autre avec aisance et maîtrise.
Ce manège me rendait fou, fou de cette femme pour laquelle j’éprouvais une véritable passion que, déjà, je savais destructrice. Lorsque Mona s’est jetée sur mon sexe tendu pour l’engloutir au fond de sa bouche, j’ai bien cru que mon coeur allait s’arrêter.
Je n’osais bouger de peur de me réveiller seul dans mon lit. Un rêve, était-ce donc ce que j’étais en train de vivre ? Peu importait en définitive…
La langue de Mona tournoyait avec agilité sur mon gland gonflé par l’excitation. Je devais me contrôler pour que tout mon jus retenu au fons de mes bourses pleines ne vienne pas précipitamment se répandre dans la bouche de ma séduisante Maîtresse.
Ce délice buccal s’est malheureusement arrêté aussi vite qu’il avait débuté. Ma dominatrice a fini de se déshabiller et m’a fait m’allonger sur un matelas posé à même le sol. Elle est alors venue me chevaucher, plaquant son entrecuisse sur mon visage si heureux de l’accueillir.
« Manges-moi et applique-toi ! » J’ai obéi ! Ma langue se frayait un chemin entre les lèvres de ma Maîtresse qui se tortillait tant le plaisir l’agitait. Elle s’amusait à s’asseoir sur moi jusqu’à l’étouffement, m’interdisant de bouger pour reprendre mon souffle. J’ai cru m’évanouir plus d’une fois, mais le plaisir était tel que je n’osais désobéir. Sa chatte ruisselait maintenant, couvrant mon visage de sa mouille sucrée et onctueuse. Elle a joui une seconde fois, en appuyant su fort sur ma bouche que j’ai senti un filet de sans sur mon palais.
« Prends-moi vite, baise-moi, ta queue est à moi ! »
Hypnotisé par les mots de Mona, captivé par la vision de cet ange positionné en levrette devant moi, je me suis exécuté.
Mon pénis avait du mal à tenir l’érection tant le spectacle des courbes de ma Maîtresse me mettait en émoi. J’ai pressé mon sexe pour pouvoir enfin m’introduire dans cette intimité que je désirais de tout mon corps, de tous mes sens, de toute mon âme.
A l’intérieur du fourreau moite de Mona, ma tige a vite retrouvé de sa raideur.
Je poussais au maximum, alternant les coups de boutoir et le moment d’immobilité, bien calé entre ses parois. Mona pliait sous mes assauts, mais elle ne rompait pas ! « Encore, baise-moi, plus fort, fais ce que je te demande, allez ! » Mon corps ne m’appartenait plus, mon esprit tout entier obéissait à cette femme sont j’étais prêt à exaucer les moindres volontés.
Sa chatte dégoulinante de plaisir humidifiait mes cuisses. Le bruit de mes va-et-vient en Mona était une véritable partition du bonheur. Nos corps dégageaient une odeur de stupre qui me saisissait à la gorge. Les effluves de nos ébats transpiraient dans cet univers entièrement dédié au sexe.
La petite marchande avait pris des allures de mante religieuse et, étonnamment cela ne faisait qu’accroître mes sentiments à son égard. Je me sentais irrémédiablement attiré par ce côté Jekyll et Hyde que je ne soupçonnais guère chez elle. Perdu au fond de son sexe à la forte pilosité, je vivais à nouveau, moi le garçon timide et mal dans sa peau.
Assise sur ma queue tendue, Mona menait ce ballet infernal, cette chevauchée du plaisir dont elle était l’écuyère et moi la monture. Encore quelques ondulations du bassin de Mona, et l’orgasme nous submergea tous les deux, réunis dans cette jouissance aussi intense que merveilleuse.
Mon membre au bord de cette délicieuse chatte, j’ai répandu mon jus en de longs jets visqueux. Mona lissa ses poils pubiens recouverts de ma semence tiède…
« Allez ! Rhabille-toi et pars ! « , a-t-elle ordonné. Je me suis exécuté. Depuis, je passe tous les jours devant la boutique de Mona, mais cette dernière ne m’adresse même pas un regard. Ce corps à corps unique à tout point de vue a laissé en moi une plaie douloureuse qui, malgré le temps, ne semble pas se refermer.
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