La séance de l’après-midi.
Le déjeuner fut des plus agréable. A peine arrivée au bord de la piscine, Margot ne put résister à l’appel de cette eau, promesse de fraicheur bienfaitrice et plongea instantanément.
En ressortant, comme lors de son premier bain ici même, « BHV » l’attendait, une serviette à la main. Il l’enveloppa et appliqua ses mains un peu partout afin que le tissu éponge absorbe les gouttelettes d’eau restées sur la peau de Margot. Et le « un peu partout » était aussi bien sur son dos que sur ses fesses ou ses cuisses et peut-être bien ailleurs aussi. Cela dit, Margot se laissait faire. Peut-être trouvait-elle cette attitude paternaliste ou alors prenait-elle goût à ces attentions.
Elle se frictionna les cheveux pour en évacuer l’eau restante et jeta la serviette sur la pelouse en se dirigeant vers la table dressée à proximité. Deux couverts étaient déjà sur la table, ça sentait la préméditation mais bon, elle n’en fit pas plus de cas et s’installa sur un fauteuil que lui tendait « BHV ». A peine lui-même assis, le fameux larbin qui nous avait accueillit à notre première visite arriva, portant avec prestance, un plateau de victuailles. Il ne sembla pas porter attention à la nudité de Margot. Il avait dû en voir d’autres.
Les deux convives déjeunèrent de bon appétit en discutant de choses et d’autres. « BHV » revint sur la séance de pose à venir.
– Dites-moi ma chère, voudriez-vous me faire plaisir ?
– Euh… Oui, que voulez-vous dire ?
– Accepteriez-vous des poses, disons, plus osées ?
– Vous voulez dire pornographique ?
– Non, non, pas ça. Quand je dis plus osé, c’est par rapport à ce matin par exemple. Des poses plus….. Comment dire ? Plus sexe quoi.
– Je ne comprends pas trop ce que vous me demandez.
– Je veux dire des poses où vous seriez plus exposée. On verrait tout votre corps, partout. Vos seins, vos fesses, votre sexe, tout quoi.
– Ce n’était pas déjà le cas ce matin ?
– En fait, c’est comme ce matin mais en plus « coquin », vous me comprenez.
– Je crois oui. Les poses ne seront pas seulement académiques mais un peu « suggestives » ?
– Voilà, vous avez tout compris. Êtes-vous d’accord pour me faire ce plaisir ?
– Comment vous refuser ? Bien sur j’accepte.
– Merci ma douce Margot, je sentais bien que nous allions pouvoir faire de belle chose avec vous. Mon flair ne m’a pas trompé. Je dois passer un coup de fil, je vous laisse un moment. Profitez-en pour vous rafraîchir ou vous détendre, à tout de suite.
Et il disparut. Margot était seule. Elle s’étira penchée en arrière sur son fauteuil, ses seins pointaient vers le soleil, les tétons raides. Elle s’en aperçut et se demanda ce qui pouvait bien provoquer cette excitation. A poil, elle l’était très souvent. A la maison en quasi permanence, en vacances ou en week-end dans les camps naturistes, bref dès qu’elle le pouvait. Mais là, quelle sensation curieuse. Était-ce le lieu ? Ben non, elle avait déjà nagé nue dans cette piscine et devant plus de monde qu’aujourd’hui. Était-ce « BHV » ? Bon d’accord elle le trouvait charmant. Son charisme, sa prestance, son autorité naturelle. Elle le trouvait sécurisant comme elle avait dit à Laurent. C’était un bel homme d’âge mûr, mais bon, c’est tout. Alors était-ce la perspective de prendre des poses obscènes ? Car c’était bien ça qu’il voulait le beau « BHV », elle n’était pas dupe. Il voulait qu’elle fasse voir sa chatte pas son sexe, il voulait voir son cul pas ses fesses, il voulait voir ses nibards pas sa poitrine. Et si c’était un gros cochon vicelard ? Peut-être bien qu’il cache son jeu avec adresse. Mais en même temps, n’était-ce pas ça qui l’avait excitée un instant auparavant ? Elle résolut le problème en plongeant dans l’eau fraiche afin d’éteindre le début d’incendie qui lui montait dans le bas ventre.
Comme il ne revenait toujours pas, Margot décida de retourner à l’atelier. Soucieux qu’elle ne puisse voir les toiles qu’il était censée avoir commencée et l’ayant vu partir en direction de l’atelier depuis la fenêtre de son bureau, « BHV » se précipita à sa suite et arriva sur ses talons.
– Ah ! Vous êtes déjà là, parfait nous allons pouvoir commencer si vous le voulez bien.
– Oui bien sur je suis prête, dites-moi ce que vous voulez je le ferai.
– Voilà qui fait plaisir à entendre, je crois que nous sommes bien en phase. Alors pour la première pose, vous allez vous remettre sur l’estrade mais à quatre pattes comme si vous faisiez l’amour en levrette. Aller, j’attends !
Il avait volontairement appliqué ce ton un peu rude afin de voir sa réaction. Elle ne parut pas offusquée mais l’instant d’une seconde son visage s’était légèrement figé. Du moins c’est ce qu’il lui sembla. Pour autant elle n’en dit rien et fila se mettre comme il le désirait. Il se posta exprès derrière elle, donc elle ne pouvait ignorer la vue qu’il avait, et encore une fois, comme le matin, il lui toucha les cuisses afin de les écarter d’avantage. Là, il vit un frisson lui parcourir l’échine. Son duvet blond se hérissa mais de réaction, aucune. Voilà qui le confortait de nouveau dans son sentiment. Cette petite allait faire une belle chienne il en était sur.
Il redescendit de l’estrade et se remit à son chevalet. Il fit quelques esquisses et rapidement laissa tomber le crayon pour att****r son appareil numérique. Il mitrailla Margot dans cette position érotique de tous les côtés. Ses nibards qui ballotaient sous elle furent pris de chaque côté, même par derrière entre ses jambes. Il lui avait demandé d’avoir la tête relevée, donc par devant la vue de ses seins était tout aussi intéressante. Bien entendu sa chatte et sa rondelle n’ont pas été oubliées. Quelques gros plans d’ailleurs iront sans doute rejoindre la collection dont elle pensait qu’il devait avoir cachée quelque part.
Tout d’un coup nos deux amis entendent la porte de l’atelier s’ouvrir et se refermer. Margot se relève, aussitôt reprise par le maître.
– Gardez la pose !
Interloquée mais obéissante, Margot se replace dans la position initiale. Encore un bon point se dit « BHV ». Décidément……
– Ah Karim ! Je t’avais oublié.
– Je me suis trompé, ce n’est pas aujourd’hui ?
– Mais si mon pauvre Karim, mais je dois perdre la tête. J’avais complètement oublié notre séance.
– Vous souhaitez que je reparte, maître ?
– Non, non, puisque tu es là nous allons travailler d’autre sujet avec mademoiselle. Au fait je te présente Margot mon nouveau modèle féminin. Margot, Karim, Karim, Margot. Voilà, les présentations sont faites. Karim va te déshabiller et rejoins nous.
– OK, j’arrive.
– Margot ça ne vous dérange pas de poser avec Karim ? C’est un modèle avec qui je travaille régulièrement.
– Euh, non. C’est vous qui voyez.
– Oui en effet c’est un peu ça.
Bien entendu tout ceci était absolument prémédité. Vu l’évolution rapide des circonstances, « BHV » avait téléphoné à son modèle juste après le repas avec, on l’imagine une idée bien précise derrière la tête.
Karim revint de derrière le paravent. « BHV » lui dit de monter aussi sur l’estrade.
– Bon Karim, tu te positionnes derrière Margot. Tu prends ses hanches en main et tu te mets comme si tu voulais la pénétrer mais avec un écart afin que ton sexe soit visible.
– Ok, comme cela ?
– Oui, parfait ne bougez plus tous les deux.
Margot avait tourné la tête lorsque Karim lui avait saisi les hanches. Il avait les mains douces et ma foi, elle le trouvait plutôt pas mal le bougre. Et puis il faut bien dire qu’elle n’avait pas pu éviter de voir son sexe. Et nom d’une pipe, même au repos, l’engin était assez impressionnant sans être monstrueux. Forcément, elle ne put s’empêcher de l’imaginer en action. Mon dieu se dit-elle, faîtes que je ne mouille pas. Si non, forcément ils vont le voir et qui sait après ce qui peut se passer.
Mais bon tout se passa bien et si Margot mouilla, personne ne le vit ou n’en fit la remarque. Le maître avait fait prendre d’autres poses à nos deux protagonistes. Des poses assez suggestives bien entendu, il fallait bien voir si Margot se rebellerait ou pas. Et il n’en fut rien. Elle se prêta toujours de bonne volonté aux caprices de l’artiste même si parfois, elle avait bien senti la protubérance masculine lui effleurer certaine partie de son corps en fonction des positions.
– Parfait les enfants, on en reste là pour aujourd’hui. A demain tous les deux, aller, filez.
Margot rejoignait son domicile alors que « BHV » envoyait un mail à Laurent avec la plupart des photos qu’il avait prises. On dit bien qu’une photo vaut un long discours, là, Laurent allait être servi se dit-il.
En effet, chaque jour de pose, je recevais des photos. Ces séances comme celle décrite plus haut, durèrent quelques jours, une bonne semaine. Comme l’avait dit « BHV », il ne fallait rien précipiter. Tout arriverait si on y mettait de la patience. Et manifestement notre ami en avait à revendre et il semblait bien savoir ce qu’il faisait. En tous cas je n’ai jamais contesté ses méthodes. De jour en jour, de pose en pose, les positions étaient de plus en plus osées. Karim était systématiquement là, comme par hasard. Tous les meubles de l’atelier ont servi de support. De plus en plus les corps des deux modèles se touchaient, certaines fois on pouvait même penser qu’il lui faisait vraiment du broute minou et je ne parle pas des fois où il lui tenait carrément les nichons, ou lorsqu’elle avait ses jambes autour de son bassin. S’il bandait c’est sur qu’elle devait le sentir lui caresser le trou du cul avec son gland. Mais bon, tout se passait à merveille. Lorsqu’elle rentrait elle avait pris l’habitude de ne pas raconter tout à fait les évènements. Comme j’avais les photos sur mon ordi, je pouvais mesurer ce qu’elle me cachait et du coup mesurer l’évolution de ses mensonges. D’un côté elle faisait des choses un peu osées sans être porno, mais de l’autre elle me les cachait. Cela voulait dire qu’elle y prenait goût mais qu’elle n’osait pas me l’avouer. Intéressant.
Et puis un jour, alors qu’elle sortait nue de derrière le paravent, « BHV » prit un air hésitant, le bougre jouait bien la comédie.
– Margot ma douce amie, je voudrais vous faire voir quelque chose. J’hésite un peu je l’avoue car c’est un peu spécial.
– Vous m’intriguez Maître. (et oui, depuis quelques jours, tout comme Karim, elle l’appelait Maître. Mais « Maître » avec une majuscule. Vous voyez, quand elle le prononçait on entendait la majuscule). De quoi s’agit-il ? Comment ça « spécial » ?
– Margot, j’ai un autre atelier à vous faire visiter, venez.
A suivre…
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