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Aurélie 9

Aurélie 9



réveil me tira d’un sommeil sans rêve, du moins, c’est ce qu’il me sembla. Je me sentais courbaturée. Pas étonnant, avec la sarabande d’hier. Tant bien que mal, je me levai et allai directement à la cuisine. Préparer un petit déjeuner, avec les mains liées au niveau des épaules, avec tout juste vingt centimètres de débattement, ne fut pas une sinécure. Toutefois, il n’était pas question de pouvoir servir le plateau, ainsi harnachée. Lors de l’appel de ma maîtresse, je me rendis dans la chambre afin qu’elle me délivre. Je me mis à genoux devant elle et lui demandai humblement

 Bonjour, maîtresse ! Pouvez-vous me libérer, afin que je puisse vous servir votre petit déjeuner ?

 Bonjour Cybèle. As-tu bien dormi ?

 Oui, maîtresse ! Mais je suis toute courbatue.

 Approche, je vais te libérer.

Lorsque Véronique me libéra, je retournai à la cuisine et revins avec le plateau du petit déjeuner, que je posai sur le lit. Agenouillée au pied du lit, je regardai ma maîtresse déguster les mets que j’avais apportés. J’attendais ses instructions, afin de préparer ses vêtements pour partir au travail. Elle ne semblait pas s’en soucier et n’ouvrit pas la bouche avant d’avoir terminé son petit déjeuner. Elle sortit du lit de l’autre côté, mais j’eus tout de même la merveilleuse vision de ses fesses sublimes, de son dos cambré, un peu marqués par les plis des draps. Sa nuisette formait un écran transparent et au combien érotique, à ce corps voluptueux. Elle se dirigea vers la salle de bains et, avant d’y entrer, se retourna et me jeta dédaigneusement :

 Tu peux débarrasser, Cybèle !

 Bien maîtresse !

Et elle s’engouffra dans la pièce. Je me relevai, retirai le plateau, aérai le lit et quittai la chambre, le plateau dans les mains.

Je me mis à penser à ce qui allait se passer, cet après-midi. J’allais être annelée. J’appréhendais cette opération, et, en même temps, je la désirais très fort. Ainsi, mon appartenance à Véronique en serait renforcée. Elle m’avait déjà prévenue de ce qu’elle comptait me faire poser. Mais je n’avais aucune véritable idée de ce que cela représentait.

Sa toilette terminée, elle vint me trouver, dans la cuisine. Elle me passa une ceinture, bouclée par derrière, avec des bracelets pour les poignets sur le côté. Elle emprisonna mes mains dans les bracelets. Ainsi, je n’avais aucune mobilité de mas bras, sinon, sur quelques centimètres, autour de ma taille. Ensuite, elle attacha mes chevilles avec des bracelets, reliés à une chaîne d’une vingtaine de centimètres. Elle me fit assoir sur le lit et passa mon collier à une autre chaîne, qu’elle relia aux barreaux de la tête de lit. Une nouvelle fois, un dispositif de secours était inclus dans la fermeture. Mais je savais que toute utilisation intempestive me vaudrait une sévère punition. La chaîne était juste assez grande pour me permettre d’aller faire mes besoins. Cela fait, elle me fit ouvrir la bouche et y introduisit un bâillon-boule, qu’elle fixa derrière ma tête. Elle me fixa un moment, semblant satisfaite de mon immobilisation.

 A ce soir, Cybèle ! Je rentrerai de bonne heure. N’oublie pas, tu vas être percée. Penses-y bien, fit-elle avant de s’en aller.

J’entendis son pas dans le couloir, puis la porte se fermer. J’étais seule, attachée, rendue muette par le bâillon, dans l’impossibilité de me toucher. De plus, la salive que je ne pouvais retenir commençait à me couler sur le menton. Au bout de dix minutes, mes seins étaient eux aussi complètement trempés. Puis ce fut au tour de mon ventre, et, en dernier lieu, ma chatte.

Pour éviter cela, je me couchai sur le côté, faisant couler ma salive sur le lit. Je finis par m’endormir. Qu’avais-je d’autre à faire ? Une violente envie d’uriner me réveilla quelques heures plus tard. Je me levai et m’accroupis au-dessus du seau hygiénique, seau que j’utilisais très peu car j’avais toujours réussi à me retenir. Pourquoi avais-je eu cette envie ? La peur ? La crainte de l’annelage ? Je n’aurais su le dire. Faire ses besoins, avec les mains aux hanches et pieds peu écartés, n’eut rien d’une sinécure et, à plusieurs reprises, la miction n’en finissant pas, je faillis perdre l’équilibre.

Lorsque j’eus terminé, je me rassis sur mon lit. C’est alors que je remarquai les gamelles posées dans un coin. L’une était remplie de nourriture, l’autre d’eau. Ma maîtresse m’avait laissée de quoi manger.

Je n’avais aucune notion de l’heure qu’il était et je n’avais pas faim. Je me recouchai et me mis à penser. Penser à tout ce qui m’était arrivé en quelques mois. J’étais ainsi passée de bourgeoise rigide et frigide, à esclave nymphomane et masochiste. J’avais été intégralement épilée, pratiquement eu le crâne rasé. J’avais reçu des fessées, avait été fouettée durement, entravée jour et nuit. J’avais été baisée et enculée par mon compagnon, et par le gode ceinture de ma maîtresse, par plusieurs inconnus, dans la nature ou sur mon lit. J’avais été saillie par un chien. Bientôt, j’allais être annelée, sans doute marquée, prostituée par ma maîtresse. Quelle humiliation allait-elle inventer, pour me soumettre plus encore ? Je

Savais que mes tétons allaient être étirés par le poids conséquent des anneaux qui y seraient fixés. Quand à ma chatte, je ne me faisais guère d’illusion. Elle allait subir le même sort. J’avais du mal à m’imaginer, les seins pendants et les lèvres de la chatte distendues, étirées de plusieurs centimètres.

Malgré cela, je sentis mon vagin s’humidifier et le désir monter. Toutefois, je n’avais aucun moyen de me soulager, les bracelets ne me permettant pas de glisser ma main sur mon pubis. Tout juste pouvais-je atteindre mon nombril.

Je me rassis sur le lit et mes pensées vagabondèrent. Cette fois-ci, ce fut vers Solène qu’elles se retrouvèrent. Solène, la douce et rousse Solène, celle que j’avais eu tant envie de caresser, de lécher, celle qui m’avait offert ses fragrances intimes, puis me les avait retirées au moment le plus fort. Je l’imaginais, nue, près de moi, entravée elle aussi.

Une nouvelle fois, je dégoulinais de la chatte, sans pouvoir me branler et me soulager. Mais combien cette excitation me plaisait. Où en était Véronique, avec elle ? Avait-elle commencé à la tester, à tester son désir de soumission ? Je l’ignorais, ma maîtresse n’ayant pas jugé utile de me tenir au courant. De plus, elle n’avait repris le travail que depuis hier et il semblait difficile d’arriver à soumettre une si prude jeune femme en si peu de temps. J’allais devoir patienter encore un peu, avant de savoir si Solène viendrait me rejoindre dans la soumission.

Lorsque j’eus faim, je me mis à genoux et me penchai vers ma gamelle. Ce fût difficile. Ne pas pouvoir s’appuyer sur ses mains était particulièrement périlleux, et je fus plusieurs fois à la limite de basculer, le nez dans la nourriture. Lorsque j’eus fini, j’avais mal au dos et j’eus quelques difficultés à me relever. Une fois de plus, je m’allongeai sur mon lit. Si cela continuait ainsi, j’allais devenir obèse ! Cette pensée me fit rire à travers mon bâillon.

Le reste de la journée se passa entre moment de sommeil et d’éveil, et je fus soulagée lorsque j’entendis la porte d’entrée s’ouvrir, puis se refermer quelques instants plus tard, trop tardivement pour qu’une seule personne soit entrée. Y avait-il quelqu’un d’autre avec ma maîtresse ? Des pas se rapprochèrent, des talons de femme, à n’en pas douter. Qui cela pouvait bien être ? Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis Solène entrer à la suite de ma maîtresse. Si je l’avais pu, j’en serais restée bouche bée. Je fixais la jeune femme, les yeux écarquillés. Ainsi, elle était là.

 Solène est venue voir ta déchéance, Cybèle ! N’est-ce pas ?

 Oui, madame ! répondit la jolie rousse, intimidée.

 Tu vois, je ne t’avais pas menti. Elle aime cela, elle en redemande, même. N’est-ce pas, salope ?

Dans l’incapacité de répondre, je hochai la tête, ne cessant de dévorer des yeux cette ravissante apparition, ce qui ne passa inaperçu aux yeux de ma maîtresse, car elle lança d’une voix sifflante :

 Baisse les yeux, ou je te fouette !

J’obéis immédiatement, regardant les deux femmes par en-dessous. Je vis ainsi Véronique s’approcher de Solène, se coller à elle et lui caresser les fesses. La jeune rousse n’esquissa aucun geste de recul, au contraire. Ma maîtresse se pencha à son oreille et lui susurra :

 Tu aimerais être à sa place, Solène ?

La jeune femme ne répondit pas et frémit. A aucun moment, elle ne tenta de se dérober à la main de Véronique qui, descendue à l’ourlet de la robe, commençait à remonter le long de la cuisse, par derrière. Je voyais le vêtement se retrousser, au fur et à mesure de la progression de la main de ma maîtresse. A un moment donné, Véronique cessa de monter et murmura :

 Tu portes des bas, petite salope ?

 Ou… Oui, madame, mais je… je ne suis pas une salope !

 Ah bon, comment nommes-tu une femme qui vient se repaître de la vision d’une esclave nue et harnachée ?

 … / … !

 Alors ? reprit ma maîtresse, griffant la cuisse de Solène.

 Une… une salo… une salope, madame ?

 Exact ! Mais tu n’as pas répondu à ma question !

 La… laquelle, madame ?

 Aimerais-tu être à sa place ?

 Je… je ne crois pas !

 Alors, avec elle ?

 Je… je ne sais pas, madame.

 Tiens donc, tu ne dis pas non ! Pourquoi ?

 Je…

Elle ne continua pas sa phrase, baissant la tête. Je la vis se lécher les lèvres à plusieurs reprises. La situation l’excitait, cela se voyait. La main de Véronique reprit son chemin et bientôt, effleura la culotte de Solène. Du moins, c’est ce que j’imaginai, lorsque ma maîtresse lui dit doucement :

 Ecarte les cuisses !

 Mais… fit la rousse, tout en obéissant docilement.

 Tu es toute trempée, salope. Qu’est-ce qui t’excites autant ?

 Tout, madame !

 Tout quoi ?

 Euh ! votre main, la situation d’Aurélie, madame !

 Tu aimerais partager sa soumission ?

 Oui… oh oui, madame !

 Tu es sûre de toi ?

 Oui madame !

 Tu sais ce qui va lui arriver, ce soir ?

 Oui madame !

 Dis-le !

 Elle… elle va être annelée !

 Tu sais que si tu deviens soumise, tu ne t’appartiendras plus ?

 Oui madame !

 Bon ! Ce soir, je n’ai pas le temps de m’occuper de toi. Rentre chez toi et réfléchis. Vendredi, tu me donneras ta réponse. Si tu acceptes de devenir ma soumise, nous aurons le weekend pour te tester. Ensuite, tu me donneras une réponse définitive. D’accord ?

 Oui madame !

 Va-t’en maintenant, que je prépare Cybèle.

Véronique se pencha vers elle, l’embrassa doucement sur les lèvres. Ensuite, elle la prit par la main et quitta la pièce. Quelques instants plus tard, j’entendis la porte se refermer. Solène était partie. Mais ce départ était plein de promesse. Je n’allais plus être seule dans la soumission.

Ma maîtresse revint dans la pièce et me détacha, afin que je prenne une douche. Lorsque je fus prête, elle me fit passer des escarpins à hauts talons et une cape s’arrêtant à mi-cuisse. Dessous, j’étais nue. Je n’avais gardé que mon collier. Elle me fit signe de la suivre et nous partîmes chez celui qui allait me percer. Je dois dire que je n’en menais pas large, et l’angoisse ne fit que monter, au fur et à mesure du trajet. Ma maîtresse semblait s’amuser de mon angoisse et me jetait des regards railleurs.

Nous nous garâmes dans une petite rue sombre et elle me fit descendre.

 Ce n’est plus très loin, me dit-elle, en déboutonnant ma cape jusqu’à l’avant dernier bouton, mets les mains dans le dos et marche derrière moi. Interdiction de tenir la cape, compris ?

 Oui maîtresse.

Je la suivis dans un dédale de ruelles. Elle marchait d’un bon pas, et, pour la suivre, je devais faire de grandes enjambées qui faisaient ouvrir la cape et dévoiler ma nudité. Plusieurs hommes restèrent interloqués à la vue de mes appâts.

Enfin, après cinq minutes de marche, nous parvînmes devant la boutique du perceur. Je me rendis compte que Véronique avait fait exprès d’effectuer un détour, car il aurait été beaucoup plus facile de passer par le centre-ville.

En tremblant, je suivi ma maîtresse et je ne me sentais plus du tout excitée. Au contraire, si j’avais pu, je serai partie en courant. Mais lâchement, j’entrai à la suite de Véronique. La pièce était grande, les lumières tamisées ajoutaient un aura de mystère, mais cela n’avait rien de glauque. Ma maîtresse me fit signe d’attendre et se dirigea vers une jeune femme derrière un comptoir. Je n’entendis pas ce qui se disait, car elles chuchotaient, mais assurément, elles parlaient de moi, la réceptionniste me jetant un regard de temps à autre. Enfin, elle se dirigea vers moi et me dit :

 Suis-moi !

Pas la moindre chaleur dans sa voix. Assurément, elle connaissait ma situation. Elle me conduisit dans une salle plus petite, où trônait, en plein centre un lit qui aurait pu être gynécologique. Au-dessus, des spots, éteints, mais qui devaient dégager une lumière intense, sans doute pour bien voir ce que le perceur faisait.

 Accroche tes vêtements ici ! Retire tes chaussures également !

Lorsque je fus intégralement nue, elle m’ordonna de m’allonger. Ensuite, elle prit mes jambes et lia mes chevilles à des étriers, qu’elle écarta, me faisant faire un grand écart. Toute mon intimité, si je pouvais appeler ma chatte comme cela, puisque, comme on dit, il n’y avait plus que le train qui ne me soit pas passé dessus, toute mon intimité, donc était à sa merci. Ensuite, elle me fit placer les bras au-dessus de la tête et les attacha au lit.

C’est à ce moment que ma maîtresse entra. Elle jeta à peine un regard vers moi et entama une discussion avec la jeune femme :

 Bien, fit celle-ci, elle a une jolie peau, malgré les marques. Pas de boutons, pas de problèmes. Sa chatte est belle, ses lèvres bien ourlées. Le seul bémol, concerne ses seins. Ils sont petits et des tétons, peu développés. Enfin, tout dépend de ce que vous voudrez lui mettre !

 Eh bien, répondit ma maîtresse, je voudrais lui faire porter des anneaux très lourds et très larges, afin de distendre les tétons et faire affaisser les nichons.

 Hum ! Il va falloir y aller progressivement, sinon, vous allez tout arracher. Puis-je vous donner un conseil ?

 Bien sûr !

 Utiliser un appareil pour étirer les tétons. Il existe plusieurs systèmes. Le premier se pose sur l’aréole. Il se compose d’une petite pyramide surmontée de deux encoches recevant la tige passée dans le tétons. Bien sûr, il en existe des modèles de plusieurs longueurs et c’est un modèle plutôt discret. L’autre se compose de deux tiges. L’une d’elle se place perpendiculairement, entre les seins, sur un sabot prévu à cet effet. L’autre, introduite dans la première est réglable en hauteur. A chacune de ses extrémités, deux anneaux permettent de saisir le tige du téton. Ainsi, vous pouvez régler la tension et le longueur d’élongation.

 Très bonne idée ! Vous vendez ce type de matériel ?

 Sur commande, pour le deuxième. Le premier, nous l’avons en stock, de différents modèles. Nous avons aussi de nombreux modèles de piercing. Ce soir, je vais me contenter de place des tiges provisoires. Ensuite, ce sera à vous de voir. Bien, passons à la chatte. Quel est votre but, en ma faisant anneler ?

 Pouvoir interdire tout pénétration ou toute caresse sur le clitoris sans mon autorisation !

 Alors, je vous propose des œillets.

 Des œillets ?

 Oui. Quatre ou cinq, répartis sur les grandes lèvres, en acier chirurgical, donc, sans risque. Ils sont teints couleur chair et restent très discrets.

 Ensuite, vous pouvez y insérer tout ce que vous voulez, anneaux, barrettes, tiges.

 Va pour les œillets !

 Et pour le diamètre intérieurs ? Cela va de un à trois millimètres.

 Alors, ce sera trois. Y compris la barrette au-dessus du clitoris.

 Bien. Allons-y. je vais anesthésier, car c’est douloureux, surtout pour les lèvres.

 Pouvez-vous l’aveugler ?

 Bien sûr, je vais lui mettre un bandeau.

Et voilà, en plus d’être immobilisée, je me retrouvai aveugle. Je n’en sentis que mieux ce qu’elle me faisait. Elle pulvérisa un produit glacé sur mon téton gauche, puis je sentis qu’elle l’étirait. Ensuite, je sentis qu’on le saisissait dans une pince en métal et je sentis une piqûre qui allait crescendo, sans doute au fur et à mesure de la pénétration de l’aiguille. Je ne pus m’empêcher de gémir et de me tendre. La douleur était atténuée, mais présente, et j’appréhendais la deuxième. Je sentis à peine le passage de la tige provisoire. La même opération se répéta, avec une douleur plus intense, bien que supportable. Peut-être était-ce l’appréhension ? A moins que ce soit l’anesthésie, qui ne faisait plus effet !

Lorsqu’elle s’attaqua à mes grandes lèvres, je me crispai, et elle dût me sangler la taille sur le lit, afin que je ne me fasse pas de mal. Dire que cette opération fut un calvaire est un euphémisme. Elle dût également me bâillonner pour ne pas que j’ameute tout la quartier. Lorsqu’elle eut terminé la pose des cinq œillets sur chaque lèvres, j’étais épuisée. Epuisée d’avoir souffert, épuisée d’avoir hurler dans mon bâillon, épuisée d’avoir pleuré toute les larmes de mon corps. C’est dans un brouillard que j’entendis la femme donner des instructions pour les soins de mes piercings et que je la sentis me détacher. Je serais tombée si elle ne m’avait pas retenue, bientôt supplée par ma maîtresse.

Que se passa-t-il ensuite ? J’en serais bien incapable d’en décrire la chronologie. Sans doute, ma maîtresse, ayant payé, m’avait portée jusqu’à la voiture, puis jusqu’à ma couche. J’étais anéantie de douleur et je sombrai dans un sommeil agité. Lorsque je repris conscience, il faisait grand jour et la douleur, bien que toujours présente, s’était faite plus diffuse. Après quelques instants de conscience, je sombrai à nouveau dans le sommeil.

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