Betty vivait seule. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas connu d’homme qu’elle avait de la peine à s’en souvenir. Ce n’était guère son âge qui posait problème, quarante-sept ans on ne peut pas dire que ce soit vraiment vieux. Le problème c’était plutôt les 55 kilos qu’elle avait pris depuis son divorce. Elle n’avait jamais été mince, elle avait toujours eu des formes et des rondeurs, mais c’était alors une femme épanouie et bien dans sa peau malgré ses 65 kilos bien tassés.
Mais maintenant ce n’était plus pareil car elle avait presque doublé de volume, plus de 120 kilos, vous vous rendez-compte ! Et il ne s’agissait pas uniquement d’un problème de poids, toute sa vie avait peu à peu capoté, le départ de son mari, la perte de son travail, des ennuis de santé, elle s’était réfugiée dans les sucreries, elle avait compensé. A cette époque là elle grossissait à vue d’œil, elle maudissait la balance, elle avait fini par la jeter. Elle se morfondait chez elle, elle bouffait à longueur de journée, c’était son seul plaisir, elle bouffait à en vomir. Elle s’est peu à peu laisser aller.
Un jour, elle s’était réveillée dans la peau d’une grosse vache pleine de graisse, c’est ainsi qu’elle se voyait. Elle se maudissait, elle se haïssait, elle ne pouvait plus se supporter. Ses seins énormes, gigantesques, qui pendaient le long de son corps, ses hanches pleines de bourrelets, ses cuisses grosses comme des jambons et ses fesses toutes flasques, berk, quelle horreur. Elle se voyait réellement en horreur, ce qu’elle voyait dans la glace ce n’était plus elle, c’était une créature monstrueuse et difforme. Et cette créature, elle ne voulait plus la voir, elle avait d’ailleurs fini par supprimer tous les miroirs de la maison.
Depuis elle se laissait complètement aller, elle se lavait un jour sur trois, elle s’habillait comme dans un sac, dans des vieilles robes de mamie d’un autre âge.
Aucun homme n’aurait pu s’intéresser à une fille de sa taille, c’est du moins ce qu’elle pensait. Et sa vie amoureuse était désormais des plus réduite. Quelques séances de minitel, quelques branlettes en solitaire, par hygiène, pour réduire les tensions. Plus rarement elle s’était risquée au téléphone à se caresser avec des inconnus. Elle jouait des rôles, elle se faisait passer pour la jeune femme libérée qu’elle n’était plus depuis longtemps, donc rien de bien palpitant.
Et puis, elle ne sortait plus. Elle avait démissionné de la vie sociale pour se recroqueviller sur elle-même. Elle restait cloîtrée dans sa petite maison à regarder la télé en attendant le RMI. Une fois par mois, elle partait en expédition à la ville pour reconstituer son stock de provisions. Et il y avait toujours une part non négligeable de sucreries, ses petits plaisirs comme elle disait, ses compensations. Elle mangeait gras et sans complexe, c’était là son seul plaisir. Et si son médecin n’avait de cesse que celle de l’alerter sur les risques encourus, que lui importait après tout, c’était tout comme un lent suicide, un lent suicide par démission.
Plus de restaurant, plus de cinéma, plus de salle de gym, quelle horreur, plus rien donc. Il n’y avait qu’un seul jour par an ou elle daignait déroger à cette règle, le jour de son anniversaire : ce jour là était sacré et il était hors de question de rester toute seule à la maison. Elle se rendait en bord de mer et se trouvait un petit restau où elle fêtait ça, tout seule ! Elle se payait un bon repas, copieusement arrosé, avec ce qu’il y avait de meilleur et de plus cher.
Cette année là, elle avait trouvé une bonne adresse, un peu plus haut sur la côte normande. Une émission de télé, c’était là qu’elle avait eu l’adresse. Un restaurant du terroir, de la bonne cuisine traditionnelle. Elle n’avait pas cru bon réserver, elle ne réservait jamais.
Le temps dehors était gris et maussade, il crachotait. Elle s’est réfugiée dans le bar qui jouxtait le restaurant. L’endroit était bondé, probablement les effets de la pub télévisuelle. Elle aurait certes préféré un endroit plus tranquille mais c’était celui-ci qu’elle avait choisi et elle ne voulait plus changer.
Le serveur lui a annoncé :
– Une demie-heure d’attente au moins. Si vous coulez attendre au bar, la maison vous offre une collation.
Elle s’est retrouvée près du zinc avec cinq ou six autres personnes qui déjà attendaient. Elle s’est assise sur un tabouret. L’endroit empestait le tabac, ça lui rappelait son ex, plein de mauvais souvenirs. Il l’avait trompée, re-trompée, archi-trompée, il l’avait faite cocue jusqu’à l’os alors qu’elle lui faisait confiance aveugle. Et lorsqu’il s’était barré, il était parti avec leurs économies communes, impossible de les récupérer. Bahh ! Rien que des mauvais souvenirs.
– Une suze-cassis s’il vous plait.
Le serveur au bar était un petit jeune tout excité avec un sourire en coin. Il donnait vraiment l’impression de se moquer du monde. Elle n’aimait pas du tout ses manières. En plus il parlait haut et fort, un peu comme son ex, elle avait appris à le détester.
Elle sirotait lentement sa boisson en regardant vaguement une petite télé accrochée dans un coin de la salle… Elle devait penser à quelque chose, elle était ailleurs lorsqu’elle a entendu un « Pardon madame » dans le lointain.
– Pardon madame, ce siège est libre ?
C’était un homme entre deux âges, les tempes grisonnantes mais le regard étrangement jeune, un homme qui semblait seul tout comme elle et qui la dévisageait avec un sourire gentil.
– Oui, allez-y.
– Je peux vous offrir quelque chose ?
Elle hésita un instant mais après tout, pourquoi pas, elle allait être pompette :
– Une suze-cassis
S’en suivi une discussion où ils parlèrent de tout, de rien. Il était en déplacement professionnel dans la région et était resté pour le week-end. Tandis qu’il parlait, elle le regarda un peu plus. Malgré la barbe de trois jours et quelques cheveux gris, son visage paraissait étrangement jeune. Et puis une voix beaucoup trop aiguë lui donnait aussi un air immature. Il lui rappelait quelqu’un, un amant qu’elle avait eu dans sa jeunesse, quelqu’un qu’elle avait beaucoup aimé juste avant son mariage mais qui n’était pas prêt. C’est pour cela que cela ne s’était pas fait, sinon cela aurait changé le cours des choses. Si seulement cela s’était fait à l’époque ! Elle était retournée dans ses pensées :
– … Pardon… Excusez-moi mais je n’ai pas entendu ce que vous disiez.
– Je vous demandais simplement si vous accepteriez de déjeuner à ma table
– Mais…
Cela changeait ses plans :
– Allons, dites « Oui », ce serait plus sympa.
– D’accord, mais à une condition, c’est moi qui vous l’offre.
– C’est hors de question, ce serait bête, je peux passer ça dans mes frais de déplacement.
Du coup, elle n’osa pas trop commander comme une goinfre. Tant pis pour son anniversaire, elle remettrait ça à une prochaine fois.
Il était expert technique, il travaillait sur des chantiers. Divorcé tout comme elle, depuis 10 ans déjà, il avait pris goût à la solitude et semblait s’en satisfaire, la vie de célibataire avait aussi ses bon côtés.
– Et vous ?
– Oh moi, moi, il n’y a pas grand chose à dire sur moi.
– Je trouve que vous avez un très joli visage.
– Vous êtes gentil, mais c’est tout ce que j’ai de joli alors
– Je suis sincère
– Alors je ne partage pas vos goûts, je me trouve pachydermique, éléphantesque, hideuse.
– Vous exagérez. Je vous trouve simplement opulente et généreuse…
Elle tourna court à cette discussion. Tout ça c’était des sujets tabous. Maintenant elle se demandait ce qu’elle faisait là dans ce restaurant, avec cet inconnu. Par ailleurs sympathique, oui, trop sympathique. C’était parfois une torture pour elle de communiquer ainsi avec les autres.
Mais comme il était assez fin, il le comprit et il orienta la conversation vers d’autres sujets.
Olivier, puisque tel était son nom, était passionné d’astrologie. Pour lui, c’était un sujet intarissable. Astrologie, ésotérisme, phénomènes paranormaux, il achetait des tonnes de bouquins traitant de ces sujets.
– Je peux vous faire les lignes de la main, lui dit-il quand ils en furent au café.
Finalement, elle accepta. Il lui prit délicatement ses mains boudinées entre ses doigts fins et graciles. Il était doux et délicat, il la manipulait comme un joyau. Elle fut sensible à sa prévenance.
– Question argent cela risque encore d’être la galère pendant une longue période. Et votre santé est particulièrement délicate. Par contre, côté cœur, l’horizon est radieux, vous allez rencontrer quelqu’un qui va vous rendre heureuse.
De toute façon elle ne croyait pas à toutes ces sornettes. Et puis, pour l’argent c’était elle qui lui avait confié ses difficultés financières. Quant à la santé, vu son poids et son embonpoint c’était pas difficile à deviner. Côté cœur, pfffff, c’était fini depuis longtemps tout ça.
– Vous n’avez pas l’air d’accord.
– Quel genre d’homme pourrait encore s’intéresser à une femme comme moi ? En plus j’approche de la cinquantaine.
– Et alors, il n’y a pas d’âge pour l’amour, que je sache. Et puis, il y a plus d’hommes que vous croyez qui apprécient les femmes fortes.
– Fortes, peut-être, mais moi je suis obèse !
Décidément, ils retombaient toujours sur la même discussion. Cela eut le don de l’agacer, elle manifesta son impatience et il demanda l’addition.
Mis à part cela, le déjeuner avait été très agréable. C’était un homme charmant, fin et délicat, avec une grande culture et une intelligence subtile. Il avait tout pour plaire. Décidément, il lui rappelait de vieux souvenirs.
Ils se retrouvèrent sur le trottoir dans le crachin.
– Il fait vraiment sale temps
– La Normandie, que voulez-vous !
– Ca vous dirait d’aller voir un bon film ?
Des dizaines d’années qu’elle n’était pas allée au cinéma. Son mari détestait le cinéma. Elle désirait rentrer mais comme il insista un peu, elle se laissa convaincre.
Par contre les sièges étaient vraiment étriqués et avec ses grosses fesses elle se sentait vraiment à l’étroit. Il avait choisi une place un peu à l’écart, dans les hauteurs, pour voir mieux qu’il disait. Le film venait à peine de commencer, la salle était presque vide. Il avait choisi un film fantastique, ce n’était guère sa tasse de thé.
Ils étaient à peine installés dans le noir que déjà la main d’Olivier se posait sur sa cuisse. Elle lui prit la main et la remit fermement à sa place. Et, lorsqu’il lui prit de recommencer, elle se pencha furax à son oreille et dit avec agacement « Non, n’insistez pas ».
Il obtempéra et resta calme un long moment. Mais, de son côté, l’incident l’avait troublée : Se faire peloter comme une vulgaire gamine dans une salle de cinéma.
Le film était terrifiant mais pas passionnant. A la moitié, il se pencha à son oreille « Excusez-moi pour tout à l’heure, je ne sais pas ce qui m’a pris ».
Non, c’était elle, elle ne savait pas ce qui l’avait pris, elle regrettait de l’avoir repoussé. Après tout, que risquait-elle. Et puis cet homme, finalement, il lui plaisait. Et, elle, elle avait tout gâché par sa pudibonderie.
Prenant son courage à deux mains, elle se pencha à nouveau vers lui :
– Non, c’est moi qui m’excuse, j’aimerais bien que vous recommenciez.
Son audace lui fit monter le sang à la tête, elle crut qu’elle allait se trouver mal. La main s’était posée à nouveau sur sa cuisse et pétrissait ses chairs. Elle n’aurait jamais cru ça à nouveau possible. Elle désirait qu’il la caresse, elle ne voulait plus de ce tissu entre eux.
– Attends une seconde
Elle remonta sa jupe pour qu’il puisse poser sa main sur sa peau nue. Le contact était électrique. Les doigts agiles glissaient peu à peu vers son entrecuisse. Elle était folle ! Dans un lieu public ! c’était la première fois qu’elle faisait ça de sa vie. Il s’était retourné vers elle et lui embrassait le cou, le lobe des oreilles, tout en remontant prestement vers son intimité. Au même moment, sa bouche fut sur ses lèvres et la main sur sa culotte. Il l’écarta prestement tandis que leurs bouches se soudaient. Elle se sentait tout d’un coup comme une adolescente à son premier rendez-vous, leurs langues s’emmêlaient, des doigts la fouillaient, elle se sentait incroyablement humide, sa culotte devait être trempée. Quelle honte !
Il la masturba un long moment tandis que son autre main caressait fiévreusement sa poitrine.
Leurs attouchements furent malheureusement interrompus quand un grand gardien noir fit irruption près de la porte. Elle n’eut que le temps de se rafistoler.
La séance était presque terminée, les lumières se rallumèrent et tout le monde se leva. Lorsqu’ils passèrent près du géant noir, celui-ci lui jeta un clin d’œil complice, lui donnant la honte de sa vie. Il l’avait vue se faire peloter. Heureusement qu’elle habitait à plus de 50 km, elle n’aurait peut-être pas le loisir de sitôt de le rencontrer.
Ils marchaient côte à côte. Il l’avait saisie par les épaules malgré son embonpoint et elle s’était laissée faire. Ils devaient former un couple bien étrange, lui le gringalet et elle l’hippopotame de service.
– J’aimerais que vous veniez boire un verre à mon hôtel.
Cela la choqua un peu. Sitôt emballée, sitôt baisée, elle eut l’impression de passer pour une pute. Elle fut sur le point de refuser mais finalement l’envie fut la plus forte. Elle avait effectivement envie de se faire baiser.
L’hôtesse d’accueil de l’hôtel les regarda passer avec un rictus ironique, elle était en train de bavasser avec un petit serveur. Elle était entre deux âges tout comme eux deux mais elle présentait bien et restait filiforme. Le serveur était lui, pour ainsi dire, pas complètement fini.
Les regards des deux femmes se croisèrent et Betty perçut ce que l’autre pensait : « Que ce devait être une femme facile, une Marie Couche-toi-là, et qu’elle devait offrir son cul au premier venu pour obtenir un peu d’amour ». Tous les deux avaient l’air de la trouver vulgaire et grotesque, c’est certain. D’ailleurs, la plupart des gens trouvent les grosses femmes vulgaires !
Perturbée par tout ça, quand Olivier tenta de la caresser dans l’ascenseur, elle repoussa ses avances. Ce n’est que dans la chaleur de la chambre, une fois la porte refermée qu’elle daigna de nouveau se faire tripoter.
Olivier tint absolument à commander une bouteille de champagne. Elle trouva ça vulgaire et déplacé et eut cette fois carrément l’impression d’être une pute, ce qui ne l’empêcha pas de le laisser la trousser et culbuter sur le lit. Sa chatte était incroyablement humide et son clito tout gonflé. Déjà une fois dans le cinéma elle avait été au bord de l’orgasme. Mais cette fois-ci, dans l’intimité de la chambrette, c’était encore pire, elle se sentait fontaine. Qu’importait après tout de passer pour une pute ! Elle avait envie de jouir, de se faire baiser.
Olivier l’avait culbutée sur le lit et largement troussée, puis il s’était employé à retirer sa large culotte de coton blanc, dévoilant ainsi sa touffe de poil épaisse. Bien longtemps qu’elle ne s’était pas épilée. Une fois la culotte retirée, il lui montra et lui fit sentir. Elle était ornée d’une large tache jaune et sentait la femelle en chaleur. Il la huma pendant un bon moment :
– Hummm, tu dégoulinais entre mes doigts au cinéma. Tu devais avoir une très grosse envie. Avoue !
Elle n’était pas habituée à parler en faisant l’amour, elle avait toujours été timide et coincée de ce côté.
– Avoue que tu as envie d’être baisée, insista-t-il en dégrafant son chemisier.
– Oui
– Oui quoi ?
– Oui, j’ai envie d’être baisée
Tout en faisant sauter le dernier bouton, il se pencha vers sa bouche et glissa sa langue en elle. Leurs langues s’emmêlèrent, s’enlacèrent. Effectivement, elle avait très envie d’être baisée. Prestement, malgré son poids il avait glissé sous son dos et dégrafé son soutif.
Lorsqu’il décida d’extraire ses mamelles de leur support, elle eut un réflexe pour les cacher, tellement elle avait honte de ces outres flasques et pendantes.
– Tu n’as pas envie que je te les suce ?
Et comme elle ne répondait pas :
– Moi j’ai très envie de les lécher tes gros nichons. Laisse-toi faire tu vas aimer.
Finalement elle accepta à contre-cœur, pour lui faire plaisir. Il les prit à pleines mains et se mit à les lui malaxer, à les lui téter. Au début un peu perplexe car elle pensait qu’ils étaient désormais insensibles, elle commença malgré tout à avoir des sensations. Olivier la tétait comme un nourrisson avec un appétit féroce, elle se mit à aimer ça, des frissons traversèrent son corps.
– Tu as deux beaux nichons énormes et appétissants, dit-il entre deux suçons.
– Ils sont mous et tombants
– J’adore les nichons mous et tombants, j’ai rarement vu une femme aussi bandante, tu as des mamelles d’enfer.
Finalement, il lui a demandé de se relever, debout sur le lit et l’a aidée à finir de se déshabiller.
Debout sur le lit, complètement nue face à son regard pervers elle se sentait complètement désarmée. Comprenant son désarroi mais désirant repousser ses limites, il prit un malin plaisir à prendre son temps pour l’ausculter sous toutes les coutures, de loin, sans la toucher. Elle avait l’air toute timide, toute stressée. Alors il lui vint l’idée d’ajouter des commentaires :
– J’adore tes gros nichons tombants, j’adore tes touffes de poil sous les bras, j’adore ta moule velue, j’adore tes jambonneaux, j’adore ton gros cul et j’adore par dessus tout ton gros bide rebondi avec tes bourrelets de graisse.
Elle se sentait comme une vache au comice agricole, détaillée, jaugée, évaluée. Elle eut un instant envie de descendre, de se cacher sous les draps. Seul le regard lubrique d’Olivier la retint. Il avait sorti un sexe dressé et lentement se masturbait en la regardant sous toutes les coutures.
– Humm Betty, j’ai jamais vu une femme aussi bandante. Ecarte un peu ta chatte que je vois tes chairs.
Elle obtempéra. Jamais de sa vie elle n’avait fait ça, même quand elle était jeune, belle et acceptable. Et là, elle lui offrait sa laideur en pâture. Mais il aimait cette laideur. Il avait de bien curieuses tendances. Objectivement la majorité des hommes l’aurait trouvée moche et peu ragoûtante alors que lui semblait émerveillé par cette horreur. Elle accepta de se triturer les seins devant lui, elle accepta de caresser son clito, elle accepta même d’écarter ses fesses pour lui montrer son petit trou. Et à chaque fois il la dévorait des yeux, complètement fasciné.
On venait de frapper à la porte, ça a rompu le charme. Immédiatement elle a plongé sous les draps tandis qu’Olivier allait ouvrir. Il ne lui laissa même pas le temps de se retourner. Pire, il fit entrer le serveur dans la chambrette. Celui-ci en la voyant sous les draps eut de la peine à dissimuler un sourire moqueur. Et, quand elle réalisé que tous ses vêtements traînaient épars sur le lit ou sur la chaise, à commencer par sa grande culotte jaunie qui trônait sur la chaise…
Le serveur n’en perdait pas une miette, intérieurement il était hilare, cela se sentait.
– Vous n’avez qu’à poser ça sur la table de nuit.
Il s’approcha, il était tout près d’elle et il prenait volontairement son temps. Lorsqu’elle le vit sournoisement passer sa langue sur ses lèvres avec un air de dire « Tu dois être une sacrée salope toi », elle faillit mourir sur place.
Finalement, il se redressa. Mais alors qu’il allait partir, olivier le retint.
– Je n’ai malheureusement pas de pourboire à vous donner, mais je peux vous montrer ma femme si vous avez envie.
NON ! Pas ça ! Mais, Olivier s’était approché et fermement il écarta le drap d’un geste brusque, elle n’eut pas le temps de l’en empêcher et se retrouva donc entièrement nue devant le regard hilare du serveur. Elle chercha bien à se cacher, les seins, la chatte avec ses mains, mais ses petites mains ne pouvaient tout couvrir et le serveur s’en donnait à cœur joie. Elle préféra fermer les yeux pour oublier toute la honte qu’elle éprouvait. Elle ne les rouvrit que lorsqu’elle entendit la porte se refermer.
– Salaud ! Ordure ! Tu m’as humiliée.
Elle était fermement décidée à se rhabiller et à s’en aller.
Mais avec une assurance déroutante, Olivier lui rétorqua :
– Je suis avec une femme ravissante, c’est normal que j’ai envie de la montrer.
Elle s’était redressée et commençait déjà à remettre son soutien-gorge.
– T’es dégueulasse surtout. Je suis sure qu’ils sont en train de se foutre de moi en bas. D’ailleurs ce soir tous les clients seront au courant.
– Et alors, c’est important ? Qu’est-ce que ça peut faire ? L’important c’est pas qu’à moi tu me plaises et que j’ai envie de toi comme un malade. On ne peut pas plaire à tout le monde, c’est impossible et il faut apprendre à se foutre du qu’en dira-t-on.
Il s’était approché d’elle et dégrafait déjà le soutien-gorge qu’elle venait de remettre. Sa bouche posée sur son épaule, il la grignotait. Contre toute attente, elle ne savait plus trop bien pourquoi elle voulait partir, ni d’ailleurs si elle voulait partir. Et puis le contact d’Olivier sur sa peau… tout ça l’électrisait, ses doigts et sa bouche. Elle aurait dû lui dire non, s’en aller mais elle avait surtout envie de rester, de se faire toucher, embrasser et baiser.
Pour la seconde fois le soutien-gorge s’en fut par terre.
– Tu as vraiment de très belles mamelles. Regarde comme tu me fais bander.
Il avait ressorti sa bite et elle était fière et dressée à portée de sa main. Machinalement, elle saisit ce bâton de chair chaude. Ohh, que c’était agréable à caresser ! Elle entreprit de le branler un peu entre ses doigts boudinés tandis que lui recommençait à lui sucer ses tétons, ses gros tétons très bruns et désormais très durs, dur d’un désir fou qui prenait racine au fin fond de son ventre. Et, tandis qu’il la tétait, elle lui tenait la tête tellement c’était bon. Ses seins devenaient de plus en plus sensibles. De mémoire ils n’avaient jamais été ainsi. C’était son savoir faire qui la comblait, il la tétait et la pétrissait à merveille, juste ce qu’il faut pour l’attiser plus encore, mais pas trop au point de lui faire mal. A force, elle se sentait presque au bord de la jouissance, elle qui n’avait jamais eu d’orgasmes mammaires. Ses doigts parcouraient son corps de façon incessante, elle ne les contrôlait plus. Un instant sur ses nichons, elle les retrouvait agrippant ses bourrelets puis posés sur sa chatte brûlante ou malaxant ses grosses fesses. Il la mettait dans tous ses états. Elle n’en pouvait plus, elle ne savait plus où elle était, elle avait les yeux complètement révulsés. Il y a suffi qu’il glisse sa langue dans son oreille pour qu’elle jouisse de toute part tellement elle n’en pouvait plus. Elle se laissa tomber en arrière sur le lit, le corps secoué de spasmes incontrôlables.
Il en profita pour se glisser immédiatement entre ses cuisses et lécher sa minette luisante de mouille. Trois ou quatre coups de langue et elle jouissait à nouveau, encore plus loin, encore plus fort. Il lui écarta fermement les cuisses pour mieux la bouffer. Chaque nouveau passage de cette langue râpeuse sur son clito était une nouvelle source de jouissance et d’extase. Elle a senti un long jet de mouille s’expulser de sa chatte, elle s’est demandée un instant s’il ne s’agissait pas plutôt de pisse. Mais il a tout bu et tout avalé. Il continuait à la brouter, à la branler, il enfonçait tous ses doigts en elle. Cela a duré longtemps, très longtemps. Elle ignorait combien de fois elle avait joui. Elle ignorait aussi comment elle avait un instant accepté qu’il lui lèche l’anus et même qu’il enfonce ses doigts dedans. Elle y avait presque pris plaisir, elle qui avait pourtant horreur de ça.
Le pire c’est qu’après tant de jouissance, elle sombra dans les bras de Morphée, complètement repue.
Lorsqu’elle se réveilla un peu plus tard, Olivier venait de se mettre à cheval sur elle et essayait de se branler entre ses lourdes mamelles. Le pauvre, elle se rappelait qu’il n’avait pas joui, elle l’avait même à peine caressé.
Il était à cheval sur elle et elle le regardait. Il était très maigre et avait un petit torse, relativement peu poilu. Par contre en se penchant et en découvrant son engin, elle fut surprise par la taille de son mandrin. Maintenant qu’il trônait devant son nez, elle le trouvait énorme même si tout est relatif. Elle ne se serait pas hasardée sur le nombre de centimètres, elle n’y connaissait rien, mais ceux qu’elle avait connus étaient un peu moins longs mais surtout moins larges.
Betty, une fois bien réveillée, entreprit de le lécher avec sa langue. Elle s’en voulait passablement de s’être endormie et d’avoir laissé le pauvre Olivier insatisfait et désirait ratt****r le temps perdu. Elle entreprit de la pomper avec une satisfaction non feinte et un appétit vorace. Elle y allait de bon cœur sur la grosse, s’arrêtant juste de temps à autres pour la faire coulisser ardemment entre ses outres.
Elle a senti le jus monter, le bâton se tendre comme un arc, elle a redoublé ses ardeurs jusqu’à ce qu’elle soit inondée par un torrent de foutre chaud qui jaillissait par saccades. Elle en a avalé la moitié et s’est aspergée la figure avec le reste. Jusqu’à extraire la dernière goutte en frottant cette belle bite contre ses seins.
– Hummm comme c’est bon tout ce jus, finit-elle par avouer en dégustant les dernières gouttes.
– Ce petit intermède m’a donné grand faim, si nous commandions quelque chose.
Olivier saisit le téléphone et commanda une collation avant de se remettre entre les énormes cuisses de Betty.
Il lui écarta largement les jambes pour avoir plus accès à sa touffe de poils collés. Hummm, cette odeur enivrante ne tarda pas à le faire à nouveau bander tandis qu’il broutait à nouveau cette large minette. Betty palpitait à nouveau, Olivier revenait sans cesse à son clito entre deux plongeons dans ses entrailles. Que c’était bon, on ne l’avait jamais sucée aussi bien, elle recommençait à gémir, il lui travaillait la chatte comme un dieu, alternant ses doigts et sa bouche. Elle était à nouveau très très proche de l’extase.
Quelqu’un frappa à la porte. Réaction de panique. Alors qu’elle cherchait à nouveau à se couvrir, un ordre sans appel :
– Non, reste ainsi, complètement ouverte, je veux qu’il te voit entièrement
Le temps pour Olivier de mettre une serviette autour de sa taille et la porte était ouverte. Le serveur passa le bout de son nez. Betty était offerte de façon obscène à son regard salace. Mais, alors qu’elle aurait dû en avoir honte, elle se souvint des propos d’Olivier et elle trouva la force en elle pour soutenir son regard. Après tout peu importe ce que ce jeune con pouvait bien penser, le tout était qu’elle se sente à l’aise. Dans quelques minutes olivier allait à nouveau s’occuper d’elle et pourquoi pas la faire jouir donc elle se sentait bien et décontracte.
Olivier poussa le vice jusqu’à demander au serveur : « Vous pouvez poser tout ça sur le lit, près de ma femme ». A cette distance, alors il s’approcha tout près, il ne pouvait que sentir son odeur de chienne en chaleur. Mais qu’importe, il pouvait la voir comme une grosse pute moche et vicieuse, peu lui importait d’ailleurs d’être effectivement une grosse pute moche et vicieuse aux yeux de l’humanité toute entière. Elle souhaitait prendre son pied, uniquement prendre son pied. Olivier l’aurait offerte au serveur qu’elle aurait accepté mais il eu la décence de ne pas le faire. Il se contenta de repartir avec son large sourire moqueur rempli d’autosatisfaction.
Après une courte pause casse-croûte, olivier repris les hostilités. La fente poisseuse de Betty le fascinait. Son odeur était mortellement excitante. Il redoubla d’ardeur pour la bouffer entre les cuisses, n’hésitant pas à aspirer son abricot dans des bruits de succion obscènes, mais revenant sans cesse vers son petit dard turgescent.
La belle, devant tant d’ardeur, ne tarda pas à nouveau à éclater en projetant un jet de jus bien chaud sur la figure de son lécheur. Mais il continuait de plus belle. Elle jouit à nouveau puis encore plus tard. Son corps n’était plus qu’une masse de jouissance, entièrement soumis au bon vouloir de son tortionnaire. Et Olivier insistait encore et encore, il désirait l’entendre rendre grâce alors qu’elle désirait jouir toujours plus, toujours plus fort, toujours plus loin.
Il l’a laissée épuisée, allongée sur le lit, complètement vidée. Il lui a fallu plus d’un quart d’heure pour s’en remettre et se relever péniblement. Ils ont bu une coupe de champagne :
– A la santé du serveur a dit Olivier. Si ça se trouve, à cette heure, il est en train de se masturber tristement dans sa chambre.
Betty ne put que remarquer qu’Olivier bandait toujours, et à chaque fois qu’il tournait les yeux vers elle il bandait encore plus fort.
– J’ai envie de te baiser finit-il par avouer.
Il la repoussa sur le lit et posa son dard sur son vagin. Elle le sentait dur à l’entrée de sa grotte. Ensuite il a poussé et est rentré sans problème dans son puits d’amour malgré son gros diamètre, il faut dire qu’elle était encore toute trempée. Il s’est mis à bien la limer en regardant son énorme poitrine se balancer de part en part. puis se penchant en avant il s’est mis à les lui téter tout en continuant à la limer.
Les coups de reins d’Olivier devaient de plus en plus vifs, de plus en plus forts. Betty a joui une nouvelle fois sous la pression des coups de rein de son amant.
Sans lui laisser aucun répit, il la fit se retourner, se mettre à quatre pattes et l’empaffa d’un coup à quatre pattes sur le lit, la bourrant comme une bête. De voir ses grosses mamelles se balancer sous elle au rythme de ses coups de bite, l’excitait au plus haut point. Il la saisit par les hanches et s’acharna entre ses fesses à grands coups de boutoir contre son cul. Betty n’en pouvait plus, elle jouit encore et s’affala tandis que son mâle continuait de la bourrer et de lui en foutre plein la chatte. Cette cadence infernale la pistonnait de part en part, elle hurlait comme une bête à chaque coup de bite. Lui claquait à pleines mains sur ses grosses fesses dodues pour asseoir sa domination. Et, lorsque enfin il éclata dans ses entrailles, elle fut prise une dernière fois d’un orgasme fulgurant qui la terrassa. Tandis qu’Olivier, de son côté, la remplissait copieusement de sa sève.
– Tu es sacrément bonne, lui avoua-t-il lorsqu’ils reprirent leurs esprits.
– Toi aussi tu es un bon coup.
– Ca fait longtemps que je n’avais pas joui aussi fort.
Une peur la traversa : ils n’avaient pris aucune précaution. Elle calcula dans sa tête, en plus c’était sa période de fécondation. Mais elle était trop bien, elle n’avait guère envie de se lever pour aller se laver.
Et puis, elle aurait pu également att****r une cochonnerie, après tout elle le connaissait pas ce tout. Avec tout ce qui traîne comme saloperies de nos jours. De son côté lui n’avait guère de soucis à se faire, cela faisait presque 10 ans que personne ne l’avait touchée.
Ils se sont endormis enlacés l’un dans l’autre. Rien que pour cette journée d’amour elle aurait donné toute sa vie.
Au petit matin, ils recommencèrent une dernière fois avec toujours autant d’intensité. Elle lui demanda simplement de se retirer à la dernière minute, ce qu’il fit en l’aspirant copieusement sur tout le corps des saccades de son jus brûlant qu’elle étala ensuite avec délectation.
Malheureusement, il était déjà tard et avait rendez-vous sur un chantier. Ensuite le soir même il devait rentrer sur Dijon. Il prit une douche vite fait. De son côté il lui demanda de juste se rhabiller. D’abord ils étaient en retard et puis ensuite il avait envie qu’elle reste encore couverte de son jus toute la journée. Elle n’eut aucun état d’âme pour exhausser les vœux de son amant. Même quand celui-ci lui demanda de ne pas remettre son soutien-gorge. Il fut convenu qu’elle rentrerait ainsi jusqu’à chez elle. Elle ne regarda même pas dans la glace pour voir à quel point elle pourrait être ridicule. Bien sûr que cela devait se voir, quand on a des seins énormes et tombants, les porter sans soutif ne peut que se remarquer. Mais qu’importe !
Ils descendirent payer l’hôtel. Le petit serveur n’était pas là, mais l’hôtesse d’accueil par ses sourires en coin et ses petites remarques montrait que son collègue lui avait tout raconté. Betty la fusilla du regard, histoire de dire « Oui j’aime me faire baiser, et alors, t’es jalouse ? »
Ils se séparèrent tristement sur le trottoir, petit avaient presque les larmes aux yeux. Il lui roula un pelle passionnée en la serrant très fort contre lui, elle l’agrippa à son cou…
Elle le regarda partir, assis à son volant, un petit signe de la main avant de regagner la gare routière pour rentrer chez elle. Ils s’étaient échangé leurs numéros de téléphone et il lui avait promis de revenir la voir « dès que possible ». Mais dès que possible ça pouvait faire loin !
Le regard du guichetier lui rappela qu’elle n’avait pas de soutien-gorge. Il mit plus de temps que raisonnable pour lui délivrer son billet en reluquant copieusement ses appendices. Elle regretta presque de ne pas avoir accepté de dégrafer un ou deux boutons. D’ailleurs, lorsqu’elle rejoignit la salle d’attente c’est ce qu’elle fit de suite. La perspective d’exciter des hommes désormais l’excitait. Alors peu importe ceux qui allaient être dégoûtés par son attitude.
Plus tard, en montant dans le car, elle perçut immédiatement le regard insistant d’un petit jeune. Il devait avoir la vingtaine d’années et paressait tout timide. Il rougissait tandis que ses yeux étaient rivés à son corsage. Elle passa devant lui, fut sur le point de s’installer quelques places derrières, le car était presque vide. Puis elle changea d’idée et rebroussa chemin :
– Je peux me mettre ici ?
– Oui madame.
Rouge brique qu’il était ! Et il bavait d’envie devant son décolleté. (Quand même un petit jeune, je vais pas les prendre à la maternelle. Mais l’instant d’après elle se dit : après tout pourquoi pas, si j’en ai envie et s’il en a envie)
– Je m’appelle Betty
Et tout en s’asseyant, elle s’arrangea pour faire sauter un autre bouton, pour lui donner une vue plongeante sur ses doudounes.
– Et moi Lucien
– Et il va où Lucien ?
– A Mantelay le Château, chez mes parents
– Et moi j’habite Vivières, nous sommes presque voisins
Cela devait bien faire plus d’une demie-heure qu’ils étaient partis et il ne se passait rien. Juste les regards répétés et de plus en plus insistant sur ses mamelles. Elle se décida à tenter quelque chose :
– Ils vous plaisent mes seins
Elle crut un instant qu’il allait avoir une syncope, il passa du rouge au blanc puis à nouveau au rouge. Elle s’en serait voulu.
– Vous pouvez parler franchement. S’ils vous plaisent j’en serai ravie
Il se mit à bégayer quelque chose qu’elle comprit comme une confirmation
– Si vous avez envie vous pouvez les toucher, personne ne vous verra.
Timidement, il avança sa main sur l’opulente poitrine entièrement offerte et quelques temps plus tard se mit à les pétrir avec ardeur.
– Tu les aimes ?
– Oh oui madame.
– Ca te dirait de venir les voir de plus près ?
– Oh oui, quand ça ?
– Maintenant si c’est possible
Ce soir là, deux passagers descendirent à Vivières mais aucun à Mantelay
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