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Les affres de Julie (5)

Les affres de Julie (5)



Julie se leva vers 9h. Elle se sentait toujours fatiguée.
Le psychiatre lui avait dit que ces effets secondaires disparaîtraient avec le temps, mais cela faisait trois semaines qu’elle prenait ses médicaments, et elle se sentait de plus en plus épuisée.
Sans compter ces envies d’uriner perpétuelles.
Elle traversa le salon, nue, et se rendit à la salle de bain.
En marchant, elle sentit du liquide couler de son vagin. Elle passa sa main sur sa fente, puis dans sa toison. Elle était couverte de sperme, et il en coulait de sa chatte.
Avait-elle été avec un homme cette nuit ? Elle ne s’en rappelait pas.
Elle s’asseya sur les toilettes en essayant de stimuler sa mémoire.
Elle pissa fort, tandis que le sperme coulait de sa fente.

Elle décida de se faire couler un bain, pour se laver, et se détendre. Elle ne se rappellait de rien. Elle était persuadée de s’être couchée seule, et d’assez bonne heure. Dans le salon, il y avait pourtant la table qui n’était pas encore débarrassée, avec deux couverts. Avait-elle mangé avec quelqu’un.

Elle posa son téléphone sur le bord du lavabo, et mit de la musique, tout en entrant doucement dans son bain moussant. L’eau était chaude, et merveilleusement parfumée. Elle s’y sentit bien. Elle s’installa confortablement et ferma les yeux.

Elle se dit qu’il serait bien qu’elle reprenne rendez-vous avec son psychiatre. Ou bien pourquoi pas changer de médecin. Sa soeur lui avait conseillé ce psy, mais pourquoi ? Ne risquait-elle pas de mal prendre le fait qu’elle décide d’aller voir quelqu’un d’autre … Elle aimait sa soeur, elle avait toujours été là, dans les moments difficiles elle avait toujours pu compter sur elle. Elle se souvint de sa séparation, elle avait vraiment su gérer son ex qui s’était montré particulièrement insupportable. Cela remontait maintenant à plusieurs années. Mais elle n’avait pas oublié.
Elle ouvrit les yeux. Il lui semblait avoir entendu des bruits dans son appartement. Elle n’était pas certaine, à cause de la musique qui sortait de son téléphone. Elle tendit l’oreille plus attivement. Elle sentit un frisson glacé la traverser en entendant un bruit de chaise qui bouge, puis des pas venir en direction de la salle de bain.

Un homme, vétu de noir, avec une cagoule noire, franchit la porte.
Il vint s’appuyer contre le lavabo, regarda Julie sans un mot.
Elle était pétrifiée, le bras posé devant sa poitrine pour se cacher.
La mousse avait complétement disparu, et l’inconnu voyait sa touffe brune dans l’eau.
– Je t’ai baisée cette nuit, murmura l’homme.
L’homme prit son smartphone, et montra l’écran à Julie. Elle reconnut sa chambre, son lit, et un couple en train de faire l’amour sur le lit. Aucun doute n’était possible, c’était bien elle. Et l’homme en noir la baisait fort. L’homme lui donna des giffles sur les seins, tout en disant :

– Pense à ton père.

Et elle s’entendit répondre :

– Encule moi… encule moi papa…

Julie se sentit dans un cauchemar qu’elle ne comprenait pas. Elle regardait les images, interloquée. Elle se vit se mettre à quatre pattes, l’homme lui écarter les fesses, et enfoncer sa queue doucement dans son cul. Il la rentra entièrement. Et commença un va et vient de plus en plus fort.

– Oui… oui papa je jouis…

L’homme sortit sa queue du trou béant de Julie, replongea un coup dans sa chatte, sortit, éjacula sur sa chatte, et repongea à l’interieur pour éjaculer à l’interieur.

Plein d’idées lui traversèrent l’esprit. Prévenir la police, faire surveiller son appartement, pour que l’individu soit arrêté. Ca lui semblait le plus simple. En parler à son psychiatre également. En parler à sa soeur. Elle devait chercher du secours à cette situation. Et surtout, ce qui l’effrayait le plus, c’est qu’elle ne se reconnaissait pas sur cette vidéo. Elle savait que c’était elle, mais n’avait aucun souvenir de ce moment. Et pourquoi insister tellement vis à vis de son père. Elle trouvait cela tellement malsain. Elle n’en revenait pas.

Elle voyait bien que l’homme en cagoule était en train de la scruter. Elle avait du mal à voir ses yeux, qui eux aussi étaient couverts par un léger voile noir. Elle entendait sa respiration. Et elle sentait son propre coeur battre à tout rompre.

– Je suis comme ton ombre. Si tu vas à la police, j’envoie cette vidéo à ton père. Si tu parles à quelqu’un, j’envoie cette vidéo à ton père. Tiens, regarde ça aussi…

L’homme tendit à nouveau le téléphone vers Julie. Elle était dans son salon, debout, en train de se masturber furieusement devant une photo de son père, posée sur la table basse devant elle. Elle n’arrêtait pas de murumurer :

– papa, papa, papa…

Puis elle s’accroupit devant la photo, et se mit à pisser fort dessus.
– ohhh papa, bois, bois, prends tout… je suis ta pute…

L’homme arrêta la vidéo, et reprit :

– J’ai l’embarras du choix… J’ai tellement de vidéos à lui montrer…
– Pourquoi ? Pourquoi mon père ? marmonna Julie.
– C’est le premier homme pour lequel tu t’es masturbée. Tu avais 14 ans. Tu l’as fait regulierement pendant deux ans, et tu n’as jamais joui aussi fort que ces fois là. Tu as même pensé quelques fois à lui, pendant l’amour, pour retrouver cette extase.

Julie était petrifiée. Cela était tellement intime. Comment cet individu pouvait être au courant ? Elle n’en avait même pas parlé à son psy.

– Ta soeur va t’appeller tout à l’heure. Elle va te proposer d’aller à la piscine, chez tes parents. Tu vas y aller.
– Hein? Comment vous pouvez savoir ?
– Je suis ton ombre. Je sais tout… Chez tes parents, quand tu iras te changer, je veux que tu fasses en sorte que ton père te surprenne nue. Et que tu le laisses regarder.
Julie ne répondit pas. L’homme se leva, s’éloigna de quelques pas, et ajouté :
– Si tu ne le fais pas, j’enverrai ces vidéos à ton père.

Et il s’éloigna en donnant le numero de téléphone du portable de son père.
Julie ne bougea pas. Interloquée, choquée, affolée… Et pourtant immobile. Elle sentait juste son coeur, qui battait fort. Et son esprit tellement embrumé.
Elle sortit du bain une demi heure plus tard. Enroulée dans sa serviette, elle traversa le salon, vide. Sa table avait été débarrassée. Sur son lit, elle trouva un sac de piscine, avec une serviette, et un maillot noir avec des paillettes, posé à coté.
Elle prit son téléphone et décida d’appeler son psychiatre. Elle ne voyait pas à qui d’autre elle pouvait parler. Il tomba sur la secrétaire, qui lui expliqua que le médecin était en consultation, mais devant l’insistance de la jeune femme, elle lui transféra l’appel.
– Oui, dites moi rapidement, que vous arrive t-il ? fit le médecin d’une voix neutre.
Rapidement… Difficile d’expliquer rapidement ce qui lui semble inexplicable.
– Est-ce que les médicaments peuvent me donner des hallucinations ?…
– Non, au contraire, ils sont là pour les empêcher. Vous avez des hallucinations ?
– Je ne sais pas. Certainement. Sinon je ne comprends plus rien.
– Vous entendez des voix qui vous disent de faire certaines choses ?
– J’ai même des visions…
– Il faudra que l’on se revoit, pouvez vous venir demain à l’ouverture du cabinet ?
– Oui…
Le médecin lui dit de prendre un autre comprimé en plus à midi.
Quand elle le prit, son téléphone sonna.
C’était sa soeur.
– Coucou Julie, tu veux venir à la piscine chez papa et maman cet après midi ?
Julie répondit d’accord.

Elle était déjà en maillot et attendait cet appel.

A SUIVRE…

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