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Cocufiage « Psychothérapie de choc »

Cocufiage « Psychothérapie de choc »



Auteur : Radagast

OMNE a****l TRISTE POST COITVM PRÆTER GALLVM MVLIEREMQVE

Quel est le con qui a pondu ça ? Galien… de Pergame ! Permets-moi cette familiarité, cher Galien, mais il aurait mieux valu te casser une jambe que de sortir cette connerie.

Ha-ha, laissez-moi rire !

Quoiqu’il n’a pas tout a fait tort : la petite que je viens de laisser alanguie à l’hôtel ne se lamente pas du tout ! Mais moi, par contre j’arbore un air guilleret.

Jeune cadre dynamique de trente-cinq ans, je suis capable de lever une petite minette de vingt ans. Une étudiante ou une secrétaire succombe facilement à mon charme ravageur. Brunes, blondes, rousses, grandes, petites, maigrichonnes ou rondelettes, aucune ne me résiste !

Aussi est-ce l’esprit vif et affûté que je rentre chez moi heureux et décontracté du gland.

— Chérie, tu es là ? Mon amour, Coralie, mi corazõn, coucou !

Coralie est mon épouse, ma raison de vivre, mon espérance à moi.

Pas de réponse. Ma Coralie doit faire des courses, ou alors elle papote avec sa dondon de sœur. À moins qu’elle ne soit encore à son club de gym. C’est sa dernière lubie, faire du sport pour garder la ligne. Je trouve que ça lui réussit bien : ventre plat, fessier rebondi, petits seins fermes, cuisses musclées. Ce n’est pas parce que je butine de-ci de-là que je n’aime pas mon épouse, bien au contraire. Je vais voir ailleurs pour m’assurer que j’ai mieux à la maison.

Mais toujours est-il qu’elle ne se trouve pas céans.

Je jette un œil en cuisine, dans la salle de bain, dans la chambre ; rien, personne. Je fais un saut sur la terrasse ; elle s’y prélasse parfois, lézardant sur un transat ou sur la pelouse. Personne, la maison est vide.

En revenant dans le salon, je repère sur la table basse une clef USB bien en évidence. Seul un post-it orne l’objet.

Pour toi, mon chéri.

Branche cette clef sur la télé et cherche le dossier Coralie.

Juste à côté, un verre vide à côté d’une bouteille pleine, un Macallan Enigma, ma boisson préférée, un ouiski de derrière les fagots. Dessus, un autre post-it :

Pour toi, mon chéri : tu vas en avoir besoin.

Ma Coralie sait ce qui me fait plaisir, car elle est aussi docteur en psychologie appliquée, bien qu’elle ne pratique pas pour l’instant : elle a pris une année sabbatique pour décompresser.

Intrigué, je branche la clef sur notre home cinéma et je m’assieds dans un fauteuil en cuir. Télécommande à la main, je cherche le fameux dossier et lance la lecture. L’image s’affiche aussitôt. Je ne distingue qu’une paume, j’entends des bruits bizarres, puis la main se retire et je vois le joli visage de mon épouse, concentrée. Elle s’applique à bien fixer la caméra. Elle se recule, admire le travail. Elle est dans notre chambre.

— Voilà, mon chéri, je dois t’annoncer des choses graves et je ne savais comment te les dire. Alors m’est venue cette idée de film.

Un glaçon descend dans mon estomac et atterrit dans mon fondement. « Des choses graves ? » Elle fixe la caméra, un peu gênée. Elle porte un petit ensemble de sport bleu, un mini-short et un top échancré très sexy que je ne lui connaissais pas.

Je me précipite dans la chambre ; je ne trouve aucune trace de cette installation. Par contre, une étrange odeur faite de lavande et de sexe flotte dans la pièce, me mettant de plus en plus mal à l’aise. Que me prépare-t-elle ?

De retour dans le salon, je me verse une bonne rasade de Macallan ; elle a raison, je vais en avoir besoin. Elle a toujours raison !

Je relance la lecture.

— Mon chéri, je sais maintenant que tu me trompes depuis plusieurs années. Je ne sais pas pourquoi ; nous faisons souvent l’amour, tu sembles aimer ce que nous faisons. Je ne me refuse jamais à toi, je me fais belle pour toi. Tu sais que je t’aime. Alors quand ma sœur m’a dit que tu m’avais trompée au moins vingt fois…

« De quoi elle se mêle, ma belle-sœur ? Personne ne l’a sonnée, merde ! »

Je m’excite tout seul dans le salon, imitant la voix acide de cette… grosse mal baisée ! Vingt fois ? Quelle connerie… jamais de la vie ! Il y a la petite dernière de cet aprème, l’Italienne lors du séminaire à Lausanne, les jumelles ukrainiennes à Kiev, puis celle de Madrid, l’Américaine à Chicago avec son amie canadienne, pi la Belge… la Hollan… celles de Marseille, Poitiers, Molsheim, Strasbourg, Somain… Non ce n’est pas vingt : c’est trente, ou même quarante si on compte celles qui en ont redemandé. Merde, je ne pensais pas autant. Ha-ha, raconte que des conneries, la grosse coincée !

Je redeviens sérieux en voyant le visage déterminé de mon épouse à l’écran.

— J’ai d’abord pensé que tu m’en parlerais, mais je l’ai appris de la plus humiliante des façons, par une tierce personne. Considère ce que je vais faire comme une thérapie… non, comme une vengeance. Je veux te rendre la monnaie de ta pièce, mais aussi te soigner. Et comme tu ne crois que ce que tu vois, regarde, écoute, apprécie. Ça ne te fera pas de mal.

Elle dénoue ses cheveux qu’elle porte en un étrange chignon. Ses longs crins blonds lui tombent sur les épaules en une harmonieuse cascade. Qu’entend-elle par « me rendre la monnaie de ma pièce et me soigner » ?

— Sache que depuis plusieurs semaines je te trompe moi aussi. J’ai rencontré des gens adorables et délicats au club de gym. Comme tu t’occupes de tes conquêtes, tu ne t’intéresses pas à mon emploi du temps, tu ne cherches pas à savoir combien d’heures je passe dans cet endroit.

Merde, moi, cocu ? Elle est bien bonne, celle là ! Comment ça, des gens ? Il y en aurait plusieurs ? Comme tous les mecs qui trompent leur femme, je suis jaloux.

— Grâce à eux, je me suis fait des abdos en béton ; je perds plus de calories en baisant qu’en soulevant de la fonte.

Elle part dans un grand éclat de rire.

— Désolée, s’excuse-t-elle en reprenant son sérieux. De plus, il y a une autre chose que je n’aime pas chez toi : ce sont tes incroyables opinions politiques, tes convictions d’une autre époque, d’un autre âge. Alors j’ai décidé de te soigner là aussi. Avoue que tu es un peu raciste.

Que me fait-elle, là ? Pas ça, ma chérie. Raciste, moi ? Pas du tout ! Enfin, pas trop. J’aime quand même le whisky, l’ouzo, le taboulé, le gaspacho, le curry, les tapas et les sushis. Que veux-tu dire par « me punir par là aussi » ? Par le bulletin de vote ? Tu veux voter Méluche ou Poutou ? Oui, je vote pour l’extrême droite ; oui, ma grand-mère me chantait Maréchal nous voilà quand j’étais petit. Oui, j’écoute aussi ce Donald Trump vanter partout la suprématie de la race blanche, et alors ?

Oui, j’assume ; je ne suis pas raciste, mais les blacks, les niaquoués, les youpins, les rebeus, « les gens de couleur » comme on dit chez les bobos, je n’aime pas les fréquenter, nuance. J’oubliais : faut ajouter les homos de n’importe quel coloris !

Te venger ! Tu ne veux pas dire que… Quand même, se venger en allant… jusque là ! Tu ne vas pas oser me tromper avec un… un autre ! Chérie, non, niet, nada, nein, no. Pas ça. Tu ne vas pas oser ?

— Je sais ce que tu penses, tu te dis « nonononon, elle ne va pas oser » ; je te dis « sisisisi ». Je vais le faire ici, dans notre chambre, dans notre nid d’amour comme tu le dis si bien.

Parfois elle me flanque la frousse, elle arrive à lire dans mes pensées à l’avance, même à travers une télé. Elle veut me tromper dans notre lit conjugal ? Mais c’est une salope, une traînée ! D’accord, moi je la trompe, mais ce n’est pas pareil, hein ? Je suis un homme. Les hommes peuvent. On a le droit. C’est dans le code napoléonien. Et je ne fais pas ça chez moi ; il y a des conventions internationales, merde !

Si l’on autorise aux autres ce que l’on se permet soi même, il n’y a plus de vie possible.

La sonnerie de la porte retentit. Je fais mine de me lever ; mais non, ça vient de la télé.

— Entrez, c’est ouvert. Montez, je vous attends, crie-t-elle. Regarde bien, mon chéri, prends-en de la graine, tu ne regretteras pas. Ressers-toi un verre de Macallan, tu vas vraiment en avoir besoin.

Elle se vaporise un peu de spray dans la bouche, me montre le flacon et dit :

— C’est pour faciliter les gorges profondes : ça évite les nausées.

Trois gugusses entrent alors dans la pièce, en short et marcel. Des gars gaulés que Dwayne Johnson à côté d’eux ressemble à un anorexique ; des gars souriants, joyeux – on le serait à moins. Mais moi je suis collé sur mon fauteuil, épinglé, scotché. Il y a un Noir, tout noir, un gus avec une kippa et un bridé.

— Bonjour Coralie, disent ces trois salopards en lui faisant une gentille bise sur la joue.
— Bonjour mes chéris, dit-elle en leur rendant la bise.

Elle s’approche de la caméra et appelle ses « invités ».

— Venez, approchez, dites bonjour à Jean-Paul, mon mari.

Ces trois idiots s’amènent devant l’objectif et me disent en chœur « Bonjour Jean-Paul ! » comme s’ils se présentaient dans une thérapie de groupe chez les baiseurs anonymes. Il y en a même un qui fait coucou avec la main, un grand sourire aux lèvres comme si nous étions en direct.

Ils s’écartent en chahutant.

— Que je te présente, Gilles, Samuel et Chang.

Gilles est un baraqué bien noir qui porte des dreadlocks. Samuel un baraqué avec une kippa, et le dernier, Chang, un baraqué bridé avec une crête bleue et verte ; il fait un peu cacatoès. Ils font tous de grands gestes à la caméra. Ils me semblent tous trois plus jeunes qu’elle : le plus vieux doit avoir vingt-cinq ans. Je me dis avec espoir qu’ils ont peut-être tout dans les muscles et rien dans le caleçon.

— Voilà, tu les connais tous maintenant. Tu vas certainement songer au divorce après avoir vu ce que tu vas voir, mais souviens-toi : je ne te trompe pas, je te soigne. Il faut que j’arrête de parler, j’ai une psychothérapie sur le feu. Installe-toi et amuse-toi bien.

Elle embrasse ses doigts et souffle dessus vers l’objectif ; elle m’envoie un baiser. Elle positionne bien la caméra qu’elle commande de sa tablette, zoome, dé-zoome, semble satisfaite et se dirige vers le lit en tortillant des fesses.

— Alors, en forme les petits ?
— Oui Coralie !
— Montrez-moi.

Ils sont déjà à poil, verge dressée. Ils ont des engins à la mesure de leurs biscotos. C’est râpé pour les gros biceps/petites bites ; ils ne présentent pas des trucs monstrueux, mais il y a tout de même du lourd. Moi qui faisais le fier avec mon engin, j’ai de la concurrence.

En deux temps trois mouvements ils lui ôtent son top, baissent short et string. Elle embrasse à pleine bouche ses trois complices. En contrepartie, ils lui caressent les fesses, ses petits nénés et perdent leurs doigts dans sa petite chatte châtain.

Je m’attendais à trouver des pithécanthropes, des bourrins ; je les trouve délicats. Ils caressent, frôlent, titillent. Ils pressent les tétons, les font se dresser. Merde, les salauds, ils la font glousser et gémir !

Je ne fais pas toujours glousser mes conquêtes.

Elle s’agenouille, le visage au niveau des trois tiges, fait un clin d’œil à la caméra et embouche avec volupté un des braquemarts. Elle en tète le gland, puis le gobe en entier. On dirait qu’elle joue du biniou !

— Elle est bonne ! Elle remue la langue autour du grand chauve comme une déesse.
— Elle te masse les pendentifs comme personne.
— Regarde ses lèvres : elles s’arrondissent autour de la béquille à mémère comme un cache-col.

Nul besoin à ces énergumènes de lui tirer les cheveux, de lui « baiser la bouche » comme dans certains pornos ; elle met tant de cœur à l’ouvrage qu’elle avale en entier ces candélabres, en branlant deux tandis qu’elle gobe le troisième. Elle passe d’un sucre d’orge à un autre, ne faisant pas de jaloux. Elle saute ainsi du Jaune au Noir, du Noir au circoncis. Son spray fait effet : elle absorbe les trucs en entier ; je m’attends presque à ce que ça lui ressorte par le troufignon. Toute cette scène accompagnée de grands « slurp », ça va me faire passer l’envie de déguster un cornet et deux boules pendant un certain temps.

— Ça, c’est de la suceuse !
— Elle pourrait presque m’arracher les poils du cul tellement elle aspire.
— Je ne vais pas résister longtemps ; je vais envoyer la chantilly.

Tels sont les commentaires de ces poètes.

Il fait de plus en plus chaud dans ce salon.

Comme ils l’ont prédit, ils envoient la purée, l’un après l’autre, et elle avale.

Elle avale ?

Merde, elle n’a jamais voulu avec moi. Je dois admettre que le spectacle me met dans tous mes états. J’en ai la taupe qui feuge ! Elle jette un coup d’œil vers la caméra et se torche les lèvres en se passant le dessus de la main sur la bouche comme on se torche la mousse d’une bière. Il lui en reste sur le menton.

— Viens, ma belle, on va te rendre la pareille, disent les trois loustics en l’allongeant sur le matelas.

Elle gît, le cul au bord de notre lit, les jambes écartées, les bras grands ouverts, offerte et consentante. Le dreadlocké plonge le nez entre les cuisses de ma femme, la bouche sur son huître, le nez dans sa fine toison. Les deux autres lui sucent les tétons, caressent et pressent ses pommes d’amour tandis qu’elle leur agite le gourdin. Elle en profite pour polir le Chinois.

Ce qu’ils lui font semble lui plaire. Elle le dit, le crie, le soupire.

— Bouffez-moi, bouffez-moi toute crue !

Ils redoublent d’activité. De temps en temps ils échangent leurs places, pas de jaloux.

— Rahh, râle-t-elle de contentement, un sourire béat sur le visage.

Elle pousse des cris, hurle ; je crois qu’elle chante la tyrolienne, elle yodle. La voilà-t’y pas qu’elle se cambre, propulse son ventre sur la bouche de ce sale type qui agite ses doigts je ne sais où, la caméra est trop loin. Puis c’est au tour de Bruce Lee de s’y coller, et rebelote avec le troisième, et à chaque fois elle grimpe aux rideaux, ses jambes tremblent, son ventre est agité de spasmes, elle ouvre la bouche en grand à la recherche d’un second souffle.

Moi, ça y est, je viens de sortir le glaive à Jules ; il se sentait trop à l’étroit dans mon calbute.

À la téloche, ça se corse : elle s’est positionnée à genoux, la tête sur mon oreiller, les jambes écartées, le dos cambré. (59)

Mais que font-ils ? Mon Dieu, arrêtez-les, ils lui bouffent… oui, ils lui bouffent le cul ! De temps en temps elle avale une queue, histoire de la garder en forme, tandis que l’un d’entre eux lui enfonce la langue dans le fondement ou lui fait le coup de la prise de courant en goguette, un doigt dans la chatte, un dans le fion. Quelle ignominie !

Je suis outré, mais ça ne m’empêche pas de me tripoter Nestor en avalant une gorgée.

Je mets sur pause ; je ne veux plus voir ces horreurs. Je me balade dans la maison la quenouille à l’air qui pointe vers le plafond. Je me passe le visage sous l’eau. Je reviens dans le salon, et là, sur l’écran, je vois ma femme les fesses en l’air et une langue dans le cul. Saint Jean-Marie, Sainte Marine, priez pour moi, venez m’aider !

Je me ressers une rasade de ouiski. Bon Dieu, qu’il fait chaud ici ! Le joufflu de ma femme m’attire tel un aimant. C’est le supplice de Tantale, ou tante Ale, je sais plus. Je veux savoir ce qui se passe après. Non je que ne sache pas ce qui va se passer, mais je veux voir ! J’hésite, puis je craque : j’appuie sur le ► de la télécommande.

Le dreadlocké s’est allongé sur le lit, coquette dressée comme un paratonnerre. Coralie l’acalifourchonne et pose son berlingot sur cet engin de malheur. Elle ne peut s’empêcher de faire des commentaires.

— Ah, qu’elle est bonne, c’est un plaisir !
— Ça rentre comme dans du beurre, ma chérie.
— Rahh… gueule-t-elle en s’empalant jusqu’aux précieuses.
— À moi, à moi ! réclament les deux autres, très gamins.

L’un présente sa pine safran à la bouche de ma Coco qui l’engloutit avec gourmandise. Le troisième lui lèche le troufignon. « Nooonn, non, il ne va quand même pas… »

Ben si, il va !

Le Samuel dépose une noix de gel sur l’orifice, une autre sur son dard, puis présente son rouleau de la Thora à l’entrée du petit trou de ma petite Coralie. Elle s’arrête de sucer Jacky Chan pour bien apprécier l’introduction du Mohican – celui qui est scalpé –, elle ouvre la bouche, ferme les yeux, et tandis que l’engin pénètre lentement son conduit elle soupire un :

— Nom de Dieu ! Mon chéri, je ne pensais pas qu’être psychothé****ute ça pouvait être aussi agréable…

Il fait durer le plaisir, Rabbi Jacob.

La cochonne ! Et dire qu’elle m’a toujours refusé l’entrée de cet endroit ! C’est qu’elle prend son pied, tandis qu’ils la ramonent de partout ; elle pousse des petits gémissements d’aise. Je pousse le son à fond pour bien les entendre. Avec un caisson de basses, cinq enceintes wifi, ça fait trembler les vitres.

Je l’entends effectivement ronronner, roucouler. J’entends aussi les couilles qui tapent sur ses fesses et les bruits de succion. Cette fois, ça y est : je m’astique le ravageur. Je n’y tiens plus, c’est mieux qu’un film de boules sur Youporn parce que là, je connais l’actrice !

Tandis les trois cavaliers de l’Apocalypse et leur monture grognent comme des damnés, je balance la sauce autour de moi.

— Ça va, Jean-Paul ?

J’appuie instinctivement sur pause et me retourne. Ma femme, ma Coralie est là. Elle pose ses clefs de voiture sur un meuble et me regarde, interrogative.

Quand tu es à moitié torché ;

quand tu as le pantalon et le calbute sur les chevilles ;

quand tu te tiens le zgueg à la main et que tu te l’astiques ;

quand tu as balancé du foutre partout sur la table du salon ;

quand sur l’écran de ta télé il y a une image fixe – un écran de 164 de diagonale, escusez du peu – où tu vois ton épouse sucer un Chinois baraqué, se faire troncher par un Noir baraqué et défoncer le fion par un gars en kippa, baraqué lui aussi… essaie de trouver une répartie spirituelle ! À part, bien sûr, « Hello, ma chérie, tu sais où il y a du Sopalin ? » ou encore « Paraît que c’est un bon encaustique ! »

En fait, je balbutie, penaud :

— Je croyais que tu étais partie.
— Ben non, comme tu peux le voir. En fait, je voulais savoir si tu avais aimé ma petite thérapie. À voir ta tenue et ce qui t’entoure, je crois que oui !

Je ne vais pas nier.

— Je suis heureuse : je t’ai guéri de cette vilaine habitude, mais il te faut poursuivre ton traitement. Le renforcer. Aussi t’ai-je concocté une série de travaux pratiques. Tu connais Chang ; sa grand-mère est en manque d’affection. Tu vas lui en procurer. T’inquiète, elle est très bien conservée et jolie pour ses soixante ans. Puis après il y aura la belle-mère de Samuel et la maman de Gilles. Je te jette dans les bras de ces charmantes dames pour ton bien. Pour le leur aussi, tu es un baiseur hors pair.
— Mais, ma chérie, tu n’es pas jalouse ?
— Si, de tes petites minettes ; mais que veux-tu, je t’aime. Je sais aussi que tu prendras bien soin de ces braves femmes. Tant que tu ne seras pas entièrement guéri, je continuerai à m’occuper de leurs enfants.

La salope ! Elle veut me faire baiser des vioques et continuer à se faire troncher par les frères de Conan le Barbare.

— J’oubliais ; un dernier détail : il faudra aussi que tu t’occupes de ma sœur.
— Ah non, pas la grosse !
— Elle est grosse parce que mal baisée ; tu peux y arriver, mon chéri. Si tu tiens à moi, tu DOIS y arriver. Dis-toi que faire cocu ton connard de beau-frère n’est pas si terrible.

Elle n’a pas tort, il y a tout de même de bons côtés.

— Si tu ne comprends pas, je peux refaire une autre séance de psychothérapie.

Je n’ai pas envie de revoir son petit corps coincé entre ces trois mastodontes.

— Surtout pas ! m’empressé-je de répondre.
— Sache aussi que si l’envie te reprenait d’aller papillonner de-ci de-là chez des jeunettes, j’ai quelques copains au club qui te trouvent très mignon et très à leur goût.
— Non ! Nonononon ! Pas ça…

Son petit sourire satisfait me dit que je me suis encore fait avoir.

À côté d’elle, Freud et Machiavel font figure d’enfants de chœur.

A propos de l'auteur

HistoiresSexe

Je publie des histoires de sexe quotidiennes pour mes lecteurs.

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