Looooong lundi au travail ! Les mails se sont accumulés pendant mes vacances et la pile de dossier sur mon bureau n’a pas bougé d’un pouce… a cela s’ajoute les messages coquins de ma copine pour me faire languir en attendant mon retour :
9h12 Vaness
« Pas trop frustré de ce matin ? »
9h32 Vaness
« En y repensant, savoir que tu n’as pas joui depuis la semaine dernière m’excite… »
9h35 Vaness
« Tu m’autorises à recommencer sans toi ? »
10h15 Vaness
« J’arrive à me retenir mais c’est compliqué. Tout va bien pour toi ? »
11h08 Vaness
« Je n’en peux plus… j’y vais ! »
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Je résumerai la suite des messages : 2 orgasmes, 5 photos où elle se montre tantôt suggestive, tantôt crue et naturelle. Vous comprenez maintenant pourquoi la journée a été longue et difficile ?
Cela fait 8 mois que nous sommes en couple. Depuis 1 mois, je n’ai joui que deux fois. Nous sommes un couple uni, elle seule peut choisir si et quand j’ai le droit de libérer mes orgasmes pendant qu’elle en profite au quotidien.
Pas vraiment d’accord au début, je dois bien reconnaître que depuis, notre couple est plus fort. Une connivence plus grande nous englobe et nos rapports sexuels sont de plus en plus intenses.
Je vois déjà vos airs juges me regarder bizarrement. Je confesse donc que notre couple est bâti autour du sexe. De la confiance que nous avons et de cette emprise que ma copine a sur moi.
Mais reprenons l’histoire :
Mauvaise nouvelle pour nous, c’est proche de 21h que je sors de l’ascenseur qui me mène à notre porte d’entrée. La soirée sera courte.
Après avoir passé la porte, j’entends mon amour quitter le salon et se rapprocher de l’entrée pendant que je lâche ma mallette et retire mes chaussures. Je m’attendais à la voir en tenue sexy, prête à me sauter dessus comme elle le faisait souvent après une journée pareille. En revanche, cette fois-ci, je suis surpris de la voir habillée d’un jean d’un tee shirt un peu ample et légèrement transparent, révélant un soutien gorge blanc.
Rien d’extravaguant donc ! Une érection commence cependant à se révéler. Ma frustration liée à mon imagination me trahissent.
« Bonsoir mon cœur ! » me dit-elle en se rapprochant de moi. Un bref regard échangé m’indique qu’elle a compris mon état et souri.
« Non ! Tu n’auras rien ce soir ! » Elle me tend une télécommande que je reconnu immédiatement. « Fais moi jouir avant la fin du dîner et tu auras le droit, à ton tour, de jouir aussi ! »
Je la regardais incrédule… « Mais… tu n’as jamais réussi avec l’oeuf ? Tu dis toi même que c’est chiant et au bout de 20 minutes tu l’enlèves… »
« Débrouilles toi ! » Me chuchote-t-elle à l’oreille avant de courir dans la cuisine et criant « A taaaable ! »
Je restais un instant hébété dans l’entrée, puis me décidais à aller dans la cuisine et m’installer à table. Tout était prêt et Vanessa commençait à manger en me regardant. Un air de défis et un sourire malicieux barrait son visage. Je la regardais sans vraiment bouger. Mon cœur battait la chamade, je réfléchissais à cent à l’heure.
« Tu penses trop… dépêche toi ! » me lance-t-elle.
Le temps de réaliser, j’activais la télécommande. Elle arrêta sa main qui montait une fourchette à sa bouche, me regarda à nouveau et continua de manger. Le bruit de l’œuf était léger et comblait un peu le bruit de nos fourchettes et celui de mon cœur.
J’étais excité, prêt à tout pour cet orgasme qui me donnait tant envie. Mais là… c’était impossible ! Ce vibromasseur ne marchait pas vraiment sur elle. Nous l’avions acheté à l’époque avant de passer une soirée entre couples chez des amis en espérant pouvoir s’amuser complètement. Ce fut un échec notable dont nous rions encore de temps en temps.
Le repas continuait, je tentais des choses mais j’avais beau faire varier les intensités, essayer de la prendre par surprise quand elle se levait pour chercher un condiment, rien ! Aucune réaction.
Le plat était terminé, je n’y avais presque pas touché, impliqué que j’étais dans le défis, les railleries commencèrent :
« Oh ! Bah Alors ? Tu es stressé ? Tu ne manges rien… donnez lui un défis et, certes il est excité, mais il n’arrive même pas à faire jouir sa femme… tu mérites d’attendre encore un peu… les photos envoyées ne t’aident pas ? »
Je réfléchissais à toute allure. Vanessa se levait pour aller piocher un fruit dans la corbeille. Je me levais aussi pour me placer derrière elle. Tant pis si j’enfreignais les règles, j’allais lui donner un orgasme !
Positionné derrière elle, j’activais un mode doux sur la télécommande que je posais sur le plan de travail de la cuisine.
Mes mains libérées, je commençais à lui caresser le ventre sur ses habits en lui embrassant le cou à plusieurs reprises.
Son pull se releva, mes mains étaient sur son ventre, elle voulut se retourner m’embrasser mais je l’en empêchais délicatement.
Nous restâmes là pendant une minute, moi faisant courir mes mains sur son ventre, son soutien gorge et son cou tout en l’embrassant et en lui posant des questions sur sa journée remplie de plaisir :
« Alors comme ça, tu as encore joui deux fois aujourd’hui ? », hochement de tête de sa part.
« C’était bon ? », nouveau hochement de tête et léger soupir.
« Tu arriveras à jouir de nouveau si on s’y met ? », un sourire et un soupir plus fort que le précédent se déclencha chez elle.
Sans attendre je glissais ma main doucement dans son pantalon. Un peu serré et m’empêchant d’atteindre sa culotte, je le déboutonnais avant de chercher à atteindre de nouveau ma cible. Du bout des doigts je touchais l’élastique, le repoussais pour placer ma main contre sa peau, et continuais à descendre.
Je caressais son pubis puis, ensuite, ses lèvres chaudes et pas complètement ouvertes. Je sentais de faibles vibrations liées au jouet et continuais à les caresser sans placer de doigt le long de sa fente.
Vanessa se contorsionna pour atteindre mon visage et y déposer un baiser. Elle ne sût tenir la posture et revient comme elle était. Mon autre main, inactive sur son ventre remonta et caressa le soutien gorge, pressant ses seins fermes. Je sentais son corps chaud contre le mien, nos respirations s’accéléraient en rythme puis, elle me repoussa :
Elle retira son tee-shirt, baissa son pantalon, sa culotte qui laissait voir le fruit de son excitation, et s’assit sur le plan de travail en écartant les jambes et ouvrant ses bras.
Par cette action, elle reprenait le contrôle et m’incitait à venir plaquer ma bouche contre son sexe jusqu’à ce que la jouissance vint.
Elle était belle excitée comme ça et je ne su résister.
D’une main je repoussais sa cuisse et de l’autre ouvrait ses lèvres. A genou, j’entrepris de faire glisser ma langue sur son sexe, la rentrer à l’intérieur puis remonter jusqu’au clitoris.
Durant tout ce traitement elle se contractait, se cambrait légèrement. De ses deux mains, elle plaquait ma tête contre elle, contractait ses doigts sur ma tête dans un massage rythmé de petits râles et cris aiguës.
Je titillais le clitoris, tantôt l’aspirant, tantôt plaquant ma langue dessus et le caressait. Lorsque je sentais le jouet sortir, je le réinsérais délicatement avec mes doigts et j’en profitais pour effectuer des petits va-et-vient.
Elle se contractait d’avantage, toute ma bouche, mes lèvres et un peu mon menton étaient trempés par son plaisir. Sa respiration accélérait, ses cuisses se refermaient plongeant ma tête dans un étau de plaisir. Elle allait jouir.
Je continuais mon traitement quelques instants quand des petits cris confirmaient ma pensée, l’orgasme se déclenchait. Je continuais un instant, puis, lorsque la tension redescendait, décélérais progressivement, ressentant chaque soubresaut qui s’espaçaient de plus en plus. Elle reprenait son souffle et me repoussa tendrement de ses mains.
Ainsi je pus l’observer:
le haut de ses cuisses était tout aussi humide que mon visage, son ventre se soulevait régulièrement, ses bras reposaient sur le plan de travail et sa tête s’appuyait sur les étagères fermées derrière elle. Les tétons roses et pointant encore, ses cheveux courts rabattus sur son visage, elle était encore dans son monde. Un monde qui n’appartient qu’à elle. J’attendais debout.
Inutile de dire que j’étais excité à un point où seulement quelques caresses me feraient jouir. Lorsqu’elle reprit ses esprits, elle se redressa, me regarda et tomba dans mes bras. On s’embrassa d’un baiser passionné, puis elle m’écarta d’elle. D’un air malicieux elle me dit :
« Non mon amour ! Tu es un bien meilleur amant lorsque tu es sur le point de jouir. Tu devras attendre encore un peu ! »
Elle se rhabilla, mangea une clémentine et me laissa là, seul dans la cuisine, une excitation insoutenable qui me tenait au plus profond de moi. Je l’aimais.
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