Julie et Katia ( Chapitre 7 )
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Mi-août . Un appart . Une femme . Seule .
Le contact de l’eau chaude sur son corps fatigué de cette partie de baise la remit sur pied . Katia avait longuement profité de ce moment de détente en repensant à la soirée qu’elle avait passée en compagnie de ce drôle de client dont elle n’arrivait toujours pas à délimiter les contours et percer la personnalité . Peu importe , elle avait joué son rôle à la perfection et surtout empocher une belle somme en liquide qu’elle avait déjà cachée dans sa chambre .
Une fois sortie de la salle de bains , elle alla dans sa chambre , enfila un shorty en satin et resta seins nus estimant qu’il faisait assez chaud dans l’appartement pour porter autre chose .
Elle mit à chauffer une tasse d’eau dans le micro-onde . A la sonnerie , elle prit la tasse , la posa sur la table sur laquelle elle avait joui précédemment , y ajouta un sachet lyophilisé de thé vert et ouvrit l’ordinateur portable .
Tout en délayant le sachet dans l’eau fumante , elle se connecta sur le site par-lequel Julie et elle trouvaient leur contact . Cela ne faisait que quelques heures qu’elle n’avait pas consulté la boîte mail , qui contenait déjà une bonne trentaine de messages . Le succès était au rendez-vous , c’était indéniable ; ceci lui fit quand-même froid dans le dos de voir le nombre grandissant de potentiels clients . Ayant au préalable demandé dans leur annonce de poster une photo des prétendants dans leurs mails , elle fit un tri rapide au faciès . Elle savait que ce n’était pas très honorifique de procéder de cette manière (elle en avait la preuve ce soir ) , mais elles avaient décidé de se taper des beaux mecs ou des hommes charmants .
En lisant certains mails , Katia pensa qu’il y avait dans ce monde un nombre flippant de détraqués dont les demandes étaient toutes aussi farfelues les unes que les autres . Bien entendu , elle respectait les fantasmes et les envie de tous mais elle ne se voyait pas recevoir certains déguisée en leur mère , d’autres voulaient qu’elle portât un gode-ceinture pour se faire sodomiser par une femme , ou encore celui-ci qui voulait l’inviter elle ou Julie dans sa pièce style donjon pour des jeux sadomasochistes . Ces demandes furent immédiatement effacées , avec un blocage direct de certains membres trop décalés ou trop bizarres .
Elle lisait toujours ses mails en buvant son thé , elle en mit seulement deux dans les favoris avec comme bonne intention de réfléchir à leurs propositions durant son sommeil . Il restait une larme de thé dans le mug , avant de le finir , elle rafraîchit la liste des mails , un nouveau apparut au dessus de la liste . Il avait été posté à peine cinq auparavant , elle l’ouvrit , le lut entièrement . Une fois arrivé à la fin de ce mail , elle tomba des nues tant ce qu’elle venait de lire la laissa songeuse et quelque part effrayée :
Bonsoir Katia , bonsoir Julie ,
Cela fait une longue période que je suis inscrit sur ce site . J’ai déjà visité une multitude de fiches de femmes sans pour autant avoir trouvé mon Graal . Cette nuit je suis tombé sur votre profil et vos photos m’ont laissé sans voix . Vous êtes ce que je cherche .
Je me présente , je suis Archi , un homme de 35 ans , bien sous tout rapport , célibataire depuis quelques années . Sans vouloir rentrer dans les détails , j’ai eu du mal à me remettre de ma séparation et je reste sur la réserve quant à rencontrer à nouveau l’amour . C’est pour cette raison que je pratique des rencontres tarifées restant sans lendemain , moins compliquées . Je suis sûr que vous me comprenez . Voici ce que je vous propose et je reste persuadé que vous accepterez ma demande .
J’aimerais avoir une nuit de sexe débridé avec vous deux . Une nuit de baise sans se poser de questions . Je vous veux les deux pour moi . Vous voir les deux à jouer ensemble , moi restant en retrait vous matant , vous rejoignant quand l’envie se fera sentir . Ceci est un vieux fantasme jamais assouvi et vous êtes celles avec qui je veux le faire .
Cela se fera quand vous le voudrez , c’est vous deux qui déciderez …
Pour parvenir à mes fins , je vous propose la somme de 2 000 Euros , en liquide bien entendu , ça va de soit .
J’attends impatiemment votre réponse , si vous décidez d’en donner une .
Je reste disponible pour toutes questions
A bientôt …
Archi .
Fermant l’ordinateur , elle prit sa tasse vide et tiède entre ses mains , posées sur ses genoux relevés sur la chaise , son regard se perdit au loin au travers de la fenêtre ; puis lâcha :
J- Hé merde …..
Hétérosexuelle elle était , hétérosexuelle elle resterait . Hors de question . Jamais , Même pas en rêve . Nada . Niet . Sûrement pas . Et toute une multitude de négations lui arrivaient à l’esprit . En chauffant son eau , elle ne pensait qu’à aller se mettre dans son lit ; dormir pour récupérer . Désormais son cerveau était à son tour en ébullition . Cet Archi leur demandait l’impossible , pour elles c’était inconcevable qu’elles aient la moindre attention bisexuelle entre elles . Cela faisait des années qu’elles se connaissaient , qu’elles étaient les meilleures amies du monde sans s’être fâcher une seule fois . Une amitié avec un grand A . Elles étaient en galère depuis peu et elles avaient trouvé la solution ensemble même si elles avaient eu un léger désaccord quant à la façon d’améliorer la situation . Et voilà que cette solution les transportait peut-être sur un chemin dont elles ne pouvaient deviner l’issue .
Bien sûr qu’elles pouvaient ne pas tenir compte de cette demande . Katia pourrait simplement effacer ce mail , comme les autres demandes scabreuses et ne jamais ne lui en parler . Mais , l’appât du gain était plus fort en cette période de vache maigre et la somme proposée était considérable . Cela en faisait des factures à payer et des loyers de retard puis d’avance . Pis aussi des fringues … oui oui beaucoup de fringues !
Pour cela , il fallait qu’elle ait une relation bi avec son amie . Il lui était difficile de se l’imaginer . Peut-être était elle trop fatiguée pour y réfléchir convenablement ? Sûrement , pensa t’elle .
Elle déposa sa tasse dans l’évier , éteignit les lumières , entra dans sa chambre et se laissa tomber sur son lit . La nuit porte conseil dit-on , on verra demain .
A plat ventre , la tête posée sur ses bras repliés , les jambes serrées moulant ses fesses dans son shorty , Katia fût une nouvelle fois prise , cette fois-ci , par le sommeil .
Mi-août . Hôtel Bellevue . Une suite . Un homme . Une femme . Une valise .
Alors que Julie s’amusait toujours à exciter Antoine en frottant son entrejambe contre son sexe , ils entendirent frapper à la porte . Elle se poussa afin de laisser passer Antoine qui alla réceptionner le petit chariot sur lequel était disposé sa commande . Un seau à champagne dans lequel baignait une bouteille , deux flûtes , un plateau remplis de toasts divers et une cloche en argent recouvrant une grande assiette blanche . Il fit rouler le chariot jusqu’à la table basse , prit une flûte et servit Julie à qui il tendit le verre avant de penser à lui . Une fois servi , il prit place à ses côtés , prenant soin de placer les pans de son peignoir sur son érection naissante . Il avait repris des forces , les pensées qu’il avait le rassurait encore plus sur son état physique .
Julie but une gorgée du vin à bulles , regarda le chariot et prit un toast au saumon .
J- Il y a quoi sous la cloche ? Je peux voir ?
A – Pas pour le moment ! Désolé c’est une surprise pour plus tard . Mais n’ai pas peur , il ne va rien t’arriver de mauvais . J’ai juste prévu un truc un peu plus particulier .
J- Je n’ai pas peur , je suis juste intriguée et curieuse , rien d’autre ! Et peut-être pressée aussi .
A- Moi aussi je suis un peu pressé de passer à la suite . Si tu veux , va m’attendre dans la chambre avec ton verre . Je te rejoins de suite ..
J- J’y vais de suite alors .
Elle se leva tenant son verre dans une main . Antoine la regardant s’éloigner sentit son sexe se durcir tant elle était belle dans cette tenue . Ses fesses étaient rebondies tenues par le haut des bas nylon et séparées par la ficelle du string . Il attendit qu’elle entra dans la chambre pour soulever la cloche d’argent : tout était là ; les fraises entières, une banane et une coupelle pleine de crème Chantilly . Il prit la grande assiette et se dirigea vers la chambre .
Julie avait pris place sur le lit , accoudée sur le matelas , les chevilles croisées , sa flûte à la main . Antoine posa l’assiette sur le chevet et s’allongea à ses côtés sans quitter son corps excitant des yeux . Il posa une main sur les hanches de Julie et s’amusa avec une des jarretelles . Passive , elle le laissa faire et constata que son gland dépassait d’un pan de son peignoir . Pour ne pas le mettre mal à l’aise de peur que cette vigueur disparaisse , elle ne dit rien . De sa main libre , elle attrapa même son sexe revigoré et le caressa délicatement . Antoine ferma les yeux de plaisir .
Enfin il allait remettre cela avec elle et comme il l’avait choisi . Il la laissa faire encore quelques instants , puis , quand il fut bien dur et avant qu’elle ne le prenne en bouche , car il savait qu’elle le ferait , il se leva . Son peignoir glissa le long de son corps quand il s’approcha du placard qu’il ouvrit pour se saisir de la petite valise .
L’ayant suivi des yeux , Julie fut intriguée par cette apparition . Que pouvait elle contenir ? Elle allait bientôt le savoir . Posée sur le bord du lit et ouverte par les soins d’Antoine , elle contenait tout un attirail d’objets pour des jeux sexuels . Au premier abord , elle eut un peu peur mais l’excitation grimpa de quelques crans et son sentiment s’estompa .
J- Humm , humm , tu veux jouer toi ?
A – Avec ta permission , oui , je veux jouer ! Je ne veux rien t’imposer , tu es libre de choisir mais sache que j’en ai trop envie .
J- C’est toi qui paye , c’est toi qui choisit ! Tant que tu ne me fait pas de mal et que tu n’abîmes pas mon corps .
A- Une nouvelle fois , sois sans craintes . Allonge toi , s’il te plaît .
Docilement et dans un état d’excitation grandissant , elle s’allongea sur le lit . Antoine eut un sourire de contentement , c’était le moment , son moment . Elle était la fille parfaite pour être une victime de son petit jeu de sexe . Il n’avait rien d’un pervers dangereux , Julie ne risquait absolument rien , il aimait juste pratiquer ce jeu avec des inconnues , voir leurs réactions . Rien d’autre . Se faire plaisir avant de faire peut-être plaisir à l’autre . Par le passé il avait eu bien des conquêtes qui n’avaient pas particulièrement envie de jouer ainsi avec lui . Cela n’était pas méchant , loin de là mais elles n’appréciaient juste pas le fait qu’on leur passe des menottes .
Menottes qu’il sortit de la valise et qu’il présenta à Julie en les faisant danser dans le vide du bout de ses doigts , tout en la dévisageant pour jauger sa réaction .
A – Qu’en dis tu ? Un peu de soumission très soft , d’autres plaisirs ?
J – Je n’ai jamais pratiqué donc comme je ne veux pas mourir bête , je veux bien essayer .
A – A la bonne heure …
Julie ne savait pas que les paroles qu’elle venait de prononcer seraient peut-être proférées à nouveau dans un futur assez proche . Pour le moment , elle était ravie d’être là et de participer à sa première soirée de soumission . Qu’allait il lui faire ? Allait elle apprécier ? Elle allait bientôt le savoir . Antoine vint se poser sur son bassin avec les menottes dans une main . Le plus doucement possible , il prit les poignets de Julie qu’il passa dans les bracelets . Clic , clic , la voici prisonnière . Ensuite il posa les mains attachées de Julie au-dessus de sa tête , puis se pencha en arrière et attrapa un foulard noir dans la valise . Il l’attacha autour des yeux de Julie et comme pour la rassurer , il lui dit :
A- Je ne veux pas que tu vois ce que je vais te faire . On ne se connaît que depuis quelques heures mais je veux que tu me fasses confiance . Mon plaisir est de te donner du plaisir sans que tu saches ce qu’il va t’arriver .
J – Oui je comprends ce que tu cherches . Je vais tenter d’être une victime facile et que tu y trouves ton compte tout en trouvant éventuellement le mien .
A- Voilà , tu as tout compris .
Pour être sûr qu’elle ne puisse rien voir , il approcha son index au plus près du foulard au niveau de ses yeux , presque à pouvoir les lui toucher . N’ayant pas le réflexe de tourner la tête pour l’éviter , il en conclut qu’elle était comme aveugle .
Une fois attachée et masquée , Julie attendait qu’il débuta son oeuvre . Contrairement à ce qu’elle pouvait penser , Antoine se retira du lit , alla s’assoir sur un petit fauteuil dans un coin de la chambre et la regardait . Nu et en érection , il se mit à se masturber sans la quitter des yeux . Elle avait relevée ses jambes , ses talons posés sur le lit , les genoux collés . Réaction physique normale d’une personne dans cette situation là . Comme une protection avant de se laisser aller dans le petit jeu qu’il avait imaginé il y a longtemps .
Il resta à prendre du plaisir seul encore quelques instants puis il se leva et aller soulever la cloche sur le chevet . Il y prit la coupelle de crème et demanda à Julie de poser ces jambes à plat sur le lit , ce qu’elle fit . Posant une main sur une cuisse de sa proie lui faisant comprendre de les écarter un peu , il prit la petite cuiller et déposa une bonne dose de crème sur la vulve de Julie , qui sursauta quelque peu devant la fraîcheur de l’aliment .
Ensuite , il saisit une belle grosse fraise sur le plateau et vint étaler la crème entre les lèvres du sexe de Julie , délicatement , en appuyant bien sur la vulve . Il recommença la manoeuvre et présenta la fraise à la bouche de Julie qui , par réflexe , ouvrit la bouche et sortit sa langue . Mais , non , ma pauvre, pas maintenant . Le jeu ne fait que commencer . La fraise revint à la charge et elle put en croquer un morceau . Le fruit était mûr , juteux , crémeux et avait un arrière petit goût salé , qui n’était pas pour lui déplaire …
J- Encore , encore !!! C’est bon …
A – Attends , ce n’est que le début …
Antoine ,rassuré qu’elle allait y prendre également plaisir , posa le plateau sur le lit et vint se placer entre les jambes de Julie . Ayant approché sa tête de son entrejambe , il lui donna un coup de langue pour laper la crème répandue son sexe lisse . Il vit ses jambes bouger , synonyme de surprise et de prise de plaisir . Puis il recommença à la nettoyer jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de crème . Elle mouillait , sa vulve s’était distendue , ses lèvres et son clito étaient excités . Elle était prête pour la suite .
( à suivre )
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