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Un facteur consolateur

Un facteur consolateur



Depuis son divorce, Marie-Paule glissait sur une pente dépressive dangereuse. A quarante ans, aucune issue positive ne semblait s’ouvrir à elle. Les échecs se succédaient sans qu’elle ne puisse s’y opposer. Elle attendait beaucoup du mariage après une enfance sans saveurs particulières. Il ne lui révéla que des déceptions. Elle découvrit qu’elle ne pourrait être mère et ce fut un choc pour elle qui la culpabilisa beaucoup et pas seulement à cause de son incapacité à la fertilité. En effet, sa seconde découverte lui coûta doublement très cher. Après les frustrations de son adolescence, le mariage lui révéla un appétit quasi-pathologique aux choses du sexe. Elle crût longtemps que son incapacité à tomber enceinte en était la conséquence. Pendant les années soixante dans la province profonde bien pensante, on ne s’embarrassait pas d’explications scientifiques pour expliquer les malheurs des femmes. Le pire vint quand, après vingt ans de mariage, son époux se lassa de sa nymphomanie et la quitta. Le divorce était très mal vu à l’époque et le village entier la considéra comme une pestiférée. Elle dut se résoudre à abandonner le petit commerce qu’elle tenait et une amie charitable l’hébergea gratuitement dans un petit bungalow à l’écart du village.

La pestiférée

Marie-Paule vivait donc sa solitude dans le désarroi le plus complet : sans ressources, sans amis, sans enfants… Elle ne voyait aucune perspective heureuse s’ouvrir. C’était pourtant encore une femme dotée d’un charme certain. Certes, elle était loin des canons de beauté d’aujourd’hui, mais elle avait quelque chose pour qui savait percevoir au-delà des apparences. Son visage était original. Au premier coup d’oeil on était frappé par la dimension et le dessin prononcé de sa bouche et par l’éclat de ses yeux bleus encadrés par des lunettes aux montures noires épaisses qui accentuaient la profondeur du regard. Un nez manquant de finesse et une mâchoire plutôt carrée lui donnaient une physionomie sévère assez garçonne qui rendait les hommes soit indifférents, soit curieux de découvrir la face cachée de cette femme. Faute d’argent pour aller chez le coiffeur, elle avait laisser pousser ses cheveux bruns, malheureusement, car les cheveux courts rendaient beaucoup plus séduisante cette brune aux reflets grisonnants. Si l’on avait à dessiner sa caricature, ce serait une grande bouche avec de grosses lunettes et surtout, oui surtout, une poitrine imposante. Ses seins étaient en effet si volumineux que lorsqu’elle était nue de dos, on voyait ses globes dépasser de ses flancs. Cette poitrine était certes un peu fatiguée et tombante, mais lui donnait un attrait particulier souligné par sa relative minceur et ses petites fesses.
La seule personne qu’elle voyait était Julien, le facteur. Ce garçon de vingt-cinq ans, jeune père de famille, l’avait prise en pitié. Il s’arrêtait chaque matin et ils avaient coutume de prendre le café ensemble. Il lui parlait de son bonheur familial et elle de sa détresse. Cela faisait rêver Marie-Paule et la compagnie de ce jeune homme, qui osait briser l’ostracisme avec lequel l’ensemble du village traitait cette pestiférée, lui faisait le plus grand bien. Il l’aidait à trouver un emploi et l’avait persuadée de joindre à ses CV sa photo. Une photo qu’il avait prise lui-même dans une séance qui avait fait beaucoup rire Marie-Paule. Depuis, elle avait reçu une première réponse dont elle attendait la confirmation ce jour même. C’était un emploi dans un hôtel sur lequel elle fondait de gros espoirs. Grâce à Julien, une lueur s’allumait dans son avenir obscur.
Le facteur éprouvait une sincère sympathie pour cette femme en perdition. Elle était si différente de toutes les femmes du village qui le regardaient avec des yeux gourmands et une vulgarité risible. Il en plaisantait avec sa charmante jeune épouse, une jolie blonde assez fade mais qui le satisfaisait pleinement et lui avait donné deux délicieux bambins. Auprès de Marie-Paule, il découvrait un univers si différent. Cette femme était meurtrie mais il n’arrivait pas à en connaître les raisons profondes. Il n’osait la questionner plus profondément et refusait de partager l’opinion du village qui voyait en elle une putain, dont se serait lassé un mari irréprochable. En fait, chaque matin, ils parlaient essentiellement de lui et de sa famille, de son service militaire en Algérie, de son métier… Marie-Paule fuyant toute allusion aux raisons de sa propre disgrâce. Le mystère « Marie-Paule » pourchassait et occupait pourtant l’esprit de Julien. Il ne comprenait pas que cette femme, encore jeune et qu’il découvrait de plus en plus séduisante, se refusait à sortir de son isolement.
Ce matin de l’été 1962, elle était fébrile et attendait avec une ferveur particulière le passage du facteur qui devait apporter la réponse qu’elle espérait favorable. Dès 9 heures elle attendait son passage, en vain. Il ne devait rien avoir et n’osait venir lui apprendre la mauvaise nouvelle? C’était surement cela. Hélas. Encore une fois le destin se refermait sur elle. Alors, une nouvelle fois désemparée, elle sentit ses démons revenir : une violente envie de faire l’amour monta en elle. Comme elle attendait Julien, ce fut son image qui s’empara de son désir. Elle commença de se caresser et se fit jouir dans la cuisine, une première fois. Son corps n’en fut pas apaisé pour autant. Elle prit une douche glacée pour se calmer, mais très vite, la main invisible qui la pourchassait si souvent, revint étreindre son ventre et, toute nue, elle monta dans la mezzanine qui lui servait de chambre à coucher pour se livrer au désir qui l’embrasait.
Nue sur son lit, elle plongeait dans son vagin, ouvert et inondé de liqueur, une énorme bougie. Elle gémissait d’un plaisir insatisfait, accélérant sans cesse le va-et-vient du sexe de cire dans l’orifice large et gluant jusqu’à ce qu’elle soit prise de secousses incontrôlables qui la laissaient tétanisée puis exsangue sur sa couche, ruisselante de sueur. Plusieurs fois elle recommença sans craindre la chaleur étouffante jusqu’à baigner sur le drap trempé dans une étuve odorante et a****le où elle oubliait son désespoir. Un désespoir récurrent qui, ce matin, était devenu insupportable tant l’attente de ce courrier salvateur qui n’était pas venu la perturbait. Dans ses accès d’orgasmes successifs et inassouvis, l’image du sourire de Julien lui apportant la missive la poursuivait et elle culpabilisa encore plus quand elle s’imagina que le sexe du jeune homme venait prendre la place de la bougie entre ses cuisses tremblantes. Elle essayait de chasser cette idée car elle refusait de céder à cette pulsion incontrôlée qui l’amenait vers le garçon, pour ne pas risquer de briser son bonheur familial.

Le Facteur frappe toujours trois fois

Il était 13 heures environ alors que Marie-Paule était en plein délire sur son lit, et cela pour une énième fois de la matinée, trois coups frappèrent à la porte du bungalow. Julien qui avait cru bien faire en réservant la bonne nouvelle pour la fin de sa tournée poussa alors la porte qui n’était jamais fermée à clef.
– Marie-Paule ! Marie-Paule vous êtes là ? J’apporte la réponse que vous attendiez !
Un râle rauque et des grincements de ressorts usés lui répondirent…
– Marie-Paule ! Vous êtes souffrante ? s’inquiéta-t-il sans vouloir croire à ce qu’il croyait comprendre. Il ajouta incertain :
– Vous n’êtes pas seule ?
Alors la femme sortit de la bulle de désir où sa masturbation effrénée l’enfermait :
– Si, si ! Je descends dit-elle.
Elle réalisa la situation en se demandant ce qu’il venait faire à cette heure-là. Elle n’avait sous la main qu’un pull en laine grise heureusement très long et l’enfila sur sa peau brûlante et moite de sueur.
Julien, perplexe, leva les yeux vers l’échelle de meunier qui servait d’escalier et découvrit une Marie-Paule insoupçonnée : elle était cramoisie ; ses cheveux collaient à ses tempes ; elle était vêtue d’une mini-robe, pensait-il, hyper courte alors qu’il ne l’avait vue qu’en pantalon jusqu’à ce jour.
Il ne put que répéter sur un ton qui trahissait son incompréhension :
– J’ai la lettre ! J’ai la lettre ! et il lui tendait l’objet précieux.
Arrivant au bas de l’escalier très gênée, la femme se mit à rire exagérément comme si elle perdait toute lucidité à cette annonce qui l’assommait plus qu’elle ne la comblait de joie.
– Lisez-là ! je ne pourrai pas le faire, dit-elle en tremblant.
Le facteur l’ouvrit et lut la missive sans quasiment respirer :
« Madame, nous avons le plaisir de vous annoncer que votre candidature a été examinée avec soin et que nous sommes très intéressés par votre profil. Aussi, nous vous demandons de vous présenter lundi prochain à huit heures dans notre établissement pour entamer une période d’essai de deux mois. »
Elle restait sans voix, debout devant lui. Des sanglots convulsifs maintenant prenaient le pas sur sa crise de rire, ses beaux yeux bleus se noyaient de larmes qui coulaient jusqu’à la commissure de ses lèvres. Julien était stupéfait devant le spectacle que lui offrait la femme. Son visage était bouleversé et sublime dans l’émotion. Le pull de laine qui lui arrivait juste sous les fesses était tendu à l’extrême par sa lourde poitrine dont les tétons, encore dressés par l’effet de ses masturbations successives, apparaissaient bien clairement entre les mailles lâches de la laine tendue. Il s’approcha d’elle, craignant qu’elle ne défaille, et il reçut en pleines narines l’odeur de sexe que dégageait la belle brune.
– C’est formidable Marie-Paule ! dit-il lorsqu’elle lui tomba dans les bras.
Il la serra contre lui et sentit s’écraser sur son jeune torse les lourds nichons. Cette pression surprenante éveilla en lui un soudain désir qu’il n’avait jamais osé imaginer entre cette femme de quarante ans à la dérive et lui, un jeune marié au bonheur parfait. Enivré par l’odeur bestiale de sexe et de sueur, il se mit à bander instantanément contre le ventre collé au sien, dans l’étreinte involontaire qui les unissait. Marie-Paule leva ses beaux yeux noyés de larmes vers lui et sentit la mâle réaction de Julien contre elle.
Ils ne surent jamais qui des deux avait appuyé le premier sa bouche sur celle de l’autre. Une longue étreinte les unit où leurs bouches se fondirent l’une dans l’autre ; où leurs salives se mêlèrent ; où leurs langues jouèrent à se perdre pour mieux se retrouver ; où morsures et caresses tendres se succédèrent. Marie-Paule se blottit dans ses bras et Julien lécha les grosses larmes sur son visage. Très vite elle sentit remonter en elle ce désir qui la foudroyait si souvent et qui ne l’avait pas quittée de la matinée. Elle prit le visage du jeune homme dans ses mains et colla violemment sa bouche à la sienne. Subjugué par la brutalité d’une telle étreinte, il réagit pour ne pas tomber et la bascula sur la table de la cuisine.
– Prends-moi ! lui dit-elle, d’une voix rauque qu’il ne reconnaissait pas.
Elle était allongée sur la table, cuisses ouvertes, le pull ne cachant plus rien de ses cuisses et de sa vulve rose et luisante encadré de poils bruns. Julien craqua. Oubliant son épouse adorée qui devait s’inquiéter de sont retard maintenant, il se dégrafa et sa queue vint naturellement contre le ventre de Marie-Paule. Elle était folle de désir. Elle oubliait tout. Elle ne pouvait se maîtriser. Ce n’était plus le jeune facteur si sympathique et attachant qu’elle avait entre ses cuisses, mais un homme, un vrai, avec une queue tendue et dure dont elle avait un besoin impératif. Elle ne se rendit même pas compte de la relative petite taille de son pénis quand sa vulve ouverte et trempée la reçut.
Il était stupéfait par la sensation qu’il eut quand son gland se posa à l’entrée de la chatte béante qui lui parut un vrai gouffre, tellement elle était dilatée, lorsqu’elle l’aspira en elle. Il n’avait connu jusque-là que la fentine étroite de son épouse. De plus, il fut impressionné par le flot qui gargouillait autour de sa hampe dans un bruit de succion. Les cuisses de la femme le serrait autour des reins tandis qu’il essayait de la fourrager du mieux possible en dépit de sa surpris. Marie-Paule comprit que le sperme de Julien était déjà parti.

La Récompense

Elle le regarda avec un petit sourire qui aurait voulu être reconnaissant. Elle aurait voulu s’excuser et le laisser rentrer chez son épouse, mais son corps insatisfait en voulait plus. Et elle savait que ce désir était bien plus fort qu’elle. Le jeune homme, un peu penaud, la regardait avec des yeux de chien qui a commis une bêtise. Il était debout devant elle, le pénis gluant et rabougri. Elle lui sourit, quitta son pull en se redressant et lui prit la main en lui disant :
– Viens !
Il la suivit, non sans avoir été impressionné par les seins lourds et nus de la femme. Une fois sur sa couche dans la mezzanine, elle le déshabilla avec une tendresse presque maternelle et s’allongea contre lui.
– Merci Julien ! Mais ne pars pas comme cela je veux te récompenser et promets moi de ne plus chercher à me revoir ensuite. Tu as une épouse formidable. Tout cela restera un souvenir. Laisse-moi te le rendre inoubliable.
Il ne répondit pas, dépassé par les événements, se contentant de lui sourire niaisement. Elle se redressa et vint entre ses cuisses pour prendre sa queue dans sa bouche. Elle savoura le sexe mou enduit de leurs jus un long moment, se contentant de le rouler sur sa langue. Julien fermait les yeux sous cette douce caresse inédite pour lui. Elle le nettoyait avec application des souillures de leur première étreinte. La queue de Julien commençait à réagir et à prendre une certaine consistance sous la langue appliquée et précise. Alors elle la sortit de sa bouche pour poser un baiser sur le gland lisse et décalotté. Un frémissement de Julien la rassura sur son désir renaissant. Du bout de la langue, elle chercha à titiller le petit orifice comme si elle voulait le pénétrer, lui arrachant un grognement de satisfaction. Refermant ses grosses lèvres sur le gland, sa bouche glissa lentement sur la hampe qui maintenant reprenait de la vigueur. C’est alors qu’elle enfonça le chibre jusqu’au fond de sa gorge et celui-ci redevint dur et gros. Elle adorait redonner ainsi de la vigueur à la bitte du garçon. Elle dominait le désir du mâle comme l’aurait fait une fée avec une baguette magique. Elle savoura sa victoire en faisant aller et venir sa bouche sur la queue tandis que Julien poussait des petits cris de plaisir attendrissant. Il remuait ses hanches comme une jeune pucelle découvrant le plaisir. Craignant une nouvelle explosion prématurée, elle arrêta sa succion profonde et vint placer la queue humidifiée par sa salive entre ses énormes seins pour lui administrer une cravate de notaire qui enchanta le jeune homme, autant qu’elle le surprit.
Il n’en revenait pas. Comment cette femme qu’il prenait en pitié pouvait-elle être une experte pareille en matière de sexe ? Ses beaux yeux bleus qui exprimaient si bien la tristesse étaient transformés par le désir. Tandis que sa hampe roulait dans les chairs molles des nichons, il éprouvait un vif désir de revenir dans le ventre de Marie-Paule. Elle le comprit et se redressa pour venir se poser sur lui. Elle se souleva et appuya sa vulve sur la queue tendue. Creusant les reins elle s’empala sur le chibre qui se perdit dans ses chairs visqueuses. Très vite sa moule large et gourmande avala la jeune bitte jusqu’à sa garde. Julien la regardait savourer cette pénétration. Oui, il avait l’impression que c’était elle qui le pénétrait et non pas le contraire. Son visage était serein et impressionnait par son calme le garçon. Lorsqu’elle sentit que le pénis était bien emmanché en elle, elle contracta ses chairs intimes autour de la tige dure et la massa avec un art qui fit ouvrir de grands yeux incrédules au jeune homme. Il se sentait happé par le vagin qui le masturbait quasiment. Elle lui prit les mains et les posa sur ses seins. Julien la saisit alors, pressant de ses doigts les lourdes poires molles, roulant ses pouces sur les tétons ardents, écrasant les miches de Marie-Paule dans ce tripotage commandé. C’est alors que le visage de la femme se métamorphosa. Il devenait a****l. Ses yeux s’écarquillaient extraordinairement ; sa bouche se tordait ; une longue plainte sortit de sa gorge pour se transformer en un hurlement de bête sauvage. Il sentit sa bitte, dressée dans le vagin, être douchée par un flot de mouille. Alors une chaleur lui prit les reins et il éclata à son tour dans le ventre de la furie qui s’écroula sur son corps. Elle avait jouit enfin, pleinement.
Ils restèrent ainsi emmêlés l’un dans l’autre un très long moment avant que Julien ne reprit ses esprits le premier pour se dégager du corps encore brûlant de Marie-Paule et regagner le domicile conjugal.

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