Prologue :
Ne manquait plus que son nécessaire de toilette mais elle le trouverait dans la salle de bain de sa tante où elle l’avait déposé la veille. Elle montait tranquillement l’escalier de bois peint en blanc, s’appuyant sur la balustrade qui courait le long des marches et arriva sur le perron lorsque son diable de cousin la dépassa en courant, la bousculant au moment où elle allait pousser la porte de la pièce d’eau.
– Merde, Jacques tu fais chier ! lâcha-t-elle au blondinet pressé qui déjà refermait derrière lui, la laissant seule les bras ballants le long du corps, le nez contre la paroi de la porte.
Mais Jacques ne répondit pas, affairé à se faire beau pour attaquer une nouvelle journée ensoleillée. Betty se retourna, s’adossa à la porte et se laissa glisser sur le sol, les jambes légèrement écartées, son peignoir dévoilant de jeunes cuisses blanches et fermes, ses mains regroupées sur ses jambes, tenant sa serviette de bain.
Elle maugréait, pestait contre l’adolescent qui ne voyait en sa cousine qu’une empêcheuse de tourner en rond. Depuis qu’elle était arrivée en vacances chez ses parents, elle était l’objet de toutes les attentions ce qui rendait jaloux ce fils unique de bonne famille, habitué à ce qu’on céda à tous ses caprices. Il n’avait aucune animosité envers elle mais sa présence perturbait simplement son quotidien.
Elle, en revanche, voyait toujours en cet adolescent le jeune garçon avec lequel elle partageait ses jeux, avec lequel elle chahutait dans l’innocence de leur enfance. Le bruit de la douche la tira de sa rêverie. Son cousin était plus coquet qu’une jeune fille. Il prendrait sûrement temps de se bichonner et il était inutile qu’elle restât à attendre son tour. Il aurait probablement vidé de ballon d’eau chaude avant de consentir à sortir. Elle saisit sa serviette d’une main, pris appui sur l’autre et replia une jambe pour se relever. Dans se mouvement, son corps pivota face à la porte et sa tête arriva au niveau de la serrure…
Dans ces vieilles maisons de campagne, les portes intérieures étaient rarement équipées de serrures modernes. Il y était préféré le charme des loquets anciens et des serrures de belle taille dont la clé constituait à elle seule, un élément de décoration. C’est dire qu’à se moment là, son regard n’eut aucune difficulté à faire l’aperçu de la pièce par le logement de clé. La baignoire se trouvait sur le mur opposé à l’entrée et servait de réceptacle à la douche murale. Ni rideau, ni porte, juste un petit nuage de vapeur protégeait le baigneur. Jacques, debout et pratiquement dos au mur se tenait les mains derrière le dos, laissant couler l’eau chaude sur sa tête et ses épaules. Elle ruisselait sur sa peau en de multiples rivières et affluents qui se rejoignaient principalement à sa ceinture.
Betty regarda d’abord par curiosité, juste pour savoir où il en était, prête à l’enguirlandait si celui-ci trainait trop. Elle regarda ensuite admirative et un peu surprise de voir comment le corps de son cousin avait changé. Ce n’était plus ce gros poupon qui partageait ses jeux mais presque un homme au corps sec, athlétique, légèrement poilu. Elle ne pouvait pas détacher son regard de son torse musclé, de ces bras puissants. Elle ne réalisait pas encore que si son esprit était toujours sur cette partie supérieure, son regard avait suivi le flot du ruissèlement qui se perdait dans la pilosité de son pubis. Lorsqu’elle le réalisa enfin, elle comprit qu’elle était hypnotisée par son sexe vigoureux que massait l’eau chaude. Elle se sentit d’abord coupable mais ce sentiment fut fugace. Après tout, elle regardait par le trou de serrure, et alors ?
Pendant qu’elle se posait ces questions métaphysiques, Jacques avait bougé et s’était copieusement savonné le corps. Il se frictionnait sans ménagement et sa musculature se révélait à mesure de ses mouvements. L’œil collé à l’orifice, elle n’en perdit pas une miette. Elle tressaillit légèrement lorsque son cousin saisit sa verge et la décalotta pour la savonner. Il en jouait, la masturbait en resserrant ses doigts lorsqu’ils arrivaient à proximité du gland.
La réaction mécanique fut immédiate : il arborait maintenant une splendide érection. Amusé, il se tripota quelques minutes sans se douter qu’à deux mètres, une jeune fille était bée et paralysée par ce spectacle. Jacques pressa le mouvement et accompagna le jeu de ses mains par une vigoureuse ondulation du bassin. Betty ne voyait plus que ce sexe tendu au gland tuméfié ainsi que de vigoureuses testicules qui balançaient au gré des mouvements. Un râle étouffé et une respiration haletante mirent fin aux ébats. Il avait joui. De longues giclées de sperme blanchâtre maculait la faïence de la baignoire. Betty sentait mille fourmillements courir le long de son corps et une douce et agréable chaleur s’emparer de ses membres, de sa poitrine et de son sexe trempé. Elle venait de connaitre son premier émoi, elle avait juste 13 ans.
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