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La petite ferme dans la prairie

La petite ferme dans la prairie



Il était 8h45 et les bruits causés par des clients du motel n’avaient pas réussi à réveiller la jeune femme, effondrée de fatigue. Pourtant, Leslie fut réveillée en sursaut par la sonnerie de son smartphone. Rassemblant ses esprits, elle grimaça et prit la communication, c’était sa mère. Elle bâilla puis fronça les sourcils en s’apercevant qu’elle n’était pas dans son lit. Tout lui revint subitement en mémoire…

— Hello ! Leslie ?
— Hi… Mom… what’s up (quoi de neuf ?) ? Fit-elle d’une voix pâteuse.
— Leslie ! I just wanted to get news from u… Fit sa mère, inquiète de pas avoir eu de nouvelles depuis plusieurs semaines.
— Well… I am okay, I… I met someone, it’s a guy, he’s sexy… (J’ai rencontré un mec sexy).

Lorsque sa mère lui reprocha de ne pas donner assez de ses nouvelles, elle s’excusa prétextant l’excès de travail à la supérette. Elle promit enfin d’appeler plus souvent et raccrocha. Elle se leva, et entreprit de ramasser ses vêtements éparpillés, mais un écoulement poisseux sur ses cuisses lui rappela les folies de la nuit.
Soupirant, la jolie blonde fila dans la salle de bains défraîchie du motel pour y prendre une bonne douche. Au moment de quitter la chambre, elle vit que son amant lui avait laissé un morceau de papier avec son numéro de portable. Elle le glissa dans sa poche.
Quelques minutes plus tard, elle rejoignit sa voiture. Une poussière blanchâtre recouvrait la carrosserie et les vitres. Elle haussa les épaules, se demandant à quand pouvait bien remonter le dernier lavage de son carrosse. Une bonne partie du parking non goudronné était vide, en ce dimanche matin. Le soleil était déjà monté dans le ciel, avec les jours à rallonge du mois de mai en Oregon. Elle démarra le moteur, puis reprit la route en direction de chez elle… se posant la question de ce que pouvait bien faire Matt, à cet instant.
Justement. Le mobile de Matt venait de vibrer. Il ouvrit l’appli qui avait émis une notification. Divine surprise ! C’était le logiciel TotalSpyMobile qui lui signalait que Leslie avait reçu un appel de 2 min 39 de la part d’un correspondant appelé « Mom » dans ses contacts, et qu’ensuite son positionnement avait changé. Un rapide regard sur la mini-carte lui apprit qu’elle semblait rentrer chez elle en voiture par la route principale. Il sourit. Il ne lui restait plus qu’à attendre que le poisson morde à l’hameçon.

Il enfila sa veste et attrapa deux seaux métalliques, puis il traversa l’arrière-cour de sa maison pour rejoindre les étables. Un chaud rayon du soleil de mai jouait dans ses cheveux… Lorsqu’il passa à hauteur du chenil, ses trois Dalmatiens le saluèrent avec force aboiements. King, le plus puissant bondissait en direction du grillage avec souplesse, prenait appui dessus pour s’élancer en arrière et retourner à nouveau prendre son élan. Visiblement, les trois molosses mourraient d’envie d’aller se dégourdir les pattes.

— Patience ! Les garçons, leur lança leur Maître joyeusement.

Matthiew venait de terminer de nettoyer les boxes et de remplir les auges avec de l’eau fraîche. Il actionna la porte métallique afin d’autoriser les moutons à accéder à nouveau à la grange. Alors qu’il atteignait les marches de sa maison, son téléphone vibra. C’était Leslie… Il sourit et prit l’appel. Oui, il avait passé une bonne matinée, oui il était en pleine forme… Oui, elle aussi avait bien dormi… Il lui proposa d’aller faire un tour en forêt dans l’après-midi et elle accepta, aussi proposa-t-il de passer la prendre vers trois heures de l’après-midi ce qu’elle s’empressa d’accepter. Il regarda sa montre, il était presque midi.

Tout émoustillée à l’idée d’aller se promener avec le fermier, Leslie cassa quatre œufs et se fit une solide omelette au bacon, accompagnée de délicieux pancakes. Elle mit de tout sur un plateau et regagna son lit où elle s’assit. Elle ouvrit son vieil ordi portable et lança un épisode d’ « Impulse », cette série pour laquelle elle se passionnait depuis peu.
Plus tard, lorsqu’un coup de klaxon retentit à l’extérieur, elle sursauta et rabattit le capot argenté du Dell… il était déjà l’heure ? Sautant du lit, elle décida de garder son jeans, prit un anorak sans manches rouge et enfila en vitesse ses bottes en caoutchouc noires. Puis s’élança dans l’escalier.
Matt s’inclina pour lui ouvrir la portière ce qu’elle nota positivement d’instinct. En revanche le regard vicieux qu’il lui lança la fit plutôt frissonner.

— Hi Matt, how ’ve you been ? (Ca va ?) lança-t-elle par politesse.
— Everything’s good, i cared at the barn today (je suis occupé de la grange) rétorqua-t-il.
— La grange ? S’enquit-elle.

— Oui, j’ai des brebis et quelques béliers…
— Oh… c’est vrai ? Tu as des moutons ?
— Oui, j’en ai une bonne centaine, c’est beaucoup de travail ! Fit-il, fièrement.
— Oui, je sais… enfin… je me doute… Fit-elle, soudain songeuse. Son passé d’enfant d’agriculteur remontait peu à peu.

L’homme poussa le levier du pick-up sur « drive » et démarra en trombe. Les trois chiens se mirent à aboyer craintivement derrière eux sur le plateau.

— Awww… Mais… Tu as pris… tes Dalmatiens, Matt ?
— Bah… oui, ils ont besoin de faire… un peu d’exercice. Cette promenade leur fera le plus grand bien !

Après avoir roulé une vingtaine de minutes, l’éleveur rangea le pick-up dans un bosquet, hors de vue de la route départementale. Il descendit vivement, et se précipita pour ouvrir aux chiens, mais ils avaient tout compris et avaient déjà sauté du haut du plateau arrière. Ils se querellèrent en grognant furieusement quelques instants, sous les yeux médusés de Leslie.

— Ne t’inquiète pas ! Ils ne vont pas se blesser, c’est King le leader, et les deux autres craignent sa force et ses crocs… Rassura-t-il.
— Ah bon ? Tu crois ?
— Mais oui, bien sûr… les animaux ne sont pas fous. Ils se battent rarement à mort. Ils se soumettent en règle générale au plus fort, au leader, tout simplement.

La jeune femme se sentit rougir. Matt le remarque et ajouta:

— Les autres mâles se comportent comme les femelles, ils font allégeance au mâle dominant. Tant que toute la tribu le craint et lui obéit, tout se passe bien… fit-il en lui lançant un regard luisant.

Ils marchèrent quelques minutes, suivant le chemin entre les arbres. Les Dalmatiens revenaient sur leurs pas, puis repartaient en courant.
Leslie n’arrivait pas à comprendre si ces paroles la concernaient, mais ses mains tremblaient. Une onde de chaleur parcourut son échine. Il s’approcha d’elle et la prit dans ses bras musclés. Leurs lèvres se joignirent et la grosse langue râpeuse du mâle parcourut ses gencives avant de repousser avec rudesse sa petite langue dans un coin de sa bouche. Elle frissonna. Son bas-ventre était le siège d’une myriade de papillons chauds.

— Veux-tu être ma femelle, petite chienne ? Souffla-t-il en scrutant son visage attentivement.
— Je… je ne sais pas… si… Son visage s’empourpra. Ces mots crus la perforaient.
— Tu appartiendras à tous les mâles de la tribu… tu te soumettras à moi bien sûr mais aussi à chacun d’eux… Regard lourd de sous-entendus.
— La… tribu ? Fit-elle innocemment, n’osant comprendre.
— Oui… ils te prendront comme la chienne que tu es ! Mais le mâle dominant, c’est moi. Et ce sera toujours moi ! Il regardait ses trois chiens au loin.
— Oufff… s’empourpra-t-elle, comprenant soudain. Elle se serra contre lui, à titre d’approbation, incapable d’émettre un son.

Il plaça ses mains sous les fesses de la belle blonde et l’attira contre son sexe déjà bien bandé dans son pantalon. La caissière gémit, et se frotta contre le membre dur, signant l’aveu de son désir brûlant. Il défit la ceinture de Leslie et descendit son jeans sur ses talons. Elle ouvrit sa braguette et sortit le membre chaud. Il la tourna avec brutalité et la plaqua fermement contre un tronc. L’instant d’après son mandrin échauffé se frayait furieusement un chemin dans sa chatte ruisselante. Il commença à la fourrer avec ardeur, à chaque coup de reins des « floc-floc » indécents montraient à quel point elle était brûlante de désir. Elle gémissait à haute voix.

Leslie jouit deux fois presque coup sur coup, tandis qu’il s’activait en elle. Le fermier ralentit, puis récupéra de la mouille avec sa main droite et enfin lui tartina généreusement l’anus. Elle rouvrit les yeux en proie à la panique.
Dans un reste de lucidité, elle hurla:

— Noooon, pas ça… !
— Tu m’obéis ! Ma chienne…

— Oh nnooonn…
— Han ! Fit-il en la pénétrant d’un seul coup par la petite porte.
— OOoooooowwww, gémit-elle longuement.

Matt resta immobile pour lui laisser le temps de s’habituer, puis commença à la limer lentement. Elle haletait, vrillée de douleur. Il allait et venait doucement en elle, une onde chaleur surpassa la douleur, elle se remit à geindre de plaisir…

— OMG… Matt… omg… omg !
— Oui ? Quoi ? Dit-il.
— Oh que c’est BBBOONNNN…

— C’est bien, tu es une bonne salope !… la félicita-t-il, accélérant nettement le rythme.

L’anneau serré de la jeune femme lui procurait de délicieuses sensations. Il cracha sur sa raie autant pour lui exprimer son emprise que pour la lubrifier, et se lança dans une cavalcade effrénée. Le sexe dur lui labourait les entrailles. Leslie se remit soudain à jouir et ses spasmes conjugués à ses cris déclenchèrent l’éjaculation du colosse. Ses jambes fléchirent et elle se laissa glisser au sol en soupirant. Matt se laissa glisser sur elle, dans un grognement de contentement.
Les langues baveuses des chiens leur léchaient le visage. Ils étaient revenus et les entouraient. Ils leur sentaient les fesses les forcèrent à revenir à la réalité. King adressa quelques coups de langue sur la chatte odorante de Leslie. Elle frissonna sous la caresse rugueuse. Un long mandrin rouge commença à émerger de son fourreau de poils blancs… Leur Maître se redressa et les sermonna de la voix, alors ils s’assirent docilement à quelques mètres de là.

— Allez, Leslie ! Debout ! Dit-il en l’aidant à se relever.

Elle était rouge de confusion et évitait son regard, elle se rajusta et le suivit sur le sentier. Ils n’échangèrent plus un seul mot de toute la balade.
Revenus au pick-up, les chiens sautèrent avec souplesse dans la ridelle. L’homme ouvrit la portière à la jeune femme qui s’installa.

— Ca… te dirait de rester manger avec moi ce soir ? Demanda-t-il enfin.
— Oui… D’accord, souffla-t-elle… sachant qu’elle ne pourrait probablement plus repartir de la ferme. Son destin venait sûrement de se sceller à cet instant.

La route défilait lentement, tandis que la radio diffusait un vieux morceau de Supertramp, intitulé « Breakfast in America »… Le toit de la grande bâtisse apparut à l’horizon. « Take a look at my girlfriend, she’s the only one i’ve got » murmurait la radio…
La seule peut-être, songea le quadragénaire, mais pas n’importe laquelle… Notre Chienne !

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