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SAM (Suite)

SAM (Suite)



3. Lou et Camille
Le samedi suivant, je suis allée chez Camille et Lou. Je voulais que ce soit clair entre nous, sans ambages, ni faux-semblants. J’ai attaqué bille en tête, je ne suis pas taureau pour rien.
– Lundi, on a longuement parlé avec Willy. Je voulais élucider certains points, je vais pour cela revenir en arrière pour que l’incident soit clos, je l’ai fait avec Mylène, vous êtes mes deux autres amies les plus intimes. Voilà, en bref, la suite des événements qui me sont arrivés samedi, dans l’ordre :
– Au départ pas de sexe depuis 6 mois au moins, est-ce que je suis cocue ?
– Ensuite, la pression de la fête…
– La fête est finie, je me détends, je danse, mon beau-frère me pelote et m’invite à le rejoindre plus tard dans la nuit…
– Je descends à la cave, j’y trouve Paul en train de sauter sa belle-sœur Agnès
– Je redescends sur terre, j’enrage et plonge pour calmer mes nerfs, avec un maillot super sexy, mais je ressors quasi à poil.
– J’enrage encore plus contre lui et décide de me venger dès que possible.
– L’équipe des amis décide de continuer, tous nus, lumières éteintes, on essaie de s’att****r.
– Je plonge immédiatement, trouvant l’exercice providentiel, je suis abordée immédiatement. Je voulais un homme… Il me coince contre la margelle, se plaque contre mon dos, et me caresse de partout. Je craque en sentant son sexe battre ma cuisse. Je m’en saisis, il me pénètre, je jouis plusieurs fois, il est infatigable, on a un dernier orgasme ensemble, je me retourne…
– C’est Willy, mon propre fils !

– Je ne vous dis pas dans quel état j’étais, je me suis évanouie. Par la suite, retrouvant mes esprits dans la journée de dimanche, je n’ose rien avouer.
Willy est introuvable, j’ai commis un i****te, je suis cocue…
Mylène reste avec moi l’après-midi, je dors un peu, on parle, elle me calme, me rassure, j’affronte Paul, que je mets dehors…
Le soir, j’apprends que Willy est chez vous. Mylène m’explique ce qui m’est arrivé point par point, logique implacable, je ne suis pas en cause, mais victime des événements de la soirée… Rassurée et hors de cause, on s’embrasse, on se caresse, je deviens lesbienne… Maintenant je vous comprends, je vous aime…
Je parle à Willy qui m’explique et confirme ce que m’a dit Mylène, je ne suis pas en cause, lui, surexcité par vos caresses de l’après-midi, n’ayant pas trouvé une proie, se retrouve près d’une femme sans la voir, qui dès qu’il la touche, elle s’offre en pâture, écarte ses cuisses en râlant sous ses caresses…
Concours de circonstance…
Voilà mon histoire du week-end, date à encadrer, je suis devenue une autre en quelques heures. Femme, cocue délaissée avide de sexe, cocue vengeresse, épouse infidèle, lesbienne, mère comblée, amies exceptionnelles…
Soit dit en passant, j’ai aussi appris des choses où vous êtes impliquées, comme le déniaisement de mon fils et son éducation sexuelle poussée au niveau 4…
– Tu sais, on l’avait surpris l’an passé. Il aimait jouer à la Wii, mais au second plan, il regardait du porno sur internet. Son comportement était normal, jeune fougueux, découvrant le sexe, les tiraillements qui arrivent, qui font qu’il doit se libérer et le plus simple pour un homme c’est se masturber et tout s’arrête…
L’an passé à 15 ans, je le trouvais maigrichon, un peu dans ses rêves… Cette année on l’a regardé tailler nos arbres, il avait forci des épaules, s’était musclé, il avait des gestes précis, assurés, presque matures, il était devenu sensuel, il nous regardait comme des proies, ne baissait plus les yeux, les cherchait parfois… Un jeune a****l sentant l’appel de la forêt…
J’avais surpris son regard plongé dans son décolleté de Mylène, chez toi, dans l’hiver. Il la badait, la main sur son pantalon… Il faisait pareil pour nous, surtout avec Lou qui fait plus jeune que moi, qui est plus naturelle dans ses gestes, plus sensuelle, plus sexy dans ses choix de vêtements.
On en parle un peu et décidons d’agir pour son bien…
Lorsqu’il a eu fini de nettoyer le bassin et que l’eau montait, que le filtre fonctionnait à fond, on a joué sur la console… Pour la première fois, il a perdu plusieurs parties. Il n’était pas concentré, quelque chose le tracassait. J’ai cherché, on a cherché… Il évitait notre regard, pourtant nous étions correctement habillées… J’ai compris d’un coup. On avait flirté un peu avant, avec Lou, au salon, tandis qu’il travaillait… On entendait la scie électrique, la tondeuse, on s’est laissé dériver… Il a dû nous voir…
Je lui ai demandé, ce qu’il ressentait pour nous, ses amies, amies de sa mère. S’il nous trouvait belles, attirantes, s’il avait déjà connu des filles ou des femmes plus âgées que lui… Finalement on lui a demandé si de nous voir nous embrasser, ça lui avait donné envie… Il a explosé !
– Oui, bien sûr, deux femmes qui s’embrassent et se caressent devant moi, qui gémissent, c’est encore plus excitant qu’en vidéo…
– Tu as besoin d’évacuer la pression ? Tu te masturbes dans les WC, ou on doit t’aider ? Peut-être que tu aimerais même participer à nos ébats, apprendre le sexe entre femmes ?… Apprendre à nous satisfaire, à nous caresser ? Tu sais, on fonctionne différemment, surtout une vraie lesbienne comme Lou, elle cherche d’autres caresses qu’une hétéro… On se sert de jouets, lorsqu’on ressent le besoin d’un homme, on le remplace… Qu’est-ce que tu en penses ? On pourrait t’offrir mieux qu’Internet, mieux qu’une pute pour te déniaiser, mieux que tes parents qui voient toujours l’enfant en toi, appeler un chat un chat sans tabou, sans gêne, et mieux qu’un livre d’éducation sexuelle. De plus tu pourrais à certaines conditions passer immédiatement aux exercices pratiques…
– Bien, c’est certain que je ne dirais pas non… Je pourrais vous tondre la pelouse plusieurs années pour payer ces cours très particuliers…
– Ouais, méfie-toi de ce que tu dis, ça peut être interprété différemment… Alors ?
– Ça me tente, je me sens bien avec vous, vous êtes jeunes dans vos têtes et proches de mon âge, réellement très belles et très désirables…
– Alors tu vas téléphoner à ta mère pour lui dire que tu n’as pas fini et que tu restes ici jusqu’à demain soir, et on ira se baigner après manger, ensuite ce sera Noël pour toi. Va voir la piscine et contrôle l’eau, pour qu’on puisse se baigner avant…
– D’accord.
– Mais attention, tu n’en parles à personne, ça reste entre nous trois.
– Bien…
– Règle n° 1 : tu ne feras que ce que l’on te permettra, c’est une règle immuable avec les femmes, lesbiennes ou pas.
– Enregistré…
– Bon ! Tu es en formation pour 24 heures…
Un peu plus tard, après dîner, nous nous sommes baignées… On s’est déshabillées, embrassées, caressées. Il nous regardait, n’osant approcher, la main sur son sexe… Je ne voulais pas aller trop vite. On l’a encadré, on a joué un peu, on a parlé de nous, de notre amour, on l’a caressé, il a réagi rapidement, il était prêt pour le premier exercice… Lou a eu envie d’y goûter, disant que c’était un enfant, un sexe tout neuf, un jouet vivant…
On a passé la nuit à faire son éducation et son perfectionnement, spécialisation amour féminin. On a tout passé en revue, les zones érogènes, la masturbation vaginale et clitoridienne, les jouets qui nous stimulent, même les potions magiques sous forme d’extasy ou de cannabis… Rassures-toi, à doses minimes. Puis les questions-réponses…
Il a assuré, ça l’a dopé grave… Il m’a baisée comme un chef, j’ai joui pleinement, mon dernier amant datait de plusieurs mois… Lou a craqué, lui offrant sa chatte de lesbienne pure et dure… Il l’a faite grimper aux rideaux, il faut dire qu’il a été servi par la nature, un quasi gamin avec une bite énorme qui vous éclate le vagin et vous lamine pendant des heures, infatigable… Aucun jouet ne peut lutter…
– C’est vrai, Sam, on avait pris notre tâche au sérieux, en faire un ado averti… On l’a initié à la sodomie dans la nuit, on n’a pas regretté, ni moi, ni Camille…
– Ton fils est une bombe ! En aucun cas tu n’étais concernée, on a eu un amant, jeune, inexpérimenté, que l’on a partagé, en toute connaissance de cause… Certes, la seule chose, il est mineur, bien qu’il soit mature, grand et fort comme s’il avait 18 ans et même plus…
– Je vous remercie pour votre franchise, cela me fait du bien d’entendre la vérité. J’ai confiance en vous… Je sais que je n’ai plus à me mêler de sa vie sexuelle, il est libre. Je lui ai dit d’ailleurs que je préférais qu’il se tourne vers les jeunes filles de son âge, mais que s’il a des pulsions, des désirs, qu’il fasse ce qui lui plait, du moment que l’acte est partagé. Il devient adulte, je ne peux rien empêcher. Mais s’il a des questions, besoin de conseil, je suis là pour l’aiguiller vers la meilleure solution.
– Bravo, tu es intelligente. Nous n’en doutions pas, et de plus tu es belle à en crever, attirante et une amie sincère. Nous aussi, naturellement, nous sommes avec toi, te soutenons après ces épreuves et si on peut t’aider, ne te gènes pas…
– Je vous ai dit que Mylène et moi avons goûté aux plaisirs saphiques. J’étais dans un état second, livrée à moi-même, j’ai accepté un baiser, puis ses caresses, et… je me suis jetée vers elle, comme accrochée à une bouée. Elle m’a ouvert l’esprit, bien qu’elle ne soit pas lesbienne véritablement. Ce fut une expérience mutuelle, une découverte qui nous a rapprochées, calmées, comme une communion des sens. Pour ma part, j’ai aimé ses caresses, j’ai senti son désir, son amour, on a joui ensemble. Vous avez initié mon fils, pouvez-vous perfectionner la mère…
Elles me regardent interdites, les yeux grands ouverts…
– C’est si soudain… Nous sommes un couple de lesbiennes. Ton fils est devenu notre amant, il en entré dans notre intimité, sans tabou, sans sentiments, seulement un ensemble de circonstances et la curiosité de la vie d’un ado…
Toi ce n’est pas pareil. On t’aime d’amitié, on t’admire. Je ne voudrais pas que cette amitié se transforme et nous sépare avec Lou. Nous risquons aussi de te voir comme une intruse, une concurrente… Si cela arrive, ne nous en veux pas de prendre nos distances afin de préserver notre couple…
– Entendu, bien sûr, je vous adore. Camille tu es géniale de sincérité, de clairvoyance. Je ne suis pas bête au point d’y risquer notre amitié à toutes les trois. Je ne cherche qu’un contact, deux sexes, deux corps pareils au mien, deux expertes des caresses saphiques qui me permettent d’avancer, de jouir, de d’approfondir ce que j’ai pu entrevoir…
– Oh, ce n’est que de l’expérience, des désillusions… Je sais que la peur n’ôte pas le danger. Mais nous avons confiance en toi et tu nous offres de quoi te remercier pour ces années d’amitié en venant partager notre intimité en toute franchise… Viens contre nous…
Commence alors un moment intense. Je ne suis pas attirée vers l’une ou l’autre, j’aime autant l’aplomb de Camille, sa superbe, ses yeux verts intenses, qui vous démontent, vous déshabillent, vous déstabilisent, que la sensibilité de Lou, sa fragilité, sa beauté naturelle, sa sensualité.
Assise au milieu, sur le grand canapé du salon, elles me sourient, se déshabillent et je découvre leurs seins libérés et font glisser leurs culottes en venant tout contre moi, m’offrir leurs nudités…
Elles me libèrent de mes vêtements avant nos premiers baisers, nos premiers attouchements et caresses libertines…
Offerte à leurs fantasmes, je ressens les effets de ces contacts charnels dont la sensualité bien féminine de Lou qui me grise… Elle s’est agenouillée entre mes cuisses, tandis que Camille lèche délicatement mes seins, comme une première récompense. Ses mains leur jouent une douce mélodie, charmant et effleurant mes tétons érigés. La langue de Lou réveille complétement ma libido, celle de Camille parcours mon corps, nos baisers sont délicieux, sucrés et mon ventre se liquéfie peu à peu. J’exprime mes sensations, mes gémissements résonnent dans le salon, Lou met toute sa science pour faire monter mon désir. Camille, excitée par mes râles, m’offre son intimité que je m’empresse de caresser, trouvant son bouton d’amour, elle se joint moi pour un ensemble vocal soutenu. Mes caresses, mes doigts qui glissent en elle, son bassin qui m’appelle, nous nous retrouvons toutes les trois sur le tapis, nous abandonnant dans des positions multiples et variées, profitant de chacune, offrant à chacune… Lou jouit sous ma langue, combinée aux caresses de son amante, elle a un premier orgasme, tremblant de tout son être… Camille excitée par nos râles, caressée, embrassée, offerte à nos pulsions, s’ouvre et crie sa jouissance, se libérant d’un flot de liquide juteux que Lou vient recueillir. Les deux femmes échangent alors des baisers profonds, se caressant mutuellement et arrivent à jouir ensemble, en me regardant dans les yeux, écartelée, ma chatte rougie par une masturbation dantesque… Elles se précipitent sur moi, et m’emportent dans un jeu de caresses qui me font délirer, mêlant nos sexes, les frottant l’un contre l’autre, chacune à son tour, pénétrés par leurs doigts et leur langue, excitant mon clitoris, ouvrant mon petit trou, ouvrant de toutes parts mon corps à leur science. Je jouis pour la première fois, par deux orifices en même temps, tétanisée de me voir et de m’entendre les implorer crûment de me sodomiser à fond, à en devenir leur esclave, leur chienne… Elles se partagent alors mon corps jusque tard dans la nuit, où je rends les armes…
Epuisée, anéantie par ce premier combat, nous nous lovons l’une dans l’autre, amantes impudiques, et elles m’entraînent dans leur chambre.
Mes lèvres trouvent celle de Lou, nous échangeons des baisers merveilleux de tendresse et de sensualité, Camille nous apporte un verre de jus de fruits, puis elle allonge Lou sur le ventre, en remontant ses fesses. Camille entame une sodomie à l’aide d’un gode ceinture. Je participe activement à son envolée, léchant et suçant sa chatte, écartelée, son clitoris érigé énorme, elle subit nos assauts combinés en hurlant un orgasme ravageur…
Lou gît sur le lit, épuisée, merveilleuse de nudité. Camille la cajole, l’embrasse tendrement, heureuse de l’avoir comblée de plaisir.
– Tu veux essayer ?
– Je….
– Tu l’as déjà fait par un homme ?
– Oui…
– Alors c’est pareil, en mieux, tu verras…
Je me sens entraînée, positionnée, préparée, caressée, embrassée, écartelée, retournée… Indécente, provocante, un doigt s’insinue dans mon anus, le masse, l’ouvre, le lubrifie avec mes sécrétions et un produit froid en tube… Camille s’approche pointant son faux sexe entre mes fesses. Je sens une sensation inconnue, comme un membre qui glisse en moi lentement, puis des mains qui saisissent mes hanches pour mieux me maintenir. Lorsqu’elle ressort, je n’ai aucune douleur, un vide, j’ouvre les fesses, elle me reprend… Je gémis… Elle accélère, je jouis… Je me sens perforée, emportée, ivre de plaisir au bout d’un moment, pour m’envoler ensuite vers des rives inconnues, où je feule mon plaisir, criant et gémissant sous le joug de mes deux amies…. Lou, caresse mes seins, cherche mes lèvres, glisse ses doigts dans mon vagin, ses doigts vibrent, tournent en moi, se rapprochent du sextoy que Camille coulisse lentement… Je délire ma jouissance, que c’est bon !… Un jouet merveilleux de sensualité qui m’a emmenée encore plus loin… Une expérience exceptionnelle, dans des conditions optimales de plaisir.
Je comprends que l’on peut amener sa partenaire à un niveau de jouissance supérieur à celui d’un homme, si l’on dispose des connaissances et de produits adaptés. Même sans le jouet, le fait d’être pénétrée par ces deux orifices, comme par deux hommes, provoque une jouissance décuplée, le fait d’êtres aux mains de deux femmes, ajoute une dimension, car elles seules connaissent le ressenti intime de leurs caresses…
Ainsi, j’ai vu Camille fondre et jouir en même temps qu’elle me pénétrait avec le jouet, et Lou avoir un orgasme identique au mien, venant elle-même de le subir.
La nuit ne fut pas longue, parsemée de plaisirs féminins divers, d’autres jouets, vibrants utilisés de concert, les essayant tous, du plus simple au plu complexe, destiné à nous procurer les sensations les plus complètes, anus, clitoris, vagin, point G, un univers mécanique au service du plaisir de la femme, par la femme, mais pas que…
J’ai ainsi aimé un nouveau produit constitué de deux sextoys (mâle et femelle), relié chacun en Bluetooth à un smartphone, communicants par Internet, qui permettent à deux personnes de ressentir à distance le plaisir de l’autre et inversement… Un plaisir pour communier intimement avec son conjoint (mais pas que…), où qu’il soit sur terre…

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