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Chap 26 : La commerciale

Chap 26 : La commerciale



Parfois, il ne faut pas se fier aux apparences. Je pense être quelqu’un de tolérant, ouvert et je n’ai pas pour habitude de juger les gens sans les connaître. Mais une fois encore, je suis tombé des nues.

Dans la broîte de transport où j’ai bossé quelques mois en qualité d’intérimaire, il y avait deux commerciaux. Le premier, Lionel, un grand gaillard grisonnant de 55ans, proche de la retraite. Un mec assez cool, il a toujours le sourire et quelques bonnes blagues à raconter.
Et puis il y a Clémence, une brune à lunettes de 36ans. C’est une femme très hautaine, imbue de sa personne. C’est une femme précieuse, toujours le petit chignon qui va bien, toujours la petite veste, chemisier, jupe et chaussures à talons. En même temps, elle doit être présentable devant les clients qu’elle démarche.
Elle est jalousée par les nanas du bureau car elle a plus d’avantages. Un meilleur salaire, des horaires modulables et surtout les faveurs du patron. Pour certains de mes collègues, c’est une pimbèche, une mal-baisée qui ne dit pas bonjour, qui ne sourit jamais et qui a un balai dans le…(bip). Elle doit sûrement ressentir qu’elle n’est pas très appréciée, mais tel que je l’aperçois, elle ne s’en soucie guère.
Comme Lionel, c’est une travailleuse de l’ombre. Elle est rarement à l’entreprise. Elle passe uniquement le matin pour prendre sa voiture de fonction et fait une pause café-clope avec les cadres qui démarrent plus tard, jamais avec le petit personnel dont je fais partie. Puis elle s’en va faire sa journée.
Bref, c’est une miss prout-prout, un peu coincée, qui ne donne pas envie de se faire connaître.
Dommage, car c’est plutôt une belle femme. Et quelque chose me dit qu’en grattant un peu à la surface, on pourrait être surpris.

Dans quelques jours, c’est l’anniversaire de ma petite amie Charlotte. Nos rapports se sont plus ou moins améliorés (voir histoire précédente) et j’ai décidé de lui faire un petit cadeau un peu spécial. Je vais lui offrir un vibromasseur.
Je suis donc allé dans un sex-shop. Ce n’était pas une première. J’y étais allé une fois en simple curieux, sans rien acheter et une autre fois avec deux copains pour faire un cadeau blague à un autre ami.
En arpentant le rayon sextoys, j’aperçois la commerciale. Elle regarde des tenues sexys et de la lingerie coquine. Elle a un petit panier à la main, comme si elle faisait son petit marché et porte de grosses lunettes de soleil, comme si elle ne voulait pas être reconnue.

Alors qu’elle examine une mini-jupe rouge, je m’avance vers elle.
– Je suis sûr qu’elle vous irait très bien.
Elle me reconnait et me toise du regard.
– Tu crois? J’hésite, je n’ai pas l’habitude de porter de la couleur.
– Oui, avec ça, les clients signeront sans discuter les contrats, en plaisantant.
Miracle, elle me décroche un sourire. Elle a les dents du bonheur, façons Vanessa Paradis. C’est peut-être pour ça qu’elle ne sourit jamais.
– Le jour où tu me verras arriver comme ça au boulot, il pleuvra de la merde.
– En tout cas, je ne m’attendais pas à vous croiser ici.
– Et pourquoi ça?
Je suis un peu gêné.
– C’est à dire que…quand on vous voit comme ça, vous faites un peu cul-cul, coincée, on ne se dit pas que vous êtes du genre à fréquenter les sex-shops.
– C’est normal, toutes les femmes ont leur jardin secret, et ma vie privée ne regarde que moi, je ne vais pas l’exposer. Surtout qu’aujourd’hui, une femme qui assume sa sexualité est considérée comme une pute.
– Loin de moi cette idée. Et vous venez souvent?
– 3 ou 4 fois par an, pour découvrir les nouveautés.
Je jette un coup d’œil dans son panier. Il y a deux sextoys et un peu de lingerie fine.
– Et, toi? Tu es là pour acheter des films pornos je suppose?
– Pas du tout, je voudrais offrir un vibro à ma copine.
– Oh, c’est mignon ça, j’en connais pas beaucoup qui oserait faire cette démarche.
– Par contre, je ne m’y connais pas vraiment, ça ne vous dérangerait pas de me conseiller?
– Si tu veux, avec plaisir.
Le feeling est bien passé entre elle et moi et le portrait qu’on m’en a fait est totalement faux.
Elle me désigne un petit jouet pas trop cher, excellent pour une première expérience selon ses dires.
Nous passons à la caisse ensemble, en homme galant, je la laisse passer la première. Elle déballe son panier. Un vibro rabbit violet, des boules de geishas de la même couleur, un porte-jarretelles, des bas résille et la mini-jupe rouge.
– Et bien, c’est votre mari qui va être content.
– Je suis divorcée.
– Seule donc?
– Non, avec mon fils de 14 ans, une semaine sur deux.
Je paye mon cadeau et nous sortons sur le parking.
– Bon, bah merci pour ton aide, bonne soirée, à demain.
– Merci, bonne soirée à toi aussi.
Elle monte dans sa voiture, démarre et s’arrête à ma hauteur. Elle baisse sa vitre, je baisse la mienne.
– Ca te dit de venir boire un verre à la maison?
J’hésite un peu.
– C’est gentil, mais je ne voudrais pas déranger, vous avez peut-être envie d’essayer vos nouveaux gadgets?
Elle rigole.
– Bien sûr que je vais les essayer, mais j’ai toute ma soirée pour le faire. On peut boire un verre avant, je te trouve sympa, on peut faire un peu plus connaissance, en tout bien toute honneur, rassures-toi, je ne vais pas te sauter dessus.
– Bon d’accord, je vous suis.

Pendant les quelques kilomètres derrière elle, je me pose des questions.
Est-ce que je l’attire? Est-ce qu’il va se passer quelque chose? Serais-je assez fort pour résister? Est-ce que son fils est là? D’un autre côté, ça ne me déplairait pas de la voir utiliser ses nouvelles acquisitions.

Elle habite au premier étage d’un petit immeuble, dans un appartement de 50m2. J’ai le droit à une petite visite. Deux chambres, une salle de bain-wc, une petite cuisine et un salon comme pièce principale. Le mobilier est classique et il n’y a pas de déco, hormis des photos d’elle ou de son fils qui trônent sur certains meubles.
– Installes-toi dans le salon, j’en ai pour deux minutes.
Elle revient dans une tenue plus confortable. Débardeur blanc et legging gris clair qui met en valeur son popotin. Le haut est pas mal non plus. Ses seins ne sont pas énormes, mais il y a quand-même du volume. Mais ce qui la rend plus séduisante, c’est qu’elle a détaché ses cheveux.
– Qu’est-ce que je peux t’offrir à boire.
– Ce que vous avez.
– Tu peux me dire « tu ». J’ai de la bière, du coca, du vin blanc, du vin rouge, de la vodka.
– Je ne sais pas, je vais prendre comme toi.
– Je vais ouvrir une bouteille de rouge Bordeaux, tu verras, il est très bon.
Elle passe dans sa cuisine, je l’accompagne. Elle débouche la bouteille, je la regarde de dos.
– Tu devrais détacher tes cheveux plus souvent, ça te va beaucoup mieux je trouve.
– Merci, aurais-je affaire à un charmeur? Fais attention, j’ai dit que je ne te sauterais pas dessus, mais je peux changer d’avis.
– Ça veut dire que je te plais un peu?
– Tu n’es pas moche, tu es sympa, tu n’as pas l’air trop con. Bon, tu es un peu trop jeune et de toute façon, tu as une copine.
– Oui, mais c’est assez récent.
Ce petit jeu de séduction commence à me plaire et je pense qu’à elle aussi.

Nous sommes repassé dans le salon. Posés dans le canapé, nous trinquons avec nos verres de vin et poursuivons la conversation.
– Vous êtes ensemble depuis combien de temps?
– Un peu plus de trois mois.
– Et ça se passe bien?
– Ca pourrait être mieux.
– Ha bon, pourtant tu vas lui offrir un joli cadeau.
Je me sens à l’aise avec elle et lui confie mes états d’âme.
– Je sais, mais tu vois, je ne sais même pas si ça va lui faire plaisir. Elle n’est pas très branchée sexe, alors que moi, c’est tout le contraire.
Clémence ne me juge pas et me comprend.
– Et le vibromasseur, c’est pour pimenter votre sexualité, c’est ça?
– Oui, enfin surtout la sienne. Elle ne se masturbe même pas, même quand elle est en manque, je me dis qu’avec ça, elle en aura peut-être envie.
– C’est bien ce que tu fais, d’essayer de développer la sexualité de ta partenaire, sans pour autant l’incriminer. Je suis sûre que tu dois être un bon amant.
– Ca, ce n’est pas à moi de te le dire.
Elle me sourit à nouveau.
– Tu sais, si tu arrives à être patient et si elle t’aime, elle fera sûrement des efforts pour que ça se passe mieux. Moi, quand j’étais plus jeune, j’étais un peu comme ça et puis petit à petit, j’ai découvert de nouvelles choses, j’ai eu de nouvelles envies, j’ai eu de nouveaux fantasmes. Mais à l’époque, jamais j’aurais imaginé mettre un jour les pieds dans un sex-shop.
– Et tu y vas depuis longtemps?
– Depuis mon divorce, il y a quatre ans. Je ne vais pas te le cacher, j’adore le sexe et de ce côté-là avec mon ex-mari ça se passait très bien, mais après notre séparation, il a fallu que je comble ce manque et j’ai découvert les sextoys et ils font parfaitement le travail.
– Et tu n’as rencontré personne depuis?
– Non, c’est pas toujours facile pour une mère célibataire. Et puis, je ne souhaite pas forcément un beau-père pour mon garçon. Mais il m’arrive d’avoir des aventures.
– Avec des clients?
– Avec des clients et même des clientes.
– Ah ouais, tu es bi?
– Oui, de plus en plus. Surpris?
– Oui, un peu, je n’arrive toujours pas à te voir comme une femme aussi coquine.
– Je cache bien mon jeu, c’est pour ça. Je te resserts?
– Allez, personne ne m’attend.
– Même pas ta copine?
– Non, pas ce soir, elle dîne chez ses parents.
– Bon, bah comme ça, on est deux. Mon fils est chez son père cette semaine, je suis libre comme l’air.

Nous continuons à discuter de plein de choses, du boulot entre autre, qui ne lui plait pas beaucoup. On ne voit pas l’heure passer, ni la bouteille de vin se vider.
– J’en débouche une autre?
– Non, c’est gentil, mais il est déjà 21h30, je vais peut-être y aller.
– Tu ne veux pas rester manger un morceau?
Avec ma volonté de fer:
– Bon, si tu insistes.
– Super! Un steak avec un reste de gratin dauphinois que j’ai préparé hier ça te va?
– C’est parfait.
Elle se met aux fourneaux et débouche une seconde bouteille.
– Ton steak, tu le veux saignant ou bien cuit?
– À point, dis-je en ricanant bêtement.
– Qu’est-ce qui te fait rire?
– Ta question, ça me fait penser à une blague que j’ai entendu l’autre jour.
– Vas-y raconte.
– Je te préviens, elle est un peu crade.
Je lui raconte ma blague et Clémence éclate de rire. Puis, elle m’en raconte une à son tour.
Pendant tout le repas, on enchaîne sur un concours de blagues salaces. On rit beaucoup.
Le dîner terminé, elle me dit avec des larmes aux yeux:
– Oh la vache, ça fait longtemps que j’ai pas rigolé comme ça.
– Sûrement parce que tu as un peu abusé du pinard.
– Surtout grâce à ton humour. Tu es un vrai trublion. Et tu sais ce qu’on dit sur une femme qui rit?
– Oui, femme qui rit, femme qui est contente, dis-je en plaisantant.
Son regard change.
– Je passe une excellente soirée et je n’ai pas envie qu’elle se termine.
– Je suis tout ouï, que me proposes-tu?
– On pourrait passer au salon et finir cette bouteille de vin.
– Je ne pourrais plus conduire pour rentrer.
– Tu peux rester dormir.
Dans ma tête résonne la voix de Michel Blanc alias Jean-Claude Duss « là y’a moyen de conclure »
– C’est vrai que je passe également une très bonne soirée. Ok, je reste, mais à une seule condition.
– Laquelle?
– Tu essayes ta jupe rouge et tu me montres ce que ça donne.
– Marché conclu.
Elle passe dans sa chambre pour se changer.
Assis dans le canapé, mes mains deviennent moites en l’attendant. Soudain, un texto me rappelle que Charlotte existe.
 » Coucou mon cœur, je viens de rentrer chez moi, j’espère que tu passes une bonne soirée. Bisou »
Je répond dans la foulée en lui mentant.
 » Oui, je passe une soirée tranquille devant la télé, bisou et bonne nuit. »

Clémence revient dans le salon et exhibe sa nouvelle trouvaille. Elle tourne sur elle-même.
– Alors qu’est-ce que tu en dis?
En regardant ses fesses:
– J’en dis que j’avais raison, elle te va super bien. Tu ne passeras pas inaperçue en soirée, tu vas te faire mater.
– J’espère bien, dit-elle en repartant dans sa chambre.

La maîtresse des lieux mettant un peu de temps à revenir, je me demande ce qu’elle fabrique.
Mais lorsque cette dernière repointe le bout de son nez, je suis émerveillé. Toute vêtue de blanc, j’ai devant moi la reine des neiges, mais une reine ultra-sexy. Soutien-gorge en dentelle, string, porte-jarretelles, bas résille.
– Il fallait bien que je te montre le reste de mes achats, le regard plein de malice.
Je ne décroche pas un mot, alors que mon fidèle compagnon est déjà au garde à vous dans mon boxer, prêt à chanter la marseillaise.
– Ca te plait?
– A ton avis?
– Je ne sais pas, tu ne dis rien.
– Bah là c’est moi qui ai envie de te sauter dessus.
– Qu’est-ce que tu attends? Approches.
Je me lève du canapé, m’avance vers elle, retire ses lunettes et l’embrasse une main sur sa hanche et l’autre sur sa nuque. Nos langues s’enroulent dans un tourbillon de salive. Elle me serre contre elle en plaquant ses deux mains sur mes fesses. J’imagine la tête de mes collègues si ils apprennent ce qui est en train de se passer. On continue de se galocher pendant que nos mains découvrent nos corps par milles caresses. Je caresse ses bras, ses épaules, son dos et descends sur ses fesses molles. Sa main passe sous mon tee-shirt et effleure mon torse de la pulpe de ses doigts. Je frissonne. Ce n’est pas un canon de beauté, mais elle arrive à me donner de plus en plus envie d’elle. De toute façon, je me doutais depuis le moment où elle m’a invité chez elle, que ça finirait comme ça.
Nos langues tournent en rond, je pose une main sur son seins que je presse par dessus son soutif. Ils sont bien fermes. Sa main se glisse sur mon entrejambe et se frotte sur la bosse de mon pantalon.
Elle me sourit.
– Tu bandes bien petit coquin.
Je touche sa fente par dessus son string.
– Tu mouilles aussi petite coquine.
– Moi, ça n’a rien à voir, je transpire car tu me donnes chaud.
– Madame est en chaleur?
– Oui, et il faut que quelqu’un éteigne ce feu qui monte en moi.
– Utilises tes godes…
Elle me mordille la lèvre.
– Non, ce soir j’ai envie d’une bonne queue.
Elle m’excite. Je l’embrasse à nouveau, sur la bouche, puis dans le cou. Je le lèche de sa gorge jusqu’à son oreille. J’avale son lobe, le suce, le mordille. Elle fond sur place et dégraffe son soutien-gorge. Ses seins sont parfaitement ronds et tiennent tous seuls. Ils sont faux.
– J’ai fait de la chirurgie, je me trouvais plate.
– C’est joliment réussi. C’est du combien?
Elle se cambre en arrière pour faire gonfler sa poitrine.
– Devines
– Euh…85C?
– Felicitations, tu as gagné le droit de les embrasser.
Je les prends en mains et les malaxe fermement.
Je me penche dessus et les bisoute l’un après l’autre. Sa main presse de plus en plus fort mon jean’s.
Je suce ses tétons, je les mordille, elle soupire en déboutonnant mon futal.
– Hum, continues, j’adore, je suis très sensible des seins.
Sa main s’engouffre dans mon caleçon. Elle est surprise.
– Non, tu t’épiles? Oh, je n’ai jamais sucé une queue toute lisse.
Elle est ravie et s’agenouille devant moi. Clémence baisse mon pantalon et mon boxer d’un seul coup. Je reste figé comprenant que je vais recevoir un traitement particulier.
Ses doigts s’enroulent autour de ma verge et elle m’astique doucement. Sa langue voyage sur le long de ma hampe, puis elle me prend en bouche. Ses lèvres coulissent lentement sur mon membre, qu’elle branle un peu en même temps. Elle me savoure avec délectation.
– La taille te convient?
– Moi, peu importe le flacon tant qu’il y a l’ivresse, répond-elle souriante.
Elle me chérit tendrement, contrairement à ce que je pensais. Je l’imaginais plus…vigoureuse. Mais j’apprécie, d’autant que notre complicité m’amuse. Elle me parle pendant qu’elle opère son œuvre.
– Tu n’imaginais pas te faire sucer par la commerciale en te levant ce matin, hein?
– Non, c’est clair.
– T’aimes quand je fais ça, en aspirant mon gland.
Les bruits de succion me font vibrer.
– Oui, c’est trop bon.
– Et quand je te fais ça, en gobant mes roupettes.
Je gémis de plaisir.
– Hum oui, là tu m’excites trop, je vais finir par décharger.
– Déjà?
– Bah quand on s’y prend bien comme toi, je ne tiens pas 3h.
Elle sourit à nouveau, se lève et me prend la main.
– Allons dans ma chambre.

Dans la pièce, je me déssape entièrement. Elle vire son string sous lequel était caché un fin ticket de métro.
Je la dévore des yeux en porte-jarretelles et bas résille.
– Tu veux que je te montre mes jouets?
– Oui pourquoi pas.
Elle ouvre son placard, sort un petit sac et le déverse sur le lit.
– Et bien sacrée collection, tu pourrais être commerciale dans les « zobjets » à plaisir.
Il y a là une dizaine de godes et de vibro. Des petits, des gros, roses, noirs, violets, jaunes. L’un a une ventouse, l’autre à une télécommande. Stimulateur de clitoris et de point G. Également présent un double-gode, un œuf vibrant et un joli petit plug noir qui retient mon attention.
– Tu les utilises tous?
– Non, je ne me sers plus de certains, je devrais les jeter.
– Et lequel tu préfères? toujours très curieux.
– Il y en a plusieurs. J’aime bien celui-ci, très pratique sous la douche, désignant celui à ventouse. Celui-là est parfait pour la pénétration anale, mais le must reste celui-là, me montrant un vibro rose en silicone possédant plusieurs vitesses.
– J’en ai aussi un petit dans mon sac à main. Il est facilement transportable et il est discret. Très serviable pour les petites envies quotidiennes.
Je l’imagine se faire du bien dans sa voiture entre deux clients.
– Tu ne veux pas me montrer comment ça marche? L’air espiègle.
– Une autre fois, là je t’ai toi.
Elle range ses affaires et me précise de m’allonger sur le lit.
Elle s’installe sur moi de la meilleure des manières. A genoux autour de ma tête. Je plaque mes mains sur ses fesses, avance mon visage et titille ses lèvres ressorties de la pointe de ma langue. Le fin gourmet que je suis, déguste son succulent petit abricot juteux aux notes salées. Clémence frémit, se trémousse et exulte ses premiers sons lorsque je suce son bonbon rose. Ma langue s’enfonce dans ses nymphes, elle se tortille, j’ai le visage barbouillé de ses sécrétions, je roule des pelles à son vagin. Elle miaule de plaisir:
– Aaaaahhh, aaaaahhhh.

Ma cavalière se penche sur moi, ses seins s’écrasent sur mon ventre. Elle lèche, me suce, me secoue la tige plus énergiquement que tout à l’heure. Allongée sur moi en 69, j’ai une très belle vision de son anus dont la corolle parfaitement dessinée ne demande qu’à s’ouvrir. Je salive sur mon majeur, cajole le pourtour de cette entrée fascinante et enfonce mon doigt dans ce tunnel obscur.
– Je parie que ta copine ne te laisse pas faire ça.
– Non, avec elle, tout ce qui est anal est interdit.
– Tu as de la chance, j’aime l’interdit.
Ces paroles m’excitent davantage et sa langue chevronnée, ainsi que mes va-et-vients digitaux m’enivrent d’extase. Mon corps se contracte, Clémence sent que je vais défaillir, mais ne s’arrête pas de me branler et finit par voir sortir ma semence. J’en ai sur les cuisses, sur les couilles et le pubis et cette vilaine fille lape toutes ces parties de mon corps pour me nettoyer. Elle me surprend encore en m’avalant de nouveau. Elle continue de me sucer alors que je me ramolli. Je me connais, je sais que ma période réfractaire peut être assez courte et doucement je remonte la pente dans sa bouche. De mon côté, je ne cesse d’apprivoiser ses deux orifices avec ma langue, pour préparer le passage de mon auguste phallus.
Heureuse de m’avoir permis de retrouver la pleine possession de mes moyens, elle se colle à moi. On s’embrasse, on se câline, je malaxe encore ses implants mammaires. En bon gentlemen, je lui demande si elle préfère être dessus ou dessous.
– Peu importe, j’aime bien les deux et toi?
– Pas de préférence non plus.
– On a qu’à se mettre sur le côté alors.
J’att**** une capote dans mon porte-feuille, la déroule sur mon sexe et me cale derrière elle. Je soulève sa jambe par le creux poplité et la pénètre lentement. C’est bon, doux et chaud à la fois. Même si la sensation est différente avec du latex, je suis bien en elle. Au fur et à mesure que je la besogne, nos voix s’élèvent en gémissements harmonieux.
Mes coups de reins sont de plus en plus rapides et profonds et seules nos plaintes de plaisirs recouvrent le bruit des clapotis de notre échange sulfureux.
Au bout de quelques minutes, je décide de changer de cible et c’est avec une facilité déconcertante que je m’introduis par la porte de derrière. Ses jambes sont maintenant jointes, j’ai une main sous ma partenaire, l’autre posée sur sa hanche et je la sodomise calmement. Je caresse ses seins, pince ses tétons, lui mord le cou en accélérant la cadence. Elle agonise sa jouissance.
– Oui, oui, continues, je vais jouir.
Mais la lutte touche à sa fin. Enserré dans son rectum, je sens que je vais éjaculer.
– Putain, oui, je sens que ça vient.
– Vas-y, donnes tout ce que tu as.
J’augmente l’intensité. Mon pénis se contracte. La déflagration est insoutenable. Je crie, elle jouit, avant que nos bouches se retrouvent une dernière fois.

Au petit matin, je me lève plus tôt pour repasser chez moi. Encore dans son lit, elle se réveille les cheveux ébouriffés.
– A tout à l’heure au taf.
– Ca marche. Inutile de te préciser que ça reste confidentiel?
– Bien sûr, ne t’en fais pas pour ça.
Clémence me sourit.
– Après c’est toi qui vois, si tu veux qu’il y ait une prochaine fois…

FIN

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