Chapitre III – Soirée régate
Le voilier profile sa poupe contre le quai, je prends mes chaussures à la main et emprunte la passerelle…
Le pont en teck est étincelant, nous restons un instant à admirer ce magnifique vaisseau, ses 2 barres à roue, son mat géant, les voiliers voisins sont tout aussi grands, mais celui-ci en impose, plus racé, plus élancé.
Puis Gilles nous invite au salon.
Luxe, confort, tout est à l’avenant. L’intérieur offre un espace de vie assez impressionnant table en U avec canapés, deux fauteuils en bout. Circulation aisée vers les cabines à l’arrière, avec WC et douche, la cuisine, la table à carte, les cabines avant, les plus spacieuses.
Nous sommes mon époux, Romain et moi, Marika, ébahis…
Assis dans deux larges fauteuils, nous écoutons…
– Je suis Sandrine, femme de mon kiné de mari, Germain, associé avec Phil et sa femme Mandie.
– Je suis la femme de Fred, Gigi pour mes amis.
Je possède tout ici ou presque, le bateau, restaurants, immeubles, plusieurs sociétés dans lesquelles travaillent nos 3 autres couples d’amis, les Régatiers Anonymes.
Bande de joyeux drilles, amoureux de la voile et des belles embarcations.
Au fil du temps, je me suis consacrée à mes sociétés avec mon mari, laissant les affaires à nos associés, avec qui nous partageons ce vice, la course, la régate…
Nous partageons également un autre point, depuis qu’on se retrouve ensemble, quasiment nus sur notre navire, nous sommes devenus libertins.
Soirées dantesques où tout est permis, sans contrainte, sans arrière-pensée, autre que le plaisir et le partage entre amis.
Depuis cinq ans nous partons souvent régater, puis venons dans ce bateau immense et confortable libérer nos libidos.
Nous invitons parfois des personnes de l’extérieur, des couples dans ce cas, il faut que les femmes acceptent d’être intronisées par nos 4 hommes. Elles passent pratiquement une nuit avec eux, enfermée dans une cabine, à se dévoiler corps et âmes, à exprimer leur passion et à se libérer de leurs chaînes maritales, morales, parentales… Elles deviennent libertines, et nous les partageons… Elles deviennent membres régatières, et peuvent participer à nos fêtes, avec leurs maris pour équilibrer car la mixité entraîne la parité…
Ce soir nous avons deux invités, Marika et Romain.
Nous allons introniser Marika selon notre habitude.
Nos 4 présidents vont lui enseigner l’ordre de la Régate, apprendre la Loi, se livrer pour les servir comme nous, leurs femmes le font.
Pendant que sa femme endurera les pires outrages toute la soirée, son mari, Romain, sera entre nos mains, fidèles épouses, recevant l’hommage qui lui est dû…
Intronisation, ce mot m’a toujours fait rire… Il est à double sens ou peut prendre des sens libertins dans nos esprits dépravés…
– Bonsoir Marika, je suis Cath. Je te souhaite de merveilleux moments entre les mains de tes initiateurs, surtout mon mari Lionel qui m’étonne encore chaque soir, après nos 20 ans de mariage…
– Marika, je suis Virginie, épouse de Paul. J’aimerais beaucoup être intronisée de nouveau, j’en ai encore la chair de poule… Ils sont merveilleux…
Sandrine m’avait dit que pour elle ce fut éreintant, enrichissant, délivrant, éprouvant, enivrant… Son mari n’est jamais entré dans les détails…
Si Sandrine fut testée avant par quelques membres, j’avais croisé intimement nos marins, lors de la soirée d’anniversaire.
Mais, passée de main en main (image), je ne leur avais pas été exclusive !
Dylan fut cité en exemple, ainsi que Albert, Claudia, Maria, Mandie, Sandrine et leurs maris Germain et Phil…
C’est vrai que lorsque je me libère, je ne fais pas les choses à moitié.
Si on ajoute les régatiers et leurs adorables femmes, ça fait 16…
Soirée réussie ! J’adore !
Je me sens alors ciblée par leurs regards, les choses évoluent, on me dirige vers la cabine principale… Je suis douchée, séchée, ointe d’une crème parfumée sur tout le corps, par Gigi, dont les mains sont d’une douceur extrême…
– Il n’y a rien de nouveau dans ce que tu vas affronter, ma chère… Tu as fait preuve d’un libertinage certain, une bisexualité sans faille, je peux en témoigner… Côté mental, ils vont te poser des questions intimes, sur ta vie privée, connaître tes préférences en matière de sexe, de position, déceler ta morale, savoir ton niveau de perversité, de frustration, estimer tes limites.
Ils voudront connaître tes rêves les plus intimes, tu raconteras certains de tes souvenirs, tes fantasmes non réalisés, toi en fait, jusqu’au bout des ongles.
Ne leur cache rien, soit sincère et réponds rapidement.
Les parties pratiques, tu les connais par cœur, ce sont celles que l’on préfère, faire connaissance avec chacun, tu pourras à cet instant poser des questions à ton partenaire et seulement à lui. Il devra te répondre comme tu le fais, sincèrement.
Voilà tu es prête pour ton rendez-vous, je te sens tendue…
– Un peu, le trac de l’entrée en scène…
– Il m’est interdit de te toucher, de te polluer à partir de maintenant. Ils vont venir, tu vas leur obéir, accepter ce qu’ils te proposent,
– Par contre, je me mets à nu devant eux, je n’ai pas assisté aux autres. Ils connaissent tout de chacune ? Je ne sais rien de vous, ni d’eux…
– C’est la loi, ils sont les maîtres et pendant ce temps, nous, les femmes nous occuperont de ton ami, le chérirons, nous l’avons déjà apprécié pour la plupart, mais pas en petit comité, les régatières assoiffées de sexe…
Elle sort, ils entrent un par un, nus, une serviette autour de la taille. Elle avait disposé 4 chaises de part et d’autre du lit, ils s’y installent et m’invitent à gagner le centre du lit, et à m’y allonger couverte d’une serviette de plage.
Ils déclinent mon identité, comme dans un tribunal, ma situation de famille, mon parcours professionnel, ma fille avec mon gendre et leurs enfants…
Ils citent mes revenus, mes propriétés, ma voiture…
– C’est exact ou tu veux revenir sur un point ?
– Non, tout est juste, précis…
– Bon, maintenant, on va rester sur le plan personnel, on veut te connaître, savoir qui tu es, ce que tu aimes, ce qui te branche, tes goûts… On va te poser des questions, chacun notre tour, simples, parfois très indiscrètes, même choquantes. On attend de toi loyauté, franchise, sincérité. OK ?
– OK
– Tu es divorcée… Tu as mis longtemps pour te séparer de ton mari, tu as demandé le divorce après un temps de séparation pendant lequel il habitait en bas de ta villa, tu l’as forcé à te céder la maison, qui était de ton argent, c’est vrai. Que s’est-il passé ? Trahison ?
Je réponds la vérité. Pris en flag avec une amie, dans mon lit… Viré, mais restons ensemble à cause d’Anne. On aménage une pièce dans le garage, nous continuons à vivre le jour comme d’habitude, recevons nos parents et amis.
Je leur parle de ma déception immense, de ma perte de repères, de ma descente aux enfers. Puis de mes rencontres, des ventes à domiciles, de mes amantes qu’il croisait dans mon salon… C’était le pied… 2 à 3 ans de libertinage lesbien, de nuits d’amour avec les voisines, les déçues, les cocues du quartier, alors qu’il était là, à deux pas…
– C’est chaud ton histoire… Et puis ?
Vient le temps de reprendre confiance, mes premières rencontres avec des hommes, je refais l’amour, je lance la procédure de divorce…
Là lors d’une soirée avec Paul, comme d’habitude, avec un couple de nos intimes, je me fais draguer par son ancien collègue… Pendant que sa femme, Alice, visite les travaux dans le jardin, une amélioration de notre pool, Romain devient mon premier amant…
Il me prend avec fougue devant la fenêtre de la cuisine… Je craque, me donne à lui, je jouis comme jamais depuis ma séparation.
Explosion de sexe que l’on va partager ouvertement, eux aussi sont en train de se séparer… Nous continuons la soirée tous les quatre, au salon, puis la nuit, le lendemain, etc…
– Bien, tu es chaude ! Tu étais sevrée…
– Non, Paul montait parfois lorsque nous bavardions pour régler des problèmes, il restait la nuit, visite hygiénique, baise d’entretien des outils…
– Tu as connu le fond, on ne veut pas entrer dans les détails, mais en gros ?
– Bandes de jeunes en discothèques, gang-band à la sortie, en voiture, dans la nature, dans un squat pour le dernier… Drogue, dégoût de tout, alcool… Une voisine me prend avec elle et me fait remonter la pente….
– C’est le pire pour toute femme, perdre pied, haïr les hommes, se venger, se mettre en question, se déplaire, friser le pire, la prostitution, les drogues dures, les réseaux mafieux, certaines y perdent leur fortune, leur vie…
– Je ne sentais plus rien par le sexe, prenant des coups parfois, laissée dénudée dans un taudis, sans rien d’autre… La déchéance…
– Bon, on passe. On te remercie pour ta franchise, cela ne sortira pas d’ici, tout le reste aussi d’ailleurs…
– Tu as eu une vie sexuelle riche ensuite, tu t’es endurcie, tu as rencontré Romain donc, tu vois aussi Paul qui a perdu Alice, elle aussi tombée malade…
Maintenant, vous partagez certains moments avec Romain ou Paul, êtes devenus libertins… Tu aimes toujours Paul au fond de toi, père de ta fille enfant unique et Romain que vous appréciez pour pleins de choses, son élégance, sa dévotion pour sa femme, il l’a sortie du ruisseau… Qu’attends-tu de la vie maintenant ?
– De l’émotion. Tant que je suis attirante, des rencontres, du plaisir, des découvertes sensuelles, sexuelles, des voyages, des surprises, le partage avec mes 2 amants, et d’autres à venir qui sait ?
– Tu es fantastique de sensualité, comme rarement. Tu es franche, vraie, entière, tu ne veux plus tricher, donc tu t’adaptes, tu les convertis au libertinage, naturellement. Qu’est-ce qui te plairait, si j’avais le pouvoir de tout réaliser ?
– Oh !… J’ai repoussé ma morale pour friser des interdits, je suis passionnée par certains hommes ou femmes… Vivre ces passions à fond avant de mourir ?
– Précise…
– Partir… Sans réfléchir, comme à 20 ans, tout quitter, tout refaire, vivre d’amour, de délires pour un homme, une femme, être moi…
– Tu le fais avec chacun de tes amants… Ceux qui t’apportent ce petit plus, intelligence, partage, ambiance, partage, sexe…
– Oui, et partir loin, tout casser, devenir une autre…
– 20 ans de moins ?
– C’est là le hic, et que ça reste un fantasme, et le restera longtemps, puis jusqu’à la fin de mes jours…
– Epicurienne, tu es déjà des nôtres pas ce seul fait, ce seul trait de ton caractère… Oui, tu es une femme aux mille facettes, éperdument amoureuse de la vie, que tu croques sans arrière-pensées… Les amis, vous voyez autre chose ?
– C’est ce danger permanent pour ceux que tu viens de croquer… cette soif peut les effrayer…
– Tu as raison, oui… Il faut que le tourbillon se calme parfois. Je m’interroge sur la valeur de ce que j’ai, et calcule ce que j’ai à perdre, à risquer, à oublier. J’ai cassé des liaisons pour ça, pour aller plus loin, sans aucune raison. Cela faisait partie de la suite, naturelle, cruelle…
– Bon, on te comprend, il faut être fort pour te mériter à ce niveau, pour te conserver, te donner ce qu’il te faut pour ne pas regarder ailleurs, ni te poser de questions…
– Oui… J’aime cette aspect… Me mériter me dérange. Me calmer, m’aimer pour moi et entretenir ma soif, mais en l’alimentant, comme je le fais. Pour moi, Romain est un aboutissement. Paul l’était aussi. Ils me suivent dans mes fantasmes, car ils en ont besoin aussi, tout simplement, nos âges, nos vécus, notre soif, leur besoin de s’affirmer, de conquérir…
Ils sont pensifs, admiratifs…
– Tu peux retirer la serviette qui cache ce que tu as de plus beau…
– Pardon, mais ton âme, je l’apprécie aussi et c’est rare… J’irai jusqu’à dire maintenant que je sais comment tu fonctionnes, que je trouve encore plus belle, comme une transparence où l’éclat de ton âme illumine celui de ton corps…
C’est Lionel, il n’avait pas dit beaucoup de choses, mais là…
Il se penche sur moi, nu, s’allonge, les autres vont boire un verre dans la salle de bains…
Son sexe est un délice, il fond dans ma bouche, il m’a faite mouiller rien qu’avec ses compliments… Sa main s’en aperçoit… Un 69 s’enchaîne, nous partageons nos sexes, les découvrons à loisir, en détail.
Il est doux, tendre, mes pensées s’envolent, sa langue est trop perverse, trop câline, il m’aspire, me fait délirer…
Je caresse son service 3 pièces…
Nous sommes pareils, excités, pleins de désir, je m’allonge, il vient sur moi et me prend avec tant de douceur, de tact, de tendresse que je fonds dans ses bras et je me mets à pleurer quand il me fait jouir…
Planté en moi, il me parle encore, me dit des mots tendres, des compliments que les femmes adorent entendre, mais si rarement exprimés…
Son doigt me gode, m’ouvre, m’appelle…
Je me redresse, le lui concède… Ecartelée, luisante de désir…
Il est parfait, et je jouis aussi par là… Puissant, enivrant, il me porte encore et encore…
– Ton corps est fait pour l’amour, le vrai, l’intense, le complet, celui d’une maîtresse, d’une esclave…
Il me prend en levrette, je me laisse saillir, soumise, délirante, échevelée…
Il adore, il me laboure, je l’accueille en gémissant de plaisir, je suis à lui, je suis tendresse, je suis libertine…
Lorsque je reviens sur terre, ils sont là tous les trois, assis, le sexe à la main…
– Messieurs, je réserve ma note, mais sachez que Marika est digne de notre association…
Gilles s’avance, me regarde…
– Qu’est-ce que tu as préféré dans ce tête-à-tête ?
– Notre symbiose immédiate, sa façon de s’imposer, la gradation de mon plaisir.
– Que voudrais-tu que je te fasse, que tu aimes, qu’il ne t’a pas fait ?
– J’aime chevaucher, en amazone, me pourfendre, profiter pleinement de votre virilité.
Il retire sa serviette, son dard est déjà en forme, il s’allonge sur le lit à mon côté… Les autres sortent…
Je l’embouche, le caresse, le masturbe, il se laisse piloter…
Je monte sur lui, agenouillée sur son bassin, le sexe bandé trouve mon minou bien ouvert…
Il le dirige vers la grotte, reste devant, attend…
Je me positionne, effleure son sexe, descends vers lui, il pousse vers le haut, le gland appuie, et pénètre lentement….
Je serre mes cuisses autour de son bassin, je me pénètre doucement, jusqu’au bout…
Il est là, au fond de moi, le fait de bouger, je jouis…
Je n’ose précipiter cet instant, il me regarde dans les yeux, masse mes seins délicatement, mon ventre, je m’allonge, mes seins sur son torse et l’embrasse…
Que de tendresse dans ce baiser humide et chaud, seuls, complices.
Il ondule son bassin, il m’excite… Je me prends de désir, d’impatience, et commence à onduler, me pénétrant en rythme, ses mains sur mes fesses aux doigts écartés, me donnent sa cadence, je fonds…
On fait l’amour, on ciselle le plaisir, on refait l’amour, devant, derrière, je le reprend en bouche, l’accueille dans un fourreau, il plane, se laisse emporter…
Je ressens sa limite, arrête, me tourne sur le côté et m’offre, indécente et cruelle…
Il me prend en ciseau, empaume mes seins, me serre dans ses bras, comme pour me communiquer son message d’amour, qu’il me transmet jusqu’à ce que je jouisse sous cette tendresse infinie, prise jusqu’à sentir sa semence envahir mon vagin, rayonner sa chaleur dans tout mon ventre…
La sodomie qu’il me propose est originale, comme tout à l’heure, en ciseau, son dard dans mon petit trou, qu’il n’a aucun mal à honorer, il m’entraîne sur le ventre et continue à me pourfendre, investissant mon derrière jusqu’à en jouir mutuellement…
Je griffe les draps lorsqu’il me donne les derniers coups de reins libérateurs…
Ils arrivent sans bruit et assistent à ma mise à mort très douce, si douce que j’explose de gémissements sans fin…
Quelle séance…
Je demande une pause pour me rafraîchir dans la salle de bain…
Je reviens, ôte ma serviette et nue je m’allonge sur le dos au milieu du lit.
Paul s’allonge sur le côté, sa main caresse mes boucles…
– Tu sembles ravie de cette séance…
– Je ne dois pas le montrer ?
– Si ! On t’a souhaitée naturelle… Tu l’es, et même au-delà, très sensuelle dans tes réactions, sans rien éviter…
– C’est le but, et c’est aussi mon sentiment…
– Qu’est-ce que je peux te faire que tu redoutes ?
– Du mal…
Il regarde ses amis…
– Te faire du mal, à toi ou à une de nos épouses, de nos invitées, est banni par notre loi.
Si on te fait mal, c’est malgré nous, sans intention de le faire, donc accidentel et tu le dis immédiatement. Parfois le corps réserve des recoins délicats, mal appréhendés…
– Nous sommes ici pour libérer la femme de ses chaînes, pour la rendre réceptive à notre démarche, pour inhiber ses anciennes réticences en lui donnant le meilleur d’une relation sexuelle adulte et consentie, pour lui faire voir que nous ou son mari c’est pareil. C’est un sexe libéré, la liberté, des moments intimes, que personne ne connaîtra. Au lieu de tromper, tu jouis avec ton amant, sans arrière-pensée, il peut parfois assister et même participer…
Tu oublies tes ennuis passagers, ton ressentiment s’en va et tu retrouves la tiédeur de ton foyer, avec ton mari, tes enfants et autres délices de la vie…
– Rester inassouvie ?
– Quelle acuité ! C’est la pire fin, la pire remarque pour un membre…
Pas assouvie, pas assez caressée, pas comblée, rien senti…
– Cela n’arrive jamais, sinon par accident ou mésentente….
La main descend sur mes seins, sa bouche vient la rejoindre… Je ressens une douce envie entre mes cuisses, une source infinie s’échappe, un délire dans ma tête, il masse mes seins, et après deux amants en chaîne, c’est comme si tout recommençait… Mon sexe s’ouvre, sa main vient le chérir, sa langue arrive, je m’écartèle sous l’envie et sa langue m’emporte…
Des gémissements de chatte, un tremblement de tout mon corps, le désir me fais trembler d’impatience, sachant qu’il va me prendre, m’embrocher comme ses amis et me donner ce vertige que chaque orgasme me procure…
J’en reviens vidée, épuisée, le temps de reprendre mes esprits…
La femme peut à loisir, enchaîner les rapports sexuels, jouir à la chaîne, vibrer chaque minute…
Il le fait, me fait découvrir cette facette de plaisirs divers et variés, des recoins de mon corps, du lobe de l’oreille au point G, de positions simples en assez coquine, jamais exécutée avec un mari…
L’ajout d’un compagnon de jeu, peut encore augmenter la performance du membre, multiplier les zones de plaisir en simultané… Il se fait jouir entre mes seins, un gode dans mon anus, mes doigts dans mon vagin…
Son sperme gicle dans ma bouche alors que je fermais les yeux, en transe…
J’avale, suavement, en déglutissant…
Ils sont là, ébahis lorsque je passe ma langue sur mes lèvres pour recueillir le surplus…
Quel pied, un sommet, un puissant dérivatif que l’on peut réaliser entre lesbiennes, en variant simplement les zones utilisées, comme un sein utilisé en tant que jouet, venant titiller le sexe gonflé de la partenaire…
Elle peut aussi devenir fontaine, et placer son sexe sur la bouche…
Fred me pose la dernière question…
– Romain t’a-t-il déçu ?
– Non, jamais, si oui, il avait des excuses, c’était de ma faute ou une raison secondaire.
– Si tu le trouves avec une autre, tu fais quoi ?
– On se trouve souvent dans ce contexte…
– Bon… Tu as les idées larges et confiance sans limite en ton Romain…
– As-tu essayé d’autres partenaires ?
– Oui, des noirs, avec des grosses queues qui nous emportent au paradis, qui nous démontent la chatte et le cul, et nous laissent pantoises au matin…
– On ne peut pas lutter…
– On s’en lasse, c’est comme de tout… On oublie la simplicité, la tendresse, on revient vers notre quotidien comme frustrées de s’être laissé séduire par le volume. Nos amants de race européenne ont beaucoup d’autres moyens de nous emporter… Machistes, pervers ce qu’il faut, inventifs, si un bateau réduit les zones de jeu, la vie propose des tonnes de solutions à nos cerveaux dérangés…
– A quoi tu penses ?
– Porte-moi dans une annexe, et viens avec moi, disons une petite heure…
– Vous êtes d’accord ? Je prends une caléra…
– Parfait, on nous l’avait jamais fait !…
Empaquetée dans une grande serviette de bain, me voici sortant du port, il nous pilote à vue, la nuit est tombée, l’air est frais, je regrette un peu, mais c’est excitant de se retrouver avec un inconnu dans un bateau de deux mètres à peine… Il nous conduit vers une plage, accoste, branche le camescope…
– Voilà, nous sommes échoués, sans boire ni manger… On a une heure avant la marée…
– Je suis nue, il est nu, nous ne pouvons décemment demander de l’aide, pas de fusées, pas de portable… Rien…
– Tu désires quoi si on doit mourir déchiquetés sur les rochers ?
– Allumer un feu pour me réchauffer, faire l’amour sur la plage, comme si c’était la dernière fois…
– Tu me surprends chaque minutes… Tu es belle à en crever, intelligente, tu viens de croquer trois de mes copains, et non des moindres, tu les as vidés, tu en as joui comme une reine et tu as éclaté ta merveilleuse et attirante chatte que j’ai envie de fourrer aussi, à en crever de désir…
– Mets la couverture, viens contre moi…
L’effet est immédiat, perdus sur ce coin isolé de la côte, libres, fous, il me l’a dit, il me la mange, la savoure, et je m’ouvre pire qu’une moule, et les embruns emportent mes gémissements… La lune nous éclaire, quelques lumières des ports… Sa bite est énorme, la plus grosse de ces messieurs… C’est à moi à la prendre en bouche et c’est juste, je dois m’aider de ma main, caresser, mes lèvres glissent, vont et viennent…
A lui, à moi, nous changeons de position, je le sens de partout et ses bourses glissent sous mes lèvres, ses poils blonds et frisés m’enchantent, je le mords, il est fou de désir…
Je rentre un doigt dans son anus… Il rugit…
– Oh, toi !…
– On te l’a déjà fait ? je veux dire une femme ?
– Non…
J’en profite et innove… Mon doigt le conduit à l’extase, il n’avait jamais joui, maintenant il le sait… Il me fait pareil et j’explose et recommence à le doigter pour qu’il jouisse en même temps…
Enlacés, récupérant de ces extras, il me pelote… Sa bite grossit, il est fin prêt, il me prend en levrette… Je suis si mouillée que j’imite le ressac à chaque pénétration… Il me soulève, me porte dans l’eau, me rebaise, m’empale sur son dard… je me fais jouir… Il me porte, aidé par l’eau, je vole… Il éjacule dans ma chatte, comme un ado dans sa copine…
Ivres, on s’allonge, il me caresse, je fonds… Sa main s’insinue, il me masturbe doucement, sans en avoir l’air, mais je vibre, il tourne son doigt, mon clito explose, je jouis en criant de plaisir…
Il me prend, face à face, en tailleur… Ma vulve lui est ouverte, son sexe proche n’attend qu’un mouvement pour me perforer encore et encore…
Je me laisse emporter, ce sentiment de voguer avec lui, serrée, empalée, le nez dans les étoiles, je jouis plusieurs fois… Position hyper érotique…
– Tu es un amant magique…
– Tu es une amante délirante et si sensuelle que je deviens peintre d’amour, je crée des tableaux avec ton corps, et sculpte ton plaisir avec mon pinceau…
– Je suis si loin dans ma tête de nos amis, de mon Romain, du voilier…
– Viens me prendre encore, donne-moi ta semence, je veux être femme, emprisonner ton sperme, fais-moi un enfant de rêve, couvre-moi, comme cela, enlacés, assis et imbriqués, ton sexe dans le mien qui me fait jouir…
– Viens, ma douce… Tu représentes la Femme, Eve, porteuse de la vie… Viens et laisse-toi saillir, donne-toi, écarte tes cuisses, ouvre ta vulve, bois recueille mon jus d’amour…
Je me serre contre lui, il me plaque contre lui, à en manquer d’air, son sexe est divin, me possède entièrement, je coulisse un peu, il donne quelques coups de reins…
Son sperme coule en moi, comme délivré, comme une fontaine, il me remplit de la vie universelle, parachève cette soirée de rêve, …
– Je suis femme !… Viens ! Donne-moi la vie, l’immortalité…
– Je te donne plus, je te donne ton brevet, tu es des nôtres !
Ils sont tous là, nus, ils nous encerclent, le voilier à l’ancre a remplacé le youyou, à quelques mètres de la grève.
– Nous te remercions pour ta franchise et pour la joie de vivre que tu communiques, mille raisons d’être invitée chaque fois dans nos soirées, de quoi remplir ton carnet de bal…
La suite est une orgie finale où les femmes viennent faire ma connaissance, se livrent sans détour, avec passion. On fait connaissance, parfois à plusieurs… Ils nous laissent entre femmes.
Elles m’apprécient, se souviennent, partagent mes expériences, me demandent ce que j’ai ressenti avec chacun des hommes, leurs questions intimes, si j’en ai préféré un…
Je ne peux départager la douceur de la langue de Anne, la souplesse et la tendresse de Virginie, la ferveur de Gigi, qui se livre à fond, se donnant sans compter, lesbienne patentée et délicieuse. Quant à Cath c’est un bonbon, une abeille, qui virevolte, qui s’offre, se donne en jouissant, revient, et sa douceur me fait jouir sans relâche…
4 femmes d’exception, chacune aimant le sexe lesbien, sachant se livrer et partager leur tendresse, savourant sa complice avec abnégation.
Les hommes viennent se mêler à nous, en fin de débat, pour parfaire cette soirée divine et nous épuiser encore et encore, dans des tableaux délurés, insensés, nous faisant jouir chacune, à plusieurs, 4 partenaires décidés, d’une correction parfaite, efficaces, besogneux, combinant des tableaux magiques d’inventivité, juste pour m’amener à l’extrême plaisir, au sommet de la montagne, criant mes orgasmes aux vagues…
Fin de la soirée régate
Signé : Gilles, Paul, Fred, Lionel, Anne Virginie, Gigi et Cath
Marika842010 – Août 2018
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