Je ne sais pas pourquoi je fais effet aux hommes et cela s’est accentué avec le temps. Je pourrais m’en tenir à l’explication de mon plus vieil amant, un copain de mon père. Celui-ci m’a connu frêle adolescente. Il m’a dépucelé. Il m’est resté comme un père. Il m’avoua quelques années après qu’il m’eut débauché et défloré comme par jeu qu’en impénitent libertin cochon, il faisait de même avec d’autres jeunes filles dont celles de ses amis. J’étais alors fraîche et jolie mais de façon banale. Il put observer cependant tel les autres hommes, l’évolution et épanouissement sensuelle de ma beauté.
Pour dire vrai je n’étais pas portée sur la chose. Là-dessus des copines dévergondées n’étaient pas parvenues à me convaincre. Au contraire je trouvais scabreux que nombre de gens en fissent une montagne. Je fus flattée d’un mariage avec un beau parti de la région. Dans l’euphorie du moment nous nous convainquîmes d’être amoureux et conçûmes dans le mouvement de jolis bambins. Je ne regrette rien. Je fus heureuse. Même je vis avec tout le fatalisme requis mon cher mari collectionner les maîtresses. L’éducation des enfants et une riche vie professionnelle me consolèrent un temps.
Je n’eus pas moins des alertes quant à mon comportement. Je dus à mon vieil et premier amant la première rechute. C’était à la Saint Sylvestre. J’étais sous le coup d’un indéfectible blues. Il est vrai qu’à l’horloge de ma vie, il avait sonné déjà le glas fatidique des quarante ans. Du coup je fus frappée de l’inanité de ma vie. N’avais-je pas fait fausse route ? Tout n’était-il pas nul dans mes choix et mes combats ? Je mesurais la médiocrité voire le néant de mon conjoint. Un type plat, médiocre, égoïste. Il m’avait indubitablement volé mes années. J’avais pris des rides et du poids.
Ce soir-là mon vieux libertin voulut me convaincre. Il me parut ainsi sincère lorsqu’il dit : « Tu as embelli. Tu es devenue une femme majestueuse à la sûre sensualité. Tu ne feras pas accroire que les hommes te dédaignent et ne t’adressent des fois un témoignage d’admiration. » Il disait vrai. Je constatais que je suscitais un certain trouble dans des endroits où se trouvaient des hommes. Ceux-ci se retournaient. Je n’avais plus peur maintenant d’affronter leur regard et même leur adresser un sourire en guise de remerciement. Il faut souligner qu’à cette époque j’avais sacrifié à un autre style.
C’est drôle mais j’avais vaincu les dernières réticences d’une ancienne pudibonderie et nous devions cela à une circonstance des plus singulières. Un soir je m’étais invité inopinément au bureau de mon mari. Je devais comme souvent l’attendre dans la voiture au bas de son immeuble. Cependant une envie de pipi m’obligea irrémédiablement à requérir les toilettes. Je saluais la standardiste et fonçais, empruntant un long couloir menant au lieu idoine. C’est à ce moment qu’une porte s’ouvrit et que fus face à la blonde Magalie, la plus ancienne des secrétaires de mon cher et tendre mari.
Je savais que c’était une des anciennes pratiques. Il avait du la sauter régulièrement avant que d’autres jeunes et fraîches l’eût supplanté. Elle ne s’en gaussa pas moins de moi ce jour-là. Elle dut être humiliée surtout que je fus embellie tandis qu’elle déclinait. Juste revanche. Elle avait pris du gras la garce et on eût dit que son visage tout enlaidi avait payé ses vices. N’empêche elle était fardée plus de raison tel une pute et surtout elle portait ce soir-là hauts talons, bas et une mini-jupe noire moulante. C’est à un tel harnachement qu’elle devait encore séduire et se faire sauter.
Je ne fus pas loin dans la voiture de gourmander mon mari sur le look de sa Magalie. J’eus pu lui dire : « C’est un scandale qu’elle s’affuble ainsi tant à l’égard de ses collègues que des clients ou autres. Elle ferait mieux l’affaire sur un trottoir, rue Saint Denis. » Je n’en avais pas moins été troublée qu’une femme de cet âge osât encore solliciter de cette façon le désir des hommes. Je lui concédais quelque part un certain courage et une audace indéniable. Bref elle m’en comptait. J’eus bientôt envie de l’imiter ou du moins d’entrer dans la même voie. J’adoptais bientôt bas et escarpins.
J’eus peur surtout des regards et remarques des proches dont mon mari. Celui-ci au contraire m’en félicitât n’en paraissant nullement choqué. Cet imbécile aurait pu quelque part s’en émouvoir. Il aurait pu se dire : « Bizarre ce changement de look. Doit-on cela à ce qu’elle a un amant ?» Les autres mâles à présent ne m’en témoignèrent pas moins leur regard concupiscent. J’atteignais à un succès au-delà de mes projets. J’eus honte. Un temps je balançais pour revenir à mon style initial mais le démon de l’expérimentation et de l’aventure m’avait touché. J’outrais le maquillage.
Je pouvais soutenir sans faillir le regard d’un home pour peu qu’il fut assez loin et ne put rapidement m’aborder. Ainsi m’enfuyais-je après avoir passablement allumé. Je n’étais pas peu fière de ce minable exploit qu’expérimente la moindre gamine aux aurores de sa sensualité. En fait je rattrapais mon temps perdu. Le démon de midi m’avait foudroyé. J’avais glissé sans le savoir mon doigt en un engrenage fatal. C’est alors que survint ce fameux jour de Saint Sylvestre. J’étais en confusion. Le vice naissant le disputant encore à la honte. J’avais bu plus que de raison. J’y étais la proie indiquée.
Mon vieil amant en libertin achevé mesurât toute l’opportunité d’une belle prise. Il y avait foule en cette soirée. On pouvait s’y perdre dans ce palace aux multiples salons. Nous venions de passer minuit. On dansait et faisait sauter les bouchons de champagne. Je venais d’apposer sur la bouche du mari un baiser qu’il m’avait rendu froidement. Je vis qu’une jeune femme blonde le taraudait. C’est sur une chaise avachie que mon vieil amant me surprit. Il tint à tout prix à me tenir compagnie. Sobrement il diagnostiquât ma mésalliance avec mon mari. Il ajoutât : « Tant pis pour lui ce con ! »
Il commençât à louer mon changement d’apparence. Je n’avais jamais été autant si désirable. Il croquait impunément du regard mes cuisses. Ma mini-jupe étant à cet égard indécente. Je n’avais de cesse de repousser les avances des mâles par trop échauffés. Je voulais fuir ce lieu de perdition. J’en fis la confidence à cet ami. Il me dit qu’il connaissait un petit salon dont il avait la clef et où l’on pourrait se poser tranquilles. Plus tard j’appris qu’il était ami du maître de ces lieux. En effet nous fûmes bientôt dans ce boudoir. Loin du brouhaha nous avions emporté du champagne et des coupes.
Il me fit énormément parler. Nous revînmes aux temps de ma jeunesse. Cette évocation à l’instant présent m’émut. Le champagne coulait. Le désir montait insinuant. Je vis trop tard sa main sur mes cuisses remontant sous ma jupe jusqu’à la culotte. J’étais molle et lasse. Je pris cela tel une libération qu’il apposa ses lèvres sur les miennes. Il semblait que j’attendais cette échéance depuis longtemps. On put rêver un autre prince charmant que ce vieux grigou mais en termes de belle au bois dormant n’étais-je pas devenue une putain, une femme facile, un objet de convoitise pour les hommes ?
Il était maintenant tard pour résister, pour renoncer. Dès que le champagne est tiré, il faut le boire. Dinde du nouvel an, je devais irrémédiablement passer à la casserole. En un état curieux d’indifférence on eût dit que je me dédoublais. De là-haut je considérais en ange tutélaire, la pétasse en bas qui se faisait sauter. Celle-ci peut-être de façon malhabile avait pris en bouche le sexe de son amant. Celui-ci avec quelque v******e lui ployait la tête. Il l’insultait. Le mot de salope revenait souvent. Lui relevant la jupe, il avait enfoui à présent son groin entre ses fesses. Elle jouissait.
Plus que de sucer j’avais je m’en souviens adoré qu’il me bouffât le cul. En d’autres temps j’eus trouvé cela sale, ignoble. Là ce fut une indicible révélation. Quel plaisir d’être mangée et savourée de cette façon. Mes chairs heureuses sonnaient à la cantonade tels des cloches dans leur beffroi. Surtout je jouissais de n’être plus qu’objet et morceau de viande tout à la fantaisie de ce mâle qui m’importait d’autant qu’il me répugnait. Je découvrais là l’indice que ma jouissance était condition que je fus soumise et humiliée à la fois. Il usait de moi telle une traînée et ainsi renaissais-je.
Rien ne me fut épargné durant cette heure. Vers la fin, je protestais à son projet de me dépuceler par le cul. J’avais toujours refusé cela à mon mari subodorant que c’était là son vice. Qu’il faisait cela avec ses amantes. En cette nouvelle année il était bon sûrement de céder enfin sur ce point. Il fallait marquer un changement des temps. Je devais être adoubée, baptisée putain devant l’Éternel. En un profond râle, il m’enculât. Je ne pus réprimer un cri de douleur. J’eus des larmes d’abord. Peu après la jouissance fit son chemin. Nous réitérâmes un peu plus tard. Là je fus au comble de mon bonheur.
Il tint trois jours plus tard à me sauter dans un hôtel. Pouvais-je refuser à ce si vieil ami. Du reste il partait pour six mois à l’étranger. Je ne le reverrais de suite. Peut-être m’oublierait-il dans d’autres bras de femme. Je lui savais gré d’avoir sauvé mon nouvel an et de m’avoir consolé d’un mari si ingrat. Je crus être quitte de cette expérience troublante et hors norme. Je mis cela sur le compte d’une soirée trop éméchée où j’avais été bouleversée par le temps qui passe. Je me promettais de ranger cet épisode scabreux au tréfonds de ma mémoire. Ce n’avait été qu’un moment d’égarement.
Je n’en avais pas moins été affecté dudit épisode. On n’est pas impunément mordu par un scorpion. Son venin s’était inséminé en mes veines. Mon Dracula avait réussi son coup. Je percevais qu’à mon tour je devenais une de ces ignobles créatures. A présent dans le métro outre de soutenir les regards, je me laissais approcher et échangeait quelques paroles avec un dragueur avant que de m’enfuir. Même un soir dans la rame bondée avais-je laissé un petit vieux glisser sa main sous ma jupe. Je lui savais gré qu’il fut discret et le laissais faire. Un doigt fureta tout un quart d’heure dans mon trou.
J’avais sauté le pas après avoir consulté certains sites sur le net et avais acquis des godes et autres pour me caresser en catimini. Je n’avais pas dédaigné en emporter au bureau pour me faire plaisir à des pauses aux toilettes. Je n’épargnais pas mon trou de cul dans ces exercices. Le mot enculer me faisait vibrer. Quelque part il me tardait que mon vieil amant revint de son voyage pour me faire cela. Quel ne fut mon dépit d’apprendre qu’il prolongeait celui-ci. Cette déception ne fut pas rien en ce qui survint peu après. Le hasard fait certes bien les choses mais il répond souvent à une nécessité.
Mon mari était inconséquent dans ses affaires. Je sus qu’il faisait des dettes. Il m’en cachait tant qu’il pouvait les faits. N’empêche un matin j’ouvris malencontreusement un courrier de la banque. La lettre en son fond était furibarde. On parlait de découvert. Les agios étaient monstrueux. Je crus devoir courir à la banque voir notre conseiller, être qui me répugnait par ailleurs. C’était un dénommé Hindi, un type basané au type indien, chauve et replet et qui derrière ses petites lunettes m’offensait par son regard lubrique. Dans la panique je vins là-bas nippée en mini-jupe et escarpins.
Ma démarche je m’en avisais tard était un peu inconséquente. Je ne savais pas disputer le bout de gras avec un financier. Je n’étais pas rompue à ce genre de débat. Il aimerait me balader et m’écraser de ses mépris. Aussi fus-je devant lui penaude baissant les yeux Son ton radouci cependant me fit recouvrer peu à peu mes esprits. Il se voulait rassurant. Il me comprenait. Il me plaignait d’être la victime des foucades d’un mari. Je m’avisais trop tard qu’il me draguait et n’ayant qu’une idée en tête. Enfin relevant la tête je vis son regard posé et perdu sur ma cuisse. Ce porc voulait me sauter.
Aussi repris-je mon souffle et prenant mon courage à deux mains, je dis : « Y-a-t-il moyen d’arranger la chose ? » Je ne fus pas peu surprise de mon propos audacieux mais il était déjà trop tard. Je vis un sourire illuminer le visage de ce cochon. Il n’en attendait pas tant. Tel Jupiter tonnant il voulut à partir de là me démontrer son pouvoir immense sur l’institution. Sans ambages il me dit : « Oui il m’est moyen d’effacer nombre de choses. Même de remettre les compteurs à zéro. » Il avait cet air non équivoque De ces types qui dans un bar vous proposent de les suivre jusqu’aux toilettes.
En d’autres temps j’eus rougi là je fis montre d’un calme imparable et poursuivit du même ton : « Je vous en saurais gré. Je veux sauver l’honneur et la situation financière de ma famille. J’aimerais pouvoir compter sur vous. « Il jubilait. Se faisant bon prince, il rétorquât ; « Je ne veux pas vous décevoir. Vous êtes ici des clients historiques. Je vais faire ce geste pour vous. Cependant je poserais une seule condition. » Je le voyais venir ce porc avec ses gros sabots. En effet il ne me proposa pas moins que de déjeuner un jour avec lui. Ce devait être un jour où il serait de relâche.
Au sortir de la banque je dus constater sans amertume que je n’éprouvais nul honte à ce que j’avais dit et fait. Je m’étais comportée avec le plus de naturel comme une petite roulure. Il m’importait peu de ce que cet ignoble individu pensât de moi. J’avais idée qu’il avait du dépanner de telle façon nombre de clientes, proies faciles. Je regrettais juste de ne l’avoir fait lanterner plus. Décidément j’étais devenue en peu de temps une femme facile. Bien sûre mon mari n’en saurait rien. Je préservais mes intérêts et ceux de mes enfants. J’avais depuis longtemps fait le deuil de ma vertu.
Je voulais choquer ce jour-là. Par ailleurs c’était une occasion d’inaugurer quelques achats fait sur le net. Ainsi fut-ce pour mes bas, escarpins, haut et culotte transparente, une première sortie. Nantie d’un petit manteau ce ne fut que dans la voiture que le cochon put découvrir et se repaître de ces fulminants détails. Pour dire court, on m’eût pris facilement pour une prostituée aguichant un client. Je m’avisais trop tard que je déparais dans le restaurant. Puis je vins à le concevoir comme un défi. J’étais fascinée de ma récente évolution. Transgresser m’était devenue comme une seconde loi.
Mon indien ne se gênât que peu. Il avait compris à qui il avait affaire. Vite sa main s’apposât sur ma cuisse qu’il employât à caresser et pétrir. Imperturbable et enjoué à la fois, il continuait à papoter. Je sus qu’il était marié, avait six enfants et retournait régulièrement au pays. Je connaissais cette auberge où il me menait. Elle était réputée pour sa cuisine mais aussi pour ses chambres du dessus où on pouvait y amener une gueuse. Dans le parking, il voulut s’assurer de ma bonne volonté. Il m’ordonnât de lui prodiguer une pipe. Je m’exécutais. J’avais fait des progrès en suçant un gode.
Je pris mon temps. Je n’avais cure qu’autour le badaud perçut ce qui de cochon s’effectuait dans le véhicule. Mon indien ne se réjouissait pas moins de ce comportement insane. Je dévorais cette queue, ce beau fruit dont j’avais maintes fois rêvé ces derniers temps. Mon sucé me donna un satisfecit. Je pris son compliment de bon gré. Je concevais que ce cochon avait quelque expérience là-dedans. J’éprouvais la fierté de la pro dont on loue le mérite. J’étais encouragée à poursuivre dans cette voie et à m’y parfaire. Nous décidâmes enfin à rentrer au restaurant. Mes jambes flageolaient.
L’idée me traversât qu’outre mon look on avait déjà médit sur ce que j’avais réalisé sur le parking. Bref on savait que ce type basané ramenait une pute racolée on ne sait où. Je tirais nerveusement et en vain sur ma jupe trop courte. Je baissais la tête de peur de croiser des mines narquoises. J’avais honte notamment des regards féminins. Je me souviens d’avoir insisté pour aller à une table à l’écart où nous serions peu exposés à une curiosité malsaine. Je vis que le serveur était un bon ami de l’indien. Il osât me courtiser : « Votre amie est charmante. » Je ne savais si je devais m’offusquer.
Je pus interpréter plus tard cette désinvolture comme une preuve que M Hindi devait être coutumier de ramener ici des femmes de mauvaise vie. Aussi mon look sulfureux ne semblait pas étonner le serveur. Une putain était tolérée ici d’autant que des chambres là-haut nous attendaient. Hindi pour me mettre tout à l’aise et m’enlever les derniers scrupules commanda d’emblée du frais champagne. J’avalais rageusement mes deux coupes. Éméchée j’avais retiré un pied de mon escarpin pour en caresser la cheville de mon vis-à vis. Celui-ci me tutoyait désormais sans plus de retenue.
Il m’avoua qu’il me reluquait depuis longtemps. Hélas et à son goût j’étais passé peu de fois à la banque avec mon mari. Il reconnut de même qu’il détestait celui-ci. Il eût pour lui ce mot lapidaire : Un con ! J’opinais de la tête à titre d’acquiescement. Il crut devoir rajouter qu’il était étonné de mon récent changement. Je n’étais pas ainsi il y a un an. Y-avait-il eu une révolution dans ma vie ? Un homme m’avait-il ouvert les yeux et débauché ? Bref je n’étais pas la seule à m’interroger sur ma récente métamorphose. Un miroir plus loin me renvoyât l’image d’une pute blonde trop maquillée.
Nous expédiâmes le déjeuner fut-il bon. Si Hindi avait pu lire à ce moment dans mon esprit, il eût recueilli cela : « J’ai envie d’une bite dans la chatte et dans le cul. » J’avais offert mon pied dessous la table qu’il caressait augmentant tous mes désirs. Le restaurant s’était peu à peu déserté. Je vis un couple monter ostensiblement à l’étage. Manifestement eux aussi était venus baiser. Je pariais qu’il fut autant adultère que le nôtre. Je fis un dernier effort pour m’obliger à songer à mon mari que j’allais trahir encore mais rien n’y fit. Il m’indifférait. J’avais envie d’être foutue par le premier venu
Je vis sur ma montre que nous n’avions plus que deux heures devant nous. Il me tardait d’être là-haut au ciel. Mon amant devina mon impatience. En un instant l’addition fut réglée. Par le jeu de miroirs je le vis adresser un clin d’œil avec ledit serveur. Pour affirmer sa prise, il crut devoir alors me plaquer une main sur le cul. Passé l’étonnement, je pris bien son geste. Même il m’enchantât. Je savais avoir un beau cul et j’escomptais que ma mini n’en cacha pas grand-chose aux regards concupiscents. Nous nous embrassâmes le long du couloir. Sa main chaude me caressant les fesses.
Nous entendîmes quelques cris et gémissements derrière une porte. Je ne pus réprimer ce propos si grossier : « Celle-là n’a pas fait le voyage pour rien. » Un peu de honte me prit. La personne ancienne que je fus rougissait trop tard de la garce que j’étais devenue. La chambre était spacieuse inondée de soleil. Au centre un grand lit blanc nous ouvrait les bras. Nous convînmes d’allumer la télévision et d’en couper le son. Nous choisîmes un fastueux documentaire a****lier pour nos ébats. Nu je me représentais que décidément ce Hindi était vilain et loin de l’archétype Apollon ou Adonis.
N’empêche, je me ruais de nouveau sur sa bite nichée sous son gros ventre. Je voulais parfaire ma pipe initiale. Il me furetait en même temps le trou de fion. J’étais assurée que ce cochon voudrait tout à l’heure m’enculer. J’aspirais à cela depuis longtemps. Il me pesait de devoir recourir sans cesse à un gode pour me satisfaire par cet endroit. A mon étonnement il sortit de la poche du veston, un loup qu’il m’obligeât à mettre sur le visage. En fait il voulait de moi des photos, nue. Passé le premier étonnement j’admis l’idée, géniale. Il y aurait un souvenir d’une pute sans qu’on la reconnut.
Il était vraiment du genre cochon. Notamment il s’attarda un temps long, bouche et langue nichées en mon anus. Il voulait que j’y fus excitée et qu’il put m’enculer à son aise, sa queue pénétrant sans effort au tréfonds. Mon mari eût été bien étonné que mon trou eût atteint à cette souplesse et à cette élasticité. Les godes avaient fait là-dedans leur ouvrage. Hindi fut ne pas peu étonné d’y entrer si facilement. Il me souffla à l’oreille : « Grosse salope tu te fais souvent enfoncer par le cul ! » j’étais heureuse du compliment. Il fut impitoyable et éjaculat enfin tout son foutre au milieu de mes fesses.
Goguenard il répandit un reste de ce foutre sur mon visage et mon loup. Il me demanda à lui laver la queue dans ma bouche. Je vis encore que son smartphone dessus la commode nous filmait. Il me promit une copie après montage. Il avait sur un disque externe, une collection de ces orgies avec des putes et des salopes. Je refusais sa proposition de m’en découvrir un échantillon. Je lui jetais : « Contente-toi de me baiser, de m’enculer voire de me filmer. » Lorsque nous passâmes devant le serveur je lui fis un beau sourire lui signifiant qu’il pourrait s’il voulait bien disposer de moi, un jour.
Un monde nouveau s’ouvrait. La dernière digue avait cédé. Ma nouvelle vie de vice était irrémédiable. Il était inconcevable maintenant que je pus revenir en arrière. Hindi certes me sauterait autant que nécessaire mais il me fallait aussi d’autres bites. Je me ruais le soir-même sur mon site de rencontres coutumier bien résolue ne plus me contenter d’allumer. Cependant il y avait toujours un gage à l’appui. Le type devait m’offrir outre un bon restaurant, un article choisi sur un site d’objets libertins. Ainsi me harnacherais-je à peu de prix. Faire la pute cela coûte cher.
Je ne sais si mes proches dont mon mari devinèrent mon nouveau genre de vie. Un collègue qui n’avait de cesse depuis des années de me courtiser s’en étonnât un jour. Il en parut même chagrin et offusqué. Il me dit : « C’est bizarre quelque chose a changé en toi. Tu as le regard plus dur. Tu as adopté une démarche plus lascive. Tu me plais moins. J’en suis déçu. Qui t’a appris ces façons de pute ? « Cet imbécile m’avait deviné. Il n’eût droit qu’à mon regard de mépris. Le soir même je vins rejoindre Tonio, le gardien du parking dans sa guérite où il put à loisir me limer discrètement.
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