Vous trouverez la première partie de cette histoire en suivant ce lien:
Je prends ma puce par la main, puis nous nous dirigeons vers le salon où nous attend le dessert. Encore essoufflée, Sophie s’y prend à deux fois pour éteindre ses bougies. C’est en silence, comme hors du temps, que nous dégustons chacun une part de gâteau, appréciant ce doux moment de répit avant la reprise des « hostilités ». Au moment de regagner la chambre, je fais remarquer à ma puce qu’il est déjà plus de minuit passé et qu’elle se lève dans moins de six heures. Elle fait mine de réfléchir, puis me propose de jouer deux trois tours supplémentaires, quitte à laisser la partie en stand-by si vraiment nous tombons de fatigue. Je lance le dé, déplace mon pion sur le plateau, et reçois les instructions suivantes: « Bandez les yeux de votre partenaire, attachez-lui les mains derrière le dos et profitez de son corps comme bon vous semble pendant trois minutes ». Je ne peux réprimer un franc éclat de rire devant la mine faussement outrée de ma puce à l’énoncé de ce gage. Pourtant, c’est avec docilité qu’elle se met sur le ventre, me laissant enlacer ses poignets avec un ruban de soie, avant de rouler langoureusement sur elle-même, sa nuisette frottant contre les draps, pour me permettre d’ajuster le bandeau sur ses yeux.
Ainsi offerte, je pourrais la contempler pendant des heures, mais le temps m’est compté. Aussi, je me penche au-dessus d’elle, prenant bien soin de ne faire que l’effleurer, afin de faire monter son désir en flèche. Je commence par délicatement frotter ma poitrine sur sa bouche entrouverte, mes tétons venant caresser l’intérieur de ses douces lèvres. Ma puce frissonne de tout son corps, ses seins se tendent instinctivement sous le satin, laissant ses tétons contractés apparaître à la surface du tissu. Je fais glisser les fines bretelles de sa nuisette le long de ses bras, libérant sa tendre poitrine gonflée. Je passe la pulpe de mon index sur chacune de ses aréoles épanouies, en redessinant les contours, ne caressant que par intermittence la base de son téton durci et saillant. J’approche ma bouche de sa gorge, lèche sa peau salée avant de souffler dessus, lui arrachant de longs gémissements de plaisir. Sophie se tortille de plus en plus, cherchant à provoquer le contact, mais je garde le contrôle de la situation. Je me positionne entre ses cuisses, relève le tissu de la nuisette pour accéder plus aisément à sa culotte. J’en écarte l’élastique d’une main, extirpe mon sexe de l’autre et effleure ses lèvres déjà crémeuses de mon gland gorgé d’envie.
Ces caresses subtiles le long de sa fente enflamment littéralement le corps de ma puce, qui semble s’être résignée à « subir » cette douce torture, à ne jouir que de simples frôlements, certes agréables, mais terriblement frustrants. Profitant du fait qu’elle baisse un peu sa garde, je prends appui sur mes avant-bras, cale mon gland entre ses lèvres et plonge en elle de tout mon long, d’un seul coup sans prévenir, son excitation facilitant grandement la pénétration. Elle pousse un cri de surprise, se cambre avec force, avant de s’offrir sans réserve aucune, m’encourageant de la voix alors que j’imprime une cadence infernale entre ses cuisses, la prenant avec une ardeur dont je suis peu coutumier (mais à laquelle vraisemblablement elle pourrait vite prendre goût). Mais je n’oublie pas pour autant que nous sommes dans un jeu, et la sonnerie du téléphone démarre à peine que je suis déjà hors de son ventre, m’étant retiré si promptement que ma puce en peste de mécontentement. Fier de moi, je détache ses liens, puis ôte son bandeau, révélant un regard sombre et lourd de menaces. Faisant la moue, puis m’ignorant délibérément, elle s’empare du dé, le lance sur le plateau, puis avance son pion… qui vient se coller au mien. Sa moue renfrognée se transforme aussitôt en sourire triomphateur : c’est à moi de subir le même gage.
Elle s’empare des liens et me lie sans ménagement les poignets, serrés fort contre mon dos. Puis, elle me fait basculer, et avant qu’elle ne me mette le bandeau sur les yeux, je croise une dernière fois son regard rempli de malice et de vice mêlés, dans lequel je lis : « toi, tu vas morfler ». Je ne peux pas dire que je ne l’ai pas cherché. La musique que nous avions jusqu’à présent en fond s’arrête subitement. Prisonnier de mes liens, privé de la vue, je me focalise naturellement sur mes autres sens. Je sens un bref déplacement d’air autour de moi, qui fait se dresser les poils de mes bras. A l’affût, je tends l’oreille, essayant de capter la respiration de ma douce, mais rien. Cette absence totale de contact semble durer une éternité, je me sens comme perdu au milieu de nulle part, tentant de me rappeler le son de sa voix chantante, le doux parfum de sa chevelure, la chaleur qui se dégage de sa peau. Deux de ses doigts se posent sur mes lèvres, manquant de me faire sursauter, puis s’immiscent furtivement dans ma bouche à la rencontre de ma langue. Alors qu’une odeur entêtante parvient à mes narines, mes papilles électrisées réagissent à la douce saveur dont ses doigts sont enduits. J’ai à peine le temps de reconnaître le goût exquis de son jus intime que je sens ses lèvres épanouies frôler le bout de mon nez et sa fleur humide se poser délicatement sur ma bouche.
Sophie pose ses mains sur mes tempes, les massant avec tendresse tout en maintenant ma tête fermement, puis frotte son sexe contre mon visage, badigeonnant de son nectar onctueux ma bouche et mon menton. Je me surprends à fermer plus fort encore les yeux sous le bandeau, comme pour accroitre ma concentration et décupler mes sensations. Je tire la langue pour pouvoir lécher cette friandise crémeuse, ma peau chatouillée par ses petites ailes de chair et par sa douce pilosité. Son parfum si prégnant se diffuse à grands flots dans mes narines, je suis comme envoûté. Alors que je me régale du jus qui macule ses lèvres déployées, ma puce relâche brutalement son étreinte, me privant sans ménagement du délicieux bonbon dont je me délectais avec passion. Je sens à nouveau du mouvement autour de moi, puis plus rien. Après un laps de temps qui m’apparaît intolérable, je sens le matelas s’enfoncer légèrement au niveau de mes jambes, puis je perçois le frottement de ses mains sur les draps. L’élastique de mon boxer se soulève, sa main m’immisce délicatement sous le tissu pour en extirper mon sexe déjà raide. Ses fesses à la peau douce viennent se poser sur le haut de mes cuisses, je sens la pointe de ses seins frotter contre ma poitrine et son souffle chaud se déverser dans le creux de mon cou. Elle me fait plonger en elle.
Je ne peux retenir un puissant râle de satisfaction. Je me cambre légèrement, afin d’accentuer son emprise sur ma verge tendue. Mes mains voudraient tellement pouvoir palper ses fesses rondes et sa poitrine offerte, mes doigts se laisser perdre dans sa chevelure soyeuse avant de tendrement caresser ses joues roses. Je l’imagine me couver du regard, attentive à mes moindres réactions, adaptant la cadence à mes grognements et soupirs, tantôt cherchant à me surprendre, tantôt m’installant dans un confort infini. Je me laisse bercer par ses va-et-vient, esclave de la chaleur qui règne dans son ventre. Je sens mon excitation atteindre son paroxysme, mon sexe se contractant entre ses lèvres, mon plaisir remontant du plus profond de mon être. Nous sommes en symbiose, nous ne sommes qu’un… et nous ne sommes pas du tout en plein coït. J’ouvre les yeux sous le bandeau, comme si cela pouvait faire une quelconque différence, m’esclaffe à moitié et grommelle un « coquine », auquel elle répond par un franc et désarmant éclat de rire. Je ne suis pas en train de la pénétrer. Mon sexe est si délicatement pris entre la paume de sa main et ses lèvres ouvertes et extrêmement humides que j’ai bien cru être au chaud dans son ventre, mais ce n’est pas le cas. Sur cette prise de conscience, la sonnerie du téléphone retentit et, en une microseconde et à mon grand désarroi, ma Sophie s’évapore.
A suivre…
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