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L’invitée (partie 8), La dernière nuit

L’invitée (partie 8), La dernière nuit



La nuit fut reposante, m’étant couché particulièrement tôt le réveil du vendredi matin se fait sans ce moment particulier ou tu comates dans ton lit sans savoir où tu es, qui tu es ni ce que tu fais là. Je me lève discrètement pour ne pas réveiller Hanane qui dort toujours à côté de moi. Je me rappelle vaguement m’être réveillé lorsqu’elle est venue se coucher au milieu de la nuit, elle profite vraiment à fond de ces quelques jours à passer avec son amie, et ce n’est pas la seule me dis-je intérieurement non sans ironie. Je me rends dans la cuisine pour me faire couler le café du matin et préparer mon petit déjeuner, puis j’emporte le tout dans le jardin, rien de tel que de profiter du soleil du matin pour commencer la journée en douceur, j’ai la chance d’avoir un jardin bien orienté qui permet en ensoleillement toute la journée.

Tout en mangeant je me remémore toutes les dingueries qui me sont arrivées dans la semaine, ce qui n’était lundi qu’un fantasme irréalisable s’est transformé en quelques jours en une des histoires de cul les plus excitantes que je n’ai jamais vécues. Et pourtant, finalement, depuis le début il n’y a eu aucune pénétration, Saoussen est toujours aussi vierge qu’au jour de sa naissance, beaucoup moins innocente certes mais toujours pucelle. D’ailleurs plus j’y pense plus je me dis que j’adorerais être celui qui lui déchire l’hymen avant même sa nuit de noce. Les quelques remords qui ont étreint mon cœur le soir précédent en voyant rentrer Hanane et les enfants sont ce matin loin derrière moi. Je suis tout à fait conscient d’être un parfait salaud et que je suis en faute totale vis-à-vis de ma femme et de mes engagements à son endroit, et rien ne sert de se chercher des excuses je suis totalement satisfait de ma vie avec elle tant sur le plan matériel que relationnel ou sexuel. Je n’ai rien à lui reprocher donc ce serait mesquin pour moi, même en mon for intérieur, de me dire que je la trompe parce qu’elle n’a pas fait ci ou ça et que d’une certaine manière elle le mérite. Ce serait se mentir à soi-même, c’est peut-être plus confortable mais ce serait injuste. Alors oui je suis aussi injuste en la trompant sous son toit avec sa copine, mais la chair est faible et la tentation est grande. Pendant quelques instants je m’imagine ma réaction si les rôles étaient inversés et que c’était Hanane l’infidèle et moi le cocu. Il est clair que je ne supporterais pas cette situation et que l’histoire finirait très mal pour tout le monde. Le sentiment de trahison pourrait facilement me pousser à des actes radicaux, à fortiori si elle me trompait avec un de mes amis. Dans ce cas pourquoi est-ce que je m’autorise à agir envers elle d’une manière que je n’accepterais pas envers moi, c’est simple pourtant, depuis tout petit on nous dit « ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ». Je n’ai pas vraiment de réponse à ça. Au fond de moi j’estime être quelqu’un de bien, et paradoxalement je sais très bien que mon comportement de ces derniers jours n’est pas celui de quelqu’un de bien. Une question. Pas de réponse. L’insondabilité de l’âme et des travers de l’Homme.

Toutes ces réflexions ne m’empêchent pas de revenir à mon idée de départ, comment faire pour qu’elle accepte de franchir le cap et de coucher avec moi ? Malgré son côté salope je sais qu’il y a un pas gigantesque entre le fait de s’amuser avec un homme sans pénétration et le fait de perdre sa virginité. Nonobstant les questions de valeurs et de religion, qui sont très importantes et ancrée, il en va aussi de son honneur et peut-être même de la viabilité de son futur mariage. Comment réagirait le fiancé lors de la nuit de noces si le sang n’imprégnait pas les draps ? Autre hypocrisie d’une société qui n’en manque pas d’ailleurs. Car la virginité exigée de la femme n’est que très rarement vraie chez l’homme, des gars qui sont arrivés vierges à leur mariage, comme exigé pour les deux sexes, je n’en connais que quelques-uns, et encore s’ils n’ont pas menti. Plus j’y réfléchis plus l’idée de dépuceler Saoussen me parait excitante mais compromise, d’autant plus que son vol de retour vers Alger est prévu pour ce soir. Plus j’y pense plus je me dis que notre session d’hier était l’apothéose et que je n’aurai pas d’autres occasions de me trouver seul à seul avec elle avant son départ. Marlich, on a bien profité durant cette petite semaine il faut savoir se satisfaire de ce que l’on peut obtenir par moments. Néanmoins ça ne m’empêche pas de, au moment où je traverse le couloir en débarrassant les résidus de mon petit déjeuner, jeter une œillade gourmande vers la porte de la chambre occupée par la pharmacienne.

Et si j’entrais pour profiter une dernière fois de cette petite chienne qui, j’en suis convaincu, apprécierait un réveil érotique… Si j’entrais dans sa chambre sans un bruit, que dans la semi-pénombre je m’approche de son lit et que délicatement je soulève ses draps. Que la fine clarté qui perce par les volets me dévoile la belle endormie, uniquement vêtue d’une fille culotte et d’un débardeur, laissant ses charmes et ses attraits régaler mon regard concupiscent. Qu’elle soit allongée dans l’innocence que nous procure à tous le sommeil et que je m’assoie au bout du lit. Que je pose mes mains sur ses fesses et que je les fasse doucement glisser vers l’avant de ses cuisses. Que j’écarte celles-ci et que je baisse délicatement sa culotte, sans la réveiller. Que j’approche mon visage de son sexe chaud du sommeil dans lequel elle est encore plongée. Que son odeur forte, mélange de sécrétions et de sueurs à cause d’une nuit de sommeil dans une chaleur caniculaire, m’assaille les narines et m’embrume le cerveau comme l’odeur du café l’a fait quelques instants plus tôt. Que je commence à tremper le bout de ma langue à la source de ses délices. Que dès les premiers léchages elle commence, dans son sommeil, à réagir, sans doute convaincue que le plaisir qu’elle ressent vient d’un rêve érotique. Qu’entre deux doux gémissements elle entrouvre les yeux puis les referme à nouveau, vaincue par la pesanteur de ses paupières. Qu’entre songe et réalité elle ne sache pas vraiment ce qui se passe et qu’elle murmure à voix basse et rauque mon nom, comme une question mais aussi comme une supplique. Qu’elle pose ses mains sur ses seins et qu’elle commence à se caresser pendant que je la dévore. Que la sueur qui la recouvre en raison de la chaleur soit remplacée par la sueur de l’acte sexuel. Que j’accélère le mouvement de ma langue contre ses lèvres et qu’elle commence à gémir un peu plus fort dans le silence de la maison endormie. Que pour la faire taire, tout en continuant à la lécher je descende mon pantalon et mon caleçon et que je me mette tête-bêche avec elle, en position 69, pour lui faire comprendre d’engloutir ma queue si elle tient vraiment à ouvrir la bouche. Qu’elle s’exécute immédiatement et avec avidité, ingurgitant mon membre viril et l’engloutissant jusqu’à la glotte. Qu’elle me suce avec ardeur et application pendant que je lui rends la pareille sur son entrejambe. Que finalement nous jouissions de conserve dans un silence explosif, sa bouche gorgée de sperme et la mienne maculée de cyprine. Et que je m’en aille comme je suis venu, sans un mot, tandis qu’elle se rendort le ventre plein de ma semence qu’elle a avalé.

Ce scénario me traverse l’esprit en l’espace d’une seconde, mais malheureusement j’ai rendez-vous avec un client ce matin à la première heure et je ne peux pas me permettre d’être en retard car un gros client est en jeu. L’argent avant les putes, si je veux continuer à mériter mon salaire confortable il faut que je fasse bonne figure au travail. Mais putain qui cale un rendez-vous business un vendredi matin au beau milieu de l’été ? C’est des choses qui se font pas ça ! Ce fils de pute me fait rater une belle occasion de me vider les couilles. Et probablement même la dernière que j’aurais eu de profiter de Saoussen. Finalement je range mes fantasmes et mes idées salaces dans un coin de mon crâne et prend, la mort dans l’âme la route du bureau en ressassant mes envies de meurtre sur ce client qui tombe comme un cheveu sur la chorba.
 

– Et là tu sais quoi, ce gros plein de sueur me termine en me disant qu’on n’offre pas de garanties suffisantes pour assurer la viabilité du projet et que la proposition de la concurrence est plus intéressante.

– Ah ouais dur, me répond Stéphane compatissant, ça fait combien de temps que tu travaillais sur cette offre ?

– Trop longtemps, rétorque-je amer. Ouais ça fait monter le seum, mais marlich il va faire affaire avec les autres et dans 6 mois il revient parce que les outils sont pas adaptés et qu’il se casse la gueule. Ils lui ont proposé moins cher c’est tout, mais à ce moment-là je me ferais un plaisir de gonfler les taros quand il aura besoin d’un réajustement de notre part. Bon en attendant je peux m’asseoir sur ma prime du mois prochain, c’est ça qui fait chier au final.

– Bah vas y respire, c’est le taf, y’a des hauts y’a des bas.

– Fais pas le philosophe ta3 la Spinoza là, viens on va fumer une clope.

Stef c’est mon pote plus que mon collègue. Nous sommes entrés tous les deux dans la boîte en même temps, nous avons le même âge, nous écoutons les même sons et nous venons de quartier tous les deux. On a pas grandi à Compton, mais on a eu notre quotidien de trainage de bitume, foot sur les city stade, contrôle de flics qui connaissent déjà nos noms et adresses, petites débrouilles et potes qui bicravent, plus tard qui entrent et sortent de prison. Aucun de nous deux n’a jamais fait de trafic, il ne faut pas tomber dans les délires à la BFMTV qui font croire que tous les jeunes de cité sont des dealers. Comme la plupart d’entre eux ni lui ni moi n’avait jamais rien vendu, mais tous deux avons grandi en côtoyant ce monde de près et fréquenté toutes sortes de gars, des plus sérieux aux plus déglingués, le vaste panel de la nature humaine qu’on peut trouver dans les banlieues françaises. Bref à notre arrivée dans l’entreprise nous nous sommes immédiatement entendus et notre bonne relation n’a fait que se renforcer, d’autant plus dans un cadre où la plupart de nos collègues sont issus de milieux sociaux plus élevés nous nous sommes créé notre petite bulle à part. Même si les relations avec les autres étaient bonnes, plusieurs années après et en dépit de notre professionnalisme nous trimballions toujours aux yeux de beaucoup une image de jeunes (lol, ça fait toujours plaisir quand tu passes la trentaine) cailleras du ghetto. Stef est de taille moyenne, blond, souriant, un grand nez et une poignée de main à briser des phalanges. Même si nous nous entendons à merveille il ne me viendrait jamais à l’idée de lui parler de ce que j’ai fait cette semaine avec Saoussen, je garde mes péchés pour moi dans la mesure du possible. Ca ne nous empêche pas de nous lancer sur notre discussion favorite de ces derniers jours avec l’arrivée du beau temps et des habits courts : les femmes. Mettez deux hommes ensemble et c’est un des sujets de conversation qui fera vite surface.

– T’as vu comme elle se fait bonne depuis son retour de congés la meuf de la compta ? Me demande Stef. Ca se voit elle veut mettre son bronzage en valeur, toujours des tailleurs clairs et des talons hauts, j’te jure trois fois par jour j’ai envie de la soulever et de lui faire du sale à elle. Les meufs sapées chic tu connais, y’a pas mieux.

Quand Stef me parle ou qu’il discute avec les autres il y a autant de différences qu’entre le jour et la nuit. Autant est-il capable de bluffer des investisseurs en français comme en anglais et de discuter de sujets de culture générale avec pertinence, autant le retour au naturel est radical, comme s’il enlevait un masque. Ca ne nous empêche pas d’avoir souvent des conversations un beaucoup plus profondes que « t’as vu comment elle est bonne elle, matte son boul, matte bien frère », mais il faut reconnaître que la saison est propice au superficiel et à l’admiration de la plastique de ces dames.

– Ah ouais la petite tismé là, j’avoue je la tartine à l’aise là-celle, en plus tu sens elle veut, opiné-je avec un sourire entendu. Pourquoi t’attaques pas toi aussi ?

– No zob in job, tu connais la règle, me répond-il en cachant un sourire. Non en vrai nique cette règle, si je sens qu’il y a moyen je fonce, mais elle a l’air accro à son mec, tout le temps au tel avec lui. Après tu me diras ça veut rien dire.

– Bah de toute façon tu fais tes bayes j’me fais pas de soucis.

Stef est célibataire, ce qui fait que bien qu’on ait le même âge il utilise des applis pour lesquelles je me suis marié quelques années plus tôt. Il écume tinder et enchaîne les conquêtes sans lendemain, qu’il se plaît à me détailler lors de nos pauses cigarettes. De mon côté je n’ai jamais installé ce genre de programmes sur mon téléphone, si j’ai profité de la situation avec Saoussen et que j’ai sauté sur l’occasion, je n’ai jamais fait de démarches formelles pour tromper ma femme en allant draguer que ce soit en réalité ou en virtuel. En fait avant notre invitée j’étais plutôt un gars modèle en matière de fidélité. Je mattais, je fantasmais, je regardais du porno, mais ça n’allait pas plus loin. C’est pour cela que l’histoire avec Saoussen me paraissait d’autant plus excitante, comme mettre un poulet rôti bien fumant sous le nez de quelqu’un qui sort de régime forcé, impossible de résister à la tentation. Oui, je sais, la comparaison n’est pas glorieuse mais je me serais régalé de cuisses, que ce soit celles de la volaille ou celles de la pharmacienne. Ces pensées carnivores me ramènent rapidement à l’évocation mentale du corps de Saoussen, je suis déçu de ne pas pouvoir en profiter une dernière fois avant son départ, sa chienneté va me manquer.

– T’as l’air ailleurs là Kamal, qu’est-ce qui t’arrive ?

– Non tranquille t’inquiète, je pensais juste à un truc. Gars, tu devrais voir la meuf que ma femme à ramené à la maison. Un avion de chasse.

– 3endek, me dit-il en rigolant, laisse pas traîner les yeux trop longtemps, je connais Hanane elle va te les crever si elle voit qu’ils se baladent trop.

– T’inquiète, je suis discret frère, tu connais, lui répond-je. Mais je t’avoue que si j’étais pas marié…

– T’as envie de mourir jeune toi, fais pas de dinguerie ou tu vas te faire défoncer.

– J’rigole wesh, le rassuré-je d’un ton apaisant tout en me remémorant mes mains sur le corps de Saoussen avec une nostalgie anticipée.

 
La fin de journée se passe au ralenti, un vendredi après-midi d’été en pleine fournaise, aucune raison de forcer le travail. Je quitte le bureau et prends le métro qui me ramène à la maison. A peine rentré mes enfants me sautent dans les bras et m’accablent de questions dans tous les sens, c’est vrai que je les ai peu vus ces jours-ci et que j’ai autant envie de profiter d’eux qu’ils ont envie de profiter de moi. Je les emmène donc dans le jardin non sans avoir rempli quelques pistolets à eau afin de déclencher une guerre familiale. En arrivant sur la pelouse je remarque Hanane et Saoussen  tranquillement installées sur leur transats en train de discuter, une boisson fraîche à la main, sous les rayons encore brûlants du soleil de début de soirée. Je dépose un chaste baiser sur la joue de ma femme qui me regarde en souriant et me demande comment s’est passée ma journée. Après lui avoir répondu, sans m’étendre sur la galère du contrat non signé car au final ça ne change pas grand-chose, je me tourne vers Saoussen.

– Ben alors t’es encore là toi ?

– Ah ya Kamal, tu ne peux pas savoir à quel point je n’ai pas envie de partir, je suis trop bien chez vous, me répond-elle avec un sourire entendu. Je peux rester ?

Je fais mine de réfléchir quelques secondes avant de lui répondre.

– Ca me ferait deux femmes à la maison pour moi tout seul? Pourquoi pas, t’en penses quoi Hanane, demandé-je en m’adressant à mon épouse.

– Je pense que tu vas te calmer tout de suite monsieur, me rétorque-t-elle d’un air à mettre des coups de pression tout en restant léger, sinon tu vas te retrouver sans femme du tout ça va te faire bizarre.

– C’est bon j’rigole ma p’tite femme.

– Ouais, bref Hanane doit prendre l’avion à 22h, reprend Hanane en changeant de sujet, il faut être là-bas deux heures en avance donc on va pas tarder à partir là, pour esquiver les bouchons. Tu gères les enfants ?

– Bien sûr pas de problème. Par contre comment vous allez faire pour partir rapidement si vous êtes pas sèches ?

Et tout en finissant ma phrase je commence à arroser avec mon pistolet les deux femmes allongées devant moi, bientôt suivi par mes enfants hilares. Hanane et Saoussen poussent immédiatement des cris d’orfraie et se lève d’un bond en essayant de s’éloigner le plus rapidement possible. Mais mon armée de deux enfants les prend à revers et nous les arrosons copieusement jusqu’à vidage complet de nos chargeur. Les deux amis dégoulinent d’eau sous le soleil.

– Je suis toute mouillée à cause de toi Kamal, me lance Saoussen d’un air qui me fait comprendre qu’elle joue volontairement sur le double sens de cette phrase.

Putain elle est à deux doigts de me faire bander devant toute ma famille juste avec cette phrase apparemment anodine et le regard de chienne qui l’accompagne. Hanane de son côté ne perd pas son temps en vaines paroles et se dirige vivement vers la table de jardin sur laquelle trône une bouteille d’eau glacée fraichement sortie du congélateur, s’en empare et se dirige vers moi en courant.

– Tu vas voir ce qui va t’arriver, t’aurais pas dû t’attaquer à moi, me crie-t-elle en commençant à me poursuivre tout en riant pour me renverser le contenu dessus.

Quelques gouttes glaciales m’atteignent le cou et me motivent à détaler sans demander mon reste lorsque j’entends ma femme pousser un cri court et aigu juste derrière moi. Je me stoppe immédiatement et me précipite vers elle avec inquiétude. Elle est étendue sur l’herbe et se tient la cheville, une grimace de douleur fixée à son visage. Je m’approche et lui demande comment elle va.

– Aaaah, je me suis tordue la cheville, je douille là, grogne-t-elle en réponse.

– Essaie de te lever pour voir, dis-je en l’aidant à se remettre sur pieds, voilààà, ça va tu peux marcher ?

Elle pose avec hésitation le pied sur le sol et boitille quelques pas avant de me dire :

– Ca va, j’ai un peu mal mais je rien de cassé ni de foulé je pense, je vais quand même aller mettre un peu de glace sur ma cheville. C’est ta faute aussi là à arroser les gens comme ça.

-Fallait pas t’en prendre à un champion, lui répond-je plein de morgue. Je vais te chercher de la glace, assied toi et ne bouge pas.

Quelques minutes plus tard je reviens dans le jardin avec un sac de congélation plein de glaçons et je le donne à ma femme qui est en pleine discussion avec Saoussen.

– Kamal, me dit-elle, je pense que ça va aller pour ma cheville, par contre je vais pas pouvoir conduire jusqu’à l’aéroport, j’ai trop mal pour ça. Tu peux la ramener steuplé ?

– Oui bien sûr, pas de problème, on doit partir à quelle heure ?

– Dès que tu auras mis ses bagages dans le coffre omri, tu attends quoi ? me répond-elle souriante.

Pendant que je charge les bagages de notre invitée, les embrassades et les effusions s’enchaînent dans le jardin. Saoussen embrasse les enfants, elle embrasse Hanane, Saoussen pleure, Hanane pleure, bref ça dure quelques longues minutes puis Saoussen me rejoint près de la voiture et me murmure en passant près de moi sans me regarder :

– Toi je te dirai au revoir à ma manière…

Elle sait comment faire monter la pression chez un homme, ça c’est certain. Je ne me réjouis pas que ma femme se soit fait mal, j’ai de la peine pour elle et je n’aime pas quand elle souffre, mais je suis tout de même satisfait d’emmener Saoussen à l’aéroport à sa place. Si j’aurais préféré que ce soit pour une autre raison je ne peux m’empêcher de réjouir par anticipation d’avoir un dernier moment à passer avec une telle salope. Je souhaite une bonne nuit à mes enfants et embrasse ma femme avant de monter dans la voiture et de prendre place devant le volant aux côtés de Saoussen. Un dernier geste d’au-revoir à Saoussen et aux enfants et je démarre. L’aéroport n’est pas bien loin mais nous sommes partis en avance pour anticiper les bouchons.
A peine la voiture a-t-elle démarrée et nous sommes nous éloignés de mon allée que je pose ma main sur la cuisse de Saoussen et commence à faire remonter les tissus de sa jupe le long de sa jambe.

– Mmmmh, j’avais peur de pas avoir le temps de profiter de ma chienne une dernière fois, lui-dis je.

– He ben ton 3ine est puissant alors, il s’est arrangé pour que Hanane se fasse mal et que tu doives me conduire toi-même, me répond-elle sans rien faire pour entraver la lente montée de la jupe sur ses jambes.

– Dis pas ça, j’aurais préféré que Hanane ne se fasse pas mal.

– Ah bon ? réplique-t-elle mutine en écartant les cuisses le plus possible. Tu es sûr que tu aurais préféré que ta femme m’emmène avec elle et que tu ne puisses pas me caresser tout de suite ? J’ai des doutes. Je pense qu’au fond de toi tu te réjouis de rester seul avec moi, même pour cette raison.

– T’es vraiment une allumeuse sale pute, bien sûr que je voulais t’emmener pour te montrer comment il faut traiter une bonne chienne jusqu’au bout. Toi tu t’en fout que ta copine se soit fait mal on dirait, lui lance-je en profitant de son mouvement pour poser ma main sur son genoux et prendre d’assaut l’intérieur de ses cuisses.

– Bah, elle n’a rien de très grave alors marlich si elle a un peu mal tant que son mari me fait du bien.

– Salope !

En disant cela je pose directement ma main sur sa culotte et la presse fort, elle se raidit et ne peux retenir un glapissement. Je me doute qu’elle ne pense pas ce qu’elle me dit et qu’elle est désolé pour l’accident de Saoussen, mais elle aime jouer avec l’excitation et elle sait quoi dire pour la faire monter en flèche.

– Mmmmh ya Kamal, continue, commence-t-elle à gémir sous l’action de ma main.

J’essaie de rester concentré sur la route mais c’est difficile de ne pas se laisser absorber par le spectacle qui se déroule à côté de moi. Une Saoussen au hijab fuschia, les yeux clos et la bouche entrouverte d’où proviennent les premiers petits halètements du plaisir, une longue tenue noire qui dissimule ses formes, et en bas ses jambes dénudées et ouvertes en grand au milieu desquelles s’active frénétiquement ma main. Je ne les vois pas mais je sais qu’elle porte au pied des chaussures à talon qui complètent parfaitement son attitude sensuelle, sexuelle. Nous ne sommes toujours pas sortis de la ville pour rejoindre l’autoroute et il faut sans cesse prendre garde aux priorités, aux stops et aux feux rouges. Mon attention est donc soumise à rude épreuve car ma seule envie à ce moment est de profiter du spectacle de la femme voilée en train de prendre son plaisir à quelques centimètres de moi.

– Putain j’aurais jamais imaginé quand tu es arrivée que quelques jours plus tard j’aurais mes doigts dans ta chatte au moment de te ramener, lui-dis sans quitter la route des yeux.

– Tu ne l’aurais pas imaginé, mmm, pourtant ça ne t’as pas empêché de mater mes fesses dès le début ya settout.

– … tu t’en es rendu compte, lui demande-je un peu surpris par sa déclaration, je croyais avoir été discret pourtant.

– Mmh… aah… les hommes ne sont jamais discrets Kamal, on sait très bien quand vous nous regardez …mmm… agda zid, continue-t-elle. Pourquoi tu croyais que mes fesses bougeaient autant quand je suis arrivée ? Je savais que tu avais les yeux posés dessus donc j’ai fait exprès de t’en donner pour ton argent.

– …

– Aanh… j’ai eu envie de t’allumer dès que je t’ai vu assis à l’aéroport en train de …aaahhm,.. d’observer toutes les femmes qui passaient devant toi, me révèle-t-elle. Je me suis dit …mmm… c’est bon ce que tu fais, continue doucement je ne suis pas pressée, je me suis dit que sous son air sage le mari de ma copine était un petit vicieux et que j’allais m’amuser un peu.

– T’amuser avec moi ? réponds-je avec surprise. Tu veux dire que depuis le début t’avais prévu de finir par faire ta pute ?

– Non,  je voulais juste t’allumer sans rien derrière …ah… t’exciter un peu sans que tu comprennes que je le faisais exprès. Ca me plaisait juste de savoir que je te faisais probablement bander en cachette. AANhhh, ouiiii c’est boon ! Mais tu étais le mari de ma copine, et de toute façon je n’avais jamais rien fait avec un homme. J’aime juste leur donner envie.

– Ouais t’es vraiment une chienne en fait, t’as joué avec le feu donc tu assumes.

Tout en parlant ma main s’était insinuée sous la culotte de Saoussen et s’était posée sur son sexe qui s’était humidifié de plus en plus pour finir par dégouliner de mouille. Tout en la doigtant à petits mouvements avec mon majeur, sans le faire pénétrer trop loin pour ne pas prendre le risque de crever l’hymen, je pose mon pouce sur son clitoris que je commence à masser avec des mouvements circulaires. Elle se trémousse de plus en plus sur son siège, heureusement que le bas de sa robe est bien posé dessus car sinon sa mouille aurait imprégné les coussins. Ses mouvements suivent ceux de mes doigts et je la vois se mordre les lèvres, gémir profondément et s’enfoncer de plus en plus dans son siège. D’un coup elle appuie sur la manette pour allonger de quelques centimètres supplémentaires son dossier et ainsi avancer son bassin pour que ma main la possède encore plus facilement. Ses gémissements se transforment peu à peu en râles, je commence à me sentir à l’étroit dans mon pantalon, ma queue gonflée ne demande qu’à sortir. Je lui prends alors sa main gauche pour la poser sur la bosse de mon entrejambe qu’elle commence à masser sans se faire prier. Ma verge se tend encore plus sous son action, je n’ai qu’une envie, c’est qu’elle la sorte et me branle sur le moment. Ses doigts commencent à caresser mon sexe, sous le jean, sur toute sa longueur, le faisant encore grossir bien qu’il reste partiellement plié dans une position inconfortable par la toile du pantalon. Ma voiture est plus élevée que la plupart de celles qu’on croise sur les routes donc il y a peu de risques que d’autres automobilistes s’en rendent compte si je me fais branler tout en conduisant. A l’instant où j’ôte ma main de sa chatte pour venir ouvrir la braguette et ainsi libérer ma bite de son étau son téléphone se met à sonner. Elle regarde l’écran, puis moi, et me dit :

– C’est Nabil qui m’appelle en visio, je ne lui ai pas encore parlé aujourd’hui je vais répondre, reste sage Kamal.

Elle redresse son siège et jette un petit coup d’œil à sa tête sur le miroir du pare-soleil avant de décrocher, un grand sourire innocent affiché sur son visage. Je reste stupéfait par son sang-froid et sa capacité à reprendre contenance en quelques secondes, vous êtes dangereuses les femmes.
(Pour des raisons pratiques la discussion en arabe entre Saoussen et Nabil va être traduite en français)

– Salam Nounou, tu vas bien, commence Saoussen avec un grand sourire en voyant s’afficher sur l’écran le visage de son futur fiancé.

– Salam Saoussen, oui ça va et toi ? Répond celui-ci. Tu es où ?

– Là je suis en voiture, je vais à l’aéroport, c’est le mari de ma copine qui m’emmène, elle n’a pas pu le faire, elle s’est fait mal la pauvre.

Et ce disant elle tourne le téléphone en direction de mon visage, me prenant par surprise. Je vois s’afficher la face d’un homme de quelques années mon aîné, le visage tanné, les traits fins, et les cheveux noirs coupés mi-long. Il n’a pas l’air particulièrement enchanté de découvrir que sa « fiancée » est en voiture avec un autre homme, mais il ne semble pas non plus inamical.

– Dis bonjour Kamal, me lance gaiement Saoussen.

– Bonjour Nabil, tu vas bien ? Demandé-je un en bafouillant un peu.

– Ca va et toi ? Merci de l’emmener à l’aéroport.

– C’est normal pas de problème.

Ces quelques mots échangés, Saoussen retourne le smartphone dans sa direction et reprend son échange avec lui. Je reste ébahi par son assurance, non seulement elle lui parle comme si de rien n’était, mais en plus à aucun moment sa main n’a quitté mon pantalon. Elle continue à me masser la bite à travers le jean tout en parlant à son homme. Elle a bien pris garde à ne cadrer que mon visage quand elle a tourné son téléphone vers moi pour que je dise bonjour, et dans le même geste elle a serré ses doigts sur ma queue avec encore plus de force qu’auparavant, d’où ma surprise et mon bafouillement. Je reste coi devant autant d’audace, je savais que ma pharmachienne aimait jouer avec le feu mais sur le coup elle me prend totalement au dépourvu. Et elle m’excite aussi. Incroyablement fort. Quel genre de pute caresse la bite d’un homme pendant qu’elle parle avec son copain ? La situation est érotique au possible. Saoussen a repris sa discussion et échange des banalités avec Nabil pendant que sa main gauche continue son massage de mon entrejambe. Je bande comme cela m’est rarement arrivé, malgré les apparences trompeuses cette femme est une sacré perverse et on dirait que plus la situation est vicieuse plus elle prend plaisir à se comporter en salope. Ma bite, de plus en plus gonflée, commence à vraiment me faire mal enfermée qu’elle est dans mon pantalon. Je décide donc de finir ce que j’avais entrepris et ouvre d’une main ma braguette pour la faire sortir.

Saoussen, toute à sa discussion avec Nabil, observe mon manège du coin de l’œil et affiche un sourire gourmand en voyant ma queue s’extraire finalement de mes vêtements. Elle pose immédiatement sa main sur ma hampe et commence à la mouvoir de haut en bas, doucement.

– … et j’ai passé ma journée au Louvre, tu sais Nabil, une journée c’est pas assez pour tout voir, il faudra qu’on y retourne ensemble quand on sera mariés, tu sais que la joconde est toute petite et que…

Cette chienne raconte tranquillement ses vacances à son mec tandis que sa main s’active inlassablement sur ma bite, la faisant grossir, la flattant, la caressant. J’interrompt quelques instants son mouvement pour amener sa paume devant ma bouche et faire couler un filet de bave dedans avant de la repositionner sur mon sexe pour qu’elle reprenne son activité. Se faire branler à sec ça devient vite douloureux et avec ma salive en lubrifiant sa masturbation devient bien plus fluide, pour mon grand plaisir. Elle fait des mouvements amples et lents, descendant bien à la base de ma tige pour ensuite remonter jusqu’au gland et recommencer encore et encore. Dans sa situation elle ne peut pas trop varier sa technique de branlage, mais l’action de ses doigts est un vrai délice dont je me délecte silencieusement.

– … regardé sur le site d’Air Algérie, ton vol arrive à minuit passé, tu as bien dit à ton frère de venir te chercher ? demande Nabil.

– Oui, oui, ne t’inquiète pas je lui ai envoyé mon billet il sera là pour venir me chercher, pas de Aaah… pas de problème, répond Saoussen en réprimant un cri et écarquillant les yeux d’un coup.

– Qu’est-ce qui se passe Saoussen, demande Nabil interloqué.

– R..rien du tout, Kamal n’avait pas vu un dos d’âne et il a roulé dessus un peu rapidement le choc m’a surprise c’est tout, dit la pharmacienne en me lançant un regard courroucé.

Je m’amuse de la réponse de Saoussen, nous sommes actuellement sur l’autoroute et, à la différence du bled, il n’y a pas de dos d’âne sur l’autoroute ici. Son petit cri et sa réaction sont entièrement dus à main droite qui a repris possession de la culotte qu’elle avait quitté quelques instants auparavant. La surprise et la sensation de plaisir auquel elle ne s’attendait pas l’ont presque faite se trahir par sa réaction. Si elle profite de la situation il n’y a pas de raison que je n’en fasse pas de même. Mes doigts reprennent leur travaille de fouissage dans ce vagin encore plus mouillé qu’il ne l’était quand ils l’ont quitté deux minutes avant. Elle ne mouille plus, on dirait que sa chatte est en train de fondre sous mes doigts, j’imagine que le contexte de nos attouchements mutuels depuis qu’elle parle avec Nabil l’excite encore plus qu’elle ne l’était, et ça se sent. Son antre, est chaude, brûlante, dégoulinante de son jus au point que j’entends le bruit humide qui accompagne le mouvement de mes doigts. Je ne sais pas comment elle fait pour garder sa contenance avec son mec au téléphone mais elle ne laisse rien transparaître, à part le fait qu’elle parle un peu plus doucement, comme si elle devait rester concentrée pour dire ce qu’elle a à dire.

– … et je reprends le travail dimanche, c’est pour ça que je ne peux pas rester le weekend, sinon j’aurais aimé profiter un peu plus longtemps ici. Mais si je reviens samedi soir je serai trop fatiguée pour ouvrir la pharmacie dimanche matin, continuait-t-elle à expliquer à Nabil tout en mouvant son bassin d’avant en arrière sur le siège passager au rythme de mes doigts dans son intimité.

– Moi je suis content que tu reviennes, je passerai te voir à la pharmacie dimanche dans l’après-midi, j’ai quelque chose à te dire.

Elle doit probablement faire de gros efforts sur elle-même pour ne pas se démasquer avec des gémissements ou des grimaces de plaisir, car je sens bien au réactions de son corps qu’elle adore le traitement que je lui administre. Je dois moi-même faire plus d’effort pour être vigilant, j’ai un peu réduit la vitesse et roule sur la file de droite, comme les vieux et les nouveaux conducteurs. Ca ne m’étais jamais arrivé de me faire branlé au volant mais je kiffe cette sensation, par contre ça rend la conduite beaucoup plus dangereuse, c’est difficile de se concentrer sur le code de la route quand la main d’une magnifique salope monte et descend en rythme sur ma queue.

– Pourquoi tu veux attendre dimanche dis le moi maintenant, le reprend Saoussen.

– On n’est pas seuls là, je préfère attendre, temporise Nabil.

– Ne t’en fais pas, il ne comprend pas bien l’arabe, tu peux me dire ce que tu veux, lui explique sa « fiancée » en lâchant une œillade dans ma direction.

Elle sait très bien que, même si je ne m’exprime pas parfaitement en arabe, je maîtrise suffisamment bien cette langue pour comprendre la plupart des choses qu’il lui dira, mais il semble que pousser le vice encore plus loin et mentir à nouveau l’amuse. Ca me va, tant qu’elle continue à me masturber comme elle le fait.

– Ok, je voulais juste te dire que j’en ai assez de notre situation, j’ai un bon travail et un appartement donc je compte venir rencontrer ton père d’ici la fin du mois, explique le cocu inconscient.

La joie qui s’imprime sur le visage de Saoussen à ce moment n’est pas feinte.

– Je suis tellement heureuse Nabil, tu sais que ça fait longtemps que j’attendais ça, merci, merci, merci, s’extasie mon invitée.

– Bah de toute façon ça fait longtemps que je t’ai dit que je voulais te marier, maintenant au moins j’ai fixé la date, répond Nabil.

– Je suis troooooop contente mon Nounou, on va se marieeeer !!!

Je n’ai rien manqué de cet échange et je sens que Saoussen est moins concentrée sur notre petit jeu sexuel, ce qui est normal étant donné l’information qu’elle vient de recevoir. Si sa main est toujours posée sur ma bite, elle demeure immobile depuis trop longtemps à mon goût. Et puis c’est elle qui a lancé ce jeu avec le téléphone, je ne compte pas m’arrêter parce qu’on vient de lui demander sa main bien au contraire. Je fais entrer un peu plus profondément mon majeur et mon index entre ses lèvres et j’accélère leur mouvement pour que son plaisir augmente de conserve. Etant déjà submergée par les sentiments d’extase à cause de la révélation de Nabil, le travail de ma main dans sa chatte a tôt fait de lui faire perdre totalement pied. Je vois qu’elle a de plus en plus de mal à se retenir d’exprimer son plaisir, elle me regarde d’un air suppliant comme si elle me demandait silencieusement d’arrêter, mais elle ne peut être plus explicite car elle est toujours en discussion vidéo avec son futur époux. Loin d’être convaincu par sa demande muette j’augmente encore l’ampleur de mes mouvements contre sa chair, déclenchant je le vois une vague de plaisir qui commence à la parcourir.

– A..allo, N..Nabil… Je, je ne t’entends plus, ment-elle alors que la voix de son homme nous parvient encore parfaitement.

– Allo, allo Saoussen, je t’entend bien moi.

– Allo ? Aaallo ?

Puis, d’un coup, Saoussen coupe la conversation et explose littéralement.

– AAANH, MMMMH, AAah, pas maintenant Kamaaal, arrêêête, 3abess Kamal, me dit-elle entre plaisir et supplication.

– Non petite kahba, je vais continuer et tu vas jouir comme une grosse chienne d’accord ?

– Mmmmmmh…

– D’accord sale pute, tu es contente tu vas te fiancer, et ben tu vas fêter ça tout de suite avec moi.

Ma main contre sa chatte s’active à une vitesse extreme, je m’instroduit en elle, j’écarte mes doigts, je tire sur ses lèvres, je lui écrase le clitoris, je maltraite sa chatte comme de la pâte à modeler et ça la fait kiffer. Elle ne se retient plus et crie de plus en plus fort.

– AAaah, aaah, arrêêête c’est trop boooon, je dois parler à Nabil, il va trouver …aaaanh… ça bizarre… je dois le rappeler… mmmmm.. ouiiii

– Tu aimes ma main dans ta chatte madame la future mariée ?

– OUIIII, j’adore, continuue… ziiiiid… zid… ça mooonte, c’est boon.. mmm nikni Kamal, nik atchouni ya chikour.

– T’es ma pute hein, ma grosse chienne.

– Oui, ana kahabtek Kamal, nhebek, nheb zobek.. aaaannnh… AaNNNh…. AAAh… AAAAANNNNH… OUIIIIIIIIIIIiiiiiiiiii….

Je sens le corps de Saoussen se tendre brusquement sous mes doigts et s’agiter de spasmes incontrôlés pendant qu’elle jouit à pleins poumons, elle se laisse totalement aller submerger par le plaisir et par la nouvelle qu’elle vient de recevoir. Elle vit sa jouissance sans entraves, sa bouche s’ouvre et se ferme sur des cris parfois exprimés et parfois muets. Puis doucement je sens son corps se détendre petit à petit.

– Mmmmmh, c’était trop booon Kamal, trop bon… mais c’était pas le moment, pas maintenant, ça va pas.

– Tu vas te marier sale chienne, lui réponds-je en tournant mes yeux vers elle, considère ça comme mon cadeau de fiançailles.

– Mais Nabil, il faut que je le rappelle, il va trouver ça bizarre sinon, s’alarme-t-elle en reprenant son téléphone.

Je lui prends l’appareil des mains et elle me regarde interloquée quand je lui dis d’un ton ferme :

– T’inquiète tu vas le rappeler mais avant tu vas me sucer la bite comme une bonne salope.

Et sans lui laisser le temps de se ressaisir je pose ma main sur son hijab et lui appuie la tête en direction de mon sexe encore bandé. Elle se laisse faire sans réelle protestation et prend en bouche ma queue encore couverte de bave et dont s’échappent quelques gouttes de liquide transparent. En tournant ma tête sur la gauche je peux voir un automobiliste me doubler et m’adresser un sourire entendu avant de continuer son dépassement. Il ne peut pas voir l’intérieur de mon habitacle d’où il est, ma voiture étant surélevé, mais il a sans doute compris ce qu’il se passait lorsqu’il était derrière moi. Il a probablement vu la silhouette de Saoussen s’abaisser côté conducteur, la suite de la déduction n’était pas très compliquée.

– Suce bien ma bite maintenant salope, ah ouais t’es une fille bien ? Une fille à marier ? T’es qu’une pute en vrai.

Sous mes insultes je sens la bouche de Saoussen se refermer sur ma queue et s’activer avec entrain à l’engloutir et la sucer aussi bien que possible. Ses grognements manifestent le plaisir certain qu’elle prend à être traitée de la sorte.

– Tu voulais appeler Nabil chienne, lui-dis-je en me laissant emporter par l’enthousiasme, eh ben on va l’appeler, tout pourra lui dire que tu es fière de devenir sa pute… euh sa femme.

– Mmmggg…, fait-elle en sortant ma bite de sa bouche, non ne fais pas ça Kamal.

– Ta gueule, je sais que ça te fais mouiller de faire ta chienne en passant pour une sainte.

Et joignant le geste à la parole je connecte son téléphone en bluetooth à la radio de ma voiture et lance l’appel, vocal cette fois et non plus vidéo il ne faut pas déconner, vers Nabil. Je repose le téléphone et redirige la tête de Saoussen vers ma bite. Malgré ses protestations elle ne se fait pas prier pour se remettre à sucer. La sonnerie retentit une fois ou deux puis la voix du fiancé s’élève forte et claire dans l’habitacle.

– Allo, Saoussen, tu m’entends mieux maintenant ? demande le futur marié.

– Oui Nabil, excuse moi je pense que c’était mon réseau vu qu’on est en voiture, répond la pharmacienne après avoir ôté ma bite de sa bouche, du coup je te rappelle mais sans la vidéo, ça devrait mieux passer.

Aussitôt finie sa phrase elle se baisse à nouveau vers ma queue et recommence à la déguster. La vue qu’elle m’offre est magnifique, sa tête voilée montant et descendant le long de ma bite. Une main posée à la base de celle-ci qui reprend le travail en me branlant dès qu’elle arrête de me sucer pour répondre à Nabil. Heureusement ce dernier semble bavard et elle n’a pas eu de mal à le lancer sur la manière dont il allait venir demander sa main. Saoussen ne l’interrompt quasiment pas, se contenter de ponctuer tout ce qu’il dit par des « ok » des « d’accord » ou de simples « mmmmh » d’assentiment quand elle a la bouche pleine. Elle se prend de plus en plus au jeu et s’amuse parfois à lever les yeux sur moi pendant qu’elle avale ma queue. Son regard est concupiscent au possible et si sa bouche n’était pas déformée par ma bite je suis sûr qu’elle serait ornée d’un sourire éclatant. Cette femme aime le vice, l’interdit, le tabou, et ça me plait à un point incroyable. Je suis au volant avec l’amie de ma femme en train de me faire sucer et branler pendant qu’elle organise son futur mariage, la situation, la qualité de la pipe qu’elle me prodigue, le regard de Saoussen, la branlette à laquelle j’ai eu droit il y a quelques minutes… je sens que je ne vais pas pouvoir tenir plus longtemps. Pendant ce temps Nabil continue à déblatérer.

– Et du coup si je viens le 29 tout le monde sera là chez toi ? demande-t-il

Une fois de plus Saoussen stoppe sa fellation et entreprend de me branler pendant qu’elle répond :

– Oui ça devrait le faire, je t’aime tellement tu sais. Tu as prévu de ramener qui et quoi avec toi ?

Elle est astucieuse, elle sait très bien, connaissant le côté bavard de son futur, qu’une telle question va lui faire prendre la parole pendant un long moment. De la bave coule le long de ses lèvres, elle approche sa langue de mon gland et lui administre quelques coups de langue en me fixant dans les yeux. Entre chaque léchouille elle échange un mot avec Nabil. Puis elle amène sa langue à la base de son sexe et entreprend de me le lécher sur toute la longueur, lentement, comme un bâtonnet de glace. Elle fait ça bien la pute, très bien. Mais je sens que la pression monte, je ne vais pas tarder à tout cracher, alors sans un mot je tire son voile en arrière et lui enfonce à nouveau ma bite bien profondément dans la bouche. Les palpitations de mon sexe lui annoncent la proximité de la délivrance finale et elle réagit en redoublant d’ardeur. Elle met de plus en plus de vigueur à la fellation qu’elle m’octroie, jouant de sa langue sur mon sexe à l’intérieur même de sa bouche pendant que Nabil commence à parler du montant de la dot qu’il entend payer pour sa future femme. Je commence à me crisper sous l’action de sa bouche experte, je sens le sperme monter progressivement vers l’urètre jusqu’à l’explosion finale. En plusieurs jets chauds et gluants je me répands dans sa bouche tandis qu’elle reste goulûment accrochée à ma bite, aspirant mon liquide comme la version érotique d’une succube voulant me vider de mes fluides. Je me retiens de ne pas externaliser ma jouissance par des grognements qui pourraient être facilement interprétés pour ce qu’ils sont par le « fiancé ». Je me vide entièrement dans son orifice buccal sans que cela n’ait l’air de la déranger particulièrement, elle semble même prendre un plaisir non dissimulé à se faire remplir la bouche de ma semence. Quelques gouttes perlent rapidement sur les coins de ses lèvres, rendant la vision de cette chienne voilée avec mon sexe dans la bouche encore plus érotique. Elle continue de temps en temps à marquer son acquiescement à ce que lui explique Nabil par des « mh » pouvant passer de manière crédible dans la conversation. Une fois certaine d’avoir aspiré tout ce que mes couilles avaient en réserve elle se retire, se rassoit, me fixe et avale tout ce qu’elle avait en bouche puis d’un doigt récupère les quelques gouttes égarées coulant sur son menton pour les lécher elle aussi, apparemment elle n’aime pas le gâchis.
L’air de rien elle reprend la conversation avec Nabil d’une voix détachée et irréprochable.

– Désolée Nounou, on arrive à l’aéroport là et on va entrer dans le parking. Je te rappelles après mon chéri.

– Pas de problème, lui répond celui-ci, à tout à l’heure.

Ce n’est pas totalement faux, nous commençons à voir apparaître au bout de la route la forme des terminaux de l’aéroport. Dès qu’elle a raccroché, Saoussen se tourne vers moi.

– Tu m’as donné mon cadeau de mariage, je viens de te donner mon cadeau d’adieu comme ça on est quittes. Ca t’a plu ?

– A ton avis ? T’es devenue une sacré suceuse en peu de temps tu sais. Mais pourquoi tu parles de cadeau d’adieu, on se dit juste au revoir.

– Non Kamal, j’ai bien profité et j’ai adoré cette semaine, mais quand nous nous reverrons je serais mariée et il n’est pas question que je continue le 3ib avec toi. Je serais entièrement à mon mari, me répond-elle fermement.

– On verra ça Saoussen, lui dis-je tout en allumant une cigarette et en lui tendant, t’aimes trop le vice pour ne pas retomber dedans de temps en temps. Je suis sûr que tu as remouillé quand tu me suçais juste parce que tu entendais la voix de Nabil.

– C’est vrai, concède-t-elle en tirant une bouffée de fumée et en la recrachant, ça m’a excitée comme je ne l’ai jamais été. C’était tellement tordu. Mais je te le redis, c’était la dernière fois.

– Comme tu veux, conclu-je avec fatalisme tout en pensant que chienne reste chienne et que dès que j’en aurais l’occasion je la pousserai à rebasculer du côté obscur.

Nous continuons à discuter le temps d’arriver à l’aéroport, j’ai rangé mon engin et je garde la main posée sur sa cuisse dénudée sans que cela ne semble lui poser de problème pendant que je la félicite pour son mariage et qu’elle trace des plans pour l’avenir. Une fois arrivé au parking je sors récupérer un chariot puis reviens pour le charger des bagages de Saoussen. Sur le panneau d’affichage l’avion d’Air Algérie est indiqué à l’heure, miracle qui ne s’était jamais produit de toute ma vie. Je regarde avec déception la porte des toilettes non loin de là et je glisse à Saoussen pendant que nous marchons côte à côte :

– Dommage, si ton avion avait eu du retard je t’aurais emmené dans ces toilettes, j’aurais retroussé ta robe et je t’aurais fait crier comme une chienne.

Elle jette un regard intéressé et rieur vers les commodités puis me répond :

– Mmh, ça aurait pu être intéressant mais on n’a pas le temps, et en plus je t’ai dit qu’on ne fera plus rien de sexuel tous les deux. Il faut te faire une raison.

Tout en parlant elle effleure prestement l’avant de mon pantalon du bout de ses doigts avant de partir d’un léger rire. Les paroles contredisent déjà les actes, je la laisse donc se convaincre qu’elle va redevenir la femme bien qu’elle prétendait être sans rentrer dans son jeu. Après avoir été enregistré ses bagages nous nous quittons devant la barrière non sans nous faire la bise de manière très appuyée. Elle profite que je la serre dans mes bras, et que je colle son corps au mien pour enregistrer une dernière fois ses courbes, pour me glisser dans un murmure :

– Merci pour cette semaine ya chikour, je ne regrette rien même si je ne suis pas fière de moi, j’ai pris énormément de plaisir avec toi.

– De rien petite pute, lui répond-je, la prochaine fois tu n’auras plus ta virginité à protéger…

Elle sourit à cette dernière attaque.

– Gatlek lala Kamal, profite de ce que tu as eu.

Et elle se retourne, tend son passeport au policier de garde et s’engage dans le couloir sans se retourner. Elle part comme elle est arrivée, le son de ses talons claquant sur le marbre froid du sol de l’aéroport et mes yeux fixés sur ses fesses qu’elle prend un dernier malin plaisir, je le sais, à faire tanguer plus que de raison. Elle tourne à gauche et s’engage dans une porte. Il était écrit que je ne la baiserais pas cette femme, malgré tout nous nous sommes plongés ensemble dans une semaine de débauche que je n’aurais jamais pu imaginer. L’habit et le moine comme on dit.
Je me dirige vers la sortie de l’aéroport et avant de descendre au parking récupérer ma voiture je m’arrête à l’extérieur près du dépose minute et allume une cigarette. Dans le bruyant silence de l’aéroport je penche la tête en arrière et souffle la fumée vers les nuages. Je prends ensuite mon téléphone et envoie un message à Hanane.

Elle est partie, je rentre
 
 
FIN DE LA PREMIERE PARTIE
 
Merci à toutes celles et tous ceux qui ont lu et aimé cette histoire. Si ça vous a plu ne vous gênez pas pour voter, c’est toujours gratifiant de savoir que ce que j’écris plaît.
La suite de cette histoire viendra plus tard, on verra si Kamal parviendra à remettre Saoussen dans son lit, si Saoussen va se marier, si Hanane va découvrir la double trahison, et d’autres choses encore. Mais avant ça je vais écrire et partager d’autres textes, certains sexuels et d’autres non et j’espère qu’ils vous plairont autant.

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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