Je suis mariée depuis 20 ans à Pierre. Mon mari et moi avons une vie sexuelle très épanouie, mais conformiste. Et à bientôt 40 ans, j’ai un fantasme que je n’ai jamais assouvi : goûter à une autre femme. Certaines situations auraient pu me permettre de le réaliser, mais j’ai toujours refoulé ce désir à cause des « interdits » dus à mon éducation … Où peut être tout simplement, n’ai-je pas encore rencontré la bonne personne.
Ceci était vrai jusqu’à la semaine dernière. Car …
… Cette semaine-là, j’ai suivi mon mari sur un congrès de 3 jours, qu’il effectuait dans une ville très touristique du sud de la France, inscrite au patrimoine UNESCO. L’occasion de joindre l’utile de mon mari à l’agréable pour moi. Pendant qu’il occupait ses journées à des réunions de travail, je profitais des richesses culturelles de la ville.
Le deuxième jour, quand je me suis levée, Pierre était déjà parti depuis un bon moment. Après le petit-déjeuner, j’ étais prête a sortir, mais zut ! Il pleuvait !! Alors je remis la visite du musée que je m’étais programmée à l’ après-midi.
Pour occuper le restant de ma matinée, je me suis installée dans le salon de l’hôtel, pour finir de lire les « Chroniques d’une croqueuse ». Un roman érotique de Catherine Townsend.
Mon livre fini. Je peux vous dire que « ce carnet de bord d’une jeune femme moderne et décomplexée » avait provoqué ses effets. J’avais chaud dans mon bas-ventre. je me sentais humide de l’entrejambe, et mes tétons pointaient sous ma robe. Levant les yeux, une jolie femme blonde, paraissant mon âge, est installée en face moi avec une revue, qu’elle pose pour me demander si j’avais aimé ce roman… L’instant de surprise et de gène passé, nous avons engagé une conversation sur ce bouquin, elle l’avait lu quelques jours auparavant et voulait avoir mon avis. Puis de fil en aiguille, nous avons papoté comme de vieilles connaissances. Échangé nos prénoms : elle Mado et moi Marie et en suivant passés au tutoiement
Nous avons vraiment sympathisé. D’autant mieux que son compagnon était sur le même congrès que mon mari. Et elle l’avait suivi pour des motifs identiques aux miens. Nous avons trouvé cela cocasse. Le courant passait, comme on dit, et « de fil en aiguille » décidé de finir la journée ensemble. Se serait plus drôle et moins ennuyeux.
Il nous restait du temps avant le déjeuner. Mado devait honorer un rendez-vous pris hier avec la manucure de l’hôtel et me proposa de l’accompagner.
À cet instant, il n’y avait rien de sexuel dans notre approche, c’était amical et platonique. Bien que le trouble crée par la lecture du roman était toujours ancrée dans mon ventre et sur mes pointes. Trouble que je comptais partager avec Pierre dès qu’il rentrerait.
Nos ongles faits, nous avons attendu l’heure de manger au bar, en buvant quelques apéritifs. Auxquels s’est ajouté une bonne bouteille de rosé de pays au cours du repas. Ce qui fait que toutes les deux, nous étions un peu éméchées, justes ce qu’il faut pour être gaies tout en restant encore lucides. Au moment du café, la conversation s’est portée sur les prestations et le confort de l’hôtel. Quand je lui ai dit que sans rien demander, nous étions logés dans une suite, Mado voulu faire la curieuse.
Chemin faisant, même si je suis un peu saoule, je n’ai aucune idée derrière la tête. Sauf d’être agréable a ma nouvelle amie. Mais toutefois, je sentais la situation peu commune, d’emmener, dans ma chambre, cette belle blonde que je connaissais depuis peu.
Dans la suite ; après la visite, elle s’est émerveillée de tant de luxe et de finesse.
– La chance que tu as ! Installée comme une princesse ! Avec ton homme, les nuits doivent être douces ! S’exclama Mado avec un regard coquin.
Son regard attiré par mon livre que je déposais sur la table de chevet, fit que la conversation repris sur cette histoire. Avec l’envie qui me taraudait depuis ce matin … L’alcool qui n’arrangeait rien. Au fil de la discussion, je me sentais de plus en plus mouillée dans ma culotte.
À moment donné, elle me demanda un cachet pour le mal de tête. Je lui en donne un et nous continuons à discuter. Mais je la vois se masser les tempes, il était évident que sa migraine ne passait pas vite. Alors sur une impulsion, je suis passée derrière elle et me suis mis à lui masser les épaules et la base de son cou. Elle poussa un soupir de bien-être. Et sa réaction fut immédiate
– Oh ! Ne commence pas Marie, sinon je vais en vouloir plus, J’aime les massages, cela me détend … Tu masses trop bien ! …
Nous avons toutes deux rigolé. Tout en continuant mon massage, je me suis surprise à regarder sa poitrine par-dessus son épaule. Elle portait une robe ample, très échancrée, sans soutien-gorge, qui laissait voir deux beaux globes aux mamelons larges et foncés desquels émergeait des tétons longs et durs.
Ce qui a suivi reste un peu flou dans mon esprit … Est-ce ses pointes durcies ? … Mes picotements et mon envie latente ? … L’alcool qui m’avait désinhibé ! Je l’embrassais dans le cou, juste sous l’oreille. Mado à sursautée et m’a demandée ce que je faisais. Prise en faute comme une gamine ! Je suis devenue toute rouge et me suis mise à bredouillée des excuses.
À la » tronche » que je faisais, elle s’est mis à rigoler pour m’avouer que ma foi ce n’était pas si désagréable, qu’en fait, elle s’était toujours demandée ce que l’on pouvait ressentir à embrasser une autre femme. Joignant le geste à la parole et sans que je m’y attende, pose doucement un baiser sur mes lèvres
– Tes lèvres sont douces s’est très agrè…
Je ne lui laisse pas finir sa phrase, son geste provoque un déclic, fait tomber une barrière ! Sans réfléchir, et pensé aux conséquences, je la tire vers moi et l’embrasse à mon tour, plus fiévreusement, un baiser chargé d’envie, provoquant ses lèvres de ma langue ! Auquel elle répond en m’offrant sa bouche sans résistance.
Haletantes, nous tombons enlacées sur le lit. Nos bouches se dévorent, nos mains caressent nos seins à même le tissu de nos robes. Peut-être dans un sursaut de lucidité (que moi, je n’avais plus) Mado me demande plusieurs fois d’arrêter, me disant que ce n’était pas bien, deux femmes ! Non, on ne peut pas !
Mais paradoxalement chaque fois que je m’arrêtai … C’est elle qui recommençait à m’embrasser, me caresser, et de plus en plus goulument ! Après la troisième ou quatrième supplique de sa part, j’ai compris que son non n’était que de circonstance … et cachait un oui … Vas plus bas !
Je glissai ma main sous sa robe pour trouver une culotte détrempée. À la seconde où je touchais son sexe a travers le tissu, elle est venue instantanément, cuisses ouvertes, gémissante ! Tremblante ! J’ai glissé mes doigts sous sa culotte puis à l’intérieur de sa chatte juteuse.
Incroyable ! Elle est repartie à nouveau, une vraie fontaine, inondant ma main, et le lit. Deux orgasmes instantanés et foudroyants en moins de trois minutes ! Accompagnés de cris et de râles a ameuter tout l’hôtel !
J’avais entendu et lu, à ce propos, de femme qui jouissait à peine qu’on les touche. Mais j’étais, sur ce, sujet dubitative. Maintenant, j’en avais la preuve, en réel, par Mado !
Je réalisais mon fantasme ! Je faisais l’amour à une femme ! Pour la première fois de ma vie ! Rien que de penser à ça, je sentais, que moi aussi, je pouvais jouir à peine qu’elle me touche. D’autant plus que j’avais envie de jouissance, d’orgasme, depuis la fin de ma lecture ce matin.
Toutes les deux nues sur le lit, Mado continuait à me laisser l’initiative, s’abandonnant à mes caresses sur son sexe, ses nénés, mais laissant mon corps, assoiffée de jouissance, frustrés des siennes.
Je gémissais, me frottais à elle sur sa cuisse, mais Mado prisonnière de son plaisir, ne me voyait pas. N’y tenant plus, je pris sa main, la posait sur ma chatte qui laissait échappée sa cyprine, et lui demandait de me baiser, de me faire jouir ! Là, maintenant !
Deux doigts prirent possession de mon antre dégoulinant de mes sucs, son autre main s’occupa de mon capuchon. À peine eu t’elle commencé à me baiser de ses doigts et de me masturber, que je suis partie à mon tour dans une succession de spasmes aussi flamboyant les uns que les autres. Je revenais encore et encore, comme ce fut pour elle.
Ce qui a suivi est encore plus fou ! Pas du tout rassasiées par ces moments magiques que nous venions de vivre. Trouvant instinctivement les caresses adéquates au plaisir de l’autre, malgré notre inexpérience de l’amour entre femmes.
(d’ailleurs qui mieux qu’une femme peut savoir ce qu’a besoin une autre femme ?)
Nous avons baisé une bonne partie de l’après-midi ! Tout y est passé ! Gros câlins pour reprendre nos esprits. 69 fabuleux, ! Ou nous nous sommes sucés avidement. Les langues tournant sur nos petits bourgeons. Des doigts fouillant nos puits, nos bouches se régalant du nectar chaud s’écoulant de nos chattes en ébullition. Moments sublimes, comme ce face-à-face, entrejambes en ciseaux, frottant nos chattes, bossant nos clitoris dans un clapotis de mouille se mélangeant à nos cris orgasmiques. Pour finir pantelantes, hagardes ! Épuisées !
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… J’ai connu avec Mado, la jolie blonde, une jouissance hors du commun … Difficile à expliquer. Une chose est sure, c’est complètement différent d’une jouissance, d’un orgasme « normal » que peux me donner mon homme ou moi-même quand je me masturbe. Au point que maintenant, il me sera difficile de ne pas y re goûter !
Au retour de Pierre, comme je ne peux rien lui cacher, j’ai partagé mon expérience avec lui. Mes confessions ayant décuplé ses ardeurs, Pierre a été cette nuit là un amant fabuleux. Me faisant promettre, entre deux orgasmes, d’assouvir son fantasme : un plan a trois, avec une autre femme. Voilà qui va pigmenter notre vie sexuelle et la faire sortir de son conformisme !
Malheureusement, nous sommes repartis le lendemain sans que je revoie Mado. Dommage que je ne l’ai pas rencontré le premier jour. Mais il s’avère qu’ elle vit seule, à environ une heure de voiture de chez-moi … Et Mado m’a laissé ses coordonnées téléphoniques ! ….
Magnifique et super bandant, et en ce 16 juillet 2023, John La Semelle aurait un plaisir certain à lire une suite à ce joli récit.