XI. Premier frisson sans Romain
Je suis Marika, la soixantaine portée avec charme et jalousie de mes consœurs…
Ma vie vous la connaissez à travers mes textes, parfois débridés, à la frontière du tabou, mais toujours dans le respect mutuel des partenaires.
Celui-ci fait suite à « Secrets d’alcôve » où j’avais décrit ma séparation définitive avec Paul, fin 2016… Une de nos dernières soirées et le début d’une liaison avec Romain, son copain.
Il m’a encore délaissée… Oh ! Pas que je l’ai retenu comme une femme jalouse, bien que…
Souvenez-vous, j’ai connu sa femme le même jour que lui, pendant cette soirée détaillée dans « Secrets d’alcôve ».
Il est devenu mon amant attitré, Paul est parti de la maison et vit avec Alice, l’ex de Romain…. Compliqué ?
Non, juste un échange de partenaires, et voilà….
Cette soirée fut suivie de pas mal de choses entre nous 4, plus d’autres personnes venues pour notre plaisir…
J’ai laissé le temps passer quelques semaines, je n’ai revu personne, je mène ma vie, Romain passe la semaine avec moi, les week-ends avec sa femme, Paul a une amie, je crois que c’est l’une de mes anciennes amantes…
J’ai trop connu de situations bizarres, et si Romain va faire le toutou pour Alice dont il est sans doute encore un peu amoureux, je ne veux en aucun cas mettre des bornes à ma nouvelle vie… Certes, ma liberté est entravée, je ne suis plus, comme avant, l’aventurière effrénée que j’ai été suite à ma séparation avec Paul et au départ de ma fille dans sa vie d’épouse et de mère, mais je reste attentive… Et lucide…
Romain ? Il est amoureux, bon amant pour nos âges, la soixantaine retire quelques degrés de performance, et nous avons moins besoin de celles-ci… Quoique…
Je décidais de vendre mon scooter 125 qui restait au garage, et dont personne ne voulait dans mon entourage et voisinage…
Une annonce par Internet sur le Bon Coin, et l’affaire fut lancée.
Je n’en demandais pas cher 1500 euros, entretenu par la marque, 3000 km seulement, une affaire…
J’eus quelques coups de téléphone dans la semaine mais décidais d’attendre le dernier week-end pour une sélection des réponses.
Je prévoyais de recevoir les gens chez moi, au garage, et préférais du liquide si possible…
La carte grise était au nom de Paul, il avait fait le nécessaire, signé les papiers, il ne manquait qu’un acheteur, proche d’ici si possible…
Après une dizaine de jours j’avais moins de retours et je rappelais les intéressés un à un, annonçant mes conditions… Deux avaient déjà trouvé, un était injoignable, l’autre répondit qu’il désirait le voir, pour son fils en lycée près d’ici et qu’il payait par chèque.
Rendez-vous fixé, j’étais contente, et n’avais aucune raison de m’inquiéter…
Parfois la vie réserve des péripéties, des contrariétés, et fait en sorte que le loup se trouve là où on ne l’attendait pas…
Le jour venu, lundi passé, soit hier, j’avais passé une mauvaise nuit. Non pour cette vente, j’étais restée seule à nettoyer la maison, et j’étais allée pas mal de fois sur xHamster pour me changer les idées… Vidéos, quelques amis hommes et femmes dont j’aimais le profil, nous conversion en toute liberté, parfois cela devenait chaud, intime, je palliais l’absence de Romain à travers ces échanges…
Lorsque la sonnerie retentit, j’étais justement en ligne… Je ne dirais pas dans un état second, mais je venais de visionner des vidéos qu’un internaute m’avait sélectionné, la femme me ressemblant… Évidemment, je n’avais pu rester de marbre et mon corps avait réagi au-delà de la moyenne…
Calmée, je courus presque ouvrir la porte de l’entrée. J’avais sorti le scooter, nous bavardions devant, il le prit,
fit un tour du jardin, accéléra, freina, me regarda…
Il était beau comme, comme… Pas un dieu, mais pas loin…
Mes jambes flageolaient un peu…. Quelle gourde !…
Je l’invitais à prendre un verre, il me suivi au salon, un café fit l’affaire…
Ses yeux semblaient plonger en moi, venaient y lire mes pensées intimes…
Comme un marin, bronzé, des yeux verts, quelques boucles, dorées par le sel ?
Nous parlions des enfants, des ados, je racontais les histoires avec ma fille, ses premiers flirts, mes angoisses, etc…
Il était drôle, attentif, sans me charmer, il m’avoua qu’il était marié, bien dans sa peau, et nous buvons ce café presque froid depuis….
Assis côte à côte, je lui fis signer la session de vente, lui donnais la carte grise barrée, il me signa le chèque, puis me le tendis…
Je le pris, je pris la main aussi, il tomba vers moi… Dans mes bras…
Il s’excusa, honteux d’avoir perdu l’équilibre…
C’est là que tout commença, je ne sais pas ce qui s’est passé en moi, mais je répondis du tac au tac que je prendrais bien autre chose s’il recommençait…
Les yeux me pointèrent, il réfléchissait sans trouver de réponse… Il était presque allongé contre moi…
– Je voulais dire, je suis désolée de vous avoir pris la main…
– Mais non, j’ai perdu l’équilibre, j’ai…
– Eté attiré par mon charme ?
– Heu…. En quelque sorte…
J’avais toujours son chèque à la main, la main aussi, il approcha sa tête, j’ouvris mes lèvres….
Je fus électrisée en un instant…
Son baiser devint tendre et passionné, plein de tendresse, d’effluves de mer, d’océan…
Je le lui rendis… Coup de foudre, coup du sort, coup de canif dans le contrat Romain…
Je me fous du reste, c’est si délicieux… Il rampe, vient sur moi, je me laisse aller… Le chèque tombe…
Ma robe est remontée, découvrant mes cuisses… Je plonge dans ses yeux, caresse sa tête, ses cheveux…
Sa main part à la découverte…
Ses baisers ont fait leur effet…. Je coule de désir… Je savoure ces instants…
Il prend le contrôle, je ne dis rien, je m’offre à lui… Tacitement…
Sa main glisse sur mes seins, s’engouffre dans mon décolleté…
Ecarte, déboutonne…. Il me pelote… Je fonds…
De temps en temps il me redonne un baiser, je passe une main vers la sienne, défais mon Bra qui s’ouvre en deux, libérant leurs protégés… Il les empaume aussitôt, tous les deux ensembles…
Je commence à soupirer, lâche quelques feulements réprimés…
Oh !…
Je l’ai senti contre ma cuisse… C’est certain, il a envie de moi… Tel un taureau !…
Sa bouche savoure son trophée… Un téton dressé, érigé, durci de désir…
Il continue, je fais quoi ? Je dis non ? Je crie « Au loup !… Il me viole ! » ?
Sa main explore, descend ma robe, il a trouvé le zip dans le dos… Il écarte les pans…
La traîtresse lui obéit, je suis nue jusqu’aux hanches…
Je bouge tellement que ma robe est retroussée… Il y est sans doute aussi pour quelque chose…
Une main est nichée entre mes cuisses… Coincée dans les embouteillages… Je souris…
Je me redresse, enlève le tissus, le jette près du chèque…
Je suis protégée par ma culotte…
Il me dévisage, me sourit, je l’embrasse tendrement, pleinement, j’ouvre mes cuisses…
Il remue, se libère du pantalon, du tee-shirt…
Je sens le sexe contre moi, ma main part à l’aventure… Il a gardé son boxer… On est à égalité…
Je sors le membre, il est dur, long, j’ai du mal à le prendre en main, ça y est, je coule comme une source au printemps…
– Oh !…. Oui !… J’ai envie de toi…
Sa main a pris possession de ma vulve, ses doigts vont et viennent sous ma culotte qui va craquer, mon clitoris roule, ma grotte s’ouvre….
J’agite son sexe comme un shaker, puis je le coulisse lentement, le serre entre mes doigts…
– Heu !… Heu !… Heu !…. Heu !….
De plus en plus fort, je laisse perler ma jouissance… Il se relève… je sens ma culotte partir… Rejoindre le chèque et mes habits… Il s’installe entre mes cuisses et sa langue remplace ses doigts provisoirement….
Offerte, cuisses relevées, écartelée, mon intimité s’ouvre à ses fantasmes et sa langue ajoute au plaisir qui peu à peu m’envahit…
C’est un déferlement de « Heu !… »
Agrippée au canapé, il caresse mes seins et sa langue plonge en cadence dans mon puits d’amour, largement ouvert…
J’ai les fesses au bord du canapé, je ne l’ai pas senti…
Ses doigts sont en moi, il me masturbe doucement, me pénètre, me pourfend… Je griffe le cuir, comme une lionne, il se penche, m’embrasse, nos langues s’enroulent, se frôlent…
Il va le faire…
– Oui !…. Viens !…. Prends-moi…
Mes râles redoublent, il me présente son sexe…
Je l’engouffre… Je le glisse entre mes lèvres, doucement, il est trempé de désir, de ma salive, je le coulisse, il prend ma main… Me freine…
– Viens !… J’ai envie de toi !… Prends-moi maintenant !… Fais-moi l’amour !…
Il me cale, m’embrasse, écarte mes cuisses, me tend ses doigts pleins de mes sucs…
Je les lèche, je le sens contre ma vulve, contre ma grotte, il frôle mon clitoris, effleure, je tremble de désir…
– Oh !… Supplice !… Méchant !… Viens !…
Je relève mon bassin, vers lui, il plonge dans mon vagin, je donne un coup de reins, il est en moi….
J’att**** ses fesses et pousse, je le sens encore plus loin, il ressort et rerentre…
Je jouis de tout mon être, il me possède, me laboure, m’emporte, je ne suis plus là…
Il m’a saisie par les hanches et me prend en cadence, ahanant chaque poussée qui vient me labourer, jusqu’à toucher mon utérus… Il est énorme, long, large…
– Oui…. Oh…. Oui !…. Viens !… Encore !… Prends-moi… Défonce-moi !…
Je jouis encore, plus fort, plus profond…
Lorsqu’il se calme, je suis presque tombée du canapé…
Il me relève, s’assoit et je m’assieds sur lui, son sexe m’attend, dressé, fier…
Je le prends par le cou, l’embrasse en me laissant descendre et m’empale jusqu’à fond…
Je conduis le bal, vibrant de toutes parts, savourant son dard à mon rythme… Assise, dos à lui, puis retournée, face à lui, mes seins lourds à hauteur de ses mains, de sa bouche…
Je jouis encore et encore, prenant parfois un repos le temps d’un baiser…
Il me cajole, me caresse, me prend en levrette, penchée sur l’accoudoir, excitant mon clitoris de sa main libre, je jouis en criant, je m’offre, il accélère, il crie en même temps, un cri rauque, un cri d’amour….
Il me serre contre lui, rivés ensemble, étendus sur le canapé…
Je sens sa semence couler entre mes cuisses…
Que c’est bon de faire l’amour avec un inconnu, sans parole…
FIN
Marika842010
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