Lorsque je ferme la porte de mon garage, jamais je n’aurais pensé à ce que j’allais vivre ces quelques jours qui vont suivre.
Je suis Irène de mon prénom, Galant, de mon nom de jeune fille, 45 ans, et divorcée depuis 2 ans.
Institutrice, sans autre charge qu’un grand adolescent qui vit entre chez-moi et ma belle-famille près de Lyon, enfin, la famille de mon ex, je n’ai pas eu le cœur de me battre et leur retirer ce droit.
Mon ex est décédé depuis quelques mois, d’une maladie que l’on dit longue, sans préciser laquelle, en fermant les yeux…
On ne s’aimait plus, on ne se détestait pas, on a trouvé mieux, on a partagé les torts, d’un amiable consentement, et on a fait notre route chacun de notre côté.
Pour lui hélas tout s’est arrêté trop vite, et pour moi, j’ai trébuché sur cette nouvelle route, pavée de doutes, triste de son départ, sans vraiment avoir vécu mes rêves, comme les mois qui avaient suivis notre rencontre, il y a 20 ans…
Il était jeune, beau comme un dieu, célibataire par choix, libre, il le disait, surtout à moi, petite fonctionnaire dans cette bourgade du nord de l’Isère, près des hautes montagnes….
Je n’étais pas de là, plutôt du sud… Mais l’amour m’avait poussée à demander cet endroit, on s’était mariés très vite, surtout pour le bébé…
Les parents n’auraient pas accepté de bon gré, une mère célibataire, dans le giron de la famille.
A l’époque cela était mal vu par la hiérarchie, bien que l’on soit assez libres dans le monde de l’enseignement, en général.
Les premières années furent pavées de plaisirs et une entente parfaite, entre ski l’hiver et vacances en camping-car, nous circulions dans toute la France, dès que 3 jours de repos se profilaient…
Le bébé grandissait, nous étions heureux…
Puis les responsabilités, les soucis d’un enfant de plus en plus difficile, qu’il fallait surveiller, et le tracas de nos professions qui nous séparaient parfois.
Il était cadre commercial dans une entreprise nationale et partait fréquemment aux 4 coins de France.
Moi, c’étaient les réunions, les séminaires de travail, j’étais directrice d’établissement, avec un pas dans l’Éducation Nationale…
Bref, j’avais gravi les échelons, sans me battre, calmement, en faisant mon travail, acceptant quelques remplacements, puis prenant en charge des tâches plus valorisantes, dans l’accompagnement et l’intégration des nouveaux fonctionnaires.
De fil en aiguille, notre fils passa à travers les mailles, on découvrit trop tard qu’il avait franchi quelques bornes, conséquence de notre éducation élastique et de nounous incompétentes, choisies en urgences.
Ce fut le début de la fin pour notre mariage, il partit pour la capitale, je respirais…
Mais la maladie le rattrapa et ce sont ses parents qui prirent le relais pour notre fils, quand je ne pouvais pas être à ses côtés. 80 kilomètres me séparaient de lui…
Avec adresse et patience on le remit sur la bonne voie, il était passé très près de tomber aux mains de bandes hors la loi, avec tout ce que cela entraîne, vices, vols, drogue, réseaux, etc…
Je mis tout mon savoir pour le recadrer, il changea de lycée, préféra se rapprocher de Lyon et des facultés. On fit le maximum, il le comprit et nous remercia d’une première année réussie.
Quand mon fils fut lancé dans ses études à fond, mon époux décédé, ma vie prit un tournant.
J’habitais dans ce bourg de 15.000 habitants, tranquille, entre plaine, forêts et sommets.
Je ne pouvais pas me laisser aller à des relations au grand jour, ou tumultueuses, étant souvent appelée à paraître en public.
C’est lors d’un repas de fin d’année, que j’eus un premier coup de foudre.
J’étais fatiguée de me battre, ma vie n’était pas drôle, je vivais quasiment seule…
J’allais à cette fête sans entrain.
Après le père Noël, le repas se passa très bien, nous étions entre gens de la mairie, et de l’arrondissement. L’entente était parfaite, on se connaissait, je me déridais, on m’invita à danser…
Plusieurs danses s’enchainèrent, mon cavalier était bavard… J’écoutais… Jusqu’à la fin de la séquence…
Puis le disco prit le pas, je restais sur la piste, bavardant avec telle ou telle de mes anciennes collègues. Je croisais ma coiffeuse, bien accompagnée…
On décida d’activer le changement de cavalier, au son de la sono, un sifflement, et hop on s’agrippait à un autre danseur…
Je repérais un homme de belle prestance, inconnu, grand, bronzé, j’eus la chance de faire quelques pas de danse avec lui…
Quand le jeu cessa, je le cherchais du regard….
Il était ingénieur, travaillait pour le conseil général, arrivait dans la vallée…
La soirée se passa bien, mais j’étais dans la peur d’une aventure sentimentale, je le quittais sans noter son portable, ne donnant pas le mien…
Je le recroisais dans un marché de Noël, puis lors d’un match où mon fils jouait au football pour le téléthon.
Il m’invita à m’installer près de lui, son fils aussi jouait, mais dans l’autre camp…
Je me pris au jeu, regardait le match, devenait supportrice… Acharnée… Mon fils venait de marquer !…
Je sentais qu’il se passait quelque chose en moi, premiers émois depuis ma séparation, je n’avais jamais trompé mon mari, ne pensais pas le faire maintenant…
Ma sexualité était à l’abandon, j’étais enferrée dans le sauvetage de Lionel, la maladie de Jean, il me fallait une épaule, elle venait à moi…
On se prit à se sourire, il acheta deux bières, je n’aimais pas trop ça, mais je bus la canette entière, sans verre, en riant aux éclats…
Après la fin du match, les garçons allaient au cinéma, Edgar m’invita au restaurant, simplement, pour rester ensemble et faire connaissance.
Il me raconta sa vie en mangeant, sa femme était partie avec un de ses amis…
Il avait eu pas mal de peine, n’avait rien vu venir… Il lui a fallu 1 an pour se ressaisir, sa femme avait abandonné son fils, il a changé de région, et voici que ce soir il fait connaissance d’une nouvelle maîtresse…
Au dessert, nous étions parfaitement en phase, on se tutoyait, et en me raccompagnant, jusqu’à ma villa, il se pencha vers moi, moi vers lui, et on s’embrassa…
Tout revint en moi, mon corps réagit, j’avais envie de lui…
De baisers en caresses, je revivais mes rares flirts d’autrefois…
Je ressentais du désir, comme avant…
J’avais envie de passer le pas, comme avant…
Mais combien de fois j’en étais restée là ? Je ne couchais pas le premier soir à cette époque…
Mais depuis je ne couchais plus du tout…
Ses baisers et ses mains mettaient le feu à mon ventre, s’infiltrant partout, plus que de raison…
Il me fallait opter rapidement, je n’allais pas me faire sauter dans cette voiture ?
Mes seins avaient doublé de volume, mes tétons pointaient honteusement ma robe, il les effleura innocemment, avec élégance, d’ailleurs, il était élégant…
Je ne bougeais pas, abaissant ma garde, cherchant le mieux… Était-ce raisonnable ?
Je sentais le désir m’emporter aux frontières de ma conscience…
Ensuite je ne serai qu’une pauvre femme en émoi, obéissante, soumise à un homme en rut…
Les garçons n’allaient rentrer que vers minuit, or, il était 22 heures…
Le sien avait une clé de leur logis, un VTT…
Le mien, avait un scooter, et sa clé aussi…
Ils avaient l’habitude de rester seuls, le mien et le sien avaient un portable…
L’hôtel était une solution envisageable, il commençait à faire froid dans l’habitacle, il fallait se décider… Je lissais ma robe sur mes cuisses… Cherchais mon sac à main…
– J’ai aimé te serrer contre moi… J’aimerais continuer…
– C’est rapide… Je ne sais pas… J’ai apprécié aussi…
– Je pense à l’hôtel de Vannier, ce n’est pas trop loin… Je ne veux pas te forcer la main, paraître pressé, les bonnes rencontres sont rares, j’ai la sensation d’avoir senti quelque chose d’évident… Nous sommes 2 adultes, j’aimerais devenir ton amant…
– Tu serais le premier depuis 15 ans, hors mon mari…
– Que d’honneur !… J’espère être à la hauteur !
– De ce que j’en ai senti, la longueur est prometteuse, et je pense me souvenir du mode d’emploi… Et toi ? Du sevrage ?
– Une petite année, je pense… J’ai flirté en vacances au mois de mai… Coup d’un soir, sans intérêt…
– Tu vois, je n’ai même pas pensé à moi… J’ai foncé droit devant… Tu es le premier que je regarde et qui me tente…
– Voilà l’établissement, on est à 10 minutes de notre village…
– Je suis connue aussi… Mais je te rejoindrai après, comme si j’avais garé la voiture…
– Tu penses à tout toi…
– C’est mon métier. Ah, et je n’avais rien prévu depuis des mois… Donc, étant encore dans la fleur de l’âge, je suis théoriquement fertile…
– Tu n’es pas ménopausée ?
– En fait je ne sais pas… Je suis à la fin de ma vie de procréatrice…
– Cela m’attire encore plus…
Il ferme son véhicule, j’attends quelques instants…
Il ressort, me fait signe, la chambre est un module externe, un cocon…
Je le rejoins quand la voie est libre, Edgar m’ouvre et c’est le paradis…
Ses lèvres, sa langue, je fonds, je suis sans force, comme la première fois, tétanisée…
Il défait, dézippe, enlève, fait glisser… Je suis contre lui, dans la pénombre, je l’ai voulu, juste la salle de bain éclairée, une lueur complice…
Mes seins sont triturés, massés, excités, je lui ouvre mes cuisses quand il se fait pressant…
Il prend ma main, je sens quelque chose s’y poser…
Dur, chaud, de bonne facture, j’avais raison…
Sa bouche parcourt mon ventre, glisse vers mon pubis, et sa langue découvre mon antre…
Ma main fait son travail, gardant le dard en forme, j’aimerais…
Il me comprend…
Nous basculons l’un vers l’autre, sans aucune gêne pour moi…
Je me sens en confiance, j’ai envie de baiser…
Il ouvre toutes les portes, son dard franchit mes lèvres… Je me concentre sur cette proie…
Prise entre deux feux, je sens mon sexe s’ouvrir, pleurer comme avant, surtout que des doigts viennent me rendre visite, et que ma chatte abandonnée, aime ce genre de rencontre…
Il est doux et tendre, se complet dans des gestes enivrants…
Sa langue m’enflamme, lèche mes trésors, je le serre plus fort, mes lèvres coulissent sur sa hampe, du haut du gland rosé à la base envoûtée… Je suis douce et perverse…
Je soupire, me laisse envahir, et ses premiers baisers sur mon capuchon électrisé, me font jouir, me boostent, me projettent vers cet acte oublié…
Je le déguste avec passion, me donnant sans façon, le prenant en cadence…
J’ai sauté le pas, je suis entre ses bras, je vais me faire baiser par mon premier amant !
J’y ai pensé parfois, dans des moments de doute, il y a bien longtemps, puis plus récemment, les soupçons étaient fondés, je n’ai pas relevé, j’étais trop occupée…
Il bouge, il se tend dans ma gorge…
Je comprends à ses yeux ronds… Il est temps d’aller plus loin, sinon catastrophe…
Je n’ai plus trop de repères pour ce genre de choses…
Calée dans les oreillers, je replie mes cuisses, il att**** mes chevilles, je sens son aiguillon, je suis punaisée sur son tableau de chasse…
Oh ! Que c’est bon ! Un bonbon glisse dans mon vagin, il me remplit de douceur, de sensations merveilleuses et je jouis, feulant ce renouveau dans ma salle de jeu…
Il me prend lentement, bien au fond, puis il recommence…
La vague que j’avais oubliée, se met de nouveau en action…
Je parle du ressac, de l’écume, du vent, de la plage de sable fin, où viennent mourir les vagues… Plus le cri des mouettes… C’est moi, qui tremble entre ses bras…
Mon ventre suit les vagues, s’emboite contre le sien, on ne fait plus qu’un corps…
J’appuie sur ses fesses, monte mon bassin, il entre encore plus loin, j’ai un trou, une absence, le plaisir merveilleux de sentir un orgasme…
Dieu que c’est fabuleux !
Alors je recommence…
– Refais-moi l’océan !
Et il me prend plus fort, se lâchant, prenant un rythme viril, la vague devient orage…
Orage de passion, de gestes et de caresses, un doux égarement, je donne mon accord, la mer se déchaîne…
Je suis trempée, perforée de part en part, il me cloue sur le lit, je rebondis parfois sous ses coups de boutoir…
Oh, maman que c’est bon !… J’avais oublié ce que c’était de se donner à un homme…
Il ralentit un peu, s’arrête un instant, cherche ma bouche, m’embrasse voluptueusement…
Ses mains sur ma poitrine, viennent tout sublimer…
– Oui !… Retourne-moi, j’aime aussi comme ça…
Oh, il devient maître à bord, je jouis quand il écarte mes fesses, je feule quand il sort, je brame quand il recommence, et continue son effort, me baisant bien à fond, je sens bien plus sa bite, elle touche le fond… Elle m’envoie sur orbite…
Orgasme insidieux, tu me mets à genoux, je griffe les oreillers, m’abandonne à mon sort, je deviens soumise, plantée dans mon jardin intime, par un pieu magistral, rougeoyant de désir, ce désir délicieux, qui prouve sa dominance…
Je ne risque plus rien ! Enceinte à mon âge ?
Depuis quelques années, j’ai été bien trop sage, et ne me suis pas occupée de mes organes sexuels laissés en jachère, et des risques éventuels d’une inutilisation…
Pas de contrôle non plus, ni de visite d’entretien…
Un vide démentiel…
Je ne peux pas être inséminée… Plus rien ne doit fonctionner…
J’ai trop envie de le sentir exploser dans mon ventre, cela fait si longtemps…
Il a mis un condom ! Discret et si malin…
Il a dû l’enfiler dans la dernière ligne droite… Il est vraiment parfait… Alors pas de regret !
Il me bombarde, il me fourre, me délire…
Je jouis, re jouis, je le lui dis, je suis à lui, je le sens se distendre, se réchauffer, brûler, se répandre, au moment où je tremble…
Je me donne, soulève les fesses, venant le percuter avec force, déclenchant des bruits de succion dissonants…
J’enfouis ma tête dans mes bras, la chambre tourne, je gémis de plaisir, il est raidi, me possède, planté comme un baobab dans un désert de feu…
Quelle séance de rattrapage !
J’ai réussi mon examen, il m’a baisée sans égard, lui aussi, s’est fait plaisir, me sautant comme une bourge…
Prêt à payer, prêt à acheter mes faveurs de garce…
Je me colle contre lui, ses lèvres viennent chercher les miennes…
On ne dit rien… Sa peau contre ma peau…
Assouvis l’un et l’autre, pas besoin de mots, juste notre regard…
On s’endort un instant, emportés par nos libidos rassasiées…
Que c’est bon de sentir son sexe contre ma cuisse, libéré de tout plastique…
J’ai une envie diabolique…
Je le prends dans ma bouche et je lèche, suce, réactive, ressuscite, le sens revivre, et petit à petit devient appétissant…
Il se frotte contre moi en grognant, je me frotte à lui, caresse avec ma main, son torse, son pubis, ses bourses… Je monte à l’assaut…
Il grogne de nouveau, il remplit ma main, je fais un va et vient, imitant sa façon de me prendre…
Je l’embrasse, en ouvrant mes cuisses autour de son bassin…
Je sens la verge gonflée toute proche…
Je me soulève, il la place, je me relève, elle est contre la porte, je l’ouvre, elle rentre…
Je m’empale avec fougue d’un coup, grande ouverte, encore dégoulinante de notre dernier exploit !…
Oh, que c’est bon de se mettre aux commandes !…
Mon bassin suit sa verge, plantée dans mon ventre, droite et gauche, avant et puis arrière, je sens des papillons entrer dans mon vagin, je chevauche…
Je suis sa cavalière, hautaine et fière…
Il accompagne mes mouvements, une main sur mes hanches, l’autre sur mes seins, qui se balancent…
Oh, oui !…
J’ai envie de me prendre, de ne plus m’arrêter, de faire gicler sa semence, sans autre protection…
Et la vie va se répandre…
Je jouis déjà, de son dard qui me délire, qui grossit à l’intérieur et pousse mes organes, une super extase, penchée en avant, je peux me soulever, augmenter la performance, le sentir en entier, me baiser, me pourfendre…
J’augmente le rythme, me balançant sur lui, parfois sautillant, parfois bien enfilée, mon désir se concentre, je ne me retiens plus, je ne pense plus, je ne sens que son dard, qui déclenche mon orgasme et se libère en moi, dans la plus belle des extases…
En sueur dans ses bras, il est toujours en moi…
J’émerge après quelques secondes de perte de contrôle, mais c’est si envoutant, que je m’en fiche, je suis à lui, il est à moi, je viens de faire éjaculer son membre, jamais je n’avais fait cela avant, ni avant d’avant…
Je me sens nymphomane, je me sens grandie, je me sens femme, libre dans la nuit…
Quelques minutes passent, je regarde mon téléphone, il est l’heure du retour…
L’eau est brûlante sous la douche… Il me rejoint, me touche, se penche sur mes seins pleins de gouttes brillantes…
Sa main entre mes cuisses !… Je dois faire la police !
J’ai le cœur qui fait mal, quand il s’arrête devant chez moi, qu’il me vole un baiser, dans l’obscurité de son SUV.
J’ouvre la portière, je ne me retourne pas, je marche en automate, en sortant mon trousseau…
Pas de lumière au salon, ni dans sa chambre, pas de scooter devant l’entrée, j’ai le temps de me calmer…
Assise dans le canapé, désaltérée, calmée par ce silence, je pense à ces dernières heures, cette rencontre, ce rêve…
J’ai envie de vérifier si tout est resté en place, en regardant la télé éteinte… Pas de bruit…
Que c’est bon de ressentir à nouveau cet émoi, se sentir femme…
Un message !
« Maman, je dors chez Julien, tu sais, le fils de ton nouveau copain, je passe demain matin, je t’aime… »
Puis quelques minutes plus tard, un autre SMS…
« Ton fils est avec le mien, ils écoutent de la musique, et font un jeu en ligne. Je suis un homme heureux ce soir, j’ai un peu de toi chez moi… Edgar »
Une larme coule sur ma joue… J’ai fait l’amour avec un inconnu… Edgar !…
J’ai envie d’être dans ses bras, de me donner encore à lui, c’est meilleur la seconde fois, on m’a dit…
Je fais un rêve, mêlé de réalité et de fantasmes…
Je suis allée chez lui…
Mon fils dort dans la chambre de son ami, j’entends une musique lointaine, adoucie…
Je suis nue contre Edgar, j’ai reconnu la chambre, il s’est mis nu aussi…
Couchée sur le côté, enveloppée de ses bras, on écoute la nuit…
Son sexe est revenu ! Je le sens se nicher dans mes fesses, il masse mes seins, me mange une oreille, je frissonne de plaisir, j’ouvre un peu mes cuisses, il en profite, se colle contre moi, je le sens descendre… …
Je suis à sa merci…
Mon bonbon s’est ouvert, mes grandes lèvres béantes luisent de désir, le gland part à l’assaut, remonter mon sillon…
J’ondule contre lui, il va bientôt me prendre, j’en crève d’envie !
Le gland est en butée, il ouvre ma minette…
Ça y est, il est entré !
J’applaudis sa victoire, remonte mon bassin, me cale dans son sens, il n’a plus qu’à pousser…
« Ah !… Oui… Heu !…. Lentement, doucement, laisse-moi te savourer, je ne veux pas crier, mon fils est à côté… »
Mais quand il pousse, même lentement, tout mon corps s’ouvre à lui, je ronronne de plaisir, je lui dis que j’ai faim de lui, que j’en ai rêvé depuis hier soir, qu’il me manquait déjà…
Il pousse et pousse encore, je me sens engrossée…
Il bouge dans mon corps, je me sens m’envoler…
Il agrippe mes hanches et me plaque contre lui, et là, comme une vague, il va et vient dans mon ventre, plus loin chaque fois, plus à moi, plus en moi, et je libère mon sexe, m’ouvre à sa caresse, plus de faux-semblants…
Il me baise avec tendresse, son sexe entre et sort, grossit, revient encore plus vert, encore plus gros, m’ouvrant de nouveau…
J’ai besoin de lui, je ne peux plus attendre, j’ai envie de crier, de libérer mon orgasme, trop longtemps réprimé…
« Oh ! Oui, chéri, viens dans mon jardin, pour y semer ta graine….
Je me sens délivrée, je sens que tu rentres, je sens c’est merveilleux, je sens que tu m’enfantes… »
Mon corps est libéré, je gémis de plaisir, il est monté sur moi, et me reprend encore, jusqu’au bout, il va jouir, moi aussi, encore, encore…
J’écarte mes cuisses, enserre ses hanches, me donne en plein, il se libère enfin…
Il n’est pas protégé ! Je viens de m’en apercevoir !
La semence est lâchée, bien au fond du vagin, là où c’est le plus doux, là où j’ai fait le premier, qui dort comme un bébé, à deux pas de moi…
Tant pis…
J’ai adoré, faire l’amour divin, cet amour plein de tendresse et de douceur, j’en avais besoin, pour redevenir femme, je t’ai ouvert mon sexe…
Le tien est toujours là, au chaud dans mon fourreau, endormi, repu…
Tes bras croisés sur mes seins, tes mains en forme de corolle qui les berce…
Je te sens dans mes reins, tu viens de me refaire l’amour… Dans mon rêve…
Que c’est bon de rêver, me dis-je en m’éveillant…
J’ai entendu le moteur, puis la clé…
Je n’ai pas envie de bouger, je suis si bien, encore sur mon nuage, son sexe encore en moi, et sa main sur un sein, ou bien est-ce la mienne ?
– Salut maman, je rentre, je vais me doucher…
– Oui, chéri, je reste encore au lit quelques minutes. Tu as déjeuné ?
– Non, je t’attendrai, et même te le préparerai !
– Tu as bien dormi chez ton nouveau copain ? »
– Oui, mais ce matin, sa mère est arrivée, ils ne l’attendaient pas…
– Et ?
– Ça a bardé, il se sont engueulés, alors j’ai filé… Sans demander mon reste…
Mon pauvre chéri…
Et Edgar ?
Il m’avait parlé de sa femme, la mère de son enfant, partie avec un ami du couple, abandonnant son logis, son mari, son enfant…
Ils ont divorcé, il me semble, qu’est-elle venu chercher ?
Pourquoi a-t-elle la clé ?
Comme une ombre au tableau…
C’était trop parfait… Je me sens trahie, comme s’il m’avait baisée, un coup sans importance, histoire de se vider…
Ce dimanche est une horreur, je n’ose laisser une trace sur son portable…
J’ai un creux au ventre, une appréhension…
Me larguer après m’avoir sautée… Dans un hôtel de passes… Comme une catin !
Mais pourquoi ce mensonge ?
Il aurait pu le dire qu’elle vivait avec lui, même de temps en temps, selon leurs accords elle n’a pas la garde de leur enfant, juste un droit de visite, c’est normal…
Pour moi rien ne changeait, j’aurais dit oui quand même…
Mon fils fait sa vie avec ses amis, l’après-midi s’étire…
Ménage, rangement, je fais passer le temps…
Un coup de sonnette !
« Non, il est sorti… Ah, non, je ne sais pas… Mais il a son portable… »
Je prépare un repas, le soir c’est salade composée, œufs, grillades…
Il rentre avant dîner, il est sage, mon petit ange…
Je dors, puis me réveille, en sueur, j’entends la voix d’Edgar !…
Mais non, c’est dans ma tête, juste un cauchemar…
Le matin du lundi, je me lève de bonne heure, il y a le marché…
Je ne croise personne…
Je les vois en revenant au parking, dans sa grosse voiture, discutant…
Elle est assise à ‘ma place’…
Je sens encore sa main se poser sur un sein, celle qui m’a décidée…
La carte de l’hôtel ! Elle est dans la boîte à gants, il me l’avait passée, en ne sachant qu’en faire, souvenir ne notre premier rendez-vous…
Il commence à pleuvoir, je cours vers ma voiture…
Mon panier à la main, je range mes courses du matin… Il faut que je reparte, on m’attend à l’école… Je suis en retard !
La matinée s’étire, puis la cantine à midi, entre maîtres d’école et personnel encadrants… J’en fait partie maintenant…
Je suis doublement maîtresse… D’école et d’un amant…
Sandrine me sourit, on parle parfois ici, on dîne souvent ensemble…
– Tu as un autre regard ce matin !
– Ah ? J’ai coupé une mèche…
– Dans tes yeux ? Mon œil ! J’y vois l’étincelle du plaisir…
Tout bas elle rajoute :
– Elle est amoureuse ! Elle est amoureuse !
Elle a dit ça entre nous, un souffle dans mon oreille…
Je bats des cils, me réveille…
– Non, pas encore… Mais j’y travaille…
– Ah, je ne suis pas très loin alors ? Je le connais ? Il est du lycée ? De la ville ? Il est marié ?
– Eh ! Doucement, non, pas d’ici, loin, très loin, son vaisseau est en panne, mais il m’a contactée sur mon portable, c’est moi qu’il a choisi pour peupler sa planète !
– Malade ! Amoureuse et malade ! Ça te va bien Irène, je ne t’ai jamais vue aux bras d’un homme, même le tien, avant, ça fait un bail ! 5 ans non ?
– Oui… Et ?
– Tu as fait ton deuil des mecs ? Oui, je sais ton fils, mais ça va mieux…
– Oui, il est là quelques jours. Non, les mecs, je n’ai plus l’envie, le temps…
– Mais tu ne baises plus du tout ? Tu as tout de même un jouet ?
– Même pas, j’ai fermé ma salle de jeux !
– Et tu ne ressens pas des spasmes ? Des besoins de tester… Je ne sais, moi je le fais souvent, je me libère comme je dis… Et puis je vais danser, parfois un coup du soir, c’est bon ça fait baisser la tension artérielle…
– Oh, toi alors !
– Je fais même les femmes, depuis ces vacances… C’est nouveau pour moi, mais qu’est-ce que c’est bon… Tu devrais t’y pencher… On oublie les hommes, on se donne bonne conscience, on partage les expériences, le plaisir, les extases, et surtout on se calme, tendresse et douceur, la chatte en mode abricot juteux…
– Jamais essayé, elles sont trop salopes… Non, ça ne me tente pas…
– Même avec moi ? On se connait, on se respecte, je suis franche et directe… On se met un porno et on s’envoie en l’air… Pendant une heure ou deux, on oublie le présent, les mecs, les emmerdes… On profite… On recharge nos libidos, et la vie reprend… Je le fais une fois par mois avec Agnès, ma voisine… On partage nos orgasmes et tout v mieux après…
– Tu sais le sexe et moi, c’est comme mon mari, je préfère l’oublier…
– Ne dis pas ça, un jour ça va te prendre, tu ne sauras pas pourquoi, tu seras massacrante, épouvantable… Tu dépasseras les bornes, et là tu vas craquer.
– C’est vrai, cela m’est arrivé de frôler l’adultère… Mais j’ai fait machine arrière, me suis excusée, et j’ai fait une course en montagne pour me calmer les nerfs…
– Bon tu le sais… Je suis là…
– Charmée que tu me dragues… Mon fils est dans les parages pour le moment.
– Ok, à plus, on en reparlera…
Sandrine est une amie de longue date. 15 ans que nous sommes dans la même galère. On ne travaille pas ensemble, mais on se croise dans les étages…
Elle aussi a essuyé des revers… Mari parti, fille ado difficile, maladies, la voilà sur des rails. Elle doit avoir passé les 40, comme moi, belle, brune, yeux vert clair, une peau de madone…
C’est vrai que si je voulais me faire plaisir… Mais je n’ai jamais pensé aux femmes pour me remonter le moral, je les ai toujours vues comme des rivales, des pipelettes, des emmerdeuses, enfin tout, mais pas pour le sexe…
Puis ce n’est pas maintenant, que je vais me gouiner…
J’espère qu’Edgar reviendra… J’y ai tiré un trait dessus… Pas de coup de fil, pas de SMS, rien !…
Je rentre, mon bébé est là, il va bientôt retourner chez les beaux-parents, c’est le dernier soir…
– Ciné ? Restau ?
– J’ai 20 ans, je vis avec ma mère… Je ne suis pas à vendre…
– Coquin, tu as de la chance d’avoir ton âge. Tu as eu ton bac, tu vas rentrer en école d’ingénieur, c’est parfait, continue… C’est maintenant que tu fais ton avenir, ta retraite, tes meilleures années… Profite…
– Je sais combien tu m’as aidé… Je t’aime plus que tout. Oui, j’irais bien au restaurant et danser avec toi…
– Non, avec ta mère ?
– Bien ce n’est pas marqué, vu de l’extérieur ! Au fait et Edgar, tu as eu des nouvelles ?
– Et toi de son fils ?
– Oui, mais silence radio sur ses parents, pourtant j’ai essayé…
– Tu savais qu’elle venait ?
– Non, pour moi elle était partie avec un mec, depuis plusieurs année…
Le restaurant est sympa, on dine avec entrain, il drague la serveuse, devant moi, sans gêne…
Mais il a un charme fou, et ça a l’air de fonctionner… Elle revient souvent, nous offre les cafés…
On se dit aurevoir, il lui avoue pour moi, et je vois dans les yeux de la jeune femme des étoiles s’envoler…
– Donne-lui un pourboire, avec ton numéro…
– Maman, c’est ringard ! On ne fait plus ça…
– Justement, elle appréciera, si tu y tiens…
– Elle est pas mal, a aimé mes plaisanteries de potache… Elle a répondu avec classe… C’est vrai… De plus elle est pas mal foutue, je pourrais la baiser…
– Dis, je suis ta mère, surveille ton vocabulaire…
– Ben quoi, c’est français… Et toi tu aimerais le faire avec Edgar, il est beau, a du pognon, et tu as du retard sur ce plan, non ?
– On en a parlé un peu… Oui… Edgar me plairait bien… Un homme comme lui, pour que je reprenne du service… Je n’ai plus beaucoup d’occasions…
– Tu es encore divine, mince, jolie, intelligente, une robe, décolletée et on sera à genoux… Tiens, passe ta robe noire, on ira boire un verre au Chant de la Mer, ce soir il est ouvert, et tu verras… On tente le coup ? Je te protège, mais juste pour tester ton charme, tu as vu le mien agir avec la jouvencelle…
– Attends, j’ai oublié mon châle, je reviens…
Elle me sourit, je lui dis où l’on va, que mon fils a craqué sur elle, mais il n’ose pas… Bla, bla, bla…
On passe à la maison, la robe me va très bien. J’accroche un collier, des escarpins noirs…
– Maman, tu es divine… On va se marrer, tu vas en accrocher… N’oublie pas des capotes…
– Holà ! Fais attention, tu me choques, ne va pas trop loin…
– Maintenant c’est légion, on sort pour baiser, et si… Enfin…
Le bar est à moitié vide… On prend un alcool pour grands…
– Comment tu appelles ça ?
– Sex on the Beach !
– Tu es vilain, je…
– Eh, calme-toi, tu as dit ce que tu aimais, j’ai regardé les ingrédients, c’est tout…
– Et le tien ? Braquemard et compagnie ?
– Non, juste un Mojito…
La musique s’élève, des couples se lèvent, musique très ambiance, ça remue mes nibards !…
Une demi-heure de m’agiter en tous sens, je me sens crevée…
On a ri, on a parlé en dansant… Nous étions observés…
La voilà, la serveuse !
La coquine !… Elle nous a repérés…
– Bonsoir, je suis Camille et vous ?
– Mon fils Paul, et moi c’est Irène… Venez à notre table, vous êtes seule ?
– Depuis une semaine ! Il m’a plaquée comme un vieux torchon, pour une blonde platine de 20 ans plus âgée… C’est pour cela que je vous observais, je pensais à la même chose, un couple dépareillé… Enfin dans l’âge, car vous êtes si belle, dans cette robe noire qui moule votre corps… Je me sens en infériorité….
– Il ne faut pas, Paul retourne à Lyon, en fac… Dernier soir avec sa maman… Il m’a convaincue de venir m’éclater…
– Alors éclatons-nous, venez danser…
J’y retourne, ils dansent avec élégance, les jeunes se libèrent… Je me sens en retrait…
– Bonsoir, une danse plus calme ? Un verre pour cette soirée mémorable ? J’y ai trouvé un ange…
– Oh, l’ange a perdu ses ailes… Mais un sexe sur la plage, cela me tenterait…
– Il n’y a pas de plage, ma chère, mais mon sexe ira où vous voulez…
– Oh, un queutard de première qui croit que c’est déjà fait !…
– Je vous offre ce breuvage, mais je veux faire un slow… Le prochain de préférence…
– D’accord…
Il est malin, il a soudoyé le DJ, la musique se calme il me tend la main…
Il danse trop bien, il a des yeux de braise, il me serre contre lui, la série s’éternise, je croise mon fils, Camille lui sourit, ils s’entendent bien, je pense qu’ils vont le faire…
Je sens son sexe !… Mon dieu !… Après le Sex-on-the-Beach, le second de ce soir, voici qu’il me fait savoir que je l’intéresse… Coup d’un soir ? Pour qui il me prend ?
– Je suis fatiguée…
– Un tour sous les étoiles, un banc amical, discussion avec l’ange ?
Pourquoi pas…
Au point où j’en suis…
Sautée et cocue la même nuit, mieux vaut être avec lui que face à ma colère, et mon fils va rentrer, pas seul sans aucun doute, car j’ai accepté qu’il les ramène à la maison, c’est plus sécure et plus logique, il est majeur…
Aurais-je la force d’entendre la fille jouir ? J’en ai trop envie…
Ce que m’a dit Paul tourne dans ma tête…
Si Edgar m’a menti sur sa femme… J’ai le droit de me venger.
Et mon amie lesbienne, qui m’a testée sans y mettre les formes, c’est une nouvelle opportunité, j’ai son téléphone… Pourquoi ne pas essayer ?
Me laisser embrasser ? Ouvrir mes cuisses à une autre femme ? Sentir pendant ce temps, sa main dans ma culotte, un doigt affoler mes organes sensibles ? Apprendre à le faire à une autre… Jouir sans recourir à un engin en plastique…
Il regarde mes seins, pointer leur désir sous ma robe…
Si je me laissais aller ?
Edgar me trompe avec sa femme…
Je peux bien m’offrir un extra pour ce soir ?
Il n’est pas moche, moins beau qu’Edgar c’est certain…
Mais il y a quelque chose qui m’intrigue chez lui…
On marche vers la plage, le phare projette son dard lumineux…
J’y vois plein de promesses…
On s’arrête. Il se penche vers moi… Il cherche ma bouche… J’esquive avec adresse…
Sa main est calée sur mon sein, caresse enivrante…
J’aime me faire masser, je me tourne vers lui… Fatale et désirable…
Je vais vendre ma peau, ce sera ma vengeance…
Je pousse légèrement mon ventre contre le sien…
Ses lèvres sur les miennes, on entame un baiser, et sa main sur mon sein, chaude et agile commence à faire effet…
Nos langues font connaissance, le baiser est parfait…
Une autre main cherche à me caresser, à passer sous ma robe, venir entre mes cuisses, pour me faire craquer…
Il me désire, il est à point… Son sexe durcit contre ma cuisse…
Un homme, le second cette semaine, a envie de me sauter…
C’est mon état de grâce ? 2 en quelques heures, des mois sans en accrocher…
– Tu es magnifique et douce… J’ai envie de toi… J’aime ton parfum…
– J’aime tes baisers, ils m’emportent, autant que tes caresses… Mais si tu veux baiser c’est cinquante la passe, et cent pour l’amour avec préservatif, ma voiture est dans l’impasse…
– Salope, tu es une pute !… Mais ce n’est pas vrai, elle m’a niqué sa race… Poufiasse, casse-toi de ce rade, je vais te dénoncer !…
– Alors nous serons trois et ta femme sera contente !
– C’est elle qui t’envoie ?
– Non, mais cela pourrait arriver. Tu ne me veux pas alors ? Parce qu’il faut payer ? Je n’en vaux pas la peine ?
– Mais si… mais… je baise gratis ! Des radasses de bar qui cherchent une queue, il y en a des dizaines rien qu’ici…
– Je ne suis pas du même monde… Je ne recherche rien… Je suis à deux doigts de tromper mon mari pour la première fois, je suis presque vierge pour mon âge ? Je ne te fais pas bander ? Tu sens la chaleur de mon ventre ? Tu caresses mes seins sans vilaine pensée ?
– Si… Tu es si sensuelle !… J’ai envie de te prendre, tu as senti mon désir sur ta cuisse… Mais tu es inabordable, pourtant j’aimerais tout te faire cette nuit, le tour du paradis…
– Oh, mais ça c’est plus cher ! Pour avoir mon derrière, il faut y mettre le prix ! La nuit c’est 500, hôtel non compris. Et là je te fais tout et te laisse tout faire…
– Tu m’excites salope !… J’ai envie de baiser… Tu m’as mis le feu, regarde je bande sans discontinuer… Tu ne veux pas me sucer, juste pour conclure le marché ?
– Une fois 2 mecs m’ont demandée, pour une nuit à 3 ! J’ai accepté au tarif syndical, et ils m’ont mise à plat, ils m’ont laissée pantelante, démembrée, tant baisée que j’avais le cul rougi… J’étais seule dans la chambre qu’ils n’avaient même pas réglée… Mais non mon chéri, je ne donne plus d’échantillon gratuit…
Je le regarde s’enferrer dans ses mensonges, chercher de quoi m’ébranler…
– Pourtant, tu as beaucoup de classe, je ne te vois pas aller dans les ruelles, chercher le micheton…
– Pourtant, tu vois, je fais les bourges, dans les bars à putes et les salons mondains…
– Et si on allait juste dans un endroit tranquille, pour… faire connaissance. J’irai jusqu’à 150 pour un complet…
– Pas de rabais, pas le genre de la maison. J’étais comptable et j’ai vu des artisans sombrer par manque de sévérité. Un prix c’est un prix…
Il me serre dans ses bras, je lui rends son baiser, juste par politesse…
Mes seins sont massés, mon ventre enfoncé, le désir est bien là, même le mien…
– J’ai un peu froid, malgré tes bras et tes baisers…
– Suis-moi, je vais te réchauffer, te faire oublier pourquoi tu es ici…
Une fois dans le bar, nous montons par un escalier, et là, au premier, il ouvre une pièce et referme derrière nous…
– Je loue pour une association, c’est un espace pour nos assemblées, nous ne sommes que 20… Louis, le patron, me la met à dispo, je viens quand j’ai besoin… Et c’est gratis pour moi… Grâce à ce local, on peut abriter parfois des gens, des femmes surtout, nos adhérentes traquent les femmes en détresse, les protègent de leur mari violent… On fait ce que l’on peut. Louis leur sert à manger, en attendant qu’elles soient prises en charge par une association avec des moyens, et des structures…
– C’est super comme idée…
Je vois un canapé, bien rangé, une petite table avec quelques revues féminines…
Il s’approche…
Il me prend par la taille, me pousse contre le canapé. Ses doigts descendent les bretelles de ma robe… Je l’arrête.
– Je ne peux pas… Je suis désolée…
– Non ?
– On n’a pas été présentés…
– Salut, moi c’est Gérard !
– Et moi je suis Irène, et j’ai encore froid…
Ma robe tombe à mes pieds, dévoilant un soutien-gorge correctement rempli… Ma culotte Sloggi cache l’essentiel…
Mais il continue à vouloir prendre ma vertu…
Je le laisse faire, je suis presque nue…
Je l’aide à se dévêtir, puis on s’assoit, il me tend une bière…
J’échange un coup d’œil… Il hausse les épaules, il n’y a que ça dans le frigo…
Je bois rapidement, j’ai soif…
Nos bouches se rapprochent, il me prend dans ses bras…
Sa main remonte entre mes cuisses, se fait un chemin, mes seins sont embrassés, je referme ma main sur son sexe qui commence à s’animer.
Je me tourne vers lui il, me lève, indécente, sournoise… Il me suit du regard…
Je le suce avec prestige, accroupie entre ses cuisses, mon intimité commence à s’humidifier toute seule…
Je le masturbe avec les lèvres, je le savoure en découvrant la taille…
Pas de doute, j’ai de la chance… Et je comprends pourquoi il était si pressant !…
Je n’arrive pas à le prendre en entier…
Il grogne, il me soulève, son sexe bandé comme un piquet, il me porte dans ses bras, m’allonge, écarte mes cuisses et me broute avec délice…
Je commence à jouir au bout de deux minutes…
Il suce, il aspire, ses doigts tournent mon clitoris, trempés de mes sécrétions de pucelle…
Je délire, je me tais, je sens couler mon désir…
Il monte et me transperce…
– Oh, viens mon beau lapin ! J’ai envie d’être tienne ! J’ai menti pour jouer, je ne suis pas péripatéticienne… J’ai voulu te charmer, sonder ton âme, car depuis le début, tu m’as décidée…
– Coquine, tu vas me le payer !
Allongé sur ma pomme, il me prend tranquillou, en mode papa/maman, il ravage le matelas… Il est partout à la fois, mes seins, mon ventre, mon sexe, puis me tourne sur le ventre, et je comprends…
Il me veut en levrette, m’introduit doucement, puis se fait plus viril et il me fait jouir…
Il masse mes seins, excités par ses doigts, son sexe me propulse dans un jeu enivrant, me fourrant avec frénésie, j’en perds ma retenue et braille mon plaisir…
Je griffe, je jouis, écartelée pour lui…
Il me retourne et me fait le bateau ivre, honteusement écartelée, ma vulve offerte à ses caprices, investie par son mandrin, je délire à plein tube, je lacère son dos…
C’est un combat de fauves, car je prends la relève, monte sur son bassin et me prends comme dans un rêve…
Tout revient dans ma tête, mon corps réagit, je suis redevenue louve…
J’adore mener le bal, je conduis, il joue avec mes seins qui sautillent devant lui… Il serre mes hanches et veut m’imposer sa loi…
Il me replie, me cale, me renverse en poirier, la tête en bas, les fesses en haut, les cuisses écartées à 180° ; sa bite plonge verticalement dans mon intimité, il se régale de me baiser dans cette position de soumise, immorale, il laboure mon fourreau, sa queue en folie au fond de mes entrailles…
Oubliées les vidéos de sexe, je vis un extra qui me fait délirer, ma vulve a doublé de volume, de sensibilité, son doigt tourne dans mon arrière-train…
J’ai un mouvement de recul. Je n’ai pas refait ça depuis belle lurette !…
J’ai peur, je crie, je tremble… Je le sens pénétrer !
Le gland lubrifié passe ma rondelle, il attend un instant…
Je ne dis rien, le regard figé, après tout, c’est du sexe…
Un peu de variété, ajoute à la performance…
Il s’enfonce lentement, je le sens comme une récompense, pas de douleur notoire, et délire un orgasme, lorsqu’il me prend en plein…
Lorsqu’il recommence, je feule dans le silence, je jouis mille fois, il ne s’arrête pas, force de la nature, je deviens impure, sodomisée sans honte, je me sens délivrée, car j’ai aimé ça…
Il ressort de mon cratère, me ramène contre lui, il m’embrasse à m’étouffer, puis de nouveau sur le dos, il relève mes cuisses, et glisse sa quéquette dans mon minou ouvert…
Il me bourre comme un forcené, j’explose mille orgasmes, je coule de sueur, je pleure de plaisir, il vient de me ramener aux affaires, me redonner le goût du vice, me branler devant lui, prendre sa queue entre mes seins pour le faire jouir…
Il me montre ce qu’il veut, le monter en amazone, penchée sur lui, mon bassin s’activant haut et fort, comme une machine, à une vitesse folle, que les pros adorent…
C’est un exercice physique, mais je m’en sors pas mal ; il y laisse des plumes, mes reins font un peu mal…
Mais un orgasme arrive, je me prends avec fougue en serrant mon vagin et jouis avec lui…
Il a explosé en moi, je coule sur le matelas, débordante de sperme, il est heureux de m’avoir conduite et menée à l’extase…
On se repose quelques instants… On reprend nos esprits…
J’entends des bruits, des râles, un couple à côté, à l’air d’en faire autant…
Elle a une voix douce, il semble performant, il lui fait l’amour, elle jouit maintes fois…
Puis je reconnais les voix… Mon fils et la serveuse, Camille !
La jeunesse a changé, on baise le premier soir, et ne veut que le sexe, l’amour viendra plus tard… Peut-être…
Je ne les croise pas en sortant, mon amant me raccompagne au parking où j’ai garé ma voiture.
Il se montre charmant, on échange nos 06, Gérard m’embrasse encore, je me colle à lui…
– Je sais, ce n’est pas évident, la première fois… On ose, on n’ose pas… On a peur de commencer notre histoire… Rassure-toi, je ne voulais que cette nuit de sexe, mon mari va rentrer d’un congrès à Paris… Je ne m’étais pas trompée, j’ai aimé le faire. Je pense que l’on se reverra…
– Tu as tout résumé, d’habitude, je reste de marbre, j’attends la réaction de la dame. Mais avec toi, Irène, j’ai ressenti autre chose… Alors si tu veux me donner des nouvelles, je serai là, pour toi…
Un bisou sur la bouche, et me voici chez moi, je reprends une longue douche en repensant à Gérard et mes exploits nocturnes…
Que c’est bon de se laisser aller, de faire l’amour sans trop penser… Edgar, l’a mérité ce petit coup de poignard… Enfin un coup du sort…
Mon téléphone est resté muet, ni message, ni appel, ni signe de regret…
Je pense à autre chose…
Mon fils Paul rentre seul, il me donne un mimi, puis va dormir dans sa chambre, je ne lui ai rien dit… Vers midi, il se lève, prend une douche, puis me parle de sa soirée, dommage qu’il s’en aille, Camille est adorable, ils ont passé la nuit ensemble, il a rendez-vous, et ne sait quand il va rentrer, son train est à 22 heures, je dois l’emmener…
Bon…
Me voici seule… Après tous ces tourments, ces heures inoubliables, je me sens apte à reprendre une vie normale… Je parle de ma vie intime, j’ai aimé désirer, j’ai aimé me donner, j’ai aimé le contact, leurs mains, leurs baisers brûlants, leurs caresses et faire l’amour coquin, ou l’amour tendre, même sans sentiment, juste une parfaite entente, et surtout ce respect dont ils m’ont témoigné.
Me voici donc à faire le tour des gens que j’ai croisés récemment, quelqu’un aurait pu m’échapper, je pense à Sandrine…
Aurais-je le courage de tenter l’expérience… C’est le moment ou jamais. Je suis seule jusqu’à ce soir, mes expériences récentes ont réactivé ma libido, le faire avec une femme ne me déplait pas dans l’absolu, et elle que je connais, son humour, sa franchise, sa beauté naturelle, sans fard, me laissent espérer des moments agréables, découverte de la femme, de nouveaux sentiments, d’autres sensations, sans risque cette fois…
Je ne réfléchis plus et prend mon portable…
– Sandrine ? C’est Irène… Tu fais quoi cet aprem ?
– Pas grand-chose, j’ai prévu un ciné, ou une ballade à pieds, mais seule ça ne me tentait moins…
– Viens à la maison…
– Non, toi, passe chez moi, j’ai entamé des confitures j’en ai encore pour quelques temps… Je t’attends, c’est gentil de m’appeler un dimanche… Chic, une amie !
J’arrive dans sa villa, une ancienne ferme retapée, petite mais agréable, son mari s’y connaissait, elle en a hérité.
Ça sent la confiture de coings, j’adore la pâte…
On se bise et elle m’entraîne à la cuisine, où un chaudron en cuivre trône sur l’induction…
– Depuis que j’ai cette plaque à induction, je me régale, la température idéale, c’est essentiel… Alors, dis-moi, ton fils retourne à Lyon ?
– Oui, son train est à dix heures ce soir. Je le mène à la gare.
– Ah, on a le temps alors de sortir si tu veux, ou de bavarder un peu, donne-moi des nouvelles de ton amoureux…
– Oh, fini avant que ça commence… On a baisé, c’est vrai… Il m’a remise sur les rails, deux fois… Quelques heures de magie, mon corps retrouvé, des sensations oubliées, de la sensualité, tout était parfait… Et le lundi matin, je le vois avec son ex… Mon fils qui était avec le sien la veille, m’avait parlé d’elle, retour inopiné, adieu mon amant d’un jour… Alors je me suis vengée, je suis sortie en ville, avec Paul, il a trouvé de quoi dormir tranquille, une beauté… Et moi, ben… Je me suis vengée du premier et finalement je suis bien tombée, ce fut agréable, même mieux dans le genre performances…
– Bien ! C’est une super nouvelle, on va pouvoir sortir et draguer… Tu sais, je parlais bagatelle féminine à la cantine, mais j’aime toujours sentir un dard dans ma chatte…
– Pourquoi pas…
– Tu penses à quoi ?
– A rien… Juste que… Je n’ai jamais fait l’amour avec une femme…
– Tu veux qu’on reste ensemble, ici ? Un chocolat chaud, tenue décontractée, quelques caresses et une première expérience…
– J’aimerais faire un tour du lac, ça me détendra…
Nous sortons du village, direction le lac, la température est idéale, le soleil, un brin d’air frais, on peut marcher, nous promener, nous arrêter…
Je réfléchis, je la vois souriante, contente d’être avec moi, elle me redit combien elle avait envie de faire ma connaissance en-dehors du travail…
Nos rapports étaient amicaux, sans plus, nos vies bien remplies et lors de nos passages à vide, pour ma part, je n’avais pas d’envie notoire, comme je l’ai déjà dit. Elle avait cherché une épaule, mais me voyait dans la même situation qu’elle, le moment n’était pas bien opportun. Elle avait lié connaissance avec sa voisine. Au début sans penser à mal, juste parler…
Puis de jour en jour, le courant passait bien, elle lui remontait le moral, jusqu’à ce soir étrange où tout allait de travers et où elles devinrent amantes.
Maintenant, elles se voyaient encore régulièrement…
Elle marchait devant moi comme une gamine, sautillante et gaie dans le chemin aux senteurs de nature, le lac brillait sous le soleil, nous avancions bon train. De l’autre côté du lac, nous fîmes une halte, sur un banc bien placé. La vue était magnifique.
Elle était svelte, ses cheveux courts coupés à la garçonne, un ventre plat sur son chandail en laine, j’appréciais ses seins que je n’avais jamais remarqué…
Elle voulut en savoir plus sur ma dernière aventure…
– Tu veux les détails ?
– J’allais te les demander…
– Oh !… Bon, ça me fera du bien… Voilà, mon fils s’était engagé pour le téléthon, un match de foot, au stade.
La veille, j’avais fait connaissance d’un homme, on avait dansé après avoir diné côte à côte à la soirée de la Mairie, puis j’étais rentrée… Je le recroisais au marché, le lendemain, justement il allait au stade, son fils participait aussi…
Il m’invita à regarder, me commentant les actions…
Je devins fouteuse, m’énervant contre l’arbitre puis explosa que mon fils marqua un but !…
Je me mis à la bière, je me sentais bien, il m’invita au resto, car nos ados rentreraient tard…
La soirée fut agréable, il s’avéra prévenant, charmant… Il me raccompagna…
Le premier baiser arriva, puis tout s’enchaîna. Il décida… L’hôtel était le plus judicieux…
Ce fut un feu d’artifice, je me retrouvais des années en arrière, en train de brailler dans les bras d’un amant… Il me démontra sa tendresse, sa virilité, je perdis le contrôle, il me fit un enfant tendrement… J’étais heureuse… J’avais les larmes aux yeux quand il fallut partir
Le lendemain je rêvais de lui… Mais mon fils me rapporta sa nuit chez son copain, dont le papa était Edgar… Sa femme était revenue…
Je n’avais plus de nouvelles pas même un texto…
– Bien, me voilà rassurée, tu as remis les choses en place, tu t’es éclatée !
– Ah, oui, c’était divin, j’ai rattrapé mon retard, il était sur les rotules…
– Et…
– Oui ?
– Il t’a tout fait ?
– Presque j’allais dire oui pour le lendemain… Mais rien… Alors je sors l’après-midi, seule avec mon cafard… Ma rogne d’avoir couru… Là je trouve un bar sympa, on danse… Il m’invite, grand pas trop moche… Je décide de me venger. Je le laisse mariner, jusqu’au dernier moment, prête à dire oui, je me transforme en pute, demande de l’argent… Après une demi-heure, j’accepte sa proposition. Il a un local dans ce bar disco… Propre, juste un canapé, et là, j’ai ma seconde baise de ce week-end irréel.
Il me fait tout, je trompe mon amant avec fougue et passion devenant même salope, soumise, me donnant sans réserve, dans des positions obscènes jamais pratiquées…
J’ai pris mon pied, je l’ai vidé, j’étais crevée aussi… C’était hier…
– Quand tu dis tout, c’est partout ?
– Oh oui, et sans réserve, je me suis transformée en chienne… Sodomisée, presque violée, mais j’ai adoré résister… J’étais une autre femme, comme jamais je ne l’avais été avec mon mari…
– Tu me donnes envie…
– Il ne me manque que cette facette… L’amour au féminin, la douceur de tes gestes…
– Alors on rentre, je me sens enivrée par tes aventures…
Nous passons par l’autre côté du lac, très proches l’une de l’autre… Le soleil va se coucher… Sur un promontoire avec vue sur le lac, en bordure de forêt, on se frôle… La nuit tombe… On a peur du loup…
Son baiser est si doux, je le lui rends.
Je la sens s’abandonner contre moi, j’ose caresser ses seins pour la première fois…
On échange nos premières caresses, isolées dans cette nature si prenante…
Je suis sur la réserve, attentive à chaque bruit…
Ses doigts amusent mes tétons qui durcissent, et provoquent le reste…
Les siens sont si doux, que je revois des images furtives de mes amies de collège…
Sa langue tourne dans ma bouche… On se serre l’une contre l’autre dissimulant nos gestes…
Ses baisers me mettent le feu au ventre…
Je sens que ça vient, j’ai envie d’aller plus loin… Le désir au féminin, l’attrait de la découverte…
Je le lui dis… Elle sourit, complice…
On continue le chemin, et c’est derrière sa porte, ivres de désir, que l’on perd le contrôle, je lui offre mon corps, elle quitte son manteau, dézippe sa robe, ses mains me déshabillent, je butine ses seins libérés, elle ôte mes sous-vêtements, et nues avant que ça dégénère, on va dans sa chambre pour s’allonger l’une à l’autre…
Premiers gestes lesbiens, je découvre sa chatte, je butine et lèche, ma langue y prend part… Elle me fait pareil, nous sommes écartelées, comme en 69, couchées sur le côté…
Je râle comme pour un homme, je me donne, puis je l’entends jouir, je prends conscience de mon pouvoir, première expérience, elle se tord sous ma langue, sous mes doigts, me montrant ce qu’elle aime, gémissant et offerte, à mes attouchements…
Sexe contre sexe, je découvre des positions intenses, ma vulve sur ses seins, excitée par ses tétons dressés… Que de plaisir et de découvertes, on est chatte chacune à notre tour, donnant notre tendresse…
Je jouis de ses doigts, qui s’incrustent en moi, partout, dans mes méats, je jouis car c’est si doux, de vibrer mes extases…
Elle me guide, elle m’apprend, elle me fait ce qu’elle aime, et c’est à l’infini qu’on vibre nos orgasmes, comme deux possédées, ivres de plaisir…
Rassasiées, heureuses, délivrées de nos tensions sexuelles, étroitement enlacées, nous reprenons conscience…
– Tu es une fée, et je m’en étais doutée… Tu es si sensuelle, tu m’excites, rien que de m’effleurer, je me sens si bien, si confiante, tu me plais…
– J’ai apprécié ton corps de femme, et tes caresses intimes, j’ai adoré me laisser emporter par ce tourbillon des sens…
Nos baisers sont trop doux, trop longs, si intenses que nos doigts s’en vont redécouvrir nos chattes, attirés par nos râles…
Je ressens sa langue mettre le feu aux poudres, un orgasme dément m’emporte dans la nuit… Je suis au paradis…
Nos seins emboités, nos cuisses entrelacées, on s’offre à nos fantasmes, j’invente des caresses, en écartant ses fesses, nos vulves rougies explosent comme des fruits mûrs…
C’est dément, je suis surprise…
Jamais je n’aurais pensé ressentir un tel plaisir, ces échanges entre femmes vont me hanter…
Je me sens légère, en remettant ma robe, il est temps de rentrer, mon fils doit m’attendre, un petit SMS, j’arrive mon amour…
Je lui donne un long baiser derrière la porte d’entrée, puis reprends ma voiture, on va se revoir, on a toutes deux déliré…
Quand le train s’en va, j’ai envie de la revoir, un petit SMS…
« Il est parti, je suis seule et triste… »
« Viens, tu me manques déjà, je me sens délaissée… »
C’est en allant me réfugier chez ma nouvelle amie, mon amante lesbienne, que je reçois le texto d’Edgar :
« Situation inextricable, ma femme est revenue à la maison, repentante et écœurée des hommes, sauf de moi…
Elle s’est faite larguer pour une minette aux yeux bridés ! Il appelle cela l’exotisme après l’érotisme… Je passerai te voir demain midi, elle sera à Lyon… Tu n’as pas cours le mercredi ? Bises »
Pas cours ? Non, Oh ! non, mon chéri… Merci, merci, merci…
Je dis tout à Sandrine…
Puis on fait l’amour câlin, elle me remet en selle, booste ma libido, nos sexes de nouveau embrasés par nos langues, je râle combien c’est bon de se faire minette entre femmes…
Comme une glace, elle lape mon minou, qui coule tout son saoul, fait des allers-retours dans ma vallée ouverte, puis la langue vient s’occuper de mon bouton endormi, provocant des séismes puissants qui me font perdre la tête…
Elle tourne autour de mon puits d’amour, d’où sortent les bébés…
Elle est longue, chaude, et pousse la porte d’entrée, ses doigts prennent le relais et c’est ma fête !…
Après avoir joui, je recopie ses caresses, c’est à son tour de délivrer des sonorités cocasses, des envolées lyriques, elle se donne avec générosité, prenant toute ma tendresse que je mets à la caresser, à sucer ses moindres recoins, comme plonger entre ses fesses ; je ne résiste pas au plaisir de la sodomiser avec un doigt, puis son copain, le plus long de tous, et jusqu’à 4 qui la portent à jouir, se donnant sans réserve, et criant son accord pour que je continue, tremblante, de tout son corps, elle est submergée par une grosse vague, ivre de ses ébats…
On retombe hébétées par ce soudain embrasement de nos sens, elle me donne le tournis, je me colle à son ventre, je veux sentir tout ce qu’elle ressent et tout ce qu’elle pense…
Nos minettes emboitées, nos seins électrisés par nos attouchements lesbiens, nous voici effondrées, écartelées et lascives, attendant que l’on reprenne vie…
– Alors, tu m’expliques ?
Comme je ne connais aucun détail, je préfère ne rien dire sur ce qui va se passer. Certes Edgar est mon préféré, il a tout pour me séduire, me convaincre de tenter l’expérience, mais je veux qu’il soit libre, nous verrons après si notre attirance sexuelle devient une histoire d’amour…
– Tu as raison, mais moi je te perdrai…
– Pourquoi ? Tu resteras mon amie, je ne vois pas… Tu voulais vivre avec moi ?
– Un temps, oui, pour voir… Je ne l’ai pas fait avec ma voisine, j’aurais aimé tenter avec toi… Vivre femme, penser femme, partager, envisager l’avenir, et tout cela ensemble…
– C’est vrai, j’adorerais vivre cette expérience… Mais tu resteras là, à mes côtés, et je lui parlerai de notre amitié…
– Tu serais capable de te partager avec moi ?
– Pourquoi pas, j’en suis à tout essayer, le faire à trois doit être enrichissant, on a tout sous la main…
– Coquine, tu m’excites… Je vais être jalouse de lui… J’ai hâte de le connaître…
– Je n’en suis pas là, d’abord voir ce qu’il va me servir comme excuse à son mutisme…
Je deviens nerveuse et quitte mon boulot de mauvaise humeur. Je ne sais pas pourquoi, un doute, peur qu’il me prenne pour une imbécile… J’en ai marre des mecs !… Sandrine est une perle, un bonheur… Je m’emmerde à vouloir insister, tout ça pour une queue en plus que nous…
Chez moi, je tourne en rond, midi, midi et demi, une heure !…
Rien ! Pas de texto, pas de mail, pas de coup de fil…
Edgar tu me fatigues !… Je crois que j’ai compris, mais arrête de me faire tourner en bourrique !…
Je mange un yaourt, il a du mal à passer dans ma gorge serrée…
On sonne, c’est lui !…
Je l’emmène dans ma chambre, je le suce, je le déshabille en même temps, j’enlève ma culotte, et je monte sur sa bite !… En robe, retroussée, je me prends comme une nymphomane, je me tourne en levrette, monte mes fesses, il s’enfonce comme dans du beurre, ma chatte s’est ouverte, naturellement, juste à dire viens !…
Il me pourfend, muet comme une carpe, mais c’est si violent que je cherche à le faire éjaculer, je le serre dans mon vagin, je bouge dans tous les sens, il me plante son dard, jusqu’à ce que je m’envole et c’est moi qui perd pied, qui radote, qui jouis, qui se donne encore et je le sens partout avec ses mains larges et douces, massant mes seins, tout en me baisant sans répit…
Je n’en peux plus de lui… Je suis sur une autre planète !
Viens, prends-moi par là aussi, je lui ouvre ma porte arrière, il entre comme un marin dans un port après un avis de tempête…
Je jouis par devant, je jouis par derrière, je m’offre, je m’écartèle, les jambes grandes ouvertes, il me pilonne, il me tamponne, il me détruit, je jouis, je lui parle, je jouis, je délire de ses caresses, mes seins sont gonflés, je pose son membre dans leur sillon et le masturbe, il éjacule en râlant de toutes ses forces…
– Oh quel pied, quelle baise… Je t’adore, pardon d’avoir tardé, problème de voiture, mais changer une roue, ce n’est pas trop mon affaire…
– Là, tu n’étais pas crevé… J’ai ressenti de la fougue, du désir, du délire…
– 3 jours que j’ai envie de te serrer dans mes bras, de te prendre comme ça, de te faire crier, de t’entendre jouir… Tu aimes tout je vois, je n’aurais pas osé, mais tu l’as fait pour moi… J’adore, ça change les habitudes… Mais par devant c’est divin, je te sens t’envoler sous mes coups de reins…
– J’avais envie de toi… 3 jours sans nouvelles, j’étais malade, j’avais de la fièvre… Mon amour, raconte-moi ce coup du so
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