J’ai rencontré Luca grâce à Annabelle, ma sœur. Annabelle a toujours su s’entourer de beaux mecs qu’elle n’hésite pas à croquer en fonction de ses envies. Luca faisait partie de la liste. Il était tout à fait mon type d’homme, un beau brun ténébreux avec un regard brillant qui vous transperce et vous envoûte. Il m’a rapidement plu et après une soirée avec quelques allusions j’ai accepté son invitation chez lui le lendemain pour « finir notre conversation ».
J’ai fantasmé sur Luca toute la nuit, je me suis imaginée ses mains et sa bouche visitant la moindre parcelle de mon corps. J’ai laissé libre cours à mon imagination et me suis caressée à plusieurs reprises. Nue sur mon lit mes mains et mes doigts ont progressivement libéré des fantasmes sur la soirée à venir. J’avais envie de me montrer aussi délurée qu’Annabelle, de partager avec elle mes intentions pour la soirée. Mon appel l’a amusée. Quelques minutes plus tard elle était chez moi et me présentait une petite robe noire avec un large sourire. Annabelle a toujours envié mes seins fermes et mon 90b, je n’ai donc pas été surprise lorsqu’elle m’a conseillé d’afficher ma poitrine nue sous le décolleté très ouvert de sa robe. J’ai suivi son conseil et Annabelle m’a accompagnée pendant toute ma préparation. Nous nous sommes quittées devant ma voiture. Son dernier geste a été de m’arrêter alors que je tirais sur sa robe qui dévoilait, à mon goût, trop largement mes cuisses. Elle m’a fait promettre de ne plus y retoucher de la soirée. Nos regards échangés sont devenus plus coquins, et j’ai promis.
Lorsque Luca m’a ouvert, je n’avais qu’une idée en tête, réaliser un des fantasmes de la nuit précédente. La robe choisie par Annabelle a fait son effet. Sous mon sourire amusé Luca passait régulièrement de mes seins à mes jambes. Je me sentais prendre de l’assurance et l’encourageais à plonger dans mon décolleté par quelques gestes calculés. Au milieu de l’apéritif j’étais capable de garder mes yeux dans les siens et de me pencher exagérément devant lui pour récupérer quelques pistaches. Plus la soirée avançait et plus mon jeu de séduction s’affirmait. Je voulais le sentir plus proche de moi et notre face à face autour de la table de salon devait s’achever.
Aucun des fantasmes que j’avais imaginé ne se déroulait sur un balcon et c’est pourtant vers lui que je me suis dirigée mon verre à la main. Est-ce qu’Annabelle aurait eu le culot de se diriger vers la chambre avec un grand sourire ? Moi pas. Je crois que je voulais simplement lui donner l’occasion de se rapprocher plus librement. En tout cas j’étais loin d’avoir prémédité ce qui s’est passé par la suite.
Je m’étais accoudée à la balustrade pour admirer la vue magnifique qu’offrait son balcon. En dehors du voisinage en léger contre bas on pouvait voir la Seine. Je sentais le vent caresser mes cuisses et remonter s’engouffrer sous ma robe. J’étais impatiente que Luca me rejoigne et lorsqu’il a allumé le balcon je ne me suis pas retournée. Je voulais qu’il puisse regarder à sa guise mes jambes dénudées et mes fesses tendues. J’espérais qu’il vienne s’accouder près de moi et qu’il renforce l’intimité que nous avions commencé à créer. J’avoue avoir été surprise lorsque Luca est doucement venu se coller derrière moi. Lorsque ses mains ont commencé à glisser sur mes cuisses je me suis même esquivée à deux reprises. Avec le recul je crois que cette réaction est la principale cause de tout ce qui a suivi. J’étais venu pour m’envoyer en l’air et je rejetais son avance ! Annabelle aurait probablement collé ses fesses contre son sexe. Elle l’aurait probablement invité à s’aventurer sous sa robe. J’ai pris mon courage à deux mains et j’ai osé. Après quelques secondes d’hésitation je suis revenue docilement prendre ma place dos contre lui et mes mains ont guidé les siennes sous ma robe.
Luca a immédiatement totalement changé de comportement. Sans la moindre hésitation et sans se soucier du fait qu’il relevait amplement ma robe au passage, il a commencé à remonter sa main droite pour venir caresser les lèvres de mon vagin. Il était très habile. Je n’ai offert aucune résistance ou n’ai fait aucun geste pour réajuster ma robe alors que je me tenais sur un balcon bien éclairé, offerte aux regards. J’étais partagée entre l’envie de me retourner pour l’embrasser et celui de ne surtout pas bouger pour l’inciter à continuer. Luca a compris l’invitation. Sa main droite s’est glissée dans mon tanga tandis que son autre main est venue se poser sur mes fesses pour les redessiner doucement de ses doigts. Je me sentais délicieusement céder et ne voulais surtout pas qu’il s’arrête en si bon chemin. Je me suis cambrée et j’ai émis un petit son de satisfaction. Sa main droite faisait des miracles avec mon clitoris et j’ai laissé sa deuxième main remonter ma robe haut sur mes hanches.
Je me rappelle avoir regardé rapidement autour de moi, consciente de me montrer indécente. Je savais que nous pouvions être surpris à tout moment mais je n’avais pas envie de l’arrêter. J’ai objecté un timide « non » lorsque ses mains ont fait glisser mon tanga, se contentant de le laisser bien apparent à mi-cuisses, probablement autant pour le plaisir de me voir exhibée ainsi que pour ne pas prendre le risque d’un refus au moment de l’ôter complètement. Un refus ! Excitée comme je l’étais par la situation, il en était plus question. Ses mains sont remontées lentement et j’ai tendu de plus belle ma croupe, ne gardant qu’une main pour me soutenir contre la balustrade pendant que de l’autre je commençais à caresser mes seins. Loin d’avoir peur d’être vue je cherchais maintenant du regard un éventuel voyeur pendant que je sentais les mains de Luca remonter le long de mes cuisses, l’une par-devant et l’autre par derrière. Deux doigts de sa main droite sont venus se glisser entre les lèvres plus qu’humides de mon sexe, tandis qu’un doigt de sa main gauche s’est arrêté contre l’entrée de mon anus, l’ouvrant un peu sans oser le pénétrer. Ses doigts se sont ensuite activés en moi, entrant progressivement plus profondément à chaque mouvement, chaque progression de la main droite étant accompagnée par une progression de la gauche. C’était délicieux. Tous mes sens étaient à l’écoute de ses doigts, de la lente progression de son majeur dans mon cul. Je sentais ma rosette se dilater, s’ouvrir et l’empresser d’aller toujours plus loin.
Le regard vague sur les lumières des pavillons avoisinants, je me faisais délicieusement doigter des deux côtés sur son balcon éclairé en plein vis-à-vis. J’étais offerte à m’importe quel voyeur. Jamais jusqu’à maintenant je ne m’étais imaginée un jour en pareille situation mais je ne pouvais qu’admettre y ressentir un plaisir d’une extraordinaire intensité. Sans me retourner (surtout pas), je me suis redressée pour me coller à Luca, prenant soin de conserver d’une main ma robe bien relevée pendant que de l’autre je me frayais un chemin derrière mon dos à la rencontre de sa braguette, de son sexe. Je voulais sentir son sexe nu et chaud dans mes mains, contre mon corps de plus en plus impatient. Luca profita de cet instant pour arrêter ma masturbation et remonter ses mains sur mes épaules. J’ai perçu au contact de son sexe un surcroît d’excitation lorsqu’il a descendu les bretelles trouvées sur mes épaules, libérant ainsi mes seins tout en bloquant mes bras serrés le long de mon corps. M’exhiber lui procurait du plaisir et je n’allais pas le décevoir.
Le vent caressait ma peau et complétait mon sentiment de nudité pendant que j’entourais déjà de mes doigts son sexe droit comme un I. Ma main prisonnière derrière mon dos commençait à le masturber, à le découvrir. Elle frottait délicatement son sexe contre ma vulve. C’est à ce moment là, alors que je commençais à me pencher à nouveau en avant tout en écartant au mieux mes cuisses malgré l’entrave de mon tanga, que mon regard a croisé celui d’un admirateur. Le voisin me regardait sans se cacher, debout sur la terrasse de sa maison, à guère plus de cinquante mètres en contrebas. Il avait les mains dans les poches de son peignoir et me fixait. J’ai senti mon désir se nourrir de son regard et je ne l’ai pas lâché des yeux lorsque je me suis penchée pour que le sexe de Luca s’engouffre en moi sans le moindre effort. J’ai offert mon plus beau regard de vicieuse à cet inconnu et j’ai accentué mon mouvement de recul contre le sexe de mon amant. Je voulais qu’aucune ambiguïté ne lui soit permise sur ce que je venais de faire. Je me rappelle avoir même progressivement entrouvert ma bouche et posé ma langue sur ma lèvre supérieure pendant que le sexe de Luca s’enfonçait en moi. Sa réaction fut immédiate. Ses mains sont venues s’accrocher à mes hanches pour imprimer un long mouvement de va-et-vient puissant. D’un geste ferme il me rabattait vivement contre son sexe et faisait claquer son ventre contre mes fesses. Je pouvais le sentir entrer au plus profond de moi et ressortir presque entièrement de mon vagin avant de le remplir à nouveau pleinement. J’étais comblée. Le souffle court j’exhibais mon plaisir. Je prenais soin de garder mes seins bien apparents et de régulièrement lancer des regards de braise à mon voyeur.
Mon meilleur souvenir de cette expérience est sans conteste le moment où bien empalée sur son sexe au bord de l’éjaculation, Luca a relevé mes cheveux pour mieux dévoiler mon visage. D’une main il les a tenus bien en arrière et a légèrement tiré dessus, me forçant ainsi à docilement relever un peu la tête alors que de l’autre main il glissait deux doigts dans ma bouche pour que je les suce. Jamais je n’avais sucé avec autant de vice deux simples doigts. Mes yeux ne quittaient pas mon voyeur, j’imaginais son sexe dans ma bouche en suçant les doigts de Luca. Les doigts de ce dernier accompagnaient maintenant les mouvements lents et profonds de son bassin. À ce moment précis je pense que j’aurais tout accepté. J’ai senti Luca se tendre pour aller encore plus loin en moi et le soubresaut annonciateur de son éjaculation. Les spasmes de son sexe ont déclenché en moi un orgasme fulgurant. Je l’ai accueilli les yeux ouverts et rivés sur le voisin, espérant de tout cœur qu’il puisse y lire que mon orgasme lui était aussi dédié, que dans ma bouche c’était son sexe que j’imaginais.
C’était notre première fois. Je ne me serais jamais crue capable d’un tel acte et jamais j’aurais imaginé y prendre autant de plaisir. Cette nuit-là, j’ai perdu une partie de mes tabous et j’ai surtout découvert mon goût pour l’exhibition. Pour mon plus grand plaisir j’ai appris par la suite que ce n’était qu’un début, mais ceci est une autre histoire. Une autre histoire qui commença dés le lendemain soir…
Pour notre deuxième soirée, j’avais invité Luca chez moi. Rien de très prémédité, je voulais simplement le revoir sans tarder et je n’avais pas trouvé de meilleure proposition. Comment se cacher une telle évidence ! Notre première soirée m’avait surexcitée et, si je ne savais pas précisément ce qui m’avait amenée à m’offrir sans retenue sur son balcon, j’avais une certitude, c’était de vouloir l’inciter à recommencer. J’avais ressenti des sensations uniques que je souhaitais revivre et approfondir. Par exemple, la montée d’adrénaline, lorsqu’il m’a très progressivement effeuillée pour que je me retrouve finalement entièrement nue, la culotte sur les cuisses et offerte aux regards. Le vice, lorsque ma robe bouchonnée autour de ma taille, j’ai accueilli profondément son sexe en moi. Et enfin l’impudeur, lorsque j’ai joui sous ses ardeurs, mon regard rivé dans celui de son voisin, alors que je simulais une fellation avec deux doigts dans ma bouche. Il avait réveillé une part de moi qui était en sommeil depuis bien trop longtemps et la nouvelle Ludivine, renaissant tel le phœnix après de nombreux déboires sentimentaux, avait envie de se jeter à cœur perdu dans sa nouvelle vie sexuelle.
Après une bonne nuit de sommeil, j’avais passé une grande partie de la journée à arpenter les boutiques à la recherche d’une robe particulièrement sexy. Je souhaitais mettre la barre un peu plus haute et il me fallut plusieurs heures avant de trouver une petite robe blanche que je n’aurais pas assumée la veille. Elle se nouait derrière mon cou pour venir poser sur ma poitrine deux petits triangles de tissu dont je pus constater l’effet érotique dès l’essayage, rien qu’en baissant mes yeux sur un décolleté très ouvert entre mes seins. L’essayage a été un moment très agréable et je savais avoir trouvé la robe que je cherchais. J’ai même hésité à quitter la cabine à la vue de la pointe de mes seins, du tissu trop petit pour englober mon 90b, et de mon dos dénudé jusqu’en bas des reins avant que le tissu fin et élastique vienne enfin galber mes fesses.
Sortie de la cabine j’ai amplement été rassurée sur l’effet escompté. En quelques secondes, j’ai été dans le collimateur de tous les radars masculins et jamais encore je ne m’étais sentie autant dévorée du regard. La vendeuse a lancé un regard très professionnel sur la robe et s’est approchée de moi pour me guider devant la glace centrale, me conseillant de faire attention à ce que j’allais porter dessous. Je n’ai compris sa remarque et les regards masculins qu’une fois devant la glace. Sous l’éclairage vif du magasin, le tanga bleu nuit que je portais n’était absolument pas discret. « Je n’ai pas de culotte blanche à vous proposer pour l’essayage, mais si vous le souhaitez vous pouvez le retirer ». Son regard était direct, par la moindre hésitation ou gêne, elle m’a fait cette proposition très naturellement.
C’était de toute manière plus convenable, je serais peut-être nue sous la robe, mais ça ne se verrait pas. Une fois ressortie de la cabine, j’ai retrouvé les mêmes personnes devant les mêmes rayons, comme si le temps s’était arrêté. Me savoir nue sous cette robe dans ce magasin ne me laissait pas indifférente et de retour devant la glace, c’était effectivement bien mieux. Mes fesses étaient moulées, mais dos à la glace je fus rassurée en voyant qu’on les devinait sans pouvoir réellement les voir. De plus, mes cuisses légèrement bronzées et largement dévoilées offraient un très beau contraste avec le blanc éclatant de la robe.
Face à moi, quelques hommes me souriaient maintenant ouvertement, mais il est vrai qu’ils savaient que j’étais nue dessous. « Une culotte blanche devrait faire l’affaire, ou une épilation… ». La voix et le sourire de la vendeuse m’alertèrent immédiatement. Je fis face à la glace pour m’apercevoir honteuse qu’il était grand temps de ratt****r ma dernière séance d’épilation oubliée. Non seulement je ne pouvais plus ignorer que la pointe de mes seins trahissait mon excitation, mais en plus il était définitivement impossible de porter quelque chose de foncé sous cette robe. Le fait qu’on devine mes poils pubiens renaissants rendait ma tenue vraiment indécente.
« Moi, j’opterais pour l’épilation ». Cette fois la voix était masculine. Sans me démonter, j’ai fait face à mon nouvel interlocuteur et je l’ai remercié pour son conseil avisé, tout en soutenant son regard quelques secondes. Puis, le remerciement terminé, j’ai poussé le vice jusqu’à adopter une démarche très allumeuse pour rejoindre la cabine, sachant qu’il me regardait. J’étais bien évidemment consciente que ce petit jeu était de plus en plus équivoque et qu’il était sage de s’arrêter là. Une fois mon jean et mon top enfilés, j’ai vite réglé mon achat et j’ai quitté le magasin sans un regard pour les clients.
Trois heures plus tard, lorsque Luca est arrivé chez moi, j’étais prête, mais toujours devant une glace. Moi qui me caressais souvent, je fus surprise par la sonnette alors que je commençais à me masturber en me regardant, debout dans ma salle de bains. Je suis allée lui ouvrir presque à regret, mais ses yeux et son grand sourire m’ont vite rassurée, mon plaisir ne tarderait pas.
La porte à peine ouverte, il m’a déshabillé lentement du regard, de la tête aux pieds, s’attardant à son gré sur certains détails de la robe et se moquant visiblement éperdument de la gêne que j’aurais pu ressentir. Ses premiers mots n’ont pas été « bonsoir », mais une invitation à tourner sur moi-même. Je l’ai regardé, puis je me suis exécutée en prenant soin de lui en mettre plein les yeux. Je me suis relevée sur la pointe des pieds, j’ai croisé mes bras derrière ma tête, puis le dos bien cambré pour faire ressortir mes fesses et mes seins, j’ai commencé à tourner très lentement. Mon tour terminé je me suis avancée sur mon palier pour lui offrir un baiser humide, mes mains toujours derrière la tête. Le plaisir de me coller contre lui, de goûter longuement sa bouche avec délices pendant que sa main glissait sous ma robe. Le plaisir de jouer activement avec sa langue et ses lèvres pour lui laisser tout le loisir de me caresser. Il n’était pas arrivé depuis plus de quelques minutes que je ressentais déjà l’excitation de la veille, que je retrouvais déjà le Luca entreprenant que j’attendais.
Il ne mit fin à notre baiser qu’après avoir caressé la moindre parcelle de mes fesses, mais il sut aussi ne pas aller trop loin. J’ai compris plus tard que c’était une de ses plus grandes qualités, il savait, sans que j’intervienne, ce qu’il pouvait me demander et quand il fallait s’arrêter. Parmi les jeux sexuels que nous avons connus par la suite, ceux à base d’exhibition sont toujours restés soft lorsque j’étais dans mon univers social ou professionnel, alors qu’à côté de cela, ils ont parfois été sans aucune retenue devant des inconnus et dans des lieux appropriés.
Je l’ai invité à rentrer chez moi et il a découvert une partie de mon univers. Tout d’abord ma cuisine, petite et très fonctionnelle, puis le salon, la dernière pièce visitée ce jour-là. Je n’étais pas encore arrivée à l’encadrement de la porte de mon salon qu’il me demanda de retirer mon string. Hé oui ! Finalement, j’avais opté pour l’épilation ET le string blanc. Je me rappelle avoir été surprise par une demande aussi directe, mais je l’ai fait sans hésitation, là où j’étais, et sans me retourner. Pour moi, il ne s’agissait pas uniquement d’ôter mon string, il s’agissait surtout de lui montrer que ce soir j’étais acquise à ses caprices. Je me suis appliquée à bien remonter ma robe pour atteindre mon string et à garder les jambes bien droites pour le faire glisser à mes chevilles. Je voulais lui offrir une vue imprenable sur mes fesses et ma chatte épilée. Je me sentais particulièrement vicieuse et je me désirais ainsi.
Le string abandonné à même le sol, j’ai réajusté ma robe en toute simplicité et j’ai repris mon chemin. Mon salon est à la fois épuré et spacieux, il en fit un rapide tour d’horizon. Le meuble de la chaîne stéréo avec sa télé, la large baie vitrée, le bar, le canapé et sa petite table, et enfin le petit recoin avec un fauteuil d’appoint dans lequel j’aime lire.
Lorsque je l’ai senti se coller derrière moi pour m’embrasser dans le cou, je me suis appuyée contre lui. Laissant ses mains bien à plat me caresser à volonté et glisser contre mon bas ventre. Mon corps était réceptif à ses moindres mouvements et Luca malgré son excitation évidente faisait preuve d’une parfaite maîtrise de soi. Très calme, il me guida de nouveau de la voix :
— « Avance doucement vers le fauteuil et relève lentement ta robe, un peu plus à chaque pas. Exhibe-moi ton petit cul. »
Ce soir-là, Luca a pris ses marques. Il a su m’emmener là où il le désirait et pour lui je me suis montrée vicieuse et « docile ». Il a aussi compris que malgré les apparences, je n’étais pas une femme soumise et que c’était mon plaisir personnel qui me guidait. Après avoir essayé un court instant les insultes et la domination gratuite, il a eu l’habilité de vite comprendre les limites de notre jeu. Il a réadapté son langage au contexte et utilisé des mots comme « ma petite salope » uniquement lorsque j’agissais effectivement de la sorte.
Ce fut d’ailleurs le cas plus tard dans la soirée, alors que j’étais à genoux devant lui en train de lui prodiguer une fellation appliquée au beau milieu de mon salon. Alors que son éjaculation était imminente, il m’a demandé de lui « montrer mon plus beau regard de grosse pute et de ne pas m’arrêter ». M’arrêter, quelle idée ! Je n’allais tout de même pas le laisser sur sa faim alors qu’il était sur le point de jouir. Non seulement l’idée ne m’avait pas effleurée une seconde, mais en plus, à ce moment-là, je n’aurais pas compris qu’il utilise un langage plus châtié. Pour la première fois, j’ai donc goûté son sperme et mon regard de « pute » lui a permis de comprendre que cette pratique ne me déplaisait pas. Son éjaculation était spécialement abondante et si au goût, le sperme est parfois un peu amer, ce n’était pas son cas, il était plutôt agréablement sucré/salé.
Le plus incroyable, c’est que deux heures plus tard il ne m’avait toujours pas « baisée ». J’étais dans un tel état excitation que je me sentais capable de céder à ses moindres demandes. C’est d’ailleurs ce qu’il attendait.
Il m’a alors demandé de m’installer à quatre pattes sur ma petite table de salon. À ce moment-là, en me dirigeant docilement vers la table, j’ai su que je ne lui refuserais rien. J’ai su que ce n’était pas lui qui me « dominait », mais moi qui avais trouvé le moyen de donner libre cours à mes fantasmes sans en prendre l’initiative et m’en trouver honteuse. J’ai aussi et surtout eu la confirmation que j’y prenais énormément de plaisir.
Toujours habillée, je suis montée sur la petite table face à mon canapé, à genoux, et je me suis lentement positionnée de manière à ce que mes fesses dépassent légèrement. Ensuite, de ma propre initiative, j’ai relevé ma robe sur mes hanches avant de me mettre à quatre pattes et d’écarter largement mes cuisses.
— « Pose ta tête contre la table et écarte tes fesses. »
Ma première pensée a été « le salaud, il cherche mes limites, il me teste ! ». Lorsque je me suis penchée pour poser ma tête, je n’ai pu m’empêcher de visualiser l’image que je lui renvoyais. Comme si j’avais ses yeux, je me voyais écarter amplement mes fesses avec mes mains, cuisses largement ouvertes. Je me voyais obscène et offerte, je ne voulais qu’une chose, jouir.
Luca est arrivé derrière moi, il a caressé mon dos avec sa main, puis il a glissé son sexe tout en douceur dans mon vagin. L’enfonçant jusqu’à la garde rien qu’une fois avant de se retirer et de placer son sexe contre l’anus que je lui présentais si impudiquement. Il s’est ensuite montré lent et précautionneux pour faire passer son gland et s’enfoncer en moi. Ce n’est qu’une fois bien en moi qu’il a montré beaucoup plus de vigueur, m’administrant des pénétrations profondes en faisant claquer son ventre contre mes fesses offertes.
Comment vous expliquer la sensation que j’ai ressentie ? J’avais déjà pratiqué la sodomie, mais celle-ci a vraiment été une révélation. Très vite, j’ai été obligée de m’accrocher à la table alors qu’elle oscillait dans tous les sens sous ses assauts. J’avais l’impression que mes sens me trahissaient, c’était divin.
Nos ébats se sont terminés plus tard, dans le lit et calmement. Ça me confirma que Luca savait aussi être tendre et faire la part des choses. Nous avons fait l’amour avec beaucoup de tendresse et nous sommes restés de longues minutes l’un contre l’autre. Ce sont des moments que j’apprécie, lorsque je me blottis contre mon amant, dans un lit ou dans le canapé devant la télé. J’y ai d’ailleurs développé un goût prononcé pour les fellations. J’aime profiter de ces instants pour faire glisser sur ma langue le sexe doux et chaud de mon amant, pour jouer avec longuement. Je ne cherche pas à le faire jouir, c’est juste un « doudou » que je taquine pour mon plaisir. Le plaisir de la sensation provoquée par le glissement d’un objet entre mes lèvres humides.
Luca est reparti comblé, enfin je le pense et l’espère. En fermant la portière de sa voiture, il m’a fait convenir de ne plus mettre de sous-vêtements et de ne porter en sa présence que des jupes ou des robes courtes pour nos prochains rendez-vous.
En attendant j’allais me coucher et me blottir sous ma couette avec mes peluches. Je savais, sans même me regarder dans une glace, que mes yeux brillaient de tous leurs feux. Comblée, je me suis évadée rapidement au pays des rêves…
X—oooOooo—X
Le soleil était à son zénith, alors que pour ma part j’émergeais tout juste. J’avais la folle nuit de la veille en tête et la journée devant moi pour me remettre de mes dernières émotions. En quelques jours, Luca m’avait fait revivre des sensations que je pensais à jamais perdues et aussi déraisonnable que cela puisse paraître, je savais que ce n’était pourtant que des prémices. J’en avais à la fois la conviction et l’envie. Sa dernière demande, que je sois toujours nue et disponible sous une robe ou une jupe légère, en disait d’ailleurs long sur son état d’esprit.
Le téléphone venait de sonner, coïncidences troublantes. Je laissais justement libre cours à mes fantasmes les plus inavouables en pensant à nos futures rencontres tandis qu’il pensait que cette superbe journée ensoleillée était idéale pour faire des photos érotiques de moi, nue et offerte sous le soleil. L’appel a été bref et direct, mais à y réfléchir mon comportement lors des deux premiers rendez-vous indiquait qu’il pouvait me faire ce type de proposition sans détour.
Une petite heure plus tard, j’étais devant chez lui, nue sous une petite robe légère qui se boutonnait de haut en bas par-devant. Je voulais pouvoir me montrer « joueuse » avec un minimum de discrétion et cette robe autorisait une large gamme de possibilités entre tous les boutons fermés et la grande majorité d’entre eux ouverts. L’idée de poser dans des positions et des lieux que j’imaginais indécents me plaisait beaucoup, j’avais envie de m’exhiber sans pudeur et de le voir fondre derrière l’objectif. Je n’avais qu’une seule inquiétude : l’usage qu’il pourrait ensuite faire des photos. À cet égard, j’avais préparé un discours avec une entrée assez percutante qui, je l’espérais, me permettrait d’arriver à mes fins : aller loin dans l’exhibition, mais en toute sécurité.
Luca m’attendait assis sur les marches de son perron, un bouquin dans une main et son appareil numérique dans l’autre. J’ai commencé à ouvrir un à un les boutons de ma robe dès que je suis entrée dans son jardin, avec la ferme intention de le clouer sous l’effet de surprise. Lorsque je me suis arrêtée face à lui, j’avais la poitrine entièrement dénudée et offerte à ses yeux. Ma proposition fut approximativement la suivante :
— « Ce soir je récupère les photos. Tu garderas les plus anonymes et le plaisir d’avoir fait les autres. En contrepartie, si tu acceptes, je te promets d’être très conciliante et cochonne en toute liberté devant cet objectif, je prendrais même des initiatives qui vont te surprendre. »
Ce n’était que le début de notre relation, les prémices de ce qu’elle allait devenir. Je ne voulais pas lui laisser de photos trop dévoilée, je m’en étais déjà mordu les doigts lors de ma précédente relation. Maintenant j’ai toute confiance en lui et il à le droit d’en prendre quand il veut et de les garder. En même temps on vit ensemble, c’est plus simple… Enfin bref, revenons à cet après-midi… Ce jour là il n’a pas cherché à négocier. À ma grande surprise, il s’est contenté de se lever pour ouvrir sa porte et m’inviter à entrer d’un signe de main. Lorsque je suis passée à sa hauteur ses seuls mots ont été « sur le balcon ». Je n’ai rien dit, je suis tout simplement allée m’adosser à la balustrade de celui-ci et je l’ai regardé arriver doucement.
— « Conciliante et cochonne en toute liberté devant l’objectif : je suis prêt, montre-moi et surprend moi. »
Dos au vis-à-vis et face à lui, je n’ai éprouvé aucune difficulté à continuer ce que j’avais commencé dans son jardin. Mes mains libérèrent les derniers boutons de ma robe tandis qu’il me fixait à travers l’objectif. Une fois la robe ouverte j’ai laissé ses pans tomber librement de part et d’autre de ma taille et j’ai caressé du bout des doigts mes seins.
— « Plus de sous-vêtements en ta présence, tu vois je respecte mes engagements. Et toi, tu respectes les tiens ? »
Cette phrase aussi, je l’avais préparée, je voulais instaurer une confiance mutuelle entre nous. Dans cette position il était le seul à pouvoir discerner que ma robe était entièrement ouverte et que j’étais nue en dessous, le seul à profiter du regard vicieux que je lançais à l’objectif, bouche entrouverte. Ce fut la première photo. Même si on m’y voit nue, la pointe des seins déjà bien érigée et le sexe épilé, le plus érotique sur cette photo est la présence de l’arrière-plan très dégagé sur d’autres habitations en contrebas.
La suite, il me l’a soumise sans parler, juste avec un sourire et un geste de la main droite. Je savais que l’exhibition ferait partie de notre jeu et le souvenir d’avoir fait l’amour de nuit contre cette même balustrade lors de notre premier rendez-vous était encore très frais. Sans un mot, j’ai exécuté docilement ce que m’avait mimé sa main : me retourner. Je lui ai offert par la même occasion, une vraie pose érotique. Ou pour être moins hypocrite JE me la suis offerte.
Ce fut la deuxième photo et elle scella notre accord : je poserai sans inhibition, mais je conservais les photos. J’y suis en gros plan de dos, jambes légèrement écartées, penchée en avant contre la balustrade de son balcon. Les pans de la robe découvrent largement mon corps nu face au vis-à-vis et sont relevés pour dévoiler à l’objectif mes fesses nues et offertes par mes mains. Je reprenais ainsi une demande qu’il m’avait faite lors de notre deuxième rendez-vous : lui présenter mes fesses écartées par mes deux mains.
La pose fut rapide, mon regard eut juste le temps de survoler rapidement les habitations sans rien voir de particulier. J’ai ensuite rejoint le centre du balcon de quelques pas sûr et précis, sans le lâcher des yeux. J’avais envie de sentir son corps, de lui montrer qu’il n’était pas le seul à contrôler la situation. Je suis restée quelques instants devant lui la robe ouverte, puis j’ai libéré mes épaules pour la faire tomber à ses pieds.
— « Tu veux que je reste ainsi nue sur ton balcon et faire plaisir à tes voisins ou préfères-tu me porter jusqu’à ta chambre et te faire plaisir ? »
Deux minutes plus tard, nous étions dans sa chambre. J’ai pris tout mon temps pour le déshabiller, en commençant par dénuder son torse et en finissant par son caleçon pour assouvir un de mes petits plaisirs : être accroupie devant le sexe de mon amant pour le contempler alors que je le libère raide et gonflé de désir pour moi. Certains aiment être ainsi observés, d’autres sont vite gênés. Luca m’a laissé sereinement admirer sa bite avant que je la caresse de la langue et que je la prenne dans ma bouche.
La suite est trop classique pour que je vous la raconte ici. Disons simplement que pour la première fois j’ai pris les initiatives. Je l’ai allongé sur le lit et j’ai placé son sexe devant les lèvres de ma vulve avant de m’asseoir profondément dessus. J’ai choisi la vitesse et la profondeur des pénétrations jusqu’au moment de notre jouissance et nous n’avons quitté la chambre que le soir tombant. Je suis alors retournée sur le balcon chercher ma robe et je me suis rhabillée devant son objectif. Quel doux plaisir de sentir son excitation renaître pendant que je prenais des poses subjectives !
— « Très bien, et si nous allions finir cette journée pleine d’érotisme en ville ? »
Je ne compris le vrai sens de sa démarche qu’une fois arrivée face à l’enseigne lumineuse d’un sex-shop. Le regard de Luca ! Je connaissais déjà que trop bien le regard qu’il me lançait face au sex-shop, aussi explicite que des mots. J’ouvris tout d’abord un premier bouton supplémentaire à chaque extrémité de ma robe, mais je compris vite qu’il voulait que j’aille bien plus loin. Ma robe était déjà très ouverte, continuer revenait à inscrire « pure salope » sur mon front et je m’étais préparée à une exhibition très différente. J’avais plus imaginé une nudité intégrale dans un lieu naturel très peu fréquenté, pas une exhibition provocante devant un public averti et « sur mesure ».
Adossée à une porte cochère, ce sont ses doigts habiles et la lueur de défi dans son regard qui me décidèrent. Savourant sa caresse, j’ai ouvert un second bouton sous mes seins et évasé ma robe. Luca, quant à lui, à retiré de sa main libre les boutons qui masquaient encore le haut de mes cuisses, s’arrêtant à la limite du convenable, lorsque la main qui me doigtait ne fut plus gênée : juste sous mon entrejambe.
« À toi l’honneur ma belle, la suite se passe juste en face ». Je suis entrée dans le sex-shop en ne pensant justement qu’à la suite, j’étais trempée. La première chose qui m’a frappée, c’est l’ambiance tamisée et le nombre de cassettes vidéo, puis les regards que la demi-douzaine de clients posait sur moi ont occulté tout le reste. Plus personne n’était affairé à chercher un film, les yeux n’étaient plus rivés que dans mon décolleté ou sur mes cuisses, j’étais devenue le centre de leur univers et j’ai adoré ça.
Je m’attendais à ressentir une certaine gêne dans un lieu que je pensais fréquenté essentiellement par des jeunes ou des vieux vicieux. Ce fut tout le contraire, je fus rapidement très à l’aise parmi une majorité de trentenaires dont le costume trahissait la petite escapade du déplacement professionnel. Les doigts de Luca m’avaient mis dans tous mes états et très vite je me suis promenée sans complexe autour de l’étalage central. J’évitais les regards, mais je savais pertinemment que les clients étaient focalisés sur moi et sur le moindre mouvement qui pourrait en montrer plus. La situation m’amusait, je tournais autour du présentoir, dévoilant à chaque pas une robe largement ouverte et croisant à l’occasion un ou deux clients qui plongeaient allègrement leurs regards dans mon décolleté béant.
— « Nous choisirons une cassette tout à l’heure ma chérie, vas plutôt choisir un gode pour ton beau petit cul. »
Luca venait de refaire son apparition. Dans une ambiance où le silence était roi, un hygiaphone n’aurait pas obtenu de meilleurs résultats. Je me suis rapidement éclipsée au fond du magasin, rouge comme une pivoine.
Le rayon des godes me sidéra, il y a vraiment de tout maintenant. Après avoir assouvi ma curiosité pour quelques extravagances, je me suis aperçue que mes goûts restaient très conservateurs : couleur chair, bien membré, mais sans excès, de texture agréable au touché. C’était le type de modèle que j’avais dans les mains, lorsque je fus rejoins discrètement par un des clients, à bonne distance. Sa présence m’a électrisée, j’ai continué de l’ignorer sans pouvoir m’empêcher de caresser des doigts la texture du gode. Poussant le vice jusqu’à l’entourer de mes doigts pour le faire glisser contre la paume de ma main, les yeux rivés sur la hampe artificielle pendant que je simulais une masturbation.
La situation me paraissait folle et l’arrivée de Luca n’arrangea rien. Il se colla derrière moi, une main directement contre l’intérieur de mes cuisses pendant que l’autre dirigeait ma propre main pour que je repose le gode sur l’étagère et que je prenne celui d’à côté, de même type, mais bien sûr un peu plus gros. Puis il présenta sous mes yeux sa trouvaille, un loup en cuir noir finement dessiné. Je me souviens de sa remarque :
— « Ne rien voir et ne rien savoir, cérébrale comme tu es c’est un achat obligatoire, viens nous allons l’essayer. »
Nous ne sommes pas allés très loin. Les présentoirs de la rangée suivante exhibaient des cassettes aux jaquettes et aux titres particulièrement suggestifs, la pluralité y était de mise et les jaquettes montraient principalement une ou deux femmes en compagnie plurielle. Je n’eus pas le loisir d’en voir beaucoup plus, Luca posa délicatement le loup sur mes yeux, me rendant aveugle. « Juste une ou deux photos » m’a-t-il susurré dans l’oreille ! À la quatrième j’avais définitivement perdu toute décence. Il n’avait pas son pareil pour m’entraîner dans des situations que je n’aurais jamais crues possibles. Je la regarde en ce moment, mes épaules sont dénudées et ma main libre caresse mes seins pendant que l’autre fait glisser le gode le long de mon visage. À la revoir, je me trouve aussi vicieuse que les femmes des jaquettes en arrière-plan. Mon visage n’exprime rien d’autre que le vice.
Je n’ai jamais su si des clients ont profité de cette séance photo, Luca a toujours maintenu le doute. Si c’est le cas, ils ont été particulièrement discrets, mais en ce qui me concerne, avec les yeux bandés, j’ai fantasmé sur leur présence. C’est peut-être pour cette raison que je n’ai pas reboutonné significativement ma robe lorsque Luca m’a entraîné vers les cabines de projection. Ça ne lui a d’ailleurs pas échappé, il a pris un malin plaisir à prendre son temps pour passer les rayons et nous emmener au sous-sol. Les clients me mataient, mais je m’en moquais : ça lui a plu.
Au sous-sol, il y avait une douzaine de cabines espacées d’un petit couloir tarabiscoté. La moitié des cabines étaient vides et il m’emmena dans celle du fond. Elle contenait un large fauteuil, un écran de bonne taille, une tonne de boutons sur un broîtier et un espace un peu restreint, mais suffisant. Me tenant par la taille devant l’écran, Luca a inséré sa CB et choisit le canal de son film avec une maîtrise qui ne me surprit pas. Je ne fus pas plus étonné lorsqu’il me guida avec des gestes précis pour me placer dans une position qu’il avait anticipée, bien penchée devant l’écran avec les mains à plat de chaque côté et les jambes bien écartées.
L’impudeur de ma position et les scènes crues du générique m’ont immédiatement rappelé la porte de la cabine. Je ne me souvenais pas avoir vu Luca la fermer, tout était allé très vite. Est-ce que c’était calculé ? J’ai voulu tourner la tête, mais avec le buste bien droit devant l’écran et Luca derrière moi, il m’était impossible de voir la porte.
Le film a débuté en douceur, Luca se contentait de me caresser habilement sous ma robe et les bandes sons obscènes des projections d’à côté étaient presque décalées. Puis rapidement les scènes ont été cohérentes avec le titre que j’avais lu : « offerte à tout ». Luca a ouvert ma robe, l’a bouchonné sur mes épaules, et ses doigts se sont montrés bien plus aventureux. À l’écran, trois beaux blacks déshabillaient et caressaient une actrice plantureuse.
Inutile de vous décrire mon état d’excitation lorsque Luca a ouvert sa braguette et a présenté son sexe contre ma chatte. J’ai tout zappé pour ne retenir que le plaisir de ses pénétrations longues et efficaces. Tantôt j’étais en appui sur le bout des pieds pendant qu’il me ramenait fermement contre son sexe, tantôt j’étais les mains bien à plat contre le mur, lorsqu’il relâchait la pression et que son sexe désemplissait temporairement mon vagin. Luca a fait preuve d’une endurance que je n’avais jamais connu chez un homme, une endurance ravageuse, une seule chose comptait alors pour moi, le plaisir du sexe sous toutes ses formes. Je n’ai rouvert les yeux qu’à sa demande, pendant une courte pause. C’est d’ailleurs à ce moment-là que les bruits de pas et les chuchotements qui provenaient du couloir m’ôtèrent tous doutes, la porte était restée entrouverte.
Face à moi, les acteurs n’avaient pas perdu leurs temps. Le visage de l’actrice était maintenant en gros plan et avec l’écran juste sous mes yeux, j’avais l’impression qu’elle me dédiait son regard direct. Elle était prise assez sauvagement en levrette pendant que de part et d’autre lui étaient présentés deux sexes de belles dimensions : c’était envoûtant. Lorsque Luca a calé ses mouvements sur celui du black et que l’actrice a commencé à sucer un des deux sexes sans me lâcher des yeux, j’ai follement eu envie d’être réellement face à elle et de l’accompagner. Le résultat ne s’est pas fait attendre, je me suis associée à la bande-son avant de jouir d’un orgasme démentiel.
Lorsque je me suis relevée, repue, pour me coller contre Luca et reprendre mes esprits, j’avais l’impression de ne plus me connaître. Il m’a tendrement embrassée dans le cou, a arrêté la projection, et alors que je pensais remettre ma robe, il m’a présenté le loup. J’étais rassasiée, mais il m’a rappelé qu’il n’avait pas joui et m’a promis que ce ne serait pas long, ajoutant qu’il voulait « finir en beauté ce que nous avions commencé ». Je me suis laissée faire, en toute confiance et en totale inhibition.
Une fois le loup sur mes yeux, nous nous sommes déplacés doucement de quelques mètres. La configuration des lieux laissait aucune place à l’ambiguïté, lorsqu’il a appuyé sur mes épaules pour que je m’accroupisse devant son sexe je savais qu’il voulait que je le suce entièrement nue et à la vue de tous dans le couloir du sous-sol de ce sex-shop.
— « Applique-toi bien ma belle. »
Je n’ai éprouvé aucune gêne, je me suis offerte en spectacle en faisant de mon mieux pour être à la hauteur de ses attentes. Dans ma bouche, je le sentais au bord de l’éjaculation, son sexe à la fois tendu et doux réagissait au moindre contact de ma langue. Il a tout de même eu le temps de réussir une belle photo, elle est cadrée sur mon visage en contre-plongée au moment où ses jets de sperme s’écrasèrent sur ma langue tendue et ma bouche ouverte. Je regrette simplement qu’elle ne donne aucune indication sur le lieu.
Nous sommes ensuite retournés dans la cabine et il a ôté mon bandeau avant de me tendre ma robe avec un sourire tendre. Lorsque nous sommes sortis ensemble, moi blottie dans ses bras, je ne fus pas surprise de croiser quatre personnes qui avaient des sourires jusqu’aux oreilles en me regardant. Je suis passée assez rapidement entre ceux qui m’ont sans nul doute matée en se masturbant et j’ai attendu Luca à l’angle de la rue pendant qu’il achetait le gode et le loup.
Le soir même, avant de m’endormir je lui ai avoué avoir pris beaucoup de plaisir, surtout quand j’ai joui face à l’actrice et aux deux sexes. Ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd…
Quelques jours plus tard, avec mon amant, qui devenait de jour en jour encore plus mon amour, nous étions invités chez Annabelle, ma sœur et accessoirement son ancienne maîtresse. Annabelle est une vraie coquine très libérée et même si leur relation a été brève je m’attendais à ce que l’ambiance soit friponne. Cela ne m’inquiétait pas, je prenais plaisir à combler les moindres envies sexuelles de Luca et notre relation était particulièrement torride. Même si Annabelle ne le laissait pas de marbre, sa propension à me sauter dessus à la moindre occasion était on ne peut plus rassurante.
Comme à son habitude Annabelle était particulièrement sexy dans une petite jupe courte et un débardeur moulant outrageusement ouvert. Annabelle a toujours aimé être la reine de la soirée et d’aussi loin que je puisse me le rappeler, il n’en a jamais été autrement. Ce soir-là lorsqu’elle nous a ouvert, j’ai pourtant pu lire sur son visage la surprise provoquée par ma tenue. Il faut dire que Luca avait fini par me faire accepter de porter la petite robe blanche minimaliste que j’avais achetée exclusivement pour l’une de nos premières soirées intimes. Mon haut se limitait à deux bandes de tissu nouées derrière mon cou et découvraient en grande partie mes seins tout comme l’intégralité de mon dos jusqu’à l’échancrure de mes fesses.
Annabelle semblait sidérée par la vue que je lui offrais et la facilité avec laquelle je portais cette robe.
— « Hé bien, félicitation Luca, tu n’as pas mis de temps à redonner à notre petite Ludivine sa splendeur d’avant sa relation avec l’autre con. »
Il y avait une pointe de jalousie dans son intonation malgré la sincérité de ses paroles quant à ma renaissance, elle se confirma lorsqu’Annabelle présenta deux invités surprises plutôt mignons et peu discrets pour me déshabiller du regard. Tandis que je la voyais agacée, j’étais pour ma part ravie de savoir que Luca n’était pas le seul mâle qu’elle avait à ce mettre sous la main pour la soirée.
Dès le début, la soirée a pris une tournure inattendue. Toutes les occasions étaient bonnes pour qu’Annabelle attire l’attention sur elle, et particulièrement celle de Luca. Je savais qu’elle pouvait être très provocante mais jamais je ne l’avais vue ainsi. Les mecs étaient aux anges et de plus en plus excités. Je me suis aperçue qu’il était dangereux de rivaliser de charme avec Annabelle mais j’étais moi-même sous l’influence de Luca et particulièrement branchée sexe. Je n’avais aucunement l’intention de m’effacer et je prenais un malin plaisir à concurrencer ses talents d’allumeuses en exhibant les miens.
Très vite ce jeu de séduction a abouti à un seul et unique sujet de conversation : le sexe. Les amis d’Annabelle se sont montrés de plus en plus intéressés et charmants tandis que l’excitation devenait progressivement réciproque. Lorsqu’Annabelle n’a plus hésité à faire du « rendre-dedans » à Luca devant moi nous avons franchi un nouveau cap.
Collée contre Luca, elle a commencé à vanter ses mérites sexuels sans qu’il fasse quoique ce soit pour la dissuader d’aller plus loin. Annabelle s’imaginait peut-être que j’allais rester impuissante devant ses charmes, ce fût tout le contraire. Je suis devenue plus provocante avec un plaisir non dissimulé. Féline et tactile avec ses amis je me suis étendue sur ma transformation depuis que j’avais rencontré Luca, leurs annonçant que j’aimais maintenant le sexe pour le sexe et que j’appréciais de plus en plus qu’on ose me faire des propositions indécentes ou me déshabiller ouvertement du regard. Je n’allais pas leur raconter que j’étais déjà comme ça quelques années auparavant et que mon ex avait réussi à m’en dégouter et me dégouter de moi-même. Après tout on n’était pas là pour une psychothérapie…
Ma première intention était surtout de faire réagir Luca, mais l’effet escompté ne fut pas au rendez-vous. Non seulement il n’a pas changé de comportement mais en plus Annabelle a redoublé d’initiatives. Chacun de ses mouvements était maintenant un prétexte pour se frotter contre Luca, et les attouchements jusqu’alors anodins ont pris une autre tournure lorsque ce dernier a glissé devant moi une main sur les fesses d’Annabelle.
— « Te gêne surtout pas, passe carrément sous sa jupe pour lui peloter le cul, je suis sûr qu’elle ne dira pas non. »
Il s’agissait plus d’une pointe de jalousie qu’autre chose mais Annabelle l’a attrapée au rebond pour la tourner à son avantage.
— « Mon petit cul, il le connaît déjà par cœur, mais je n’ai rien contre l’idée de réveiller quelques souvenirs. »
— « Je n’en doute pas une seconde. Et puis comme ça, j’aurais moins de remord à créer mes propres souvenirs avec tes deux amis. »
— « Houlà, nous avons fâché madame ! »
— « Du tout. Mais je ne vois pas pourquoi je n’en profiterais pas moi non plus ? J’ai deux beaux mâles bien excités rien que pour moi, et un fantasme à assouvir ! »
Annabelle était rayonnante, ce duel jouait clairement en sa faveur. C’est peut-être d’ailleurs son sourire narquois qui a déclenché sa perte en provocant mon envie de la contrer et l’idée gagnante pour y parvenir. Je me suis approchée de Marc, un des deux amis, pour déposer un bisou sur ses lèvres et me coller dos contre lui pour faire face à Luca et Annabelle. Je les ai fixés et j’ai pris les mains de Marc et les ai fait glisser sur moi. Je voulais marquer le coup et montrer à Annabelle que cette fois elle devait se préparer à aller jusqu’au bout devant moi et ses trois amis si elle comptait continuer ce jeu d’escalade.
J’ai entraîné les mains de Marc de chaque côté de mes cuisses dénudées et je les ai fait remonter doucement sous ma robe. Mes mains toujours sur les siennes j’ai continué mon ascension pour inéluctablement retrousser ma robe. Sans lâcher Annabelle et Luca du regard j’ai ainsi guidé les mains de Marc jusqu’à mes hanches pour dévoiler mon sexe nu et épilé avec une totale impudeur.
Ils sont restés quelques secondes interdits, juste le temps pour moi de diriger une dernière fois les mains de Marc et les déposer à plat sur mon sexe.
— « Luca c’est elle ou c’est moi, mais pas les deux. Pour le reste aucun autre scénario ne me déplaît et je trouve tes amis parfaits pour m’offrir un plan sexuel à plusieurs si ça te tente. »
— « Ils préfèrent peut-être se faire le même plan avec moi. Si c’est le cas, moi je suis partante, à eux de choisir leur partenaire… » Répondit Annabelle.
Le ton était donné. Luca a sauté sur l’aubaine pour relever la jupe d’Annabelle sur ses hanches et lui retirer son string avant de se coller derrière elle pour imiter la posture que nous avions Marc et moi.
— « Au point où vous en êtes les filles, ne serait-il pas plus judicieux de comparer votre valeur dans l’acte, l’une face à l’autre, la plus douée pour s’attirer nos faveurs. »
— « Une autre fois peut-être, mais ce soir je souhaite que le choix soit tranché… »
— « Une autre fois ? D’accord. Si ça vous convient à toutes les deux, la perdante de ce soir sera « soumise » à la gagnante pour une soirée tous les cinq, chez moi. »
— « Ok pour moi. »
— « Ok pour moi. »
L’occasion était trop belle pour que je la laisse passer. Avant même qu’Annabelle échafaude une idée ou qu’un des gars fasse pencher la balance en ma défaveur j’ai détaché ma robe pour la laisser tomber à mes pieds.
— « Voici ce que je vous propose, si vous me choisissez ce soir je vous promets de m’offrir à vous trois comme la salope de vos rêves. De me plier à vos désirs et de me montrer vicieuse à souhait. »
J’ai associé mes gestes à mon discours. Je ne l’ai stoppé que pour sucer deux de mes doigts explicitement en les regardant, ne laissant pas le temps nécessaire à Annabelle pour qu’elle ait une chance de prendre la parole. Je savais que tout allait se jouer maintenant. J’ai glissé les doigts humidifiés dans ma chatte, bouche entrouverte, et posé le majeur de mon autre main contre mon anus pour le pénétrer sans les lâcher du regard.
— « Messieurs, si vous êtes partant je suis à vous sans aucun tabou, et en temps que gagnante je vous promets ensuite de profiter de mon privilège sur Annabelle pour vous l’offrir. Je vous promets qu’avec elle pendant la soirée chez Luca nous prendrons un plaisir non dissimulé à donner tout son sens au mot salope. »
Annabelle n’a pas eu le temps de réagir, après s’être tous trois échangé un sourire entendu, Luca a quitté Annabelle pour me guider au milieu du trio qui s’est refermé sur moi. Rapidement je me suis retrouvée caressée par six mains et embrassée de part et d’autres par trois bouches.
J’ai commencé par embrasser Luca tout en laissant ses mains me guider pour que je déboutonne son pantalon. Gestes que j’ai ensuite répliqués avec Marc, mes mains affairées ont ôté son pantalon pendant qu’un de ses doigts pénétrait mon sexe et que nos langues s’apprivoisaient. J’ai juste pris le temps de découvrir son membre nu dans mes mains avant de me tourner vers Philippe que j’ai embrassé voluptueusement pendant que Marc activait maintenant un deuxième doigt en moi : délicieux. Il ne me restait plus qu’à dénuder le sexe de Philippe pour lui rendre un premier hommage avec mes mains et ainsi unir correctement notre quatuor avec ce petit cérémonial.
Avec trois hommes qui me sollicitaient, tout s’est enchaîné à une vitesse prodigieuse et délicieuse. Etant déjà doigtée par Marc, Philippe s’est rapidement rabattu sur l’alternative qui s’offrait à lui et il a lentement enfoncé le majeur de sa main droite dans mon cul sans me lâcher du regard. Je sentais leurs doigts se rejoindre à travers ma paroi vaginale et j’en tirai un plaisir indicible que Philippe lisait dans mes yeux. Il bougeait son doigt lentement en me regardant, sans se douter qu’au-delà de sa caresse c’était l’idée d’avoir ainsi leurs deux queues en moi qui faisait briller mes yeux. On en avait presque oublié Annabelle.
— « Super ma soirée, maintenant que je suis rassurée sur le fait que tout le monde s’amuse je vais vous laisser. N’oubliez pas d’éteindre la lumière avant de partir. »
— « Soit pas ridicule Annabelle. Tu es chez toi et à ce rythme, je n’ai pas l’impression qu’il va me falloir longtemps pour bénéficier des subtilités du plaisir avec trois mecs. Ensuite je retire mon exclusivité pour la soirée. »
— « Ha oui ! Alors je te propose de gagner du temps. Assume-toi jusqu’au bout et exprime distinctement à haute voix tes envies. »
Annabelle savait ce qu’elle faisait. Il y a une grande différence entre se retrouver « salope » par circonstance et s’assumer en tant que telle au point de demander ouvertement à des hommes d’assouvir ses envies les plus inavouables. Je savais que mon image en serait à jamais changée pour les invités mais je m’étais trop exposée pour faire marche arrière maintenant. Je me suis accroupie entre eux et j’ai répondu ouvertement, avec leurs sexes bien droits et libérés devant mes yeux.
— « J’aimerais vous avoir tous les trois en même temps, doux et attentionnés. Marc sous moi et Philippe derrière moi, les deux en même temps pendant que je taille une pipe à Luca. Etre prise profondément mais que votre seule préoccupation soit mon plaisir, vous savoir à l’écoute de mes réactions pour me faire jouir comme une folle. »
Mes mains ont pris respectivement les sexes de Marc et Philippe pour les masturber et les rapprocher de ma bouche tandis que ma tête a fait le reste du chemin vers l’un, puis l’autre, pour avaler généreusement leur gland décalotté, devant les yeux ébahis de Luca.
— « Mais avant, j’aimerais m’occuper de vous et que vous ne pensiez qu’à votre plaisir. Il paraît qu’avec une queue dans la bouche je deviens une vraie salope. »
Marc fut le plus rapide à réagir, il passa sa main dans mes cheveux pour m’attirer doucement contre son sexe et je l’ai aussitôt accueilli entre mes lèvres pour commencer un mouvement de succion rythmé et ample. La scène était surréaliste, je suçais avidement le sexe de Marc pour lui donner un maximum de plaisir tandis que Luca se masturbait à ma gauche et que je caressais encore la queue de Philippe de mon autre main.
Je me suis ainsi laissée guider d’un sexe à l’autre selon leurs plaisirs, les laissant gérer entre eux le partage de mes douceurs, tandis que je mettais toute mon expérience au service d’une seule ambition, les faire jouir dans ma bouche. Je ne lâchais prise que lorsque mon partenaire se retirait pour ne pas jouir trop vite ou qu’un autre me réclamait en présentant son sexe devant ma bouche. Je ne pourrais pas vous dire combien de temps ce petit jeu a duré mais Annabelle y a mis fin avant qu’un seul de mes partenaires n’ait le temps de jouir dans ma bouche.
— « La chambre est prête et le champagne est servi. Si ces messieurs veulent bien porter madame jusqu’à son autel et faire hommage à sa gourmandise en la comblant à trois. »
Ce fut Luca qui me porta jusqu’au lit tandis que Marc et Philippe fermaient la marche. Une fois sur le lit, Marc a été le premier à entièrement se dévêtir pour me rejoindre. Je l’ai entraîné au centre du lit et je l’ai installé sur le dos pour me placer à califourchon au-dessus de son sexe, en attendant mes deux autres partenaires. Luca finissait de se déshabiller devant moi debout sur le lit, exhibant sous mon nez un sexe conquérant au mieux de sa forme et j’ai invité Philippe à venir nous rejoindre.
— « J’ai cru comprendre tout à l’heure que tu avais une envie très précise me concernant. »
Il m’a sourit et s’est agenouillé pour se coller derrière moi. Je sentais son sexe dur contre mes fesses pendant qu’il m’embrassait dans le cou et caressait mes seins.
Sentir deux sexes et deux corps chaud contre vous, vous donne des ailes. Je me suis relevée un peu pour masturber Marc contre mon clitoris et j’ai glissé mon autre main derrière moi pour guider à ma guise le sexe de Philippe. Il s’est montré particulièrement doué à ce jeu, je pouvais sans aucune difficulté guider sa bite aussi bien entre mes fesses que contre ma vulve pour qu’il rejoigne celui de Marc. J’ai joué ainsi quelques instants avec ces deux magnifiques queues pendant que Luca se masturbait lentement à quelques centimètres de mon visage en nous regardant. Puis j’ai senti que le moment était venu, j’ai écarté un peu plus les cuisses pour glisser en moi le membre de Marc et je me suis ensuite couchée sur lui pour introduire la queue de Philippe entre mes fesses. Lorsqu’elle a commencé à s’enfoncer, je les ai tous deux accompagnés d’un mouvement de bassin pour que mes deux amants se rejoignent rapidement au plus profond de moi.
Se faire ainsi prendre en même temps par deux queues est une sensation unique et indescriptible. La sodomie et la pénétration vaginale procurent des sensations très différentes, mais lorsque l’une est mêlée à l’autre et que les deux partenaires sont habiles, c’est purement et simplement astral. L’excitation des deux partenaires qui vous entourent décuple vos sens, et s’asseoir sur le membre du premier tandis que le deuxième se colle dans votre dos pour rejoindre son ami au plus profond de vous procure un plaisir hors norme. J’avais les cuisses en feu à force de monter et descendre sur la queue de Marc pendant que Philippe faisait des merveilles en me sodomisant profondément en rythme. Lorsque j’ai joui, mon regard s’est perdu dans celui de Luca, à genoux devant nous. Il me souri avec tendresse, ce qui ne décupla encore plus mon orgasme et me troubla profondément.
Pourtant, alors que Luca me raccompagnait, je ne pu m’empêcher de penser au premier sentiment que j’ai ressenti lors de cette soirée : la jalousie. Je savais que ce sentiment était la gangrène d’une relation et qu’il ne fallait surtout pas jouer avec. Je me rendais compte pour la première fois que je commençais à tenir à lui plus qu’à un simple amant. Je lui en ai parlé en essayant de ne pas le brusquer, je ne voulais pas lui faire peur. A ma grande surprise il abondait dans mon sens, j’en étais heureuse. Nous avons décidé de laisser évoluer notre relation, nos sentiments et de voir où cela nous menait en fixant quelques règles pour encadrer nos jeux.
La vie est parfois surprenante. Une simple rencontre peut tout bouleverser si elle arrive à une période charnière de votre vie. Avec le recul il n’y a d’ailleurs rien d’étonnant au fait que je me sois laissée entraîner dans cette aventure avec Luca. J’avais besoin de folie, de cicatriser des plaies et Luca est arrivé avec sa joie de vivre, sa tendresse, son charme et son désir dévorant pour mon corps.
X—oooOooo—X
Un des plaisirs de Luca était de me voir prendre le mien. Il adorait me mettre dans tous mes états pour ensuite me maintenir surexcitée le plus longtemps possible. Il attendait alors que je devienne de plus en plus engageante, de plus en plus vicieuse, et que je finisse par me montrer prête à tout pour accéder enfin à l’orgasme. Bref, il aimait me voir déployer des trésors d’énergies et de vices pour le faire craquer et lui faire perdre toute retenue.
C’est ainsi que je me suis montrée de plus en plus vicieuse avec lui et qu’il a commencé à simuler de temps à autre la présence d’un ou de plusieurs partenaires actifs. Je savais alors toucher au but et j’entrais pleinement dans son jeu pour qu’il ne s’arrête surtout pas. Plus le temps passait et plus son fantasme se précisait. Si bien qu’un jour je découvris qu’il fantasmait aussi sur un lieu précis : les clubs échangistes.
Un soir où son jeu de rôle avait été d’une efficacité redoutable, j’ai su que j’étais prête à y aller avec lui. Je connaissais ce genre d’endroits, mais jusqu’à présent je n’y avais pas été en couple ce qui, dans mon esprit, changeait beaucoup de choses. Je lui posais alors la question :
— « Tu as déjà fréquenté un club échangiste ? Il y en a un que tu connais bien ? »
— « Oui. J’en ai fréquenté quelques-uns et il y en a un sur les quais qui est sympa. »
— « Et dans quoi je m’engage si j’accepte d’y aller avec toi ? »
— « Dans rien de plus qu’un autre club. Comme dans n’importe quel club tu peux te contenter de jeter un œil, rester le temps qu’il te plaira, te balader librement, repartir comme tu es venue. Mais tu peux aussi donner libre cours à tes envies sexuelles, t’exhiber sur la piste, aller dans une arrière-salle avec un ou plusieurs partenaires, faire l’amour devant tout le monde ou en comité restreint. »
— « Je vois… »
— « Pour moi, dans ce genre de club, les femmes sont les reines de ces soirées, un simple regard ou un simple geste suffit à calmer le jeu si nécessaire. Ceux qui ne respectent pas le code de la galanterie, de la politesse et du respect d’autrui, sont immédiatement invités à quitter le club. »
J’aimais beaucoup sa manière de voir les choses, il montrait un profond respect pour les femmes, ce qui me changeait beaucoup. Plus la discussion avançait et plus j’étais convaincue d’accepter y aller. La première raison était qu’il me fallait bien admettre en avoir envie, et pas uniquement en tant que spectatrice. J’avais envie d’exhibition, de sentir des regards brûlants sur ma peau. La seconde raison était que je voulais aller plus loin avec Luca. Pour lui je resterai la docile et vicieuse Ludivine qui n’avait pas froid aux yeux et acceptait sans résistance tous ses caprices. Pour moi il resterait l’amant qui deviendra l’amour de ma vie. Celui qui m’a permis de redonner libre cours à mes fantasmes les plus inavouabl
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