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Annick

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On entend souvent dire que l’adolescence est l’âge de la révolte. Les jeunes remettent en question l’autorité sous toutes ses formes : les parents, les professeurs, les policiers et j’en passe. Ce n’est pas nécessairement vrai pour tout le monde. Parfois, les ados peuvent être très conformistes dans leur volonté de s’affirmer, surtout lorsqu’ils sont en groupe. Et quand je dis conformistes, je ne fais pas référence aux signes extérieurs, comme le port de la casquette ou des jeans larges. Il s’agit plutôt de préjugés qui ont encore la vie dure, en dépit des progrès réalisés ces dernières années. C’est le cas notamment d’une professeure qui m’a enseigné au secondaire et que j’ai eu l’occasion de retrouver quelques années plus tard, alors que j’étais devenue une jeune adulte.

Mademoiselle Mallini était responsable du cours de biologie en secondaire trois. Fraîchement arrivée d’Équateur au trimestre dernier, elle suscitait l’admiration de bien des collègues et élèves. Tout le monde l’aimait. En effet, en plus d’être une excellente pédagogue, elle possédait ce don précieux de savoir écouter. On n’était jamais mal à l’aise avec elle. Si une élève éprouvait le moindre problème ou si elle avait tout simplement envie de se confier, elle savait qu’elle trouverait en cette professeure une oreille amicale. Derrière ce regard doux et bienveillant, on pouvait aisément déceler une perspicacité et une vivacité d’esprit peu communes. C’est ainsi que notre professeure devint la confidente de plusieurs d’entre nous. Par ailleurs, elle avait tout de la beauté de la femme latino-américaine : grande, élancée, des cheveux d’un noir de jais légèrement bouclés, le teint naturellement basané, les prunelles marron, des lèvres de corail et une dentition à rendre verts d’envie bien des publicitaires de dentifrice. Sans ostentation, sa tenue était toujours soignée. Tout cela sans parler de ses eaux de toilette, délicates, raffinées. Juste assez pour titiller les sens.

Néanmoins, en dépit de ces traits de caractère, mademoiselle Mallini était l’objet de moqueries de la part de quelques élèves. Non pas que ces railleries éclataient au grand jour. Au contraire, elles se manifestaient le plus souvent par des chuchotements, des rires étouffés, des sourires en coin ou des regards complices lorsqu’elle arrivait en classe ou qu’elle marchait dans le couloir. Bien que notre professeure était discrète sur sa vie personnelle, des rumeurs circulaient à l’effet qu’elle était attirée par les femmes. Certaines de mes camarades prétendaient qu’une femme, toujours la même, venait la chercher de temps à autre à la fin de la journée. Je leur répliquais que cette observation ne prouvait absolument rien. Il pouvait très bien s’agir d’une amie qui travaillait non loin de notre école et qui offrait à Gabriela, c’est le prénom de mademoiselle Mallini, le transport lorsque c’était nécessaire. Et puis après, quand même cela serait vrai, qu’est-ce que ça pouvait bien leur faire! Il s’agissait toujours de notre gentille professeure, avec ses connaissances, sa bonne humeur et sa compassion coutumières. Bien que ces remarques désobligeantes me blessaient profondément, je n’osais pas trop les critiquer, de crainte de me retrouver dans le «camp adverse» par présomption. C’est à ces occasions que les jeunes peuvent faire montre d’une grande cruauté envers leurs proches. Mais avant d’aller plus loin avec l’histoire de Gabriela, je dois vous parler de moi.

Je sais que j’ai toujours préféré la compagnie des filles. Déjà à cette époque, j’avais des liaisons secrètes avec quelques camarades. Et comme l’école, au même titre que les milieux de travail, est une vraie broîte à rumeurs, je prenais mes précautions. Ainsi, lorsque nous nous voyions en classe, nous échangions les politesses d’usage, mais sans plus. En outre, nous avions développé notre propre code. Comme nous demeurions chez nos parents, c’était évidemment plus difficile de nous rencontrer. Nous profitions donc de leur absence pour faire l’amour, non sans risques parfois. Mais, puisque nous nous connaissions toutes dans notre petit groupe et que nous avions convenu d’un «pacte de solidarité», ce qui excluait la jalousie, nous pouvions nous réunir à trois ou à quatre chez l’une d’entre nous pour étudier. Lorsque les parents n’étaient pas à la maison, nous partagions le lit à tour de rôle, pendant que l’autre ou les autres potassaient leurs matières. Certaines sortaient même avec des amis gays, ce qui nous avantageait des deux côtés, puisque eux aussi jouaient le jeu.

Évidemment, après le secondaire, les choses sont devenues plus faciles. Nous avions emménagé en appartement. De plus, au cégep et, plus tard, à l’université, nous avons élargi nos cercles de rencontre. Certaines d’entre nous se sont perdues de vue. C’est durant cette période que j’ai commencé à fréquenter des filles de façon plus sérieuse. C’est à ce moment que j’ai revu Gabriela.

Nous étions en début d’été. Le matin était plutôt frisquet pour cette période de l’année. Néanmoins, comme je n’ai jamais été frileuse de nature et que je ne suis pas sujette à att****r la grippe, j’ai décidé de m’habiller légèrement. C’était ma façon de faire un dernier pied de nez à l’hiver. Armée de mon sac en bandoulière, je me rendais à l’arrêt d’autobus. Tandis que je marchais, je sursautai au son d’un avertisseur d’automobile près de moi. En me retournant, je vis une silhouette familière qui me faisait signe de venir à sa rencontre. Arrivée à hauteur de la portière, je reconnus avec ravissement mon ancienne professeure du secondaire. Je m’étonnai qu’après toutes ces années, Gabriela se soit souvenue de moi aussi facilement. Ne pouvant résister à pareille offre, je montai dans sa voiture. Gabriela n’avait presque pas changé. Elle était même plus belle que jamais.

-«Où vas-tu?», me demanda Gabriela.

-À l’Université. J’ai un cours à huit heures trente.

-Veux-tu que je te reconduise? Je n’ai pas de cours ce matin. J’ai une rencontre pédagogique avec les autres professeurs qui ne commence qu’à neuf heures trente. Ça nous permettra de renouer un peu.

-Avec plaisir.
-Tu sais, ça fait plusieurs fois que je te vois parcourir ce chemin. Au début, je n’étais pas certaine si c’était toi. Mais il faut dire que tes traits n’ont pas beaucoup changé depuis que tu étais dans ma classe. J’ai toujours eu une excellente mémoire des visages. Ça fait quelques mois que j’ai emménagé dans ce quartier. Je m’y plais beaucoup.

-Moi aussi, j’aime ce quartier. Je viens de perdre ma colocataire. Elle demeurait avec moi depuis trois ans. Nous nous sommes connues au cégep. Mais comme elle désirait perfectionner son anglais, elle a décidé de poursuivre ses études à Vancouver. Ça faisait longtemps qu’elle rêvait de visiter la côte ouest. Et les bons appartements sont assez difficiles à trouver, surtout ceux à un prix abordable.

-Vancouver est une très belle ville. J’y suis allée il y a plusieurs années. Tu as raison. Le coût du loyer est exorbitant là-bas. De toute manière, la plupart des grandes villes ont ce problème. Tu cherches une nouvelle colocataire?

-Oui. Heureusement, Michèle, mon ancienne coloc, a payé sa part des deux derniers mois du bail. J’aime cet appartement et j’ai l’intention de le garder, même si ce n’est pas facile de trouver quelqu’un d’autre presque à la dernière heure. Connaissez-vous quelqu’un qui se cherche un logement?

-Pas en ce moment. Mais si l’occasion se présente, je me ferai un plaisir de t’aider. À propos, on pourrait s’échanger nos numéros de téléphone. Que dirais-tu si on allait manger un morceau ensemble? Vois-tu, j’ai vécu avec quelqu’un durant plusieurs années et cette personne m’a quitté il y a quelques mois. D’ailleurs, comme tu t’en doutes, c’est ce qui m’a incité à déménager, histoire de refaire ma vie à neuf. Tiens, on arrive au campus. Dis-moi à quel pavillon il faut que tu te rendes.»

De retour chez moi, à la fin de la journée, je sortis de mon sac le numéro que Gabriela m’avait donné. Nous sommes allées au restaurant à quelques reprises par la suite. Même si ça peut sembler naïf, l’idée de me retrouver avec mon ancienne professeure, maintenant que je suis devenue adulte, dans un rapport presque d’égale à égale, me troublait et me fascinait. Évidemment, ma préférence pour les femmes remonte bien avant que je connaisse Gabriela.

Compte tenu de son poste de professeure dans une école secondaire, Gabriela devait surveiller ses rencontres. Et, lorsque c’était moi qui en prenais l’initiative, je planifiais nos sorties en connaissance de cause. Au fil de nos conversations, je remarquai très rapidement que Gabriela semblait s’intéresser de plus en plus à moi. J’en étais ravie! Mais, du même coup, nous nourrissions la même appréhension à nous ouvrir pleinement l’une à l’autre. Cette crainte provenait probablement de nos anciens rapports maîtresse-élève. Toutefois, je ne me laissai pas démonter pour autant.

Justement, une bonne semaine, l’occasion de briser la glace se présenta enfin. En feuilletant le journal, je vis que le film If these walls could talk 2 allait être présenté dans une petite salle de cinéma suffisamment loin de l’école où Gabriela travaillait. Feignant de ne pas être trop au courant de ce que le film racontait, j’invitai Gabriela à venir le voir. Probablement qu’elle aussi en avait entendu parler, car elle ne se fit pas prier. Peut-être même qu’elle souhaitait depuis longtemps que cette «coïncidence» se produise.

Le soir de la présentation, Gabriela vint me chercher en voiture. Elle était plus belle que jamais. Elle était vêtue d’une robe blanche qui lui descendait jusqu’aux genoux. Ses pieds étaient ornés de sandales de la même couleur. Par contrepoint, le blanc produisait un effet presque magique sur son teint naturellement foncé. Ses cheveux, d’un noir de jais, descendaient en un flot désordonné sur ses épaules nues. Une fleur jaune, fraîchement coupée, rehaussait l’éclat lustré de sa chevelure. Sans compter le parfum délicat de jasmin qui émanait de sa personne. J’avais peine à trouver mes mots! Être assise à côté d’une telle beauté sculpturale me laissait sans moyens. Ayant sans doute remarqué mon trouble, Gabriela entama tout de suite la conversation, tandis que nous nous dirigions vers le cinéma. Aussi bête que cela puisse sembler, je ne me souviens même plus de quoi nous avons parlé.

Heureusement, à cette heure de la soirée, il n’y avait pas trop de monde dans la salle. J’ai choisi des sièges relativement à l’écart des autres spectateurs. C’est surtout à compter du second épisode du film que je me laissai aller à mes fantasmes. De voir les personnages partager des moments intimes, se caresser, faire l’amour me donnait de plus en plus le désir d’en faire autant avec Gabriela. Ma respiration s’accélérait par moments. N’en pouvant plus, j’entrepris ma première démarche. Je sortis une bouteille d’eau de mon sac pour en boire une gorgée. J’en offris à Gabriela. Sans se faire prier, elle prit doucement la bouteille en me gratifiant d’un sourire. Du même coup, son pouce effleura délicatement le dessus de ma main. Ce simple geste me procura un doux frisson. N’étant pas certaine si ce mouvement était volontaire, lorsque je repris la bouteille, je répétai le geste de Gabriela, mais en insistant davantage. Gabriela me regarda d’un air mi-intrigué, mi-amusé. Ses lèvres vermeilles s’entrouvrirent, laissant paraître des dents d’une blancheur éclatante. Portant à nouveau son regard sur le film, elle posa machinalement son bras droit sur l’accoudoir vacant. J’en profitai pour me coller un peu plus contre elle. Laissant tout d’abord mes doigts glisser sur son avant-bras, je lui serrai tendrement la main. Loin de repousser mon geste, Gabriela exhala de petits soupirs, qui constituaient autant d’invitations à poursuivre plus loin nos petites avancées amoureuses. Sa respiration devenait un peu plus rapide. À son tour, Gabriela se pencha vers moi, offrant à ma vue le col plongeant de sa robe. Ses seins, lisses et fermes, se soulevaient de plus en plus rapidement.

Tout en regardant furtivement s’il n’y avait pas de regards indiscrets tournés vers nous, j’enlaçai la taille de cette femme qui suscitait en moi des rêveries que je n’avais connues depuis longtemps. Elle se laissait faire. La main se baladant sur son ventre ferme, je sentais sa respiration devenir plus intense. Tout doucement, je remontai ma main vers sa poitrine. Je commençais à l’entendre pousser de petits soupirs rauques. Encouragée, je m’emparai de son sein gauche et le pétris fermement. Gabriela battait des paupières de plus en plus vite. De temps à autre, je voyais sa langue humecter ses lèvres de plaisir. Rien que de sentir cette masse de chair ferme et chaude sous ma main me laissait entrevoir les meilleurs moments d’extase. Je posai la main de Gabriela dans mon entrecuisse et lui imprimai un mouvement de va-et-vient de plus en plus énergique. Je ne mis que quelques minutes avant de jouir. Je sentais ma chatte tout humide. J’avais peine à me contenir. Pour m’aider à reprendre mes esprits, je regardai ma montre. Le film était sur le point de se terminer. Avant de retirer ma main de la taille de Gabriela, j’en profitai pour lui caresser subrepticement les cuisses. Elle ne put s’empêcher de pousser un soupir de délicieuse surprise.

À la sortie du cinéma, comme il n’était pas trop tard, nous décidâmes d’aller faire une petite ballade en voiture. Ne voulant pas terminer la soirée dans le décor, je me tins tranquille durant le trajet. Toutefois, nous avions encore envie toutes les deux de nouvelles caresses. J’en profitai pour indiquer à Gabriela une route secondaire que je venais de voir annoncée sur un panneau. Après avoir bifurqué, nous roulâmes pendant une vingtaine de minutes. C’est à ce moment que nous aperçûmes une clairière située à proximité de la route. Nous nous y arrêtâmes.

Le fait de me retrouver dans un endroit inconnu, aux côtés de cette femme majestueuse, me ravissait d’extase. Après avoir débouclé notre ceinture, nous restâmes quelques instants à nous regarder tendrement, sans rien dire. Tout doucement, Gabriela m’attira vers elle. Je ne demandais pas mieux que de me laisser ravir. Les yeux mi-clos, je me laissai entraîner vers la pulpe rouge, gorgée de désir, des lèvres de Gabriela. À peine nos lèvres fussent-elles en contact, je sentis avec un plaisir ineffable la langue de Gabriela se fondre à l’intérieur de ma bouche. Déjà, mon cœur battait la chamade. Ma langue répondit à la sienne avec une vigueur que je ne lui connaissais pas. Nos bouches s’ouvraient et se refermaient en un synchronisme presque parfait. Cette danse prénuptiale de nos bouches, de nos langues et de nos lèvres, entrecoupée de nos soupirs extasiés, me donnait le vertige. En guise d’accompagnement, mes mains quittaient la chevelure de Gabriela pour plonger dans son corsage. Presque aussitôt, deux masses de chair ferme et chaude, à la symétrie parfaite, me procurèrent un nouveau frisson de plaisir. Je les pétris avec avidité. Subjuguée par l’excitation, Gabriela se prit à me lécher le visage, à me baiser les yeux, à me mordiller les oreilles. Délaissant ses seins, je l’invitai à aller s’asseoir sur la banquette arrière, où nous serions plus à l’aise pour poursuivre nos investigations.

À ma demande, Gabriela est maintenant étendue devant moi. Comment rêver de plus beau spectacle? De voir cette femme allongée, me dévisageant de son petit air coquin, sourire amusé, la peau légèrement moite, le souffle haletant, m’invite à toutes les audaces. Après avoir soulevé sa robe, je ne peux m’empêcher de m’extasier devant les cuisses larges, puissantes et fermes de Gabriela. De vraies cuisses d’athlète! M’emparant d’une de ses jambes, je frotte ma joue contre la surface satinée de son mollet, tout en le couvrant de baisers. Mes lèvres, de même que ma langue suivent le parcours qui me mène doucement vers l’intérieur de la cuisse. Le mollet de la jambe de Gabriela appuyé sur mon épaule, j’écarte lentement son autre jambe. Ayant déposé la jambe gauche sur le rebord de la banquette du passager, je me glisse furtivement vers le lieu du banquet. Je soulève un peu plus la robe, puis laisse glisser mon visage sur ce ventre frémissant d’impatience. Enivrée par sa chaleur capiteuse, je laissai mes lèvres, puis ma langue glisser tout doucement sur cette mer acajou. Ce n’est pas un délice, mais un véritable festin de reine qui m’attendait. Chaque mordée, chaque sucée, chaque baiser éveillaient mes sens comme jamais auparavant. La respiration de Gabriela devenait pantelante. À mesure que le rythme s’accélérait, ma compagne me pressait la tête sur sa taille et de plus en plus bas. Parvenue à hauteur de son sexe, j’eus tout le loisir de m’imprégner du doux parfum moite qui en exsudait. En frottant ma joue contre sa culotte, je pouvais sentir la masse de duvet luxuriante qui s’y dissimulait. L’invitant à soulever légèrement son bassin, j’enlevai sa culotte à Gabriela. Il faut dire que son vêtement était fabriqué d’un tissu blanc liseré de bleu très fin, laissant une partie des fesses à découvert. Sans doute espérait-elle secrètement notre petite virée nocturne. Sans me faire prier davantage, j’enfouis mon visage dans la forêt noire et humide de Gabriela. Ayant écarté doucement les lèvres, je laissai ma langue se mouler langoureusement à l’intérieur. Aussitôt, une délicieuse odeur légèrement musquée vint titiller mes narines. Il ne m’en fallait pas plus pour que je commence à me régaler. Au bout de seulement quelques minutes, Gabriela fait entendre ses premiers gémissements.

Ses parois vaginales commencent déjà à dégouliner. Comme pour faire écho à ce doux suintement, ses hanches se démènent en contorsions presque frénétiques. Dès lors, Gabriela plonge ses mains dans ma chevelure, puis elle m’enfonce la tête. Je lape consciencieusement tout ce qui me tombe sous la langue. J’ai peine à dégager ma tête pour reprendre mon souffle, tant la pression des mains de Gabriela est forte. Petit à petit, son souffle rauque se mue en gémissements, lesquels cèdent la place à des cris intenses. Elle jouit! Ayant réussi à maintenir mon nez légèrement en surface, je continue à me régaler, envoyant la moindre goutte de rosée dans le fond de ma gorge. Peu de temps après, c’est tout son bassin qui se soulève convulsivement en un grand élan orgasmique. Ma figure est inondée de cyprine. Retroussant sa robe, Gabriela m’attire vigoureusement vers son visage. Sans tarder, elle me lèche passionnément les joues, le front, les yeux, le nez. Après s’être imprégnée du liquide encore chaud qui perlait sur mes traits, elle darde sans m’avertir sa langue dans ma bouche. Ce n’est pas une langue, mais un véritable 24 juin qui frétille et en explore les moindres recoins! Sans attendre davantage, ma nouvelle amante me masse les fesses, pour aussitôt enlever mon pantalon. Je sens sa main qui se faufile dans ma culotte, déjà toute mouillée par ma petite incursion d’avant. Gabriela explore ma chatte de ses doigts. Puis, écartant mes lèvres, elle commence à me masturber, doucement d’abord, pour progresser à un rythme de plus en plus frénétique. De mon côté, je fais de même avec elle. Gabriela se colle de plus en plus à moi. Au bout de quelques minutes, j’atteins déjà mon premier orgasme. Avec ma main libre, j’enlace la tête de cette femme merveilleuse, nouant et dénouant sa magnifique chevelure ondulée.

J’ignore combien de temps Gabriela et moi avons fait l’amour dans sa voiture. Après les derniers soubresauts, nous étions étendues l’une sur l’autre, complètement nues, presque endormies. Je pouvais sentir le délicieux parfum de Gabriela, sa chaude haleine sur mon visage ainsi que le contact de sa sueur sur ma peau. Mais, pour éviter le regard d’éventuels curieux, ceux de la police surtout, nous nous rhabillâmes à contrecoeur. C’est à moitié assoupies que nous quittâmes cet endroit magique. La tête nichée sous le bras de Gabriela, je fis le trajet du retour comblée. Je ne me souviens plus de notre conversation à ce moment, si tant est que nous ayons bavardé.

Nous continuons de nous revoir régulièrement depuis notre première rencontre amoureuse dans la clairière. Même si j’adore aller chez Gabriela, j’aime bien l’inviter chez moi. Comme Gabriela n’a pas fini de s’installer, c’est plus facile pour moi d’organiser nos petites fantaisies. Un prélude que nous adorons est le bain de mousse aux huiles parfumées et aux chandelles en amoureuses. À la sortie du bain, je prends toujours plaisir à sécher tranquillement, doucement, ce corps splendide, tout en laissant subsister une mince pellicule d’humidité. Je peux ainsi palper tout à loisir chaque courbe, chaque pli, chaque sinuosité de cette femme sculpturale. Elle aussi aime bien reprendre mon initiative. Peu importe qui joue le rôle actif, nous adorons entremêler nos caresses de baisers. Il y a même une fois où Gabriela a réussi à me faire atteindre un premier orgasme rien qu’en me mangeant les seins!

Au fil du temps, Gabriela et moi sommes devenues de ferventes amantes. Bien sûr, ça ne fait pas de nous pour autant ce que les gens appellent vulgairement des fuck friends. Il nous arrive souvent de nous rencontrer tout simplement pour aller déguster un bon repas au resto, aller voir une pièce de théâtre ou passer tranquillement une soirée en tête-à-tête. Parfois, nous avons des aventures d’occasion avec d’autres femmes. Nous le savons et ça ne nous dérange pas le moins du monde. Nous n’avons pas encore décidé de vivre ensemble. Mais qu’importe! Chaque moment que nous passons ensemble à nous tenir dans les bras l’une de l’autre, à sentir l’haleine douce et parfumée de l’autre sur notre corps, à nous parler, à rire ensemble sont autant d’îlots d’éternité volés au cours effréné de la Vie.

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