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Un chien qui s’ignore 18

Un chien qui s’ignore 18



Maitresse Nolwenn me ramenait à la maison, ou plutôt chez ma maitresse femme.

Comme promis elle m’avait emmené tout le weekend et devait me retourner à ma niche. Avec tout ce que j’avais subi, ces deux jours m’avaient paru interminables. J’étais épuisé, repoussant de saleté et recouvert de sperme séché. Sans oublier ma fesse marquée à vie, comme les esclaves jadis.
Mon statut de chien dégénéré était maintenant marqué dans ma chair !

Maitresse Nolwenn repoussait toujours les limites de ma déchéance. J’avais honte de subir tous ces hommes. Mais j’étais fier aussi de satisfaire les fantasmes de ma maitresse. C’est comme si elle me donnait des taches à accomplir et bien que réticent au départ, je prenais plaisir à voir son regard sur le chien qu’elle avait modelé. J’étais étrangement fier du plaisir qu’elle prenait à me voir souffrir et à m’humilier.

J’étais soulagé toutefois de rentrer pour retrouver, je l’avoue, ma nourriture et mon tapis. La boite de plexiglas m’angoissait par contre complètement. Mais maitresse Nolwenn avait dit à ma maitresse que j’étais éduqué et soumis, que la boite n’était là que pour m’apprendre à obéir. Je ferai en tout cas toutes leurs volontés pour les satisfaire et ne plus retourner dans ce caisson étanche.

Un mauvais pressentiment m’alerta quand, la nuit tombée, en descendant douloureusement du fourgon, je vis plusieurs voitures garées devant la maison, ainsi qu’une grosse moto routière. J’étais harassé et affamé. Excepté des litres et des litres de sperme, je n’avais pratiquement rien mangé ni bu ces deux jours.

La porte s’ouvrit et des rires exclusivement féminins retentissaient. Trop nombreux à mon goût !
Instinctivement je m’immobilisais.
Nolwenn me tirait par la laisse et me lança un coup de bottes dans les côtes. Elle était elle aussi fatiguée et son humeur devait être massacrante. J’avais hâte qu’elle me laisse à ma maitresse femme et regagne son domicile. J’avais beau vénérer ce corps aux courbes inaccessibles, je ne rêvais que d’un endroit calme ou je pourrai me reposer.
Hélas pour le calme, l’ambiance était plutôt à la fête…La table de salon qui me rappelait désormais un très mauvais souvenir (lire épisode 1) était couverte de bouteilles vides et de verres, de cendriers pleins.
Ma superbe maitresse Laurence était assise là, jambes croisées. Elle riait. Je l’admirais, osant lever mon regard vers elle, parée d’une robe cintrée hypnotique.
A sa droite, je fus stupéfait de reconnaitre ma belle sœur, la sœur de ma maitresse femme. Elle me regardait d’un regard remplis de satisfaction, affalée sur le canapé, moulée dans un pantalon de cuir épais de motard qui lui remontait jusqu’à la taille. Un teeshirt blanc moulait sa poitrine énorme. Je frémis et bêtement baissais mon regard, regardant le sol entre mes pattes avant.

Ma belle sœur ne m’a jamais apprécié et cela faisait des années que je ne l’avais pas vue. Elle me haïssait et ne comprenait pas pourquoi ma femme restait avec une ordure comme moi, qui l’avait rendue cocue à tour de bras. Je sais qu’elle poussait depuis des années ma femme au divorce.
Elle avait beau être la sœur de ma femme, rien physiquement ne les rapprochait. Ses traits grossiers avec son nez écrasé, son physique de catcheuse, sa démarche de camionneur et sa voix forte et vulgaire me dégoutaient. Elle avait manifestement pris du poids depuis notre dernière entrevue. Elle devait approcher de la soixantaine. Divorcée depuis des années, on ne l’avait jamais vu avec un homme. Il faut dire qu’elle ne faisait rien pour les attirer.

Sa haine datait du temps où j’étais très récemment marié avec sa sœur. Elle était mariée depuis quelques années à l’époque et avait un bébé qu’elle allaitait. Elle larguera rapidement son mari et ne s’intéressera plus qu’aux femmes par la suite.
Bref à cette époque, ses seins étaient gros et lourds et attiraient mon regard. Ses courbes étaient devenues généreuses. Comme souvent, je n’avais pas réfléchi. Nous nous étions croisés dans le couloir à l’étage, seuls, chez les beaux parents après un repas de famille un peu trop arrosé. Elle venait de nourrir son bébé et ses seins pointaient à travers son soutien gorge, elle reboutonnait son chemisier. J’avais fait demi-tour et m’étais précipité derrière elle. J’avais agrippé ses mamelons démentiels et m’étais frotté contre son dos… Ses seins énormes ne tenaient pas dans mes mains. Je l’avais plaqué contre le mur, la tournant face à moi. Ma queue déjà raide, je m’étais baissé pour embrasser ses seins veinés et gonflés, excité comme un cerf en rut.
Dans une détente qui me surprit, elle m’avait envoyé un coup de pied sur le tibia et avait profité de ma douleur pour me repousser et m’envoyer un mémorable coup de pied dans les couilles. S’en était suivie, une gifle qui m’avait envoyé au sol, puis un dernier coup dans le ventre. Roulé en boule de douleur, j’avais reçu un crachat.

Ma femme et mon beau frère n’en avaient jamais rien su. Je gardais cette scène de honte et d’humiliation pour moi. J’appris par la suite qu’elle était adepte de self défense…

Un coup de bottes de maitresse Nolwenn me rappela au présent.

‘ Rex, qu’est ce que tu attends pour rendre hommage à ses superbes femmes. Allé, bouges tes couilles de plomb !’
Je me dépêchais dans un cliquetis de mes moufles et genouillères ferrées de venir lécher les escarpins de maitresse Laurence, chaussée de merveilleux et vertigineux nus pieds à double bride. Ses chevilles gainées de bas couleur chair brillaient. Ses orteils aux ongles vernissés eurent droit à toute l’attention de ma langue servile. Elle se plaisait à relever ses pieds de manière à m’inciter à nettoyer ses semelles souillées.
Aucune de ces femmes ne faisaient attention à moi. La discussion était animée. Maitresse Nolwenn s’était jointe à elles.
D’un coup de pied dans le nez, maitresse Laurence me signifiait qu’elle en avait assez et que je devais m’occuper des pieds suivants.
Les pieds ou plutôt les bottes suivantes étaient celles de ma belle sœur…
J’imaginais qu’elle devait jubiler de la situation. Moi nu à 4 pattes, dans ma ceinture de chasteté métallique, le corps souillé de toute part, les couilles lestées se balançant, la fesse gauche marquée au fer passant de pieds en pieds et traité comme le chien que j’étais désormais. Mon statut me sautait à la figure, courbé aux pieds de cette nouvelle présence. Elle leva une lourde botte de motard en cuir renforcé pour m’écraser la tête au sol.
Je l’entendis ricaner, prenant un plaisir extatique à nos retrouvailles devant cette situation. Elle se penchait au dessus de moi pour mieux me rabaisser :
‘Montres moi tes talents de lécheur ! Laurence m’a parlé de ta nouvelle vie de raclure, mais je n’y croyais pas. J’ai toujours su que tu n’étais qu’une merde, mais de là à te retrouver à mes pieds, tu me ferais presque jouir ! Allé nettoie moi tout ça !’

Ses bottes épaisses faites de sangles étaient ferrées au talon et à la pointe, son pantalon fermé par une fermeture venait recouvrir la tige. Ses bottes étaient souillées d’éclaboussures diverses et sentaient les vapeurs d’essence et de graisse. J’obtempérais malgré des hauts le cœur, me remémorant son art de self défense. D’un doigt elle me désignait le bas de ses jambes à nettoyer.
‘-Dis moi Ophélie, je crois que tu as un ticket avec Rex !C’était maitresse Laurence qui riait en me voyant lécher toujours plus haut son pantalon de cuir.
‘-Oui, il a l’air d’apprécier le cuir ce trou du cul. ça ne m’étonne pas.
-Oh oui, il n’y a qu’à voir comme il lèche les dernières bottes de ta sœur. Elle n’arrête pas d’en acheter du coup ! C’est tellement pratique d’avoir un valet de pieds à domicile
-En tout cas, bravo les filles ! Vous l’avez bien élevé !
– On a surtout remis cet abruti à la place qu’il devait occuper : au ras du sol. Hein Rex ?’ Maitresse Nolwenn m’enfonçait un de ses talons dans les côtes.
‘ Et puis le dressage d’un connard pareil, c’est un plaisir ! On rend service aux femmes. Regardez sa petite bite qui pourrit dans son cachot ! Maitresse Nolwenn se tapait sur les genoux, amusée de sa blague.
‘- N’empêche, reprenait Ophélie, que vous avez été inspirées. Moi je l’aurais mis dans un sac et jeté à la rivière’
-Il est plus utile comme ça ! reprenait maitresse Nolwenn soudain sérieuse. Son salaire profite à ta sœur, elle en profite et elle a bien raison !
– Oui elle a renouvelé toute sa lingerie.
– Quelle profite de sa liberté, la petite chérie, répondit Ophélie
– Pour ça, elle en profite ! Elle aime ça !
– Oui je crois bien qu’elle à atteint le point de non retour ! Prophétisa mystérieusement maitresse Nolwenn. ‘ Un peu comme ce vermisseau, lécheur de semelles !’

Elles éclatèrent toutes de rire, pendant que je donnais des coups de langue efficace sur le cuir.

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