Préambule
En fouillant dans un carton au fond de l’armoire de ma chambre, j’ai retrouvé mon journal intime. Dans lequel j’ai mentionné, en son temps, les trois événements principaux qui ont marqué ma sexualité et ma vie de femme.
Dans le premier volet de cette trilogie, j’ai partagé avec vous mon initiation à la masturbation.
Dans le deuxième volet, je vous dévoile comment j’ai perdu ma virginité.
« Je deviens Femme »
Pendant plusieurs années, la masturbation fut ma seule pratique sexuelle. Dans ce même temps, je ressentais une émotion singulière envers les filles, que je n’éprouvais pas au contact des garçons de mon âge que je côtoyais. Avec qui, il m’arrivait parfois de flirter sans m’attacher. Je me disais que ce sentiment était peut-être dû a ma timidité envers eux, et que quand j’aurai goûté à leur sexe et perdu ma virginité, tout reviendrait dans l’ordre des choses établies. Celles que « la morale » nous inculque …
Tout c’est précipité au lycée. Sans le savoir encore, au bout de ma deuxième année, j’allais rentrer sexuellement dans une autre dimension. J’étais en pleine adolescence. Si j’avais gardé les mêmes cheveux longs et blonds., des yeux toujours aussi bleus. Le changement de ma silhouette était des plus perceptible. Je faisais plus que mon âge et attirait le regard des garçons, surtout des « plus grands ». Mince, grande, je mettais mes premiers soutifs, car deux jolis globes avaient remplacé les petits monticules qui me servaient de seins. Pas visible, mais me donnant une allure de jeune demoiselle, une belle toison blonde, en triangle, ornait mon pubis, alors qu’autour de mes lèvres les poils restaient clairsemés et fins.. De plus j’étais réglée …
Et pour la première fois, vraiment amoureuse d’un garçon de terminale qui fréquentait le même bahut. Théo était vraiment mignon, très mignon … Trop mignon ! Il n’avait qu’a se montrer pour que je fonde ! … Et dans mes rêves les plus cochons je me voyais faire « la chose » avec lui pour ma première fois.
Mais voilà, même s’il m’avait remarquée, si l’on échangeait des bisous, quelques conversations et activités communes, c’était platonique. Théo très courtisé, recherchait surtout les plus délurées, celles réputées pour avoir déjà écarté les cuisses … Jusqu’à ce fameux anniversaire de ma meilleure amie où j’ai succombé à ses pulsions.
Un samedi de la fin juin, Carole fêtait ses 17 ans. Il faisait beau, chaud. Beaucoup d’invités réunis autour de la piscine pour un barbecue préparé par ses parents. Je suis en train de discuter avec elle et son frère Jean, quand derrière moi, une voix apostrophe mon amie pour lui souhaiter « Bon anniversaire ». Au son de cette voix que je reconnais, mon cœur s’emballe.
C’est bien Théo ! Le meilleur ami de Jean, ils sont inséparables. Et bien sûr, il est invité à la fête. À sa vue, je m’empourpre, bredouille un bonjour, pendant qu’il nous bise tous les trois. Nous bavardons quelques instants avant de nous séparer pour papoter chacun de notre côté. Mais je ne peux m’empêcher de regarder Théo. Mon cœur tape de nouveau quand je remarque que lui fait pareil, et qu’en plus il me sourit.
Musique, nourriture, alcool, l’ ambiance est excellente, tout le monde est gai. Après le déjeuner, pendant lequel je n’ai pas arrêté de le dévorer des yeux, certains plonge dans la piscine pour se rafraîchir. Exhorté par les baigneurs, et pour faire comme tout le monde, je suis allé mettre mon bikini, puis mise dans l’eau, tout en cherchant autour de moi mon prince charmant. Après quelques minutes, Carole qui sait que j’en pince pour lui et qui a remarqué mon manège depuis le début, viens pour me dire que lui et son frère se change dans la maison.
Debout dans l’eau qui me chatouille le minou, je suis surprise par un léger baiser sur l’épaule, je me retourne, c’est lui ! Souriant, un cocktail dans chaque main. Assis sur la margelle de la piscine, nous sirotons nos boisons tout en parlant de tout et de rien. Puis « il me rend belle » en s’intéressant à ce que j’aime et déteste, tout y passe, culture sports, goûts, etc. J’étais aux anges ! Théo pour moi toute seule ! Je le mange des yeux ! Le temps s’est suspendu !
Tout en discutant, nous nous rapprochons l’un de l’autre, nos mains se touchent, il me caresse un genou, écarte une mèche de cheveux sur mon visage. Progressivement, nous devenons plus intimes, je crois rêver, cendrillon qui vient de trouver son prince charmant !
En venant inviter Théo à un match de rugby improvisé, Jean brise le charme. Mais pour mon grand bonheur il refuse, et me demande si je veux une autre boisson. J’accepte et lui dis que je l’accompagne, car je veux aller aux toilettes. En sortant de la piscine, je sens sa main sur ma taille, légère mais possessive. Dans la maison, au moment de rentrer dans le WC, je remarque qu’il reste à m’attendre plutôt que d’aller vers le bar.
C’est en baissant ma culotte de bain pour faire pipi que je réalise à quel point je suis excitée et humide. Misère ! Je me dégouline dessus ! Et pas de l’eau de la piscine ! Je me frotte pipi et mouille. Quand je ressors, il est toujours là ! Mon cœur s’emballe et ma tête tourne quand il me prend dans ses bras pour m’embrasser doucement sur le front en me collant à lui. Je sens contre mon ventre une grosse protubérance. Son regard est différent, ses yeux plus brillants. Il me prend par la main et me dirige vers la chambre de Jean qu’il ferme à clé derrière nous.
Tout en me faisant rire il m’allonge sur le lit. Maintenant, j’en suis sure, je vais y passer ! Perdre ma virginité. J’étais prête ! Aucune anxiété. Je l’avais désiré dans mes rêves et tant jouis en y pensant, que c’est comme si je l’avais déjà fait. Nos maillots de bain volent dans la chambre. Nous voilà nus comme deux amants qui n’ont qu’une envie : s’unir !
Ce n’est pas mon premier baiser. Mais celui-là a une saveur particulière, car tellement voulu. Sa langue glisse entre mes lèvres, pénètre ma bouche à la rencontre de la mienne. Nos baisers s’enflamment. Nos corps se pressent, avec entre nous cette colonne de chair si dure.
Une main effleure mes seins puis continue sa descente vers mon bijou. Sa bouche suit le même chemin. Embrasse mes mamelons, suce et tire mes tétons durcis. Picore chaque parcelle de mon corps. Arrivée où elle voulait être, sa main joue avec ma touffe blonde, fouille ma vulve, qui suinte de mouille, pour trouver et frotter mon petit berlingot. Toutes ces caresses conjuguées me font gémir et fondre définitivement.
À califourchon sur mon ventre, il tient son bâton à hauteur de mon visage, je le trouve énorme ! (je saurai plus tard que Théo est-ce qu’on appelle « un homme très bien membré »). Sans qu’il me le demande, j’ai compris ce qu’il veut. Lors de mes masturbations solitaires, il me tardait de la voir, de la gouter … J’y étais !
« Innocente aux mains pleines » je branlote doucement ce membre, faisant aller et venir la peau sur le gland. De l’autre main, je cajole ses grelots. Avant de la prendre en bouche, je tète le nœud, passe la langue tout le long de cet arbre, puis, maladroitement, je la fais entrer autant que je peux. Elle me remplit, c’est impressionnant ! Je la fais aller et venir entre mes lèvres serrées. Mais j’ai à peine commencé à le pomper qu’elle frémit dans ma bouche, et sans que je m’y attende, sans prévenir, Théo dans un râle extatique bloque ma tête sur son pieu … Et explose ! De long jet de sperme remplisse ma bouche. De surprise, je manque m’étouffer ! Je tousse, et déboussoler, ne sachant quoi faire, je déglutis sa semence au gout âcre et salé.
Théo m’embrasse avec passion pour me remercier de cette gâterie. Puis pour se faire pardonner son manque de contrôle, sa bouche trace son chemin le long de mon corps, fait une halte sur mes nénés avant d’atteindre ma boîte à délices. Rien que de sentir son souffle sur mon clitoris, je suis au bord de l’orgasme. Je sens sa langue sur mon bourgeon, puis sa bouche, grignotée, tirer mes lèvres, aspirer mon bourgeon. Mes hanches poussent toute ma chatte à la rencontre de cette caresse buccale, je halète, gémis, je suis trempée, son visage est barbouillé par ma liqueur. Sa langue, maintenant, explore l’intérieur de ma boutique, joue avec mes nymphes, lape tout le jus qu’elle peut prendre. Il me rend folle ! Je gigote, crie mon plaisir, je le supplie de ne plus s’arrêter … De me faire jouir !
Je sens un « truc » incroyable monter dans mon ventre. D’un coup, je pars dans un orgasme ahurissant, je feule sous les vagues de jouissance qui me tétanise. Je le repousse tellement c’est fort, à la limite du supportable.
Allongée de tout mon long sur le lit, cuisses écartées, j’expose mon sexe, souillé, gonflé, avec un regard de luxure dans les yeux, je le veux en moi ! L’érection de Théo est redevenue maximale, lui aussi est déconnectée. Je suis sure qu’il ne réfléchit plus que par sa bite !
Après plusieurs minutes de baisers, le temps d’enfiler un préservatif qu’il a pris dans le chevet de Jean … Comme s’il avait prévu son coup … Et mon consentement ! (Carole a dû en parler à son frère) Je le tire sur moi, en missionnaire. Me sachant vierge, dans un dernier sursaut de lucidité, il hésite, je le sens, je l’encourage à continuer. Je veux être femme ! … Sa femme !
Mon excitation est a son point culminant. Tout mon être désire cette pénétration ! Un baiser fougueux, puis Théo, présente son pieu à l’entrée de ma vulve. Je sens son gland frotter contre mes lèvres. Des petits mouvements de va-et-vient qui me rendent folle. Je n’en peux plus d’attendre le moment où …
Il glisse lentement sa verge dans mon vestibule. Malgré sa grosseur, sa queue ne me fait pas trop mal. Plutôt une sensation de gêne. Une dernière hésitation quand il bute contre mon hymen. Mais cette fois, on y est ! Alors, dents serrées, yeux fermés, grimaçante, contractée, j’attends la déchirure …
Haletant, Sa tête posée à côté de la mienne, son torse sur mes seins … d’un seul coup de reins » il perfore cette membrane ». Des gouttes de sang sortent en même temps que je lâche un petit cri de douleur… Et Théo me pénètre, avec lenteur. Je sens sa hampe qui s’enfonce, occupe tout mon endroit secret. J’exhale un soupir de soulagement quand son ventre s’appuie contre le mien avec nos poils pubiens qui se frottent. Dès qu’il se recule, instinctivement, j’avance mes hanches pour rester empaler sur ce pieu que Je ne veux plus laisser partir. J’aime cette sensation d’être remplie. C’est doux, c’est chaud, c’est trop bon !
Mes jambes s’enroulent autour de ses reins, chaque va-et-vient s’accompagne d’un bruit de succion. Tout mon être est envahi de jouissance. Je couine de plaisir. Parfois, il sort, au retour rate mon trou, étroit, bute contre mon clito. Ce qui ne me déplaît pas.
J’ai l’impression de flotter dans le vide et de ressentir des sensations qui n’existent pas dans ce bas monde. Son mouvement dans mes chairs intimes est délicieux, je voudrais qu’il dure éternellement. Tous mes muscles du bas-ventre sont surexcités. Chaque fois qu’il s’enfonce dans ma chatte, mes gémissements se transforment en petits cris d’extase
Puis de nouveau, Théo pousse son cri rauque, des contractions animent sa queue dans mon antre. Mais cette fois-ci, je sais ! Et malgré le préservatif, je ressens son éjaculation, longuement, sa bestiole plantée au fond de mon puits d’amour. De ressentir sa jouissance, d’entendre son orgasme, un point de chaleur arrive dans mon clitoris, une vague brûlante s’empare de mon sexe, puis de mon ventre, et ressort en râle profonds…
Nous reprenons doucement notre souffle. Mon corps se détend avec une sensation d’immense bien-être. Théo a enlevé son préservatif, serrè l’un contre l’autre, il m’embrasse tendrement. Encore sous le choc de ce qui vient de se produire, nous nous regardons avec amour, avant de partir d’un grand éclat de rire, en pensant aux « vannes » qui ne vont pas manquer quand nous rejoindrons les autres …
Nostalgique, je repose mon cahier pour me souvenir de ce premier amour qui n’a duré qu’un été. À la rentrée Théo a quitter la région. Et bien sûr, tout le monde connait le dicton : « loin des yeux, loin du cœur » …
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