Dès le départ, Benjamin et moi, nous avons parlé en baisant. Nous avions la trentaine tous les deux. Nous avions donc un passé sexuel respectif. Mille expériences à se raconter.
Il aimait que je lui relate dans le détail des choses que j’avais faites, et inversement. Mais, très vite, nous avons convenu de mélanger des faits vécus et des faits inventés. Nous nous y sommes vite perdus, et c’était là tout l’intérêt. Toute l’excitation.
Tel récit était-il vrai ou faux ?
Là était la question, et nous n’y répondions jamais. Nous laissions le mystère planer, pour notre plus grand plaisir. Nous nagions entre fantasmes et réalité. Nous en jouissions tous les deux.
Puis, un soir, nous avons cessé de parler du passé. Nous en sommes venus au présent, ou plus précisément à ce que nous avions fait depuis que nous étions ensemble, c’est-à-dire depuis quatre ans.
Benjamin m’avait-il trompée ?
Mystère.
L’avais-je trompé de mon côté ?
Mystère aussi.
Nous avons laissé planer ces mystères, tout en continuant à baiser en se racontant des histoires à voix haute. L’incertitude nous faisait jouir. J’étais potentiellement une salope, et lui un salaud.
Mais allez donc démêler le vrai du faux, lorsque dès le départ les règles sont définies ainsi : ne jamais avouer à l’autre si c’est vrai ou faux.
Un soir, nous étions dans la chambre, sur le lit, à poil. Benjamin me prenait en levrette et je me branlais le clito en même temps. Je lui ai raconté que peu de temps après qu’on se soit mis ensemble, je m’étais rendue à une soirée privée en son absence, dans une grande maison bourgeoise, avec ma copine Sylvia.
Je lui ai expliqué que nous avions beaucoup bu, comme tout le monde à cette soirée. Il y avait plus ou moins cinquante personnes et je n’en connaissais pas beaucoup. J’étais un peu ivre et j’avais perdu Sylvia de vue depuis un petit moment.
Un homme m’a abordée, près de la longue table où se trouvaient les alcools et les petits fours disponibles à volonté. J’avais décidé dès le départ de ne pas faire de mélanges d’alcools, histoire de ne pas être malade. Je buvais aussi des verres d’eau, de temps en temps. Ma tête tournait, mais je tenais plutôt bien debout et j’avais tous mes esprits quand cet homme est venu près de moi en me disant :
« Il me semble qu’on ne se connait pas. »
Il était grand et grisonnant. Je lui ai donné 55 ans. Je l’avais remarqué dans la foule mais, effectivement, on ne se connaissait pas.
On s’est mis à parler, de tout et de rien : de qui j’étais, du boulot que je faisais, et inversement. Ces présentations ont duré le temps d’un verre et nous nous sommes resservis.
Il s’appelait Jacques.
Nous avions 20 ans de différence et il était divorcé.
Pour ma part, je ne lui ai pas caché que j’avais un compagnon, mais qu’il était ailleurs ce soir-là.
Et, tout en parlant, je voyais bien qu’il m’observait attentivement. Mon visage, mais aussi ma poitrine. Je portais une de mes robes préférées : noire et souple, longue, fendue le long de la cuisse gauche, boutonnée devant. Mais un peu décolletée, suffisamment pour qu’on distingue la naissance de mes seins et qu’on sache que je ne portais pas de soutien-gorge.
Il m’a complimenté sur cette robe, à deux reprises. Je l’ai remercié en souriant. J’aime bien les compliments.
Ensuite, je lui ai expliqué que j’étais venue avec une copine, mais que je l’avais perdue de vue depuis un petit moment. On a regardé autour de nous, dans la foule, mais on ne l’a pas trouvée.
Jacques s’est alors tourné vers moi en disant :
« Peut-être a-t-elle rencontré quelqu’un avec qui passer un moment dans un endroit de la maison ? »
J’ai souri sans répondre.
Puis il y a eu une petite période de blanc entre nous, dans le brouhaha de ce grand salon où nous étions. Tout le monde buvait, discutait, riait. Il y avait de la musique et des dizaines de bouteilles d’alcool posées sur des tables.
Nous en étions à notre troisième verre ensemble, et je n’avais plus bu d’eau depuis un petit moment. J’étais franchement pompette, mais ma tête ne tournait pas trop. Je me sentais bien.
C’est alors que Jacques m’a dit comme ça :
« J’aimerais beaucoup vous voir toute nue. »
Je me suis tournée vers lui. Il me fixait avec ses grands yeux marrons. Je lui ai souri de nouveau, puis j’ai regardé ailleurs, sans répondre.
Il a fini son verre cul-sec et il a ajouté :
« J’aimerais vous lécher le cul. »
Dix minutes plus tard, il passait sa langue sur mon anus.
Nous avions quitté la grande salle commune pour prendre un escalier et entrer dans une chambre dont les murs étaient tapissés de vieux rose. Je n’avais pas attendu qu’il referme la porte dans mon dos pour défaire les boutons de ma robe qui était tombée sur le sol.
Ensuite, il était venu dans mon dos et m’avait mis une main au cul en me chuchotant à l’oreille :
« Tu as envie de te faire bouffer, hein ? »
Je ne lui avais pas répondu. J’avais baissé ma culotte et m’étais mise à quatre pattes sur le lit, cuisses écartées.
Il m’a sucé l’anus avant même d’ôter le moindre de ses vêtements. Il m’a bavé sur le cul, tout en cramponnant bien mes fesses avec ses grosses mains, et en me glissant des mots crus de temps à autres :
« Poupée, salope, petite chienne… »
Puis il s’est déshabillé et m’a enculée, sans préservatif.
Pendant ce temps, je me branlais le clito et il me tripotait les nichons sans cesser de me parler :
« Poupée, putasse… »
Sa bite était raide dans mon cul. J’ai eu le temps de jouir deux fois avant qu’il se retire en me demandant de me mettre sur le dos et d’ouvrir mes cuisses de salope. J’ai obéi et il m’a prise par devant. J’étais trempée et sa queue glissait dans ma chatte comme dans du beurre.
Tu étais ailleurs pendant ce temps, en déplacement à des centaines de kilomètres de là, comme souvent. J’étais ivre et j’ai eu envie de me faire baiser par n’importe qui ce soir-là. Le premier venu. Envie de me mettre à poil devant quelqu’un. De baisser ma culotte, de montrer ma chatte et mon cul à un inconnu en ton absence. De sucer une autre queue que la tienne.
Et de la sentir gicler dans ma bouche, pour finir.
Plusieurs longues giclées.
J’en ai avalé un peu, mais j’en ai aussi laissé couler sur mon menton.
J’ai vraiment été salope.
Vrai ou faux ?
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