De longues heures passèrent. J’arrivai à me calmer en écoutant le doux ronronnement du ventilateur qui m’amenait de l’air frais dans cette étuve. Uniquement cela me reliait au monde extérieur.
Je fus réveillé en sursaut par le sas qui s’ouvrait, laissant filtrer une lumière feutrée.
J’avais réussi à me rouler en boule sur le côté et avait somnolé.
Je tâchais de me remettre sur pattes pour rapidement passer ma tête par l’ouverture. Une gamelle était disposée là ; remplie de croquettes. Docilement je tendais mon cou pour atteindre de ma langue mon repas de la journée. Mais seulement après quelques secondes, la sonnerie bipait et je reculai pour libérer le sas qui descendit en silence.
Je me retrouvai plongé à nouveau dans le noir.
Puis tout à coup le haut parleur grésilla et des voix résonnèrent dans la niche. Des grincements, des gémissements et des voix entremêlées résonnèrent à mes oreilles. Ma maitresse femme avait tenu parole et avait activé son téléphone portable. Un homme était en train de la baiser, dans ce qui avait été mon lit ! Ma femme criait et l’homme y prenait du plaisir.
Sidéré j’entendis ma femme lui crier’ vas y, baises moi à fond, défonces moi.’
Je reconnaissais le bruit caractéristique du bois de lit qui tapait dans le mur
‘Allé vas y baises moi’.
J’entendais le rythme du lit s’accélérer. Ma queue souffrait le martyr dans sa grille, mes couilles étaient dures.
‘T’aimes la queue toi hein ? T’aimes te faire baiser à 4 pattes hein !’
Ma femme criait et jouissait bruyamment pendant que l’homme la bourrait à grands coups. J’enrageais et me tapais la tête contre les parois, excité comme un fou.
Mais ce n’était pas fini.
J’entendais ma femme reprendre son souffle. Le bruit m’indiquait un changement de position.
‘Tu vas voir comme on les baise les allumeuses dans ton genre’
Ma femme poussa un cri de surprise. L’homme ahanait et avait accéléré la cadence. Ma femme criait maintenant, puis l’homme jouit bruyamment en la traitant de pute.
La communication fut coupée. Je replongeais dans le silence absolu, coincé dans ma boite, oublié dans le placard sous l’escalier. Je pensais à mon chien Toby qui devait rêvasser, affalé sur son tapis, à rêver de ses chasses.
Mon attente était rythmée par mes somnolences, mes courbatures, mes crises d’angoisse et mes interrogations multiples.
L’ouverture du clapet de nourriture rythmait ma souffrance muette. Je me nourrissais rapidement dans le temps imparti par la minuterie, sans être affamé sachant par expérience que ma maitresse pouvait arrêter de me nourrir.
C’était mon seul repaire du temps écoulé.
6 ouvertures, 6 diffusions de lumière, 6 extensions de ma tête, les épaules près du sol pour passer ma tête par l’ouverture.
Et puis les bips, la descente du sas et à nouveau mon isolement.
J’avais trouvé l’apport d’eau qu’un tube au dessus de ma tête me délivrait. Une forme bite en latex que je devais pomper au vrai sens du terme me désaltérait après mon repas journalier. Les trois dernières fournées de croquette avaient un gout différent, salées. Les croquettes étaient plus molles et certaines dégageaient une odeur forte. Je buvais plus mais le gout restait dans ma bouche. Je m’habituais finalement à ce gout étrange.
L’aérateur se mit anormalement à tourner plus vite, un air froid de l’extérieur arrivait dans mon cloaque, renvoyant mes odeurs à l’extérieur.
Un rai de lumière aveuglant et toutes sortes de bruits assourdissants m’avertirent brutalement de l’ouverture de la porte extérieure.
Le sas de nourriture s’ouvrit et l’image de deux jambes accroupies me ravit de joie. Je ne reconnaissais pas ces jolies bottines noires pointues, mais c’étaient bien les cuisses de ma maitresse femme en arrière plan. Mon sexe et mes couilles s’animèrent instantanément, mais furent vite comprimés dans leur équipement.
Un ‘sors de là, dépêche toi ! ‘ Me ravit de joie.
Ma joie fut vite remplacée par des douleurs généralisées dans tous mes membres et mon dos dès que j’amorçais ma sortie. Je n’avais pas bougé pendant plusieurs jours, 6 au moins !
Mais ma maitresse n’avait pas que ça à faire, j’empestais le chien et une douche m’attendait.
Elle me remit la laisse et tirait de toutes ses forces sur mon collier déjà très étroit. Tous mes membres étaient affaiblis et elle m’étranglait. J’en criais de douleur. Aucun son ne sortit de ma bouche grande ouverte. Même un gémissement rauque comme dernièrement.
Pas un son.
Je glissais ou marchais maladroitement de mes 4 membres ankylosés, tentant de soulager mon cou, mais maitresse me tirait sur la terrasse et m’aspergeait d’eau glacée à l’aide du tuyau d’arrosage. J’hurlais à nouveau de douleur. Mais rien ne sortit de ma gorge. Maitresse n’en avait rien à faire et concentrait le jet sur mon cul et mes couilles souillés. Elle était organisée et méthodique, avait revêtu sa tenue de vétérinaire pour les toilettes : grand tablier et bottes en caoutchouc blanc. Une tondeuse passa sur tout mon corps, hormis mon sexe et les zones inaccessibles par cette ceinture métallique, et finit sur mon crâne et mon visage.
J’étais dans un état second : ma déchéance, mes humiliations, mes punitions c’était une chose que j’endurais avec toujours un espoir, même maigre, de rémission.
Mais cette fois j’étais devenu muet.
L’a****l qu’elles avaient dressé ne pouvait plus s’exprimer. Jamais plus quelqu’un ne se soucierait d’attendre un avis ou une réponse de ma part.
Je restais à sécher au soleil dehors pendant que maitresse devait se préparer. Mes membres étaient fiables et tremblants.
Je pris conscience qu’on devait être le soir, elle partait en soirée.
Je la vis revenir comme jamais je ne l’avais vu en 20 ans de mariage. Sa robe en cuir rouge dont elle m’avait parlé qui lui tombait prêt du corps, mettant en évidence ses seins lourds qui pointaient à travers le cuir, la découpe cintrée accentuait sa courbure de reins et ses courbes épanouies d’une femme mure. Ses jambes gainées de bas à fines résilles avec couture au dos étaient chaussées d’une superbe paire de bottines rouges vertigineuses aux talons métalliques effilés. Un rouge à lèvre électrique et des yeux profonds sublimaient le tout.
Elle m’ouvrit la porte fenêtre et me lança du haut de ses talons.
‘Je vois que ma petite robe te plait. En général, ça excite les hommes. Mais tu sais bien que tu ne vas pas en profiter, toi pauvre chien obéissant. Lèches moi mes escarpins, c’est tout ce que tu auras. C’est déjà beaucoup.’
Je m’appliquais à faire briller ces superbes chaussures avec excitation. Elle se déplaçait à petits pas. Je la suivais maladroitement couvert de courbatures pour me replacer et lécher avec application ses bottines. Elle me dominait de toute sa hauteur. Face au miroir, elle finissait de se maquiller les cils.
‘J’espère que tu as apprécié tes dernières croquettes. Je les assaisonne avec le sperme de mes amants. Je ne t’ai pas fait participé à toutes mes soirées, mais tu vois je te garde le meilleur.’
J’accusais le coup, mais ne relâcha pas mon léchage pour éviter une quelconque punition. Je redoutais qu’elle ne me renvoie d’ici quelques minutes dans ma boite.
Je compris alors que j’avais tout raté.
Ma chute était belle et bien irréversible.
Jamais elle ne s’était habillé de cette façon avec moi. Jamais plus je ne pourrai profiter de son corps.
Moi, chien aphone, tondu de prêt, le sexe plaqué et grillagé contre mon ventre. Ma place était de retourner dans ma boite, pendant qu’elle allait chauffer des mâles pour qu’ils la baisent. Comme une réponse à mes pensées, elle continua à me narguer, visiblement excitée par son pouvoir, ma soumission silencieuse.
‘Ce soir je vais retrouver mon petit jeune. Tu sais, celui du premier soir ? Hum une vraie bête et avec une bite ! Infatigable !! Tu n’avais pas l’image, juste le son. Mais tu as pu imaginer comme il m’a baisé !’
Ses chaussures étaient brillantes jusqu’au talon aiguille, mais je continuais mon travail, essayant de ne l’entendre. Qu’elle s’arrête par pitié. Mais visiblement, elle se délectait de la situation. Jamais je ne l’avais entendu parler si crument de sexe.
‘Une vraie bête ! Je n’étais pas habituée à ça, tu es bien placé pour le savoir, avec tes petits coups de bites rapides et tes ahanements grotesques. Non là, il me prend et me reprend de tous les côtés. Hum j’ai tant d’années à ratt****r ! Je me régale enfin !’
Bon j’arrête, ma culotte est trempée !
Allez promis, je te réserve ses capotes.’
Soudain, elle m’asséna un coup de talon dans la nuque.
‘Allez ça suffit comme ça’
Comme un gong, sonnant la fin d’un combat après lequel j’étais KO de ses coups, la sonnette de la porte retenti
.
‘Allez, couché ! Là bas sur ton tapis !
Mes derniers poils se redressèrent en entendant cette voix.
‘-Bonjour, je suis heureuse de te rencontrer ! Voici donc la nièce de Laurence. Entres donc, je t’attendais !
-Bonjour Mme XX, Laurence m’a beaucoup parlé de vous. Mais je vois que vous allez sortir !
-Oui j’ai besoin de m’amuser un peu après toutes ces histoires. Mais entres, nous avons le temps de faire connaissance’
Les deux femmes s’installèrent dans le canapé, Nolwenn me jeta un regard de conquérante qui me fit froid dans le dos à nouveau.
Je me recroquevillais sur mon tapis, contre le mur opposé. Je les observais furtivement.
Ma femme se pavanait dans sa tenue de salope en chasse. Le cuir épousait tant ses formes qu’on pouvait deviner le soutien gorge dans le dos et même les jarretelles sur son cul généreux. Elle s’assit dans un crissement de cuir qui aurait fait bander un eunuque.
Nolwenn avec sa jeunesse et sa beauté sauvage portait un simple leggings moulant couleur gris métallisé avec une paire d’escarpin noir de 12 cm. Son cul cambré, ses hanches et ses cuisses étaient un appel au sexe. Un perfecto noir ouvert sur un teeshirt au col très échancré. Celui-ci épousait la forme de sa lourde poitrine nue qui se balançait, provocante, en rythme avec ses balancements de bassin. Bien que gainé, plaqué et gainé mon sexe palpitait sur mon ventre et un liquide en goutait.
Bien que menant une vie de chien, mon excitation devant ces deux femmes superbes restait celle d’un homme torturé.
– Je suis vraiment désolé de ce que …mon mari à pu te faire subir. Quel dépravé, une belle fille comme toi, qui suivait un stage.
– C’est une vieille histoire Mme XX. J’ai mis du temps à m’en remettre, c’est vrai. Mais maintenant (elle posa ses mains sur les genoux de ma femme) grâce à votre réaction et celle de ma tante, ce gros con ne fera plus de mal à personne. Regardez-le, sur son tapis, à poil avec son joli collier.
– Oui tu as raison Nolwenn, on a fait ce qu’il fallait. Il l’a bien cherché.
– Oh oui ! Il est plus utile comme ça !
– Oui, regarde mes bottines, comme il les a astiquées ! C’est un talent qu’il faut lui reconnaitre.
– Et il a d’autres talents ! Il n’y a pas que les bottines qu’il sait astiquer !’
Elles éclatent de rires. C’est au tour de ma femme de poser les mains sur les cuisses de Nolwenn. Une complicité inquiétante s’établissait entre-elles.
– ‘Laurence m’a parlé de tes séances de domestication, c’est comme ça que tu appelles ça ?
– Oui c’est ça. Je ne vous donnerai pas tous les détails, parce ce que cette raclure risque de vous dégouter, mais le principe est de le briser pour mieux le modeler. Il faut alterner les périodes d’isolement et de perte de repères comme l’enfermement en cage étanche avec des périodes d’espoir et de plaisirs primaires comme la nourriture, la douche, la promenade. Mais je ne vous apprends rien, vous êtes vétérinaire je crois.
– Oui, le dressage d’un a****l se fait toujours par la récompense d’une friandise, d’une caresse. La punition se fait par la réprimande verbale pour un a****l intelligent ou la suppression du repas pour les plus primaires.
– Exactement ! Sauf que dans le cas de Rex, il y a tout un mode de pensée de gros con à effacer. Sa récompense a été longtemps liée au sexe. Aujourd’hui c’est terminé. Sa récompense c’est qu’on le sorte de sa cage tout simplement.
– Oui j’ai remarqué comme il se jette sur nos pieds pour nous remercier.
– Pour lui, cela équivaut à un acte sexuel quasiment. Imaginez que c’est le seul contact qu’il peut avoir désormais avec une femme ! Sa vilaine langue sur une chaussure ! Regardez le sur son tapis, il n’est pas loin de jouir à nous entendre parler de lui.’
Elles éclatèrent de rire en me regardant. Je baissais la tête. Nolwenn reprenait plus sérieusement son exposé sur mon éducation.
– Les stages de domestication que j’organise consistent à tout chambouler dans ses notions de plaisir. Imaginez-vous : il y a encore quelques semaines, il a pris du plaisir à me forcer à le sucer. Aujourd’hui il apprend à prendre du plaisir à servir de vide couille. Croyez moi Mme XX, encore quelques semaines et Rex prendra autant de plaisir à se faire enculer à la chaine ou sucer des queues que de lécher vos bottines favorites !
– Incroyable ! Bravo Nolwenn ! Et encore merci.
– C’est un plaisir Mme XX
– Je te le laisse pour le weekend comme prévu alors ?
Un frisson dans le dos me fit relevé la tête.
– Oui j’ai tout organisé. Il va finir par y arriver
– Je vais en profiter pour faire la fête ce soir. Après toutes ces années à subir ce porc, je respire crois moi !
– Vous avez bien raison ! Profitez et régalez vous ! Je vous le ramène dimanche soir. A vous ensuite de gérer sa période d’isolement.
Elles éclatèrent de rire et se levèrent.
Ma femme tendit ma chaine de laisse à Nolwenn….
A suivre………..
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